Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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03 October 1916
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s.n. 1916, 03 October. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Seen on 17 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/rx9377741q/
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23e ANNÉE — Série Nouvelle.— N® 695 Mardi 3 Octobre 1916 RÉDACTION & ADMINISTRATION 28ter. rm ds la Boarse — LE HAVRÊ TÉLÉPHONE :n'64BELCE BUREAUX A PARIS : 33, rue Jean-Jacques-Rousseau, 33 LONDON OFFICE: 21, PANTON STKEET Leicester Square, S. W. Cinctnr : riÛtkl EHUT MHtWVUM bO cent, le f^l0 LE XXE SIÈCLE ABONNEMENTS Franco S fr. 50 par mois » 7 fr. 50 par trimestre Angleterre.. 2 sh. 6 d. par mois » ..7 sh. 6 d. par trimestre Autres paye. 3 fr. — par mois » . 9 fr. — par trimestre PUBLICITÉ S'adresser à l'Administration dn Journal Les petites annonces sont également reçues à la Société Européenne de Publicité, 10, rue de la Victoire, Paris, qui en a le monopole pour Paris. 5 cent, au front RKMMv tamam «aaaah. Quotidien belge paraissant au Havre et à Paris Flamands & Wallons —— J0«!—>— Le K. P. Rutten a donné, il y a quelque |ours, à l'Union belge de Londres, une confi rence fort intéressante. Exposant avec l franchise, l'élévation et la largeur de vue qui Ivi ont conquis tant de sympathies comment la question sociale se posera dan ■noire pays au lendemain de la guerre, i distingué religieux a iait appel, en terme •pressants, à l'union et à l'action pour I restauration de la patrie. Le R. P. Rutte a été amené ainsi à parler de la questio flamande et il l'a fait avec l'ardent patrù tisme dont il a donné ta.nt de preuve, Aussi, applaudissons-nous de tout cœur son éloquente conférence et nous réjoui sons-nous du succès que lui ont fait ses a\ /iiteurs. Peut-être awioris-nous eu à fait quelques réserves sur la position exacte c la question flamande, mais nous recevor précisément à ce sujet, d'un de nos colu borateurs, un article qui nous parait do, ner à ce propos la note tout à fait juste qui nous dispensera d'y insister autrement Dïweirs incidents, pôu graves, mais do: îtoureux, fixent notre attention sur le Pf totjème des populations qui composant non soi et die la diversité die leurs langue®. Certains politiciens l'ont embrouillé, c rait-on, à plaisir. Ceux qui faisaient carné, dans nos provinces méridionales créai® une illusion grossière et dangereuse en baissant une sorte die solidarité des él sneaiis wallons et des idéologies anticléa cales, égaliiteires et internationalistes. B< nombre de ceux qui prétendaient parler j merci die la Flandre commettaient des conf sions semblables dans un sens oppos Ainsi chacune de nos « races » — pour ex ployer le mot convenu, bie-n qu'inexact avait fini par apparaître à l'autre coirtn une bande d'oppresseurs et de pillards, chacune de nos langues comme & véhiou de doctrines rétrogrades ou subversive Il en résultait que le problème ne sembla oomoarter aux yeux de beaucoup de pou cieins et par leur faute qu'une solution : cantonnement des Flamands en Flanore des Wallons en Wallonie, la division iC d&mentaie de notre peuple. . Les mifceux intellectuels propageaient u niaii'i&re de voir à peine moins daag&rene Ils professaient que la Belgique se troiîva eux coniins du monde te-un et du miûij Èeimanique et, comprenant elte-môme proportion presque égale des populatio' latinisées et des populations de langue g< m&nique, devait accueillir avec le mèr empressement la culture latine et la cultu -germanique et les combiner. Cette manière de concevoir notre r< dans la civilisation procédait chez les u de la conviction que les deux cultures avalent. chez d'autres dé l'incapacité de cb sir, chez d'autres encore de la crainte q îa préférence' pour la culture germaniq ou pour la culture latine ne préparât nol assujettissement politique à, J Aliemag ou à la France, chez d'autres enfin d u aversion pour les idées anti-religieuses, i (morales et anti-sociales dont iis croyait découvrir dans ce pays les plus redoutab. protagonistes. Au lieu de mettre ainsi la Belgique oiiôme d'exercer une influence originale bienfaisante, on l'a encombrée a'éiiémci 'mélangés, discutables et contradictoire Le mal eût été grand sans doute dans u nation homogène et homophone. Chez no1 si ne pouvait