Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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06 January 1915
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T MNNnE. Série nouvelle. N° 56 Le numéro ! ÎO Centimes Mercredi 6 Janvier 1915 PRIX DE L'ABONNEMENT 3 Fraucs par mois (à envoyer pur mandat postal) Envoyer tes demandes à L'ADMINISTRATEUR DU JOURNAL 281", ras do la Bourse — LE HAVRE Directeur : FERNAND NEURAY LE XXE SIÈCLE Quotidien belge paraissant su Havre . - ... . .ti — ■ 11 i é 11..il rw—aaaaa—M■e—aa PETITE CORRESPOND/^® Le® 3 lignes O.GO Ligue soppSémeataire. .. O.îcë-Annonces diverses à forfait Adresser les annonces à L'ADMINISTRAT EOK do JOURNAL 28 In, rn« fe la tes» — LS SA? ES TSUg&ou; f." 1*05 La Belgique répond aux calomnies allemandes UNE NOTE OFFICIELLE DE NOS LEGATIONS La- légation de Belgique à Paris communique aux journaux une note qui répond aux calomnies allemandes : Pour justifier leurs méfaits en Belgique et excuser aux yeux du monde civilisé leur attentat indigne contre une puissance aussi manifestement pacifique que la Belgique, l'Allemagne cherche aujourd'hui par tous les moyens à répandre ù. 1 étranger les pires légendes sûr notre pays. Après avoir violé notre neutralité avec le cynisme le plus effronté, elle essaye aujourd'hui d'accréditer dans l'Histoire cette absurde légende que notre pays avait pris parti contre l'Allemagne dès avant la guerre, Toute l'histoire diplomatique de notre pavs rénond à-cette calomnie. Tl n'est pas inutile cependant de rappeler avec quel soin le gouvernement se préoccupait de veille.]* au maintien le plus strict de lia neutralité encore à la veille de la guerre, au » moment même » où cette neutralité devait être violée nnr l'une des puissances nui l'avaient formellement garantie. Le samedi 1er ao-it 1911 M. Berryer, mi-ni«tre de l'intérieur, adressait télégra-phiquement aux gouverneurs des provinces la circula ire suivante ï - « Au milieu des événements qui se préparent, la Belgique est décidée à défendre sa neutralité ; celle-ci doit être, respectée, mais la. va l'on a pour devoir de prendre à cet effet toutes les mesures que peut comporter la situation. Il importe donc que la population unisse ses efforts à ceux du gouvernement en évitant toute manifestation qui serait de rature à a [tirer au >pays des difficultés avec l'un ou l'autre de ses voisins ; à cet effet, il convient que MM. les bourgmestres prennent immédiatement des arrêtés interdisant tout rassemblement qui pourrait avoir pour objet, de manifester des sympathies nu.des antipathies à l'égard de l'un ou l'autre pays. Il importe également que mr application de. l'arti/dc 97 de la loi com-liïîiïiuit'. i, col',i'ifo. des huïti ijmesii es éi (ichc'ins interdise tout spectacle cinëmâto-f/raphiqu.<> qui aurait pour objet de représenter des scènes militaires de nature ù exciter les passions et à provoquer des émotions poipilaires dangereuses nour l'ordre publie. Vous voudrez bien, Monsieu.r le gouverneur, prendre immédiatement des mesures po.ur que. ces instructions soient appliquées sans retard; « Le ministre de Vintérieur, « Paui. Berryer. » L'appel du ministre de l'intérieur fut entend. Les bourgmrstres s'empressèrent de pr< idre les arrêtés conformes aux prescriptions de sa circulaire. Le dimanche 2 août, quelaues heures avant l'ultimatum, sur les instructions de M. Carton de Wiart, ministre de la justice, In procureur du roi de Bruxelles faisait saisir lt: journal « Le Petit. Bleu », coupable d'avoir pris nettement parti pour l'un des belligérants, la France. Toutes le,s lois de la guerre ont été violées par l'Allemagne. Elle ne cherche même plus aujourd'hui ù. s'en défendre, mais s. rendant, compte qu'il est certaines lois d'humanité qu'on n'enfreint pas sans tombe- sous la réprobation universelle, elle recourt encore A la calomnie. Sans aucune [précision, sans l'ombre d'une preuve, elle U;7'1 " que fous les massacres, tous les pilla.