Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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28 January 1915
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s.n. 1915, 28 January. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Seen on 28 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/dj58c9s542/
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LE XX SIECLE IlÉD ACTION & ADMINISTRATION 28 tsr me âs la Bourse — LE HAVRE Téléphone: Le Havre n° 14.05 OFFICE SPÉCIAL A LONDRES : gl, Panton Street (Broadmead House] London (S. W.). Directeur : FERKÀND MUl Toutes les communications concernan la rédaction doivent être adressées au: bureaux du XX* SIÈCLE, a8x", rue d> la Bourse, Le Havre, avec (a mention 11 Rédaction ABONNEMENTS : France 2 fr. 50 par mois. » 7 fr. 50 par trimestre Hors France.. 3 fr. » par mois. » ..9 fr. » par trimestre Angleterre.... 2 sh. 6 d. par mois. » .... 7sh.6 d. par trimestre PUBLICITÉ Correspondance de réfugiés et communications persomulles : Sur le Continent : Les 3 lignes 0 fr. 50 La ligne supplémentaire O fr. 25 Angleterre : fa ligne 3 d. PirauniTé flnMUMnriT.t! • On trait» à forfait Quotidien belfle paraissant au Havre line note allemande sur les finance! DE LA BELGIQUE Ce qu'en pense notre ministre des finances wvwvvwwwvvv'vvvvvwvvvvv wwvw v attends paieront !ts psî5 cassfe ! • .t.t..»..*. .-.t ju »♦, a. >», iT, i*» »*♦»*<. A tT« «?-> t.T« et* L'officieuse agence Wolff a lancé avant-hier la note suivante au sujet de la situation financière de lia Belgique : La Belgique se trouve dans une situation financière critique, qui se traduit entre autres par la disette monétaire et l'impossibilité de payer les rentes dEiat et les intérêts des obligations municipales. Pendant la guerre, on ne peut espérer une amélioration de cctte situation. Au contraire, elle devra empirer. Déjà avant la guerre, les finances de la Belgique n'étaient pas très prospères. Au 31 juillet, la dette de l'Etat se montait à près de G milliards, l'actif représenté surtout par cies valeurs de chemins de fer était très inférieur à ce chiffre. Si la guerre dure jusqu'au mois d'août, les frais à supporter par la Belgique s'élèveront, y compris la destruction des ponts et chemins de fer, à environ 3 milliards. Le pays se trouvera ainsi en présence d'une dette de y milliards, avec intérêts annuels de 400 à 450 millions. Comme la fortune imposable a beaucoup diminué, le rétablissement des finances ibelges sur un pied normal paraît un problème insoluble. Quand on parle de cet état de choses à des Belges bien informés, ils répondent qu'ils comptent sur un avenir meilleur. Cet avenir n'est autre, pour chaque Belge, que la certitude absolue que l'Allemagne finira par succomber dans cette lutte inégale, et que ce sera à elle à payer les « pots cassés », comme disent les Français. Selon les Belges, !e montant des « pots cassés » est estimé à plusieurs milliards, peut-être de cinq à six milliards, et c'est avec le bas de laine allemand qu'on espère combler le défi-peut-être même s'en tirer avec un petit bénéfice. C'est pour cela que les Belges ne veulent pas se casser la tête pour résoudre le problème de leurs embarras financiers. Àu premier abord cette note, dans son esprit, n'est nullement faite pour nous déplaire, car elle atteste, reconnue par les Allemands-enx-mômes, l'Unanimité des es-ipoii.» que nourrissent les Belges dans Ja victoire finale. Mais que vaut-elle, quant au ■for ;d ? Nul n'était plus autorisé pour nous donner h cet'égard une appréciation précise et fondée que M. van de