être que très grand. Les F îiiands se portaient vers la cuiture géra nique avec une prédilection qu expliqua des affinités dû race et de langue, des encouragements pangermanistes et ne landais et l'ostentation dont faisaient prei tes d'irisants de l'Empire dans la défet d'un idéal religieux et moral qui se donn des «f parences catholiques. Les YVallc accordaient leurs préférences à ce qu prenaient pour la culture latine et n'était réalité qu'un formulaire d*utopies et convoitises. Bref, nos intellectuels, en p conisant d'accueillir avec une égale sym thie les deux cultures, aggravaient enc. le différend que l'activité politicienne r dait déjà si dangereux. Les Flamands croyaient qu'ils It'exce raient pas dans las productions sivécifiq ment germaniques. Les Wallons épr vaient .a même impression vis-à-vis < productions spécifiquement latines. Il, résultait que les uns et las autres mettai au premier rang de leurs inspirateurs hommes nés sur un sutre sol, 'l'un nv sang et pour d'autres fins. Cfeux d'er nous qui prétendaient écrire n'obtenai qu'une attention distraite et fiitermittei Ils étaieni contraints de solliciter des î tendes <«t des emplois de la part de r voira publics qui les attachaient h des { pagandes médiocres ou qui. leur inte eaient de s'exprimer avec franchise. Au lieu de produire une oivilfsatdon i: restante par l'accouplement de deux eu res, nous aboutissions à inuus diviser ( Que jour davantage, à noua asservir me! le ment et moralement, - chacun de m côté, — k des nations étrangères, à rer impossible et précaire l'expression ai nome et complète de notre nature vérita de nos valeurs certaine» et de nos ar tiens nécessaires... U apparaît aujourd'hui aux pîBs obsti que la culture gemianicp'e et la cuit latine ne se valent, pas et que celle-ci •passe celle-là de beaucoup, que nous i vons donc et que nous devons choisir. Il est sans doute prémature de comi sur un accord éternel! entre les peui qui constituent la latinité. Mais on voit \ quels avantages économiques, politiq, inteltectuels et' moraux nous pourri( tirer de l'Italie, de la France et de 1 pagne. A -une condition ! Dans le dom.E de la pensée et du goût comme dans autres, nous devrions renoncer aux riosités médiocres et aux tolérances sont des défnStes, ne plus nous mouv surtout par des impressions reçues, a< ter un principe qui nous guide, récu «xpulser et anéantir, par rapport à toutes les idées et toutes les suggesftictos contraires ou seulement différentes, noy s faire, un centne, en nous-mêmes et dens la nation, autour duquel toutes nos facu^és se groupent aussi nombreuses, aussi vivantes crue possible, exercer une acti vité ' qui nie laisse rien ni personne d'ineimp Joyé J et qui no-us distingue. * •t * J La pîupart d'en>.tre nous considèrent f_ comme un mal irréparable et une cause pirofonde de faiblesse nue notre p euple soit fait d'éléments wallons et d't'ilémients . flamands. '' Mais variété n'est pae division ! Des A politiciens ignorants et de faux .iinteUec-e i,wi'3 (peuvent le méconnaître. Lets deux s « races » qui vivent sur notre sol 'Ont tou-a jours mêlé leurs voix, leiur amour et leur n sanR quand un péril véritable a menacé n l'une d'elles. Si nos compatriotes voulaieni -p réfléchir, ils se rendaient compte que s: ce qui choque leurs aspirations ttnitaires. f est, au moins chez nous, une. cause de vigueur, de progrès et de. liberté. l~ Sans l'influence quotidierme die la Flan-dre la Wallonie se galUaiserait avec pas-■e sien mais sans obtenir dans la ttiérar-15 chie française une situation satisfaisante. ï' Sans l'influence quotidienne de la Wallo *- mie, les Flandres se germaniiseraient sans retenue et deviendraient quelque proi'inct •' .jexceei'Wque que les Allemands exiploiffe-> naient avec avidité ou croe les Bataves r& 3- d diraient conformément à leurs intérêts "ô séculaires, à l'atonie, à l'immobilité, à l£ [i- m<La" Wallonie et la Flandre, _ à conrdâtfioi ;e de ne pas s'en tenir à une simple iux ta it position ou à une trêve pleine de detifin a- ce, mais de mettre en contact leure va é- leurs naturelles, de resserrer et de fécorjde •i- leurs puissances, de se détourner des peu >n pies inférieurs et de se lier d'amitié av& tu h es races n^rvôusfts ot vibrantes, ap^on-e q. raient à la latinité une civilisation ^plen é dide cfui se définirait nar d autres "trait! q- oue les civilisations