Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1917, 03 July. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Seen on 24 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/804xg9gb89/
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23° ANNEE. — Série nouvelle. — N° 983 ^ —» ï^c Numéro ; lO cêntîmeâ fS oentimcs au TTVont» , i - MARDI 3 JUILLET 1Ô17. DEDACTIOS ET ADMINISTRATION -xi. 0, Place des Deux-Ecus, 3 PARIS Téléphone : Central 33-04 BUREAUX AU HAVRE: £8Ur, Rue de la Bourse, 28"" LE HAVRE Téléohone : 64 Beige DIRECTEUR Fernand NEURAY ,.vm—mr.mcainri.'» ^^ LE XXE SIÈCLE ABONNEMENTS France 2 tr. 50 par mois » 7 fr. 50 par trimestre. Angleterre. 2 sh. 6 d. par mois. » ... 7 sh. 6 d. par trimestre. Autres pays 3 fr. — par mois d 9 fr. — par trimestre. PUBLICITE S'adresser à l'Administration du Journal Les petites annonces sont également reçues à la Société Européenne da Publicité, 10, rue de la Victoire parti, gui en a le monopole pour Paris. Quotidien belge paraissant au Havre et à Paris La réforne les api DANS LA mimjjum La question financière se posera pou tous Les pays après la guerre. Elle f pose déjà maintenant, maà dans la s tuation actuelle, on va air^plus press et il faut se contenter du provisoire'. A lendemain de la signature die la pah devant des problèmes sans précédent: il faudra créer des ressources en ra{ port avec les besoins de l'Etat, c'est-; dire établir de nouveaux imptôs. Ce st rait le moment d'en finir avec les systè mes empiriques4 et surannés auxquel on restait soumis par veulerie et pa h crainte des responsabilités. Chez nou ce fut souvent la principale tactique pt litique pour un parti d'acculer l'autr à l'impôt afin de le faire sombrer sou une vague d'impopularité. Car nou avons conservé la mauvaise habitud révolutionnaire de protester contre 1 taxe, comme si elle était toujours établi car l'arbitraire d'un souverain absolu il arrive que nous protestions contr l'impôt, quand nous avons poussé à 1 dépensé qui l'a rendu nécessaire ! L fait est courant aux parlements ; le députés cherchent à faire valser les de niers de l'Etat dans l'intérêt électoral niais quand il s'agit de solder la note ils orient à la dilapidation pour flatte l'électeuir et conserver leurs sièges. C jeu d'avant la guerre, que nous avaien légué les anciens régimes, devra dispa raître à tout jamais de nos mœurs poli tiques si nous voulons voir nos finance bien conduites et nos affaires prospérer Le seul moyen sérieux de restreindre 1< nécessité d'impôts nouveaux, c'est d'ern pecber les dépenses inutiles, la dilapi (iation des ressources, c'est le contrôli que le pays doit faire exercer par se: représentants. «Ht Ces dispositions à l'égard de l'impô ont amené les gouvernements, plus sou cieux de durer que de travailler poui l'avenir, à n'user que d'expédients ai lieu de recourir aux méthodes ration nelies nées de l'évolution financière. Er fait de budget l'Etat est dun arriérism. sans pareal, je parle surtout des état: qui traînent après eux un long passé L'histoire nous en fournit de nombreu ses preuves. A l'époque où les FuggeK avaient déjà créé la grande finance que nous connaissons aujourd'hui, Philip pe II écrivait de sa main une évaluatior approximative des ressources et dt> det-> tes d'un Etat qui comprenait toute l'A-* mérique et la moitié de 1 Europe. « Vingt millions de ducats sont nécessaires pour degager nos revenus, écrivait le monarque, mais pour le moment no nous occupons pas de cette sommet car la chose est entièrement impossible...! Il entrait alors dans le détail des nombreux items de dépenses auxquelles il fallait pourvoir pendant les deux années, mêlant ses dépenses personnelles et celles de l'Etat, rapprochant d'insignifiants articles et de grands emprunts dans un singulier pêle-mêle, et arrivant à un passif de dix millions neuf cent quatre-vingt-dix mille ducats. En regard de cette dépense, il énumé-rait, laborieusement les fonds sur lesquels il pouvait compter. Ses rentes el J taxes ordinaires étant toutes profondément engagées, il comptait seulemenl do ce chef sur deux cent mille ducats, Le revenu des Ind^fe -était à peu près dépensé ; à peine rapporterait-il quatre cent vingt mille dupats. Les