Vyveire, notre actif et habile Ministre des Finances. Nous avons donc été lui soumettre la note de l'agence Woiïf. — J'avais lu cette note, nous dit M. van de Vyvere ; et, comme vous, je pense qu'ai faut tout d'abord se réjouir de l'état d'esprit qu'elle atteste de la pari de nos compatriotes, et que les Allemands, assez ingénument, se voient eux-mêmes obligés "cle reconnaître. Comme le Roi, comme le Gouvernement, comme l'armée, comme nos al-liés, tous les Belges unanimement, malgré la pesanteur du joug allemand, tous d'un bout à l'autre de la Belgique ont la confiance la pins a'bsolue dans le succès final el croient fermement que les Allemands paieront le« rx>ts cassés ? Merci à l'agence Wolfi de nous l'avoôr confirmé officiellement. Examinons maintenant ce que valent, au fond, quant à la situation financière du pays, ses affirmations. T ut. d'abord, n'est-ce pas, il n'y a jamais eu de disette monétaire chez, nous. Il y a eu ■pt-'ui-être disette fiduciaire ; mais si peu «disette monétaire que le public, le jour où l'on a créé les coupures de 5 francs a marqué une vive préférence pour celles-ci. L'agence Wolff se montre aussi mal informée que pour certaines nouvelles de la guerre, lorsqu'elle prétend que la Belgique «e trouve dans l'impossibilité de payer les coupons de la Rente. Lu Belgique n'a pas cessé une minute cle payer tes coutpons de la Rente et de faire iace à toutes ses obligations. Que cies communes ne puissent payer momentanément les coupons des lots et emprunts de villes, vraiment l'agence YVolff nous la baille belle ! Est-ce que les Allemands ne se sont pas emparés en de nombreux endroits des ressources communales ? Est-ce que, d'autre part, ils n'ont pas imposé nos communes de charges telles que tout leur actif actuel y a passé sans tenir compte des emprunts que nombre d'entre elles ont dû effectuer pour y satisfaire ? Mais nos communes ont toutes des ressources, elles possèdent des régies et les oou.pons des emprunts communaux seront payés en excellente monnaie le jour ou elles auront recouvré leur liberté, c'est-à-dire lorsque le£s forces alliées auront chassé les Allemands du territoire. Au 31 juillet notre Dette s'élevait à SIX milliards, déclare l'agence Wolff. 11 y a tout d'abord une légère erreur, notre Dette s'élevait non pas à six mais à CINQ milliards — un de moins cela vaut la peine. L'actiif représenté surtout par des valeurs de chemins de fer serait très inférieur à ce chiffre. Nous avons toujours évalué à près de TROIS milliards la valeur intrinsèque de nos voies, des terrains sur lesquels elles sont établies, de nos locomotives et de nos wagons, de nos bâtiments... — Une haute personnalité financière nous disait il n'y a pas quinze jours, monsieur le Ministre, que, ;du jour au lendemain, môme dans l'état actuel, malgré les détériorations commises par les Allemands, nos i^h-eimins trouveraient preneur à. plus <le QUATRE milliards. — Avec l'exploitation ? Mais cela, n'est pas douteux, reprend M. van Vyvere. Mais l'agence Wolff et les financiers allemands qui l'ont inspirée semblent avoir oublié que nous avons aussi le formidable outillage économique de nos ports, de nos voies, de nos canaux, représentatifs certes de quelques milliards aussi. Tandis qu'en Angleterre, par exemple, les canaux appartiennent tous à d'os sociétés, la Belgiquiç s'est toujours trouvée assez riche jusqu'ici pour en offrir gracieusement la jouissance à ses transporteurs. L'agence Wolff estime à TROIS milliards les ruines provoquées par la barbarie allemande en Belgique ? Elle est là en dessous de la