*."■ . les incendies, se justifient par la partir:d;i! ion de la population civile belge lanx actes d'hostilités. I Et pour faire admettre sans preuves un Ifait aussi général, elle allègue l'existence ■d'un système organisé par ses a.dversaires ot reproche purr-ment et simplement au ^uvernement belge d'avoir armé les population?. civiles et de les avoir incitées à prendre part à la lutte. A celle allégation facile nui aurait l'avantage, si les esprits superficiels voulaient bien l'admettrez de dépenser les accusateurs de toute preuve de faits précis, il suffit d'opposer des réalitéU £ août, alors nue la guerre nous était dée!:irée et que l'ennemi aa/ait déjà foulé aux pieds notre sol, le ministre de l'intérieur, M. Berrver, adressait aux 2.700 eom-mnnes du pays une <"îroulaire explicite conenmant les devoirs des autorités et l'at-titudé des populations civiles. Én voici un extrait : 07/mes les lois de la guerre, les actes <ïhostilités, c'est-à-dire la résistance et l'al-huwe par les armes, l'emploi des armes contre les soldats ennemis isolés, l'inter-Wdion directe dans les comktits ou rencontres ne sont jamais permis à ceux qui n.p / nt partie ni de l'armée ni de la .garde f';v "iie, ni des corps, de volontaires obser-v*'nt les lois militaires, obéissant à un chef «Portant un signe dis line tif apparent. Si la population d'un territoire qui n'a pas eneo?Y. été occupé par Vennemi vrend snon-<p)ème.nt les armes à rapproche de l'enva-msseur sans avoir eu le temps de s'organu !*®r militairement, elle sera considérée com-belligérante si elle porte les armes ou-Internent et si elle se conforme aux lois de la guerre. Vindividu isolé qui n'appartiendrait à au-c<i»c de ces catégories, et qui commettrait un-acte d'hostilité, ne serait pas considéré lc,0"';"|c belligérant. S'il était pris, il serait [ plus rigoureusement qu'un prison-| "er de guerre et pourrait même être mis à l-r/iorf. K plus forte raison, les habitants du pays IjjJj'iM/s tenus de s'abstenir des actes qui | 3 défendus, même aux soldats ; ces actes Lj0"i notamment : cmplayer du mison ou | «m armes empoisonnées, tuer ou blesser j, trahison des individus appartenant ù λL> :° 011 à 1(1 nali0}1 de l'envahisseur, bufr OU blesser un ennemi oui, ayant mis H les armes ou n'ayant plus les m.ouens ^ $c défendre, s'est rendu à discrétion. ,J^s autorités allemandes qui ont pénétré iem^ref; la ville de Liège ont cer-^ôiner t lu les affiches placardées par le bourgmestre de cette ville, M. Hleyer ,<dès ; le 5 août, lesquelles reproduisaient'textuellement la circulaire du ministre de l'intérieur.Voici encore, à titre d'exemple, le texte de l'affiche que le bourgmestre de Bruxelles, M. Max, faisait apposer sur les murs de la ville : VILLE DE BRUXELLES armes a feu Les lois de là guerre interdisent à la population civile de prendre part aux hostilités, ci toutes le i dérogations à celle règle pouvant en!rainer des représailles, beaucoup de mes concitoyens m'ont exvrimé le désir de se débarrasser des armés à feu qa ils possèdent. Ces armes- peuvent être déposées dans les commissariats de police, où il en sera délivre récépissé. Elles seront mises en sûreté à l'arsenal central d Anvers et seront restituées à leurs propriétaires après la fin des hostilités. Bruxelles, le 12 août 19 H. Le bourgmestre, Adolphe Max. Partout les administrations communales ont pris les mêmes précautions, soit par elles proclamations adressées à la population soit, ce qui est mieux encore, en prescrivant le dépôt des armes à la maison coni-muiftale ou aux bureaux de police. Une des premières mesures qu'ont prises les Altleimanids dans les territoires occupés a d ailleurs été de répéter la même pres-mort 1 011 raccom'Pa£nant de menaces die Et cependant cette mesure d'extrême pru-aence, qui a livré des victimes sans défen-. se a la rage des envahisseurs, est, elle aussi,exploïk-e contre nous avec une mauvaise foi