italienne, française, — espagnole et dont, pouir n'en donner qu'ui exemple, Rubens traduit l'ordre sewet. et ï,es Belges qui s'opnosent aux revendi îe cal ons linguistiques des Flamand $ s éga s. ron\, se nuisent et se déshonorent. San: lit une organisation scolaire de premier or ti- dre deouis l'école de ^llasre jusqu'aux ins le titufe savants, les Flamands nr/ possède et ror>t nulle espérance d'utiliser pour eux n- mêm^s, pour notre nation et 'pour l'Occi dent * les qualités qu'ils tiennent, de leiv ne sane ou d'une ma srnifimie histoire. Larçje ■p ment nourvus, ainsi que le leur a promi ni le Rot de tout ce quF est nécessaire r>i de utile à l'éducation /de leur cœur et. de tn leur estnrit. libérés des polilticiéns et dé Va germanomanes. ils ne peuvent mancruei de décunler leur valeur et de reparaitr np rt\ans le monde moderne le front ch-arg. IT dè la même gloire que leurs peres. re N. WALUEZ. , i _ ' ECHOS ue —o— re Un beau bilan ne :n; celui de te Mission catholique suiss S» en faveur des prisonniers de guerre ayar soin siège 3H, rue de Lausanne, a Fribourg Depuis sa fondation, en janvier 191d, jut rm au l®r janvier 1916% la Mission catho-liqu suisse a reçu de France et de Suisse, dédu* j, tion faite des' pertes de change, 277,01 i fi />5 centimes. .'Dans cette somme ne sont pa f romnris les dons reçus par la section de 1 ^ Sion établie à Genève, 15 rue de la Na né Vigation qui a toujours eu son budge j particuliffl^me de 277,017 fr. 45 se trouv (présentement presque entièrement depensé« ^ Voici pour l'essentiel, le détail de ces de J penses : ar- Service des livres : achat de livres ive et frais d'expédition 1^,ù»4.4 |C,p Argent distribué dan;? les camps ait par M. l'abbé Dévaud, au cours ( ,ns de ses voyages - 03,42^, ■s Sommes distribuées dans les on camps, pour les pnsomners né-(cessiteux, par envois mensuels y»û aiix sociétés de secours mutuels, \t' aux Conférences de St-Vincent Hp Paul, etc 161,^14. ^ Dons à la «ectdon de Genève... 6t500. -n" Dépenses pour la recherche des jje_ disparus — —r»111 ■ me- . 261,911. Ces chiffres font, n'est-il pas vrai, Je pli Jcs grand honneur à la charité helvétique. Noi remercions vivement nos amis de Suisse c ent leurs initiatives généreuses. les tre ent Chez nos internéâ en Suisse, no. >ré- L'artiste belge Armand Apol expose se ou- toiles d'internés, souvenirs du camp d'Hol: iro- minden, à Lausanne, Salon Biederma» rdi- (terrasse de l'Ancienne Poste du 9 au i septembre). lté- 0 Itu- ha- Lea grandes nouvelles d'il y a cent tins. ître Extrait du « Journal des Débats » c dire 1er octobre : :,to- « Paris, 1" octobre. — La vogue d( ble « Monta^nies Russes » Se prolonge et du: -ihi- encore. » _o__ n é®? U!re Les principes du vrai poilu liégeois. dé" Les voici d'après le dernier numéi ►ou- d' « Amon nos autes » : 1er principe : En cas de demande, se bro >ter ser et attendre. >les 2" principe : En cas d'affaire : s'en f..., i >ien pas s'en faire et rendre compte. ies, 3« pnneine : D n'v a nas d'exemple dar ins l'histoire où une affaire ne se soit p; 'Es- arrangée (en. bien ou en mal), dae 4» principe : Ne pas faire aujourd'hui < les que l'on peut faire exécuter par un a: eu- tre demain. qui 5® principe : Avant d'exécuter un ordr oir, attendre le contre ordre Cet encore I 3op- fi» principe : Soit !! ser, 7« principe : Et l'si qu'n'esf nin cotin i lui, s'Borguimès, qu'el èvoye fé arr.... i. c La poussée vers Bapaume ■ »OH DE LA GALICIE A LA TRANSYLVANIE La bataille de la Somme continue, et elle continue suivant le décret inflexible de l'opiniâtreté britannique et l'implacable détermination de la vaillance française. Sur la droite de la chaussée de Bapaume, le village d'Eaucout-l'Abbaye est, à son tour, tombé aux mains des Anglais et il est a ! prévoir que le village dé Le Sais, bâti un peu à gauche, sur la chaussée même, subira bientôt le môme sort. A une lieue de d'js. tance, Bapaume est donc menacé à la V»s du sud et de l'ouest. Ses toits et ses, elo-ctbers. derrière le rideau d'arbres et ?a fumée de la bataille, apparaissent av/x ye.ux (jblouis des vainqueurs qui saven'/ que sa possession marquera, pour eux la, première étape de la vrctOMie décisive. Il est maintenant évident que (e champ de la lutte n'offre plus à l'ennemi les puissants . abris et le réseau de tranchée^ et de boyaux patiemment construits et or.'eusés pendant deux années. Ces abris et ces réseaux sont aux mains des Alliés. Le canon de l'assail-.