vérité. A notre avis, et nous possédons des renseignements précis, c'est à SIX milliards au moins qu'il faut estimer les conséquences du désastre de la guerre portée par l'Allemagne dans nos contrées. S'il y a ruine pour l'instant les Allemands sont — est-il nécessaire de le dire ? — les auteurs die cette ruine passagère. Et ce sont les Allemands qur! paieront les pots cassés ! Oui i dans Le monde entier les Belges, et les alliés et tous les neutres aussi, l'espèrent ardemment, je dis plus, en ont la conviction profonde ! Quant à l'avenir, nous ne le redoutons pas. La Belgique a des ressources immenses. Il lui faudra, a\ec quelque crédit, à peine le temps de la reconstruction — un an et demi, deux ans peut-être ! — pour renaître plus "puissante et trouver dans son commerce et son industrie., sans tenir compte de celles die son admirable colonie, des ressources inépuisables 1 Voilà ce mi'i<l faut penser de la note de l'agence Wolff, conclut avec son franc sourire, l'honorable Ministre des Finances. 11. ik BLiriiflitâ-tiiiLUikli s'exiiitïaû m1 il) " ciiiiiun ne pninr Le chancelier allemand, M.de Bethmann H'Ollweg, a iait puoner aux Etats-Unis un. dièciaru.i.xAjn aesunee à expliquer pourquo il a a-p>pal« « chiffon de pap.er » le trait' qui gaianussait la neuiraïue de la Beigi que. Il a été surpris, dit-il, d'apprendre qu. cette expression, employée p>ar lui penclan sa derrière conver&auon avec l'ambassa deur d'Angleterre, a causé une impressioi si défavorable aux Etats-Unis. M. de Betbmann-Hollweg donne une non velte interprétation de ses malencontreuse paroles. Il n'a pas voulu dire que le trait était un chiffon de papier pour l'Allema gne, mais qu'il était do venu un chiffon d papier parce que la Belgique avait préala bleinent trahi sa neutralité en faisant un convention militaire avec l'Angleterre. Ce pendant, le chancelier reconnaît qu'ai cours de sa dernière conversation ave ramjbasaadeur britannique il a peut-êtr< été un peu « excité » et « agacé ». — Qui ne l'aurait pas été, ajoute-t-il, er s.apercevant nue l'espoir et le travail d< toute une période passée au poste de chan celier étaient réduits à rien. Il est à peine besoin d'ajouter que si le; espérances de M. de Bethmann.Hollwej ont^ effectivement été réduites à rien pa: la clairvoyance de l'Angleterre son inter prétation a tout juste, à son tour, la valeui d'un « chiffon, de papier ». Car la prétendu* convention militaire que l'Allemag-ne re proehfl aux Belges d'avoir conclue ave< l'Angleterre consistait simplement, comm< le constate le texte publié par la « Gazett.< de l'Allemagne du Nord » elle-même, er de simples pourparlers purement t.p^hni. ques entre états-majors, en vue d'étudiei certaines précautions pour le cas où les Allem.n,r>r?,q envahiraient le territo;re belge F+ W Allprn.ondc: srmt chargé1? dé™on- trer qu'on n'avait pas eu tort de prévois cette éventualité. importante déclaration du baron Burian L'AUTRICHE-HQNGRIE SE REFUSERA / TOUTE CESSION DE TERRITOIRE e i Londres, 2G janv. — On télégraphie di g Rome, le 25 janvier : « Une dépêche de Vienne annonce que h e » Neues Wiener Tageblatt », organe du mi t nistère des affaires étrangères autrichien . dit que le baron Burian a déclaré qu'il refu i serait toute cession de territoire à l'Italie e à la Roumanie, même si ce refus rendai inévitable leur intervention. » s — : & qu'ils se gobent L, e ' i. _ Dans un article, sur » l'impopularité de l l'Allemagne le. professeur Hein, de l'Uni u versité de Vienne, définit ainsi la « Kultur » 5 « Nous autres Allemands, nous savons dis lingner la