insigne. Lest le comble de l'ignominie. Un communiqué de la légation d'Allemagne a Bucarest, reproduit dans 1' « Indépendance roumaine » du 21 août L91 *• c°> septembre), n impute pas seulement a charge du gouvernement belge d'avoir donné à la population civile des instructions en vue de la résistance et d'avoir organisé depuis longtemps le soulèvement contre l'ennemi qui pénétrait sur le territoire, « mais spé-cialement d'avoir organisé des dépôts d'armes où chaque fusil portait le nom du citoyen auquel il était destiné ». Ce dernier détail ne prouve-t-il pas à l'évidence que les armes auxquelles il est fait allusion sont des armes nui, avant été enlevées aux particuliers, devaient leur être restituées ï Tl n'est pas d'usage dans un arsenal de mentionner à l'avance sur les armes le nom des soldais qui devront les porter... C'est à de telles contradictions, à de telles absurdités nue se reconnaît indubitablement te mensonge. Tandis que les autorités communales bel-Çe«v se conformant aux prescriptions du Gouvernement., prenaient ainsi les mesures les nlus efficaces pour empêcher que les copulations civiles ne s'abandonnent au mouvement instinctif de refouler par tous les moyens l'ennemi puissant et féroce oui menaçait ses foyers, le ministre de l'intérieur prenait soin rie renouveler iournelle-'"oont Par la. voie officieuse do la presse de tous les partis clans le pavs entier, en 'jrnnds caractères et en bonne place, les recommandations suivantes : AUX CIVILS J.r ministre de l'intérieur tecommanle aux civils si l'ennemi se montre dans leur région : De ne pas combattre ; Do ne projerer v.i injures ni menaces ; De se. tenir à l'intérieur et de fermer les fenêtres afin qu'on ne puisse dire qu'il y a eu provocation ; Si les soldais occupent pour se défendre n.ne maison ou un hameau isolé, de l'évacuer afin qu'on ne pziisse dire que les cicils ont tiré. L'acte de. violence commis par un seul civil serait un véritable crime que la loi punit d arrestation et condamne, car il pourrait servir de prétexte A une répression sanglante., au pillage et au massacre, de la population innocente des femmes et des enfants. Enfin, peu de temps avant la prise d'An-, vers, le 30 septembre 1914, alors que la partie du p«ys jusqu'alors inviolée semblait être menacée, le ministre de l'intérieur adressa encore à toutes les communes une circulaire en français,flamand et allemand' afin que nul n'en ignore et que les autorités allemandes puissent se rendre compte des recommandations qui étaient faites" r»ar 'e gouvernement aux autorités communales et aux populations. Cela n'a pas em.pêcbê les journaux allemands de dire tout récemment encore que partout et toujours en Belgique (mi'on rc marque celte précision;), les populations civiles ont. porté les armes contre les soldats allemands, 0t. que depuis le début de là guerre le gouvernement, n'a lien fait pour les on empêcher. Incroyable ! LES ALLEMANDS ENROLERAIENT LES REGRUES BELGES (?) Amsterdam, 4 janvier.— Le « Telegraaf » publie une dépèche d'Overpelt (Belgique) [ annonçant que tous les hommes de cette localité appartenant aux classes 1914 1915 et 191G ont reçu hier, du commandant allemand. l'ordre de se présenter à l'hôtel de ville, lundi prochain, à dix heures pour être enrôlés dans l'année allemande.' Le journal ajoute qu'il publie cette nouvelle sous toutes réserves bien qu'il ia tien ne d'une source très digne de foi • îl-sun" pose que le jeune officier allemand nui commande h Overpelt a mal interprété un ordre de l'autorité supérieure P La Belgique pale les frais de la campagne allemande en France L'officieux populaire allemand, le » Lo- c kal Anzeiger », publiait l'autre jour un in- i terview du maréchal Von der Goltz, à l'oc- ? casion de son rappel de Belgique, pour aller occuper une place de quasi-dictateur en 1 Turquie.En même temps, l'officieuse «Nord-dcutsche Allgemeine Zeitung» faisait .parai- c tre une étude sur 