■ lamt peut donc détruire les lignes de défense i et niveler le terrain à moins de frais et en i moins de temps. Ce n'c/Sst pas encore la guerre de mouvement, mais ce n'est'déjà plus, dans certains secteurs, la guerre de siégé Chaque pas en avant va maintenant accentuer le caractère de la bataille, d'autant que 1a forme générale imposée à la ld/gne allemande devient de pîufc en plus favorable à l'offensive. La bataille moderne çsi démesurée dans fo tem.ps et dan-s l'espace, .mais c'est toujours la bataiile. Pour obtenir la décision, qui trouvé son expression dernière dans la capitulation de f ennemi e/t son expression i relative dans la. retraite de celui-ci, il faut épuiser sa force et lui Arracher ses points - d'appui. Que les Allemands s'essoufflent et - s'épu/sent en Picardie : leur rKfnl r>n est 5 le pins sûr 'émioign'dge ; qu'ils perdent leurs - points d'appui : un regard sur la. carte ~suf- - fit à le piiuiiveif. Poui eue battue. le 6 ma». - 1870, l'armée d<» Mac-Mahon dut perdre suc- - cessivement, sur la même chaussée. - Woërth, Froefichwiller, Reischoffen. pnir f être battue sur la Somme, l'armée alfe- - mande devra, perdre Combles et Bapaume, 5 Chaulnes et 'Péronne. 'L'affaire est en bonne i voie de réussite, ❖ 5te ife 3 Le généré 1 Brouasilow vient d'êf/re récom-s pensé une fois de plus, de ses efforts. Il 5' a remporté, ,à la fois, dans la Région de la J Sereth et dans celle de la Zîota-Lipa, des succès qui lui ont valu plus de 4,000 prisonniers. On nous représentai'/ déjà, dans cer-tames correspondances venues même de Petrogradfe, le front rr^se comme Wmbe ou presque en létharg^, _ cette léthargie - qu'imposeraient la rigueur du climat et surtout les boues de l"a /tornne. On s'était donc trop hâté et le gérerai Broussilow persiste à vouloir faire la trouée vers Lomberg, à la fois par le nord-^st et par le sud-est. Il doit être maintenait renforcé en hommes, en canons et en réunifions, "i. sen 'g:1, nous I est garante 4e prochains et grands efforts. D'autre y Art, le recul roumain entire Her-'* mannstaer/t et le col de la Tour-Rouge n'est 0 point un désastre, mais un échec. D'après ._ le sans-'âl autrichien lui-même, la fraction ^ de la V° armée roumaine qui luitait dans s ce secteur contre la nouvelle armée de von 1 FalK;en,hayn n'aurait perdu que 3,000 pri-son^iiers. et il faïut vraisemblablement com- ; pwtKire dans ce nombre les blessés relevés îiar''te champ de bataille. Quoi qui! en soit, e œ n'est point pour l'ennemi une victoire dj#oisive, puisque les Roumains gardent les Crfs du Vulcan et de la Tour-Rouge qua couvrent la pointe occidentale de leur territoire et qu'ils poursuivent en Transvlva-r. nie orientale leur pression en direction de •> Segesvar. pauj CROKAERT. 5 Pour U lotte économique le Demain UNE ARME A FORGER ? j0 _ A propos des mesures de guerre écono--, mique que le gouvernement belge préparé [g de concert avec ses alliés, un de nos lec-ls teurs nous adresse une lettre que nous re-e proauisons a titre de suggestion. La question, qu'elle soulève ©st, en effet, complexe fit ne peut être résolue au pied "levé, mais eiji'e mérite certes d être examinée avec attention : « Songe-t-on assez à prendre exemple sui ce qu a fait i ennemi dans le passe ou ce s qu'il aurait fait demain s'il était sorti ï-. vainqueur de la lutte ? A Son principal souci, du lendemain de 30 1870, n'a-t-il pas été d'imposer à la France dans le traite de Francfort une clause qui. pendant 44 ans, a donné au commerce allemand en France de précieux privilèges j Son dessein, pour- le lendemain de la guerre de conquête qu'il comptait terminai u avant Noël 1914, n était-il pas, après avoit procédé à une série d'annexions, d'englo-œ ber la France l'Italie, les Etats Balkani-:e ques, dans un immense « Zollverein », qui eût donné à son commerce une suprématie absolue et définitive ? Fas est et ab hoste doceri. Souhaitons donc que les économistes des Puissances de l'Entente et les nôtres spécialement se pré->0 occupent de rechercher de- retourner contre les Boches eux-mêmes, 1© traité de Franc-s" fort ; qu'ils s'attachent à établir les conditions dans lesquelles, après la guerre. ,e les produits et fabricants des pays alliés devront en ve.rtu des prescriptions du trai-lS té de paix, recevoir On Allemagne, en