différence qu'il y a entre les moi- i civilisation et «kultur». Par civilisation, nom 3 intendons l'œuvre qui embrasse le contrôle - de la nature dans l'élévation et la perfection dos conditions extérieures de la vie. Par fr 5 «kultur», nous comprenons les efforts diri ; gés vers l'organisation de la vie d'un peu r pie, où l'on doit arriver à réaliser les idéal» - les plus élevés de religion et de morale r d art et de science. Ici la volonté de l'homme 3 est dingée vers les problèmes les plus ar - dus et les plus abscons du genre humain 3 l.,ne race qui se contenterait tout bonnemeni ; de la civilisation serait indigne d'être consi 3 de»ée comme une race de « kultur » Dans fc i domaine intellectuel, les Allemands ont ac . quis, depuis longtemps, la maîtrise, et l'hu ■ manité a tiré un grand profit des découver î tes des cerveaux germaniques. La supéno rite ainsi établie par les faits est, paraît-il - inlolérable à bien des peuples; et c'est i; ■ qu'a pris naissance cette aversion des fai blos pour le fort. » ego « —'— — J ^ Les Villes i ) \ Par Paul HAREL Jj , j,., , r- _ - Le bon poète Paul Harel nous envoie encore quelques beaux vers, accompagnés de cette charmante lettre : « Je voudrais avoir du génie pour chanter la Belgique, cl tout l'or du monde pour l'en couvrir. « Mais chez les poètes, la rime seule est millionnaire. » . <5^ m*m,m» v.ie^i^ks f S-ira, (la,ras cette église où vous avez prié, s Courbant le front devant la sainte Eucharistie, ; On a vu, de la blanche et pure et frêle Hostie, s Descendre jusqu'à vous un rayon de pitié. 1 î Notre Seigneur s'est mis avec vous de moitié; Sire, vous gagnerez 1a sanglante, partie, , Vous qui charmez le CM par votre modestie, | ■ Et marchez, sur le cœur d'une femme appuyé. s Pour vous, malgré que .l'or ici no pèse guère, Viendra la formidable indemnité de guerre. Vos villes renaîtront au milieu des clartés. Et-le Jour, qui les vit noires comme des veiives, Dès l'aube s'en ira vers les jeunes cités j Pour y faire en passant rire les pierres neuves ! ; Paul Echaujiour (Orne), janvier 1915. r* \ Mentez, mentez toujours... s e LE SAC DE LOUVAIN. — ENCORE LA : LEGENDE DES FRANCS-TIRE ORS. — f PROTESTATION D'UN PRÏEoR DQMI-NICAIN DONT LES ALLEMANDS INVO-i- QULNT LE TEMOIGNAGE r Figurez-vous que les Allemands en sont s encore à répandre à l'étranger des imprimés au sujet du sac de Louvain dans les-® auels ils continuent à accuser les civils de la cité universitaire d'avoir tiré traitreusc-s ment sur les troupes allemandeiî et invo-•; quent, pour justifler leur dire, de prétendus interviews du prieur des Dominicains de ? Louvain qui ont déjà fait l'objet de multi-;ï pies démentis. f « Mentez, meniez, il en restera toujours L quelque chose!.. » Les Allemands connais-I sent et pratiquent cette abominable maxime, i Répétons à notre tour que les interviews 1^ en question, de môme que celle de Mgr Coenraets, sont sans aucune valeur : leurs n auteurs ont protesté que les interviewera allemands a'vaient non seulement fausse s l'expression de leur pensée mais altéré leurs i- déclarations, en leur prêtant comme asser-à tions personnelles des propos qu'ils rappor-n taient comme les ayant seulement entendu tenir par des officiers allemands, ajoutant n qu'ils en avaient immédiatement contesté le fondement auprès de ceux-ci. s On nous communique précisément, aujourd'hui une lettre de l'un des témoins dont e se prévalent les Allemands, le R. P. Parys, sous-prieur des Dominicains de Louvain. Cette lettre adressée au directeur de la «Flandre Libérale » de Ganel, il y a plusieurs ® semaines, vient seulement de parvenir au destinataire. La voici : Louvain, le 30 novembre 191-i Monsieur le Rédacteur en Ghef, « (1) L'un des premiers jours d'octobre, a la « Flandre libérale » a communiqué à ses lecteurs une lettre de M. Pai'tsch, professeur e à Fribourg, relatant à sa façon les malheureux événements survenus à Louvain les 25, e 20 et 27 août. Dans une parenthèse, il invo-i_ que à i'appui d'assertions que nous estimons i absolument inexactes, le témoignage des do-f minicains de Louvain. Comme d'autres mes-t sieurs, il veut faire passer les dominicains [ comme ayant affirmé que les civils ont tiré sur les troupes allemandes, ce qui aurait provoqué les terribles représailles donl la ville a souffert. » Ayant été, seul des do,minicains, mêlé activement et de façon conséquente aux évé-' nements des jours susdits, j'eslime de mon devoir de donner un démenli formel à M. e J. Partsch el d'avertir le public que ni moi, - ni aucun dominicain de Louvain ne peut i: êire cité en témoin du fait que les civils ont ■I tiré sur les soldats allemands. D'ailleurs nous â ne croyons pas que ce fuit se soit produit. s J'ai personnellement déclaré sous la foi du e serment devant le juge d'instruction a 11 o-! niand que je n'ai vu aucun Louvaniste tirer a sur les sofidats el que je n'ai aucune preuve d'un tel fait. Tous les dominicains de Lou-_ vain sont dans le même cas, prêts à en ren-3 dre témoignage. a Je vous serais très reconnaissant, Mon-g sieur le Rédacteur en Chef, de bien vouloir donner communication de cette lettre aux lecteurs de la « Flandre libérale » et de j nous aider ainsi à tirer de l'erreur ceux qui par certains journaux ont été amenés à s croire, contrairement à la vérité, que les , dominicains ont attesté que les civils de Louvain ont tiré sur les soldats. ~ » Veuillez agréer, Monsieur le Rédacteur ~ en Chef, l'assurance de ma haute considéra- I, — — i (li La date ne peut être antérieure au 5 •- octobre. Elle est probablement, le 5 octobre ou un des jours immédiatement subséaùents. Ilion et de ma reconnaissance pour le ser viêe rendu. • (Signé) Père Fr. Hyac. M. PARYS, t sous-prieur des dominicains, ulte lettre répond d'une manière péremp 1 toirc aux calomnies des Allemands, particu lièrament. à la « Ivoelnische Volkszeitung qui a publié les .prétendues interviews. - Déjà le R. P. Parys avait répondu direc tement à ce journad en lui envoyant un protestation analogue à celle qu'il adresse ; la «^ Flandre libérale ». Mais le journal câ tholiejue de Cologne, avec une bonne fo toule punique.. — pardon, germanique! -a refusé de l'insérer. Le R. P. Parys n'a eu d'autre moyen <1 la faire connaître (|ue de l'envoyer au «Tijd» le journal catholique d'Amsterdam, qui, i cette occasion, a stigmatisé Tétrange moral, journalistique de la « Koelnische Zeitung » EOiEODELA MISSION BULflWi De Rome, 26 janv., à l'« Echo de Paris » Dans la première quinzaine de février, li prince Bulow partira pour Berlin. Il rendri compte à l'empereur des résultats de ei mission à Rome. L'ancien chancelier ne pourra que confir mer à Guillaume II ce que t:iut le mono, sait déjà, « c'est-à-dire que cette mission i complètement échoué ». On ignore encore si le prince Bulow ren trera à Rome après sa visite à Berlin. On avait fait courir le bruit, ces dernier! jours, de prétendus accords qui auraient éf. conclus entre M. Giolitti et le prince Bulow en faveur de la neutralité absolue de l'Italie La « Tribuna », qui est l'organe personne de M. Giolitti, dément catégoriquement ce; bruits et déclare que « M: Giolitti n'est