1a situation de notre pays. 1 Ces deux articles émanant de sources gou- -vernementales impériales, doivent être rap- ' prochés, car de leur examen conjoint, res- ( sortaient lumineusement l'exploitation systématique de notre pays et le but que se i proposent nos envahisseurs. Que dit, en effet, le maréchal Von der Goltz ? « J'ai pu, jusqu'à un certain point, introduire l'administration allemande en Belgique, régler la question des contributions et. préparer la reprise de l'activité industrielle. V.e celte façon, j'ai pu établir les fon- l clements du côle que doit jouer ce pays g COMME BASE POUR LES OPERATIONS i DE NOTRE .ARMEE EN FRANCE. » ( Servir de base aux opérations allemandes en France, aue cela coûto-t-il à la Belgique ? C'est la (( Norddeutsche Allgemeine » qui * va nous l'apprendre. Nous exigeons de la Belgique, dans le délai d'un an, le payement do 480 millions. Ce demi-milliard peut sembler à d'aucuns une . somme ridiculement minime. En réalité, j elle constitue la limite extrême de la capa- "J cité actuelle de ce pays gravement éprouvé [ par la guerre. « Les pertes subies jusqu'à présent par la Belgique sont estimées à plus de cinq milliards. A cela viennent s'ajouter les contributions de guerre. Et tout cet argent, la } Belgique doit le, gagner pur son travail. » j Cinq milliards + 480 millions + les con- * tributions de guerre... et cet argent, la Bel- ^ gique doit lé ga.gner par son travail ! L'ironie est un peu lourde. c Quoi qu'il en soit, nous savons maintenant — par l'aveu de nos adversaires eux- -, mêmes ! — que les milliards qu'il a fallu -, et qu'il faut encore à l'Allemagne pour éta-blir la base de ses opérations en France, ' c'est de la Belgique qu'elle les exige, la ï Baïonnette "sur la. gorge ! Et nous ne l'oublierons pas de sitôt ! ^ c A Un espion alternats!) 9émasqué, Dans un de ses récents numéros, la « Gazette de Cologne u a cru bon de nous met- l tre en garde contre ses propres affirma- ç tions ; elle a avoué sans vergogne qu'elle a \ souvent recours au mensonge. Cela ne nous ( étonne nullement. ; nous l'avons déjà prise ( maintes fois la main dans le sac, et s'il « était besoin d'une nouvelle preuve des moyens lâches et vils employés par les Al- } lemands pour circonvenir l'opinion des pays neutres, l'histoire suivante suffirait i E ouvrir les yeux aux plus rébarbatifs. i Pour tâcher d'excuser leurs atrocités en v Belgique, les Allemands n'ont rien trouvé de mieux que d'attaquer à leur tour nos c soldats et nos paisible? populations. C'est ainsi qu'ils ont imaginé la légende des femmes herstaliennes jetant de l'huile bouil- I lante sur les troupes allemandes ; celle des J soldats allemands ayant eu les yeux crevés par les Belges, etc., etc. Pour répandre à l'étranger ces menson- f ges et détourner l'attention de leurs pro- , près méfaits, les Teutons organisèrent avec art, dans les pays neutres, des officines , chargées de rédiger les pamphlets ealom- , ni eux et de les envoyer, sous des prétextes , Llivers, aux commerçants des Etats neutres. , Un des bureaux les plus actifs de la propagande allemande était celui de Bàle. Des ' individus passés maîtres dans l'art d'es- i pion.ner et de causer le plus de mal possi- ' le aux adversaires de l'Allemagne par des procédés malhonnêtes et inavouables s'y âtatent donné rendez-vous. Malheureusement, les histoires inventées par eux, notamment les deux légendes ci- I tées plus haut, ont dû être désavouées par i| :les commissions d'enquête allemandes,tant F elles étaient grotesques et invraisembla- i bles. Il va de soi que, seules, des personnes 1' sans aveu consentaient à entrer au service le l'Allemagne pour faire pareille besogne, i C'est ce qu'a pensé le « Matin » de Paris, f' 3t il a eu l'idée de faire sur le chef de l'of- c Reine bâloise une enquête sur place auprès 6 :lu commissaire de p-.lice. La conclusion a c été intéressante, au possible. 