mines produiraient quelque chose, mais si peu qu'elles mériteraient à peine une mention. Les licences accordées pour le transport d'esclaves en Amérique étaienl évaluées à cinquante mille ducats. Le produit de la Crozada et de la Cuarta argent que des particuliers acquittaienl pour la dispense des jeûnes de l'Eglise, était porté à cinquante mille ducats, Enfin, il arrivait à un déficit de neui millions de ducats. Ainsi le maître du } Pérou et du Mexique entiers ne comptait sur rien qui valût une mention, comme provenant de ses mines, et tirail principalement son revenu précaire des permissions accordées pour faire le l'ommw ries apclavps et manger de la Viande le vendredi. C'est alors qu'il eut le projet d'altérer la monnaie. j Sans doute nous n'en sommes plut là, mais les vieux peuples traînent encore dans leur système budgétaire un empirime dont ne voudrait pas une cuisinière pour son ménage. Peut-on concevoir qu'à notre époque on base encore une présomption de richesse sur les portes et fenêtres de la maison imposable 1 ) Les impôts sur les actes judiciaires, d'une complication à laquelle on n'esl jamais parvenu à mettre de l'ordre tant elle est inextricable, sont une honte poui une législation fiscale moderne. Aucun des spécialistes qui sont venus do l'étranger étudier notre système d'impositions n'a voulu de notre droit de succession tant son application est difficile. Jamais nous ne pourrions introduire Cela chez nous, disaient-ils, c'est de la çhinoiserie ! Pourtant cet imnôWà avait été r&rlç ,V;- H., , ■ . !Mutin du premier jour : 8,464 prisonniers e [_ - . fr»;<>t< >1. fr fr$ fr ex l Le bulletin de victoire I: du général Broussiloi s p ■ " 1 ■%><>«%< . . a Officiel. Pétrograde, 2 juillet. )r e Dans la région de Loutzk, direction de Kove!, nos éclaireurs, sous le com-s mandement de quatre officiers, ont détruit les fils de fer de l'ennemi et fait ^ irruption dans ses tranchées, dont i!s ont anéanti une partie des défenseurs a. et fait le reste prisonnier. D'après les dépositions de ces prisonniers, nos sous-officiers Kriachkene ^ et Koloavinoff avaient communiqué aux Autrichiens notre projet d'incursion i APRES UN BOMBARDEMENT DE DEUX JOURS, NÎ^TTTOUPES ONT e ATTAQUE LES POSITIONS AUSTRO-ALLEMANDES SUR LE FRONT KO-l NIOUKHI-DANÎLOVTZE ET SE SONT EMPAREES DE TROIS LIGNES DE , TRANCHEES AINSI QUE DU VILLAGE FORTIFIE DE KONîOUKHI, PUIS ; SE SONT AVANCEES JUSQU'AU RUISSEAU DE KONIOUKHT. I LE COMBAT ENGAGE LE 1er JUILLET, NOUS A PERMIS DE RAME-t NER JUSQU'ICI 164 OFFICIERS ET 8.300 SOLDATS PRISONNIERS. LE DENOMBREMENT DE CEUX-CI SE POURSUIT. 3 Au sud-ouest de Brzezany, après un bombardement d'artillerie, nos trou-. pes ont attaqué les positions ennemies solidement fortifiées et après un corn-1 bat acharné se sont emparées d'une partie de ces positions. Les Turcs et les Allemands contre-attaquent. ) - — -3DETAILS SUR LA VICTOIRE et pris des mitrailleuses dont nous dénom- Pétrog.rade, 2 juillet. — On donne de i , source autorisée les détails quç voici : ]A oa ,1,™;™ rl„ iHTnes ^ le® éléments de L Les éléments du 4S° corps d'armée et la 1 , ïiaièrJ^r 88 Sn e™" - sixième division de Finlande ont attaqué , w- r# village de ' sous un violent feu et conquis la position Ln„0m.-„0 'j. Ahgnes de tranchees i ennemie; ils ont enlevé deux lignes de i,„11(.u rfy .i 1 -f i . tranchées au nord de Konioukhi et re- retranahés C 6 ou se s t -poussé les contre-attaques ennemies. Dans ce secteur, notre artillerie continue L'ennemi bombarde violemment la foré! ; à démolir lès tranchées de l'ennemi qui ri- de Brtrezany que notis attaquans. ' poste énergiqiuement. _Les éléments de la 74" division d'infante- Dans ce secteur, le sixième corps d'ar- ri<e se sont emparés de deux lignes de tran- " mée de no-s troupes s'est emparé de toutes chées ennemies au nord-ouest de Konioukhi. i les tranchées de l'adversaire, sur les pen- Les éléments du 7" corps d'armée de Si- i tes du mont Srednaya Gora, à l'est de bérie ont enlevé deux lignes de tranchées ■ Konfoukhi et fortement organisées, et il a ennemies au sud-ouest de Botoutory. ; occupé le village de KoniouKhi et la forêt à a l'est et au sud de Mitschisohou, fts . l'ouest de _ ce VLllage jusqu'au torrent de