er aucune façon partisan de la neutralité ah solue de l'Italie et qu'il n'a jamais eu d' ntre tiens «ecrels ni entamé des négoci iliom quelconques avec le prince Bûbw. » Ce démenti de la « Tribuna » est natur :11e n-ent très remarqué. sauvetages ftlroïqucs Toute la Belig|iq.ue conniaît l'acte d'héi-ol que dévouement accompli par le sergent d< Bruyne dans notre colonie : Pour ne pas abandonner son chef et ami Lippens, d< Lruyne refusa l'occasion qui lui était offer le d'échapper aux mains des Arabes ■ i rejoignit Li.ppens malade et fut mis à mon avec liai. Cet admirable exemple de fraternité d'ar mes n'est pas d'smeufé stérile, dit le Cour rier de l'Armée. Tous les jours, sur les champs de bataille, nos soldats ont, en face des Allemands, renouvelé le magnifique trail d'abnégation élu sergent de Bruyne. t.e 26 août, au- combat dç Ilaeehl, lorsque le 1er bataillon du 6° de ligne arriva à première position de repli, le soldat Han-senne demanda à son chef, le capitaine Moai-front, l'autorisation d'aller rechercher en avant le commandant Builtot, qu'Ai avait vu seul et blessé. Il repartit sous un feu v:o, lent. Le commandant lui remit l'alliance qu'il portait au doi.Ht, mais, malgré l'aidé du soldat Hansenne, il ne put revenir en arrière._ Hansenne revint, seul ©t.fit appel à troi« ae ses compagnons : Les soldats Samain La Meir et Dewaete s'offrirent à l'accompagner Sous une pluie de balles et de shrapnels les quatre braves troupiers arrivèrent auprès de leur commandant. Malheureusement Tof fieior était jnort, Irappë, sur ces entrefaites de deux nouvelles balles. Le même jour, à Haecht encore, un sous-officier qui, en rampant, s'était porté en avant. fu|, touché par une balle et tomba, mortellement atteint. Les brigadiers Goffine el Breuls s avancèrent sous un feu terrible el i 'enlevèrent leur frère d'armas, qui ci=aif m,ruinant i j„ ,■ ' 1 fo Succès des Belges if és lifials 'VVVWVVVVA'VVVVVVVVVVVVXVl/VVVVWVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVV NOUVEAUX DETAILS- rvvvvvwvwvvx'vvvvvvvvvvwwv Pertes allemandes considérables ATTAQUES 1 PEETHES ET DANS E'ARGONNE COMMUNIQUE OFFICIEL FRANÇAIS Paris, 27 janvier, 15 heures. Dans les secteurs de NIEUPORT et d'YPRES, combats d'artillerie. Un avion allemand, a été abattu dans les lignes de l'armée belge. Des déclarations de prisonniers établissent que ce n'est pas un, bataillon, mais une brigade qui a attaqué, le 25, nos tranchées à l'est d'Ypres. L'ennemi a perdu, dans cette affaire, l'efliectiif d'un bataillon et demi. Il se confirme que, près de la Bassée, à GIVENCHY et à GUINCIIY, les Allemands ont subi, hier, un gros échec. Sur la seule route de LA BASSEE à BE-THUNE on a retrouvé les cadavres de 6 officiers et cle 400 hommes. Les pertes totales des Allemands repré sentent donc certainement un effectif d deux batailiens, au moins. A LENS el à SOISSONS, combats d'artil lerie. Dans la REGION DE CRAONNE, nou nous sommes maintenus dans les tranchée reprises, par nous, au cours de nos contre attaques du 25-1. Dans la région de PERTHES, (côte 200] quatre violentes attaques ennemies ont ét rapoussées. EN ARGONNE, dans la région de SAINT HUBERT, une attaque allemande a été rc foulée à la Baïonnette. A SAINT-MIHIiîL, nous avons détruit d nouvelles passerelles ennemies, sur l Meuse. La journée a été calme EN LORRAIN) et dans LES VOSGES. La victoire navale anglaise , NOUVEAUX DÉTAILS LE MARECHAL FRENÛM FELICITE ' LA FLOTTE ANGLAsS! Londres, 26 janvier. — Le marécha French a adressé le message suivant a' t premier lord de l'amirauté : « Nous espérons, moi