11 L'auteur principal des récits d'atrocités s soi-disant « belges » était un nommé Cont- _ sen, qui se faisait passer pour sujet suisse. Lui qui prétendait avoir fait dans les hôpitaux en Belgique des enquêtes en qualité le memm-e de la Croix-Piouge suisse, n'est jas suisse et n'a jamais fait partie de la >oix-Rouge helvétique. Cet individu se B .rouvait depuis deux ans sous la surveil- n ance de la -police. Son crédit moral est nul. d Il n'a nu se trouver à Liège à l'époque indi- n juée dans ses « récits », car il se trouvait n n Suisse à cette époque. 11 a été expulsé b le Suisse le 19 septembre. Voilà, les-témoins auxquels a recours le o ier empire germanique ! i, C'est un affront fait aux neutres que de n'étendre leur faire lire les inventions dia- n* loliques d'un sinistre aventurier. ti Et dire qu après avoir utilisé de pareils n noyens pour se concilier les sympathies n Etrangères, les milieux officiels allemands p :t toute la presse Reptilienne à leur dévo- ei ion osent jeter la suspicion sur les résul- à ats et les rapports de la commission belge air les atrocités, commission composée de ri lersonnalités éminentes, dont le talent et à 'honorabilité sont universellement reeon- se lus ! Le système de propagande allemande est qi ligne de la « Kultur » qui a bien failli s'im- vi loser à l'Europe : amour du sang et ci-omnie ! tl L. C. el BOMBARDEMENT DE DURAZZ0 'A.R LES ITALIENS Borne, i janvier. — Les rebelles albanais ■ >nt battu. Essad-Pacha, ont pris position iitow de la ville de Durazzo, où Rssad .'tait reptïi'é. Ils sommèrent lissad de leur vi<er les ministres de France ot do Serbie, .sad avertit lo ministre italien du danger, ■ois na.vircs de guerre italiens arrivèrent • r lesquels s'embarquèrent, les ministres, •ure nationaux et la colonie italienne, près quoi, les navires ouvrirent le feu et unbardèrent les rebelles. A sept heures : soir les rebelles étaient repoussés. £S malheurs de l'autriche L'INVASION DE LA HONGRIE Petrograd, 4 janvier. — On annonce que - Russes occupent huit communes hon-oises et que plusieurs divisions de Tarée autrichienne sont cernées dans Les arpafhes. PERTE DE LA BUKOVINE Les succès remportés par les Russes dans Bukovine entraînent la perte complète ? cette nr ovine e pour les Autrichiens. DEROUTE BE L'ARMEE DANKL A voir la quantité énorme de matériel et ? munitions abandonnée par l'armée au-ichienne du général Dankl dans sa re-aite sur la Nida, on considère cette re-aite comme dégénérant en déroute. GENERAUX AUTRICHIENS EN DISGRACE L'empereur a accepté la démission, pour j lisons de santé, du général Ciborious von i rank1 qui annonça l'occupation de Bel-cv.de le 2 décembre dernier, ainsi que la I 'mission du maréchal Arthur Przyborski, :ii participa également aux opérations en ! erbie. Le général Potiorek, qui commandait les 1 i mées autrichiennes battues par les Ser-3s, passera probablement en conseil de nerre. A BOHEME PRETE A SE SOULEVER Rome. £ janvier. — Un journaliste arrivé e Prague déclare dans le « Avena » que, ans toute la Bohême, apparaissent des yunptômes de révolte beaucoup plus gra-ss que ceux constatés en Hongrie. \m raid Audacieux ES AVIATEURS FRANÇAIS DETRUISENT LE HANGAR DES ZEPPELINS A BRUXELLES Londres, 4 janvier. — Les journaux pu-lient une dépêche d'Amsterdam annon-mt que des aviateurs français ont sur->lé, samedi dernier.' Bruxelles et ont jeté es bombes sur le champ de manœuvres Etterbeck, où les Allemands construisent un hangar pour leurs dirigeables. Le bâtiment a été en partie détruit et lusieurs soldats allemands ont été tués. On sait que, le 20 décembre, l'aviateur nglais Samson avait survolé Etterbeck et Lie,le 24 décembre, l'aviateur anglais Da-ies avait, renouvelé le même exploit. Tous ; 2ux avaient jeté des bombes et avaient c>tenu de bons résultats. la Banque nationale k Eelgipg L' « Echo Belge », d'Amsterdam, annonce ic M. de Lantsheere, gouverneur de la anque Nationale, et M. Rombauts» com-lissaire du- gouvernement, auprès de la anque Nationale, viennent d'être démis - leurs fonctions par le gouvernement al-niand pour avoir refusé de livrer les ma-ices des billets de Banque belge. 