éléments du 34e corps d'armée ont pris la , Korf, ainsi lue toutes les tranchées enne- première et, en partie, la deuxième et la mies au sud de Kanioukhi. troisième liignes des tranchées de l'adver- Nous avons fait de nombreux prisonniers saire. Nous avons fait des prisonniers. Demi-aveu de défaite du communiqué allemand Nous avons publié le comuniqué aile- Hier, la bataille d'artillerie a atteint la -pin mand. du lor juillet, qui annonçait l'échec grande violence. Les canons des plus grs, coiaplet de l'offensive russe en Galiçie. Le calibres sont intervenus. bulletin de l'ennemi du 2 juillet, plus Dans l'après-midi, de ferles attaqUi modeste, avoue la perte de ses premières d'infanterie se sont déclenchées au sud < positions et prétend que nos alliés se sont au sud-est de Brzezany et près de Kunidn\ heurtés d une invincible résistance sur elles ont été partout complètement repou, ses positions de repli. S'il est aussi véridi- sées. Là, certains éléments d'infanterie ei q. qv.î- celui de la veille... nemis ont pu sortir de leurs tranchées ma Rot-Un 9 iniiiot 9ré nos fsux de destruction ; ils ont éi ' J L ' arrêtés par nos feux de barrage. Une tri Les attaques exécutées par les Ritsses forte attaque lancée aux dernières heun le 1er juillet entre la Strypa supérieure et de l'après-midi à Zalosa a été brisée par h la rive orientale de la Narajoœka ont feux concentrés de nos batteries. Vers m donné lieu à de durs combats. La près- nuit, l'ennemi a essayé de se porter e sion des Russes s'est exercée contre les avant au sud de Brzezany, sans prépari secteurs de Konjuchy et les lignes de hau- tion d'artillerie : il a été repoussé. Pendar teurs à l'est et au sud de Brzezany. Une la nuit, la canonnade s'est apaisée ; elle n très violente préparation d'artillerie de repris que dans la matinée. deux jours avait fait de nos positions un champ d'entonnoirs contre lequel les réigi- L'INQUIETUDE EN HONCRIE ments ennemis se sont lancéa à l'assaut pendant toute la journée. Nous avons Zurich, 2 juillet, perdu le village de Konjuchy. La poussée On mande de Budapest que la press des'*"inasses russes a été enrayée sur une hongroise manifeste des inquiétudes s( position d arrêt préparée d'avance. Une rieuses au sujet de la nouvelle offensiv nouvelle attaque contre cette position a russe. échoué. La lutte a été acharné# d« part Plusieurs journaux hongrois soulèven et) d'autre do Brzezanv. ' ia question de savoir si des quantités cor sidérables de troupes ont réellement ét transportées du front oriental sur le froc occidental. Le Pesti Hirlap dit à ce propos ! Si l'état-major allemand a fait déplace trop de divisions vers le front occidental. 1 Hongrie sera la première à souffrir des 001 ».e long du Stocîio-tl et sur le Dniester, séquences de cette erreur d'Hindenburg;. l'activité de l'artillerie russe est restA; Mâme inguiétude et mimas récrimina \£u nord de la voie ferrée Kovel-Loustk «ons dans le Ai Est : une attaque de l'adversaire sur le front 11 faut espérer que le grand état-major aile d'une division austro-hongroise « été bri- mand n'a pas transporté trop -de trou,pes d <. front oriental au front occidental, sinon 1 Hongri» pourra être la première à pâtir d Le communiqué autrichien du 2 juillet manque de jugement d'IIindenbur?. est ainsi conçu : " Le Magayarorzag y va de son pet: Dans la Galicie orientale, sut le front conseil : tenu par le groupe d'armées du colonel gé- gi Voa réellem81lt dégami dô îaçon lr neral von Bechin, la bataul.. VLrh.\bl vî> considéré® la front oriental, les troupe bat son plein. transportées à l'ouest doivent être ramenée Le bombardement a igmentait visible- rapidement sur le front russe pour parer ment d'intensité depuis plusieurs jours, l'offensivs russe qui semble menaçante. au point de vue d'une certaine logique Frère-Orban avait voulu qu'il suivît pa à pas la dévolution successorale tell qu'elle est établie par le droit civil, mais , considérant comme inquisitoriaux le moyens qui eussent permis de suivr exactement cette dévolution et d'assu rer l'égalité pour tous, il recula devan eux, de sorte que cet impôt, d'une jus tice irréprochable en principe, est sou verainetment injuste dans son applica tion, et que sa