Au-13 triche-Hongrie, en 'Bulgarie et — si elle doit exister encore sur la carte d'Europe — 'e en Turquie, le traitement de la nation la J* plus favorisée. Ainsi la loi d.u vainqueur pèsera effica-B- cernent sur la vaincu, et les alliés pour-!) ront recouvrer en partie au moins des per tes que leur aura fait éprouver la guerre ii déchaînée par l'Allemagne et ses compli ces. a UNE ŒUVRE NOUVELLE Les Ed&ireurs Beiges DE PARIS Paris, le 2 octobre 1916. Une oeuvre nouvel]s, une œuvre excel-lente^v'^nt d'être fondée à Paris. On la doit a Jmiydative du lieutenant Fierens. Ce nom déjà familier à nos lecteurs ; c'est celui d'an héros belge qui, après avoir été grièvement blessé, s est révélé aussi habile administrateur que vaillant soldat. J'ai dit avec quel dévouement et quel tact il avait organisé le » Foyer du Soldat belge ». Pour creer son corps d « Eolaireurs belges », il n'a point dû déployer de moindres qualités. Il a d'ailleurs obtenu le haut patronage du ministre de la guerre et de précieux concours. M. le baron de Broquevill-e qu aucune œuvre ne laisse indifférent, lui écrivait à la date du 12 septembre : « J'ai déjà eu l'occasion de marquer toute mon approbation aux œuvres de ce genre qui, dès le temps de paix, rendaient les plus grands services au pavs. Dans les circonstances actuelles, il est particulièrement utile de chercher à rassembler nos jeunes compa. triotes et à leur inculquer des sentiments d'affection au pays et de dévouement au Roi. » C'est vous aire que j'applaudis à votre initiative et que j'accorde au comité de 1' » Eclaireur belge » mon patronage officiel. » Parmi les personnalités belges qui s'intéressent- à l'œuvre, il convient de citer la princesse Pierre de Caraman-Chimay, le sénateur François Empain, bienfaiteur de tan d'autres œuvres beiges, les députés Brune et Neven, le lieutenant-colonel de Quebe do, etc. Quel est exactement le but de l'œuvre nouvelle? Le lieutenant Fierens va nous l'ex pliquer lui-même : — « Dans Paris et sa banlieue, me dit-il on compte plus de 3,000 jeunes Belges de 1( I à 1G ans. Ils sont dispersés, alors que, dam leur intérêt, comme dans celui de. la Patrii absente, ils devraient se connaître, se cou doyer, fraterniser dans la tristesse et dan; la joie. — Avez-vous l'intention de soumettre ce: enfants à une préparation militaire ? — Mais non ; cette préparation serait pré maturée. Je veux simplement réunir cei adolescents, les placer sous la saine règli d'un'scoutisme bien compris, les grouper ei iHic association fraternelle et patriotique, lé; promener au grand air, les entraîner sporti veinent pour entretenir leur santé souven anémiée dans les pauvres logis de l'exil. J' veux préparer des hommes forts physique ment et moralement, sains, souples, ré.sis tants, bons, justes et intègres, dévoués pa dessus tout à la Patrie et au Roi, et culti vant le respect de l'honneur. » La création d'un groupe de boy-scout ^ réunissant périodiquement çous la con duite de chefs hiérarchiques, faisant ensem ble' des promenades hygiéniques et instruc j tives, tenus constamment en contact, uni dans l'affection de la mère-patrie et de notr. bien-aimé souverain, rapprochés par de liens plus nombreux des jeunes Français di même âge, assemblés sans distinction d'op: nion, avec, pour doctrine commune, elle di respect de la parole donnée, de la fidélité ai •solue à la Patrie et au Roi, et de l'observa tion de la loi du scout, tel est le but que me dévoués collaborateurs et moi poursuivon avec succès. » Notre première cérémonie officielle .ser la prestation du serment de fidélité au Roi .Te veux qu'elle frappe fortement l'imasms tion de nos jeunes gens et qu'ils garden toute leur vie le souvenir de ce serment d l'exil. — Vos boy-scouts, lieutenant, auront u : uniforme, un équipement ? Cela coûte chei — Nous n'avons point l'intention d'imposé i pareille charge aux parent^ des jeunes ex: ' lés. C'est le comité des « Eolaireurs belges qui habillera, équipera, promènera et ex-ei cera h ses fra's les Boy-scout-s... » Le lieutenant Fierens s'exalte. U entrevo' l'heure de la victoire des Alliés, de la revat che du droit, du retour dans la patrie litv rée. et il entend déjà les acclamations ai accueillieront, lors de la rentrée à Bruxelles cette mih'oe de jeunes Belles revenant d l'exil sains, souples, résolus, dignes frère cadets des héros de Liège, de