'our les agriculteurs belges NE INITIATIVE DU u DAILY NEWS » Le « Daily News » émet l'idée d'aider les Dpulations agricoles de la Belgique ainsi je celles du nord et de l'est de la France, mr qu'elles reprennent le travail au moment où il sera possible de retourner dans s fermes abandonnées. Le journal anglais a déjà reçu la pro-esse de l'a.pjmi de plusieurs propriétaires nciers et de fermiers auxquels ce projet a é soumis, et entre autres d'un important ablissement de production de grains des i virons de Reading, qui s'est offert à don-)v une grande'quantité de grains pour les unences. Une école d'officiers Il va être créé très prochainement, à nu en ou dans les environs,— dit le « Jour-il de Bouen », — un « Centre d'instructipn s sous-lieutenants auxiliaires » de Tarée belge, destiné à former les sous-lieute-înts auxiliaires dlinfanterie indispensa-es |pour une réorganisation rapide du rps des officiers belges,fortement décimé, i le sait, par cinq mois d'effroyables courts.Les candidats seront choisis, dans Tarée de campagne et dans les centres d'ins-uction., parmi les .militaires âgés d'au nins vingt ans, possédant une instruction ayenne complète ou une instruction su-rieure et que les qualités reconnues en x permettent de regarder comme aptes ce grade. L'instruction, donnée aux candidats théo-pie et surtout pratique, doit les préparer rendre, immédiatement en campagne, les i-vices de chef de peloton. C'est le capitaine-commandant Neuray i exercera le commandement de ce nou-au centre d'instruction militaire. Cet officier était, avant la guerre, ins-acteur à l'Ecole Militaire, à Bruxelles a fait la campagne au G" de ligne. ' Progrès en Belgique et dans la Haute-Meuse TRANCHÉES PRISES ET REPRISES  L'OUEST DE LENS COMMUNIÇUË OFFICIEL FRANÇAIS Paris, lo 5 janvier, 15 heures. En BELGIQUE, malgré l'état du terrain et les difficultés qui en résultent, notre infanterie progresse dans les Dunes, en face de Nieuport. Dans la REGION DE SAINT-GEORGES, elle a gagné, suivant les points, deux cents, trois cents et cinq cents mètres, enlevant des maisons et des éléments de tranchées.. Sur plusieurs points, l'arfiMerie belge a réduit au. silence l'artillerie ennemie. DE LA LYS A L'OISE : Dans la région de Notre-Dame-de-Lorette (ouest de Lens), nous avons, grâce à nos mortiers et à l'emploi de grenades, complètement arrêté les travaux .de sape de l'ennemi. Dans le voisinage de la route de Lille, les Allemands ont fait sauter une de nos tranchées et s'en sont emparés, mais une contre-attaque ini- NOS MINISTRES EN MISSION MM. les ministres d'Etat Sohollaert. président de la Chambre, et comte Goblet d'AI-viella, vice-président de la Chambre, qui avaient été au quartier général présenter les vœux des deux Assemblées nationales au roi et à. la reine, sont rentrés lundi soir à S a in te-Adresse. M. Helleputte, ministre de l'agriculture et des travaux publics, qui a été en Hollande visiter les camps de concentration, puis en Angleterre, où il a vu de nombreux réfugiés, s'est occupé également de diverses mesures à prendre dans notre pays, le jour où l'ennemi en sera chassé. M. Carton de Wiart, ministre de la justice. est revenu également lundi de son voya-ge au front et en Ang-leterre.Le 1er janvier, le ministre a visité, à Londres, l'hôpital Saint-Andrews, à Dollis Hall, créé par Mgr Carton de Wiart, et où un grand nombre de soldats belges sont actuellement en traitement. Il a visité aussi le King's Albert Hôpital, qui est également affecté au traitement de plusieurs centaines de soldats belles. Le ministre de la justice a adressé à nos soldats des naroles de félicitations et d'encouragement, leur donnant des nouvelles des opérations militaires et du pays. Ce même jour, un groupe de blessés