et l'armée en Frar j ce, que vous voudrez bien accepter, vou et nos camarades de la marine royale, no plus chaleureuses félicitations pour la vie 0 toire britannique dans la mer. du Nord. » Nous vous prions de vouloir bien tràns mettre à l'amiral Beatty, au commodor p Tyrwhitt, ainsi qu'aux officiers et au hommes d'équipage, nos sentiments d'ad ' miration et nos vœux les plus sincères. Londres, 26 janvier. — 200 survivants di « Blùcher » ont été débarqués aujourd'liu ^ à Queenferry et envoyés à Edimbourg. LA BATAILLE RACONTEE PAR UN PECHEUR HOLLANDAi! : Amsterdam, 26 janvier. — La « Handes s bilad » publie l'interview suivante du capi 1 taine du chalutier « Erica » : 1 « Dimanche matin, vers dix heures, nou péchions à 120 milles au sud-ouest d'Héli " goland, lorsque mon second vint m'annon 3 cer qu'il y avait une canonnade en mei 1 Nous montâmes immédiatement sur le pon et aperçûmes une flotte allemande de si: - croiseurs et d'une vingtaine de torpilleurs Bientôt, en face d'elle, apparurent quatr s gros croiseurs britanniques et un certai: 5 nombre de contre-torpilleurs accourant ; , toute vapeur. « Une grêle d'obus britanniques ne tai 1 dèrent pas à passer au-dessus de nos têtes ? « Les Allemands ripostèrent tout en bat i tant en retraite. L'un des gros croiseur - britanniques frappa un des gros navire - allemands, qui coula, pendant que la flott 5 allemande disparaissait au loin. <( Nous étions à peu de distance des deu: - flottes et nous pûmes suivre les péripétie du combat. Nous avions près de nous deu: autres chalutiers d'Ymuiden. et un navir. marchand. Des gerbes d'eau gigantesque s'élevaient vers le ciel.C'était véritablemen un spectacle étrange que cette fuite die h flotte allemande pendant que se perdai l'un de ses croiseurs. « Il nou,s fut impossible de voir comm)en - la flotte britannique poursuivait la flott» allemande, car tout avait disparu à l'hori zon. Nous avons alors regagné Ymuiden. : UN NAVIRE EN DETRESSE J Amsterdam, 26 janvier. — Le « Tele graaf » reçoit de son correspondant à Nas « Des signaux de détress>e ont été aperçu; en mer à dieux heures du matin, « Les gardes-côtes croient qu'ils viennen | d'un navire avarié dans le combat de di J manche. » LE SORT DU « VON-DER-TANN » l On sait que le « Von-der-Tann » n'a pa: • pris part à la malencontreuse tentative det ■ croiseurs allemands contre la côte anglaise Les bruits les plus contradictoires ont cir i oulé au sujet du sort de ce navire. Signa ■ Ions à ce sujet — avec les réserves d'usage — la dépêche suivante qu'insérait, à la dati du 10 janvier, une édition spéciale di - « Boston Sunday Post », le grand journa du Massaohussets : 1 « Rio-dje-Janeiro, 10 janvier. — Le croi 1 seur cuirassé allemand « Von-der-Tann i été coulé au cours d'une rencontre avec li ! cuirassé anglais « Invincible ». (( Tout son équipage (883 hommes) a 6U noyé. « L'<c Invincible », qui n'a subi aucun< avarie, a regagné le port. » i Le journal américain ajoutait que L , « Von-der-Tann » avait réussi à s'échappe: t de Kiel en novembre. Il avait ordre d'aile: [; renforcer l'escadre de l'amiral von Spee. I arriva comme celle-ci était au fond de; LE « TOUPET » DES ALLEMANDS. — IL SE PRETENDENT VA3NQUEURS Nous étions curieux de savoir commci 1 amirauté allemande enregistrerait l'insn ces de sa tentative navale contre la cote tn gla'se et la; perte du Blticher. Voici la reli .l:on officielle de Berlin, 25 anvier : « Au cours el une expédition dans la nu élu. Nord effectuée par les croiseurs cuira . sé® Seydlitz, Derlflinger, Moltlce et Bluehe qui étanent