l'Yser et d Congo. A. Virey. AU PRINTEMPS DE 1917... —»CM— ilS Illll! ÎSËliMiS 11 IIP È IISplï ' »o« M. Georges Batault, correspondant pt risien de la « Gazette de Lausanne ». pe-i siate à croire que les Allemands seron contraints avant longtemps de rétréci leurs fronts. Cette opération leur penne tra de foi-mer une masse de choc qui er trera en ligne au printemps de 1917. Mai où cette masse de choc ooérera-t-elle ? « On connnaît, dit M. Georges Bataul le principe directeur de la grande strate cie srermanique : « Nécessité ne conn.a. pas de loi » ; on sait d'autre part, que 1 solidité des fronts rend impossible une sui prise stratégique • on sait enfin que pou frapper un ?rand coup cette surprise & \ îjn dii sip^njsajbï(e. « Alors !... Alors l'hypothèse ne doi point être exclue que l'un des pays ac tu-ellement neutres ou non-bellligérant puisse dans des circonstanoes données faire les frais d'une manœuvre de surpr se foudroyante. « Il n'v a encore ni menace ni danflfe: mais il vaut toujours mieux être paré a pire : c'est ainsi epiei l'on est à l'abri d tout danger. Les neutres et les non-bell gérants doivent prendre à tâche de toi prévoir et de veiller sans relâche. D ri faut pas s'endormir à l'abri d'une app; rence de sécurité qui pourrait être trou peuse. « Tant que la guerre se poursuivra-, ] danger existera. » Leurs Recrues LES POBTBAITS DES SLUS DE VOS BISSBG PAR «nuira COI LES CONNAIT BIEN Un hasard intelligent m'a donné le plaisir de rencontrer à Paris un de mes amis membre du corps académique de l'Univer sité de Gand. D'une vaste érudition, joi gnant à sa haute culture scientifique la compréhension artistique qu'il lient de sor père, un de nos meilleurs peintres flamand; contemporains, il excelle a juger les gens et les choses. Comme il réside à Gand de puis de nombreuses années — il y a ét< étudiant avant de passer dans le corps pro fesserai — il connaît parfaitement les mi lieux universitaires. Aussi lui ai-je montri la liste, publiée par le « XXe Siècle », de: professeurs nommés par les Boches. Mon interlocuteur sourit, car il retrouvi là de vieilles connaissances ; de quelque; mots que je saisis au vol, il caractérise cha cun des membres de ce corps professoral en quelques coups de crayon. — Commençons, dit-il, d'abord par le recteur nommé précédemment par les Aile mands après le refus de Frédéricq, Piren ne et de bien d'autres : P. Hoffmann, petit vieillard sec, translu cide tant il est maigre ; abstinent tqtal, vé gétarien, membre de la Confrérie de - « Bons Templiers », philosophe, moraliste ■ etc., est Luxembourgeois, d'éducation at solument allemande. Sa nomination fait sourire ceux qu. . comme moi, l'ont vu aux premiers jour . d'août 1914-, faire arborer à sa demeure u ; immense drapeau belge, de crainte d'êtr pris pour ce qu'il était. Stober, Allemand naturalisé Belge, pre fesseur. depuis de longues années à l'Un versité'de Gand, où il donnait le cours d . cristallographie. Professeur distingué, quo que s'exprimant mal en français. A ma coi naissance il ne sait pas un mot de flaman j et je rne demande comment il pourrait doi s ner un cours en cette langue. > Josué De Decker, 37 ans, docteur en ph - lologie classique, professeur à l'Athéné ; communal de St-Gilles. Brillant sujet, vei probablement se venger de son gouverni s ment qui ne l'a pas nommé dans un établi: sement d'instruction officiel. J'aime . croire que ce Monsieur a été réformé, sar , quoi il devrait se trouver à l'armée, étar ; milicien de 1899. i Alnli. Van P.oy, 35 ans, intelligent < s braillard : ex-champion des régates d'Hei - ley, c'est le plus beau titre qu on lui coi t naisse. ; C. Oebruyeker, 39 ans, docteur en m éd. - cine et en sciences botaniques, chef de tr; - vaux à l'Université de Gand : flamingai r de lespèce enragée qui sacrifie tout, la pi - trie comprise, à. la question langue. A. Van den Berghe. docteur en science s répétiteur a l'Université de Gand ; fit, a - début de sa carrière, des travaux intére - sants qu'il a abandonnés depuis au moir - 10 ans, pour faine de la petite politique can 3 pagnarde. 