suffisamment rétablis ont quitté l'hôpital pour rëjoindre l'armée. Leur entrain faisait plaisir à voir. Le ministre a aussi visité diverses installations créées au profit de réfugiés belges à Londres, notamment le bureau de la Correspondance, qui rend d'énormes services. La question des ccmls datais éirsageps en Belgique Nous avons reproduit, il y a quelques jours, une information de source hollandaise suivant laquelle l'Allemagne aurait fait savoir aux Etats-Unis qu'elle refusait de reconnaître les consuls américains admis par le gouvernement belge, et on était porté à voir dans cette démarche une tentative de l'Allemagne pour obtenir indirectement la reconnaissance du principe de l'annexion de la Belgique. L'officieuse « Gazette de l'Allemagne du Nord », se rendant compte de l'effet déplorable produit par cette information, vient de publier une note expliquant que la communication du gouvernement de Berlin relative aux consuls a été faite à tous les gouvernements neutres. L'Allemagne n'a pas demandé le rappel des consuls étrangers accrédités en Belgique. mais elle a signifié qu'elle ne se considérait pas comme liée par la reconnaissance des pouvoirs accordés aux consuls étrangers avant la guerre dans les territoires ennemis maintenant occupés par les Allemands. La note ajoute que cette notification ne s'applique pas uniquement à la Belgique. Elle assure que les gouvernements neutres ont été informés en même temps que l'AHemagne admettra volontiers leurs agents consulaires, exception faite pour la zone des opérations, à la condition que les consuls désignés soient germanophiles ou tout au moins neutres. Aucune demande de rappel des consuls étrangers n'accompagnait cette notification. Le consul général américain à Anvers occupe toujours son poste sous la protection do l'autorité militaire allemande, et un consul des Pays-Bas se trouve à Liège. On admet la désignation de Belges comme agents consulaires de puissances neutres, mais l'Allemagne se refuse à admettre que les sujets belges, couverts p_ar leur qualité de consuls, manifestent des sentiments hostiles aux Allemands dans l:es territoires occupés par la Belgique. L'Allemagne attache une grande importance à ce point de vue, car avant la guerre plus de trois cents citoyens belges étaient admis en qualité do consuls pour des Etats alliés ou neutres. Cette explication de l'officieuse « Gazette de l'Allemagne du Nord » ne modifie, pas sensiblement la question des consuls, dit. lo n Temps ». En fait l'Allemagne prétend imposer son agrément, à elle, pour la nomination de consuls étrangers en Belgique et veut, par là, que ces consuls soient ac-cs-édités auprès des autorités allemandes, alors que seul le gouvernement belge, dont les relations officielles avec tons les Etats neutres sont maintenues, peut leur donner régulièrement l'exequatur. En réalité l'Allemagne essaye d'obtenir indirectement une reconnaissance implicite par les gouvernements neutres de l'occupation de la Belgique, occupation qui s'est faite en violation manifeste des traités et des conventions. médiate nous en a rendus maîtres de notN veau. DE L'OISE AUX VOSGES, on ne signa* le pas d'action d 'infanterie. Dans la BÉGION DE CBAONNE cl) <la Reims, combats d'artillerie. Nos batteries ont efficacement bombardé! les positions ennemies dans la VALLEE DE LA SUIPPE, ainsi que dans la région die Perthes et dé Beau-séjour. De même en AUGONNE et sur les HAUTS-DE-MEUSE. En ALSACE : Au Sud-Est du col du Bonhomme, nous sommes entrés dans le hameau do Creux-d'Argent (à 2 kil. à l'oùesi d'Oiftoy) où nous nous organisons. Ijes gains réalisés sur la route de Tlianni à Cemuy ont été maintenus ù I kil. à l'Est de Vieux-Thann et le lir de notre artillerie lourde, à 2 kil. à l'Est de Burnhaupt-lff-Haut, a fait taire l'artillerie ennemie. UNE LETTRE PASTORALE DU CARDINAL MERCIER Suivant le « Maasbode, une lettre pas-to raie du cardinal Mercier, archevêque