accompagnés- de quatre rn'l; croiseurs et de deux flottilles de torpilleur 1 escadre eu,t. un engagement avec des fo ces britanniques composées ele cinq cro seurs et 26 destroyers. « L'ennemi a arrêté l'engagement apn une lutte qu,i a duré trois heures, à 70 mi les ouest-nord-ouest d'Héligoland, el a bail en retraite. « Selon une information nue nous noss , dons, un croiseur de bataille anglais et. t notlre côté, te croiseur cuirassé Blàchei ont., été coulés. Tous les autres navires ait mands sont retournés dans- les ports. n Le représentant du dépariemei de la marine, « Behnke ii. Voue avez bien lu : c'est un échec noi 1 Angleterre ! L'eseaelre anglaise « aurait perdu un croiseur de combat. Seulement communiqué allemand ne nous en indiqi pas le nom. Sans doute les croiseurs ail mand's étaient trop pressés ele rentrer dai leurs ports d'attache, taiidis que les Ai gl-àis ont ramené encore hier une cenla.ii de survivants élu Blùcher. Les Berlinois eux-mêmes ont dû com prendre la dure vérité en lisant entre le lignes ce bulletin à la turque ! Le journal officieux populaire, le I.oha Anieiger essaie de donner le change et in prime : « Si les Anglais, malgré leur force sup-rieure en navires, ont abandonné le comba cela prouve ejue nos artilleurs les avaiei à leur merci. Nos marins ont encore ui: fois fait leur devoir, et il a été prou vé qu'u.r escadre anglaise ayant ii.ne «rande s-up, riorilé était tout à fait incapable de noi maîtriser, n Mais une dépêche d'Amsterdam nous a] prend qu'il n'est presque pas arrivé de jou n-aux allemand© en Hollande mardi sois C'est que la censure aura n travaillé n le me. On dit même que le Vorwaerls soci. liste aurait été supprimé. FUREUR A BERLIN D'autre part, le. correspondant du Bail News à Copenhague télégraphie à la d-al du 25 : « D'après des rapports privés, le succé dé la flotte britannique dan-s la mer di Nord a mis Berlin dans un état die fureu folle. « L'opinion publique se rend de plue e plus compte qu'une bataille navale dans 1 mer du Nord entre les deux flottes ne poui ra.it a.voir pour résultai qu'unie victoire ht tanniqire el le combat d'hier a eu un. effe des plus démoralisants sur Berlin. « La haine de l'Angteteirre etépasse mail tenant toutes les bornes car le peuple aile roand s'attendait à une victoire pour l'eu niversa.ire du kaiser. » LES PERTES ANGLAISES SONT INSIGNIFIANTE Londres, 27 janvier (officielle). — Tous le vaisseaux de guerre ejui ont pris, part a récent combat naval seînt rentrés. Seuls, le croiseur L ion et le contre-toi pilleur Meleor ont reçu elle légères- avaries rapidement réparables. Les pertes britanniques connues sont d 14 tués et de 29 blessés. On attend le rapport officiel définitif. Un leppelin dit j à Libau Libau, 26 janvier. — On annonce qu le feu de l'artillerie a atteint et détruit ui Zeppelin qui essayait de bombarder la ville Petrograd, 26 janvier. — (Officiel de l marine). — Hier matin, à 8 heures, u: ■i Zeppelin » est apparu sur Libau et a jet neuf bombes sans atteindre la ville. Aprè avoir, à son tour, essuyé un bombard< ment, le dirigeable descendit sur l'eau; i fut alors rejoint par des bateaux russe epii l'ont détruit. L'éejuipage a été fait pri sonnier. J&Q&hNNRK. — Série nouvelle. — N" 78 T.e numéro ! tO Centimes Jeudi 28 Janvier 1915

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This item is a publication of the title Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique belonging to the category Katholieke pers, published in Bruxelles from 1895 to 1940.

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