3 Marcel Mtnnaert, environ 25 ans ; hotnn s universel, s'occupant de musique (w^gn i rienne, s'entend"), de littérature foorw - gienne et danoise\ de philosophie plat i nicienne et. même de sciences. Sauf, erreu - a obtenu en juillet \914 le diplôme en scie: - ces botaniques. Signe particulier : a.bstinei * total et végétarien. Vû ses aptitudes ur s serselles, saura- sans doute apprendre tri vite la physique, qu'il est chargé d'ense i gner. Adriaan Marions, 32 ans ; médecin pra: - quant à Deynze,. seule qualité que ]e 1 t connaisse. e A. Former, 40 ans. ancien élève de Gan depuis longtemps professeur " l'Ecole i: i dustrielle de Gând, que les Allemands o \ gratifiée pour la circonstance, T$£- i'épithè r de suoérieure, car elle ne figure pas parr - les écoles industrielles supérieures. M. Fo „ nier est destiné à remplacer — la spécifie - tion de son cours Su moins semble le fa.i croire —, l'éminent professeur Bouilvii t dont la réputation mondiale valait à l'Ui .- versité de Gand un lustre incomparable. . serait cruel d'insister sur le parallèle d. ) noms. :. Au total, le corps de l'Université Boch e flamande eo-mprend surtout, en dehors d' s transers que la plus élémentaire délicates j eût dû éloigner des postes qu'on leur offra une collection de jeunes arrivistes trè ^ pre _ sés et qui s'apercevront bientôt qu'ils l'o été trop. » Rien ne leur aura servi de courir. Il lei faudra partir à temps... Pic. ^VVWVAVUOWWW WVVVl/VVVVVVVVVVVVVVVl/WWWWV\ ! Nos iecteurs trouveront en | J I troisième page, toutes les | [ | nouvelles de la guerre et les \ ? dépêches de ladernièreheure | <j^||^^^VWWWVA/V\AAWWWWWWWVW AAA/VVWWWWV t MOHAMED V, POÈTE r Il paraît que S. M. I. Mohammed Ra chad dit Mohammed V vient de mettre 5 s jour un poème de... cinq vers. On sait que le succès de l'armée ottom ne aux Dardanelles reste au répertoire ( il la presse turque. C'est lui qui vient d'« in \ pirer », selon l'expression des feuilles t a Stamboul, le sultan, « ce digne héritii du goût des lettres de seg glorieux anc r très ». it Laissons la parole à Sa Majesté : t Deux ennemis acharnés du monde tnusi - man attaquèrent les Dardanelles par ter 3 el par mer. Mais la Providence soutenant notre g i- méc, le corps de chaque soldat d.cvi comme un lort d'acier. ' Enfin l'ennemi se vit impuissant deva u l'attitude résolue de Mes enfants, e Et, après être venu s'emparer du cœur < i- l'islam, il s'enfuit en abandonnant soi it leurs pied,s son honneur et sa dignité, e Alors Ras chad s'agenouilla en remercia. i- AU «h — qu'il soit, magnifié — et le supplia i- d'éterniser la. puissance de l'islam. e Çette œuvre poétique a été dédiée p: son impérial auteur à.., En ver pacha ! A TABORA — ■ BtXI L'une des conséquences les plus heureuses de la prise de Tabora par les vaillantes troupes du général Tombeur est la mise en lî-• berté de 189 prisonniers européens ressortissant des nations a'liées. Les Allemands les - traînaient avec eux depuis plus de deux ans - et la plupart d'entre eux. qui se trouvaient en Afrique orientale au début de la guerre t avaient été privés de leur liberté au mépris s des lois et usages .des peuples civilisés. Ces s malheureux étaient sevrés de toutes nouvel- - les vraies de leurs patries respectives depuis i plus de vingt-cinq mois ! Les rodomontades - des Boches leur avaient appris que la Bel- - gique n'existait plus, que 1a. France était aux i trois quarts envahie, la flotte de guerre an-3 glaise, battue à plusieurs reprises, n'existait, plus que pour sa liquidation dernière, la ; flotte commerciale, victime de la guerre sous-3 marine, gisait au fond des mers. lis se ren- - daient certes compte que pour le moins tout , cela était fortement exagéré mais ils ne pouvaient cfu'espérer le contraire et ne savaient i ien. Quelques petits succès locaux rempor- - tés en Afrique par les Allemands à la fin de - 1914 et au commencement de 1915, exploités à outrance, avaient nécessairement dû - ébranler leur confiance. - Mais voici qu'après bientôt deux ans de s misères_ physiques et morales épouvantables ils avaient pu constater que quelque chose . -se' passait qui n'était pas tout à fait à l'avantage de leurs géôliers : des rumeurs cou-raient au sujet de l'avance des Anglais et s même des Belges, des blessés revenaient, i des -morts étaient signalées, et les Boches e manifestaient une activité militaire qui n« parvenait pas à cacher leur inquiétude, k Un beau jour, des troupes battues et ha<-i- passées étaient arrivées à Tabora, la place e avait été hâtivement mise en état de dé-i- fense. Indice infaillible d'un état d'esprit tout i- nouveau : les prisonniers étaient mieux trai-d tés... Et puis, brusquement-, le canon s'était i- mis à gronder... la délivrance approchait. Quelles journées d'angoisses, d'espoirs et i- de profonds découragements que celles du e 8 au 18 septembre : le bruit de la bataille se it rapprocher les Boches broient du noir, tout >. va bien !