dfc Malines, a été lue dans toutes les églises d$ Belgique, dimanche. Le cardinal rappelle la destruction de Louvain. le meurtre d'hommes innocents, de femmes, d'enfants, et il ajoute : « Notre pays saigne, ses fils tombent par, milliers. Bientôt, plus aucune famille Ho sera trouvée sur le sol de Belgique qui no soit en deuil. Pourquoi, mon Dieu, toutes ces souffrances ? Nous avez-vous abandonnés ? » Après avoir adjuré les lidèles de n auan* donner aucun espoir, le cardinal continue : « La puissance qui a occupé Tiotre terriv toid-e n'est pas une autorité légale, en con-* séquence vous ne lui devez ni loyauté, ni estime, ni obéissance. « La seule autorité légale en Belgique es$ l'autorité de notre roi et de notre gouvernement. Les provinces occupées ne sont pas des provinces conquises, mais elles doivent supporter la situation et respecter les conditions signées lors de leur reddition. « Les citoyens ne doivent pas commettra d'actes hostiles. Notre armée seule a le devoir de défendre l'honneur et les droits da notre patrie. Que ce soit elle qui opère nû> tre rédemption définitive 1 » ' » ■ t Cdtes fa sac Scufaia LA MORT DE L'ARCHITECTE LENERTJ* DES DETAILS SUR LES FUSELLADES L'Université'n'a pas seulement été frap.< ipée dans la personne des professeurs Van Genuchten, mort des suites d'une appendicite à Cambridge, et Ponthière, fusillé à, Hastières. Dans le désarroi des premières •heures après le sac de Louvain, la mort tragique de l'architecte Vincent Lenertz, directeur des travaux graphiques aux écoles (tfpécjiales, passa inaperçue, fta mort prive la colonie grand-ducale luxembourgeoise do Belgique d'un de ses membres les plus distingués. L'Université perd en lui un artiste accompli doublé d'un technicien pro-, fond. Voici, dit l'« Echo belge », comment se déroula le drame où M. Lenertz trouva la mort. Voyant sa maison du boulevard de Tirlemont envahie par plusieurs soldats prussiens, qui avaient la torche incendiaire à la main, il s'avança au devant d'eux et leur demanda, en allemand ce qu'ils désiraient. Pour toute réponse, les soldats sa précipitèrent sur le malheureux, le poussèrent hors de sa maison, le jetèrent par terre devant sa porte et lui tirèrent trois •coups de fusil dans la tête, pendant quo d'autres Allemands, qui avaient fait irrup. taon chez lui mettaient le feu à quatre endroits différents ! Le corps du malheureux fut enterré au, Boulevard, à une trentaine de mètres dé" sa demeure. Ignorant le drame, sa femme» s'était enfuie avec ses cinq enfants affolée, après avoir éteint les divers foyers d'incendie. Elle ne connut la triste réalité qu'à son retour, une dizaine de jours plus tard. Nous devons mentionner aussi qu'au bon, levard de Tirlemont extérieur, M. de Flan* dre, rentier, son fils, étudiant à l'université et le jeune ingénieur Thiery, bea»-frère du docteur Briffaux, furent également fusillés sans aucun motif. Le corps du dernier fut retiré du puits à. chaux de la maison en construction au coin du boule-vard et de la rue Marie-Thérèse, avec ceux de six autres malheureuses victimes innocentes.Le jeune ingénieur laisse une femme et deux enfants en bas âge qui durent fuii? vers Tirlemont, menacés par les baïonnef? tes allemandes, dans le troupeau humain dont nous avons raconté les lamentables aventures. DÉPLACEMENT DE TROUPES ON CRAINT DES DÉSORDRES A ANVERS Amsterdam, i janvier.— Le n Maasbode » apprend de Berg-op-Zoam que, durant toute la nuit du 3 janvier, toutes les troupe^ allemandes, y compris la cavalerie, ont quitté Calmpthout et les environs, se dirigeant vers le sud-ouest. On eraint des désordres parmi la popuîsw lion d'Anvers.

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This item is a publication of the title Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique belonging to the category Katholieke pers, published in Bruxelles from 1895 to 1940.

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