- Le grondement des canons s'éîoi-i- gne, l'ennemi crie victoire, tout est perdu... à Ma'3 bientôt les bonnes nouvelles se mirent s à affluer en même temps que les colonnes de tt blessés et les convois de morts et de mourants ; ensuite ce fut la retraite éperdue, et ■t puis sur les talons .des fuyards bondissent i- des noirs agiles conduits 'par leurs chefs-i- blancs : les Anglais 1 la liberté ! Se figuré-t-on l'émotion, la joie immense* j. de nos compatriotes et la stupéfaction de i- leurs compagnons de captivité ejuand ils ap-!t prennent que leurs libérateurs, que ceux qui i- viennent de ravir de haute lutte aux Boches •la, perle de leur colonie sont non les repré-3, sentants des puissants empires européens, u mais, les fils de cette minuscule Belgique que 3. depuis vingt-six mois ils croyaient morte ei r-s ensevelie sous les décombres fumantes de ses villes et de ses villages ! La Belgique vivante ! Les Belges, vivants; ,B vivants et vainqueurs ! Minute d'exaltation patriotique, de. joie surhumaine, de fierté im-§. mense. Et puis quelles nouvelles de l'Europe : l'An-gleterre, plus puissante que jamais, mat-•['_ tresse des mers, vainqueur de la marin" al-le-ït mande, trois fois battue ! cinq millions j. d'hommes sur le continent ! La France gio->s rieuse magnifique de courage et d'abnéga-tion : la Marne et Verdun, la Champagne et la Somme ! La Russie, un immense camp de j_ triomphateurs ; 500,000 prisonniers Austro-jj Boches en deux mois. Et nou^... ? Nous? Nous ! 1 iég? Tla-'lpin, ^ deux sorties victorieuses d'Anvers, l'Yser ! Nous ! Le Roi toujours' en Belgique, huit divisions armées jusqu'aux dents dans les [p tranchées de la Belgique libre, des armes, ai des munitions en quantités, des milliers de r_ recrues,des établissements militaires de l'ar-a_ rière exemplaires ! ^ Nous ! Tout le pays uni malgré les enva-1 hisseurs, donnant au monde entier le plus (i- glorieux exemple de la force morale la plus-belle, du courage civique que rien ne peut ,s abattre ! Instants magnifiques et glorieux qui ont 0_ plus que racheté les longs mois de souffran-a ces, de hontes et de misères. :'e JACK RYAN. t, CROQUIS DU FRONT. Fete sportive Dans une pelouse vaste et spacieuse, lies officiers du 2e bataillon d-u B. lli avaient organisé une fête sportive ; aussi .attirés de tous le;urs cantonnements par les sonorités joyeuses de la musique, les soldats à "v cojlet, rouge se pressaient, heureux et tur-- bulents, à l'eut oui' de l'arène. Les tonneaux de bièrô du pays, noime et légère, se vidaient comme par enchantement. On lampait ferme et les quolibets s" amusés des buveurs, le rythme entraînant ■u jes pas-ivdoub:és, le niât de cocagi.e, surmonté de pet'ts drapeaux, qui faisait son» ge«- aux kermesses d'autrefois, toul cela le mettait dans cette belle journée de sepîem-s" bre une note de gaîté saine et robuste. J® La fête débuta par des courses avec cxbs-',r tacles qui furent une vraie révélation, car è" qui aurait cru que ces hommes — parmi lesquels de vieux chevronnés — que l'on avait vus passer dans la pluie, la boue, ces hommes à la démarche alourdi® par le l- poids de leur sac, aux membres ankylosés ^ par de longues "factions ' — allaient faire preuve d'une si grande souplesse de corps, r* do vivacité dans les mouvements ? U Les courses se disputèrent âprement ; ce fut une belle rivalité d'énergie et d'élasli-it cité. Puis, vinrent différents jeux d'adresse, le des courses au sac, des concours de etri-is maccs, tandis que le traditionnel clown déambulait en racontant force balivernes. it Une redingote vaste et flottante l'envetop-nt paît, les basques traînaient presque jusqu'à terre Sur son crâne, en guise de coiffure, s'aplatissait un chapeau melon bos-»• sué et informe. Soudain, très grave, les yeux comme han-

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This item is a publication of the title Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique belonging to the category Katholieke pers, published in Bruxelles from 1895 to 1940.

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