complication extrême n présente, en fin de compte, que des in 1 convénients graves pour fort peu d'à vantages réels. Cette complication exige un personne dont le nombre va toujours grandis samt et que l'on pourrait employer d'uni manière plus utile ; elle force aussi le fonctionnaires à se spécialiser au poin de les déformer tout à fait et de le: rendre inaptes à des conceptions nou velles. Parmi eux, il en est pourtant qu: | pourraient rendre des services d'un or dre plus général en matière d'impôts car ce ne sont ni l'intelligence ni h ' bonne volonté qui leur manquent ; il; auraient pu, dans d'autres conditions , apporter une contribution importante t l'étude d'une législation fiscale nouvelle, *** Pour rompre avec un empirisme sé culaire que l'on confond trop aisémeni avec des traditions, il faudrait, nous di sait récemment un haut fonctionnaire blanchi sous le harnais et peu suispecl de radicalisme fiscal, étudier les systè mes employés par des peuples plus jeunes qui n'étaient pas grevés comme nous d'une lourde hypothèque de routines L'impôt progressif sur le revenu, qu prêterait aussi ses bases au droit dt succession, est le mode qui apparaît au jourd'hui le plus équitable et le plu; rationnel. Faire payer chacun selon see moyens et imposer progressivement h superflu, tel semble être le vaste programme de demain. Ceux qui réaliseront ce programme seront de grand' hommes. MAURICE DES OWîSHAUX. -A/WVW ' ■ Lire en deuxième page : Nouvelles arrestations de notables bel g 03 i La mort de M. Schollaert ; Notes du front : la Justice inferma ; La guerre sous-marine et l'opinion publi qi-'o allemande : Heureuse attaqueles FraicilstCerny i 3 —g— 2 - Vifs combats auteur de Leiss — Les Belles L refoulent un détachement ennemi à Het Sas COMMUNIQUÉS FRANÇAIS l 14 heures. " Au sud de Saint-Quentin, nous avons ~ repousse un coup de main ennemi sur nos t peîiU, posios vers Uauchy. ; Dans le secteur Cerny-Ailles, les deux . artilleries continuent a se montrer particulièrement actives. Hier en fin de Journée, nos troupes ont contre-attaque l'eni-iemi de part et d'autre < de la route Ailles-Paissy. 1 Cette action vivement conduite nous a '• permis de rejeter les Allemands au delà de la ligne de tranchée qu'ils avaient occu-: pée hier. Le terrain reconquis couvert de cadavres, témoigné de l importance des pertes subies par l'ennemi au cours de son offensive.Due) d'artillerie assez violent dans le secteur de la route Laon à Reims En Woëvre, une forte reconnaissance allemande qui tentait d'aborder nos lignes vers Flircy a été dispersée par nos feux. 23 heures. Au cours de la journée, l'activité des deux artilleries s'est maintenue très vive dans les secteurs à l'ouest et à l"est de Gerny sans action d'infanterie. Canonnade intermittente au nord de Saint-Quentin et sur le plateau de Californie.Journée calme partout ailleurs. COMMUNIQUÉ BELGE * La nuit, un détachement ennemi qui avait tenté d'aborder noe tranchées au sud de Hetsas a été refoulé avec portes. Au cours de la journée, la lutte d'artilie-rie a été particulièrement active dans les régions de Dixmude et de steenstratfte-Het Sas. COMMUNIQUÉS BRITANNIQUES 13 heures. Un coup de main exécuté avec euccfis wjîî rtiamièee nous a uermis de faire sept pîi-Jonniers et de tuer un certain nombre ci Allemands. Un détachement ennemi qui avait réussi à atteindre nos tranchées a l'est de Loas a été aussitôt rejeté. 20 heures A la suite d^uri violent combat qui s'est poursuivi la nuit dernière et aujourd'hui a l'ouest d» Lens, nos postes avancés ont été légèrement refoulés. Aucun autre événement important à signaler en dehors d'une grande activité des deux artilleries en de nombreux points du front m mm rails SES mires ixitixa mn iras Les difficultés à vaincre _ D'un récit transmis diu Iront britannique le 1er juillet par l'envoyé spécial de l'agenc® iiavas, nous extrayons^ les passages suivants : Gardez-vous de deux opinions fausses, de la première qui vous ferait croire volontiers que Lens est morceau facile à enlever et de la seconde qui vous inclinerait à penser que nos alliés les Anglais, dépensent et dépenseront beaucoup île monde pour emporter la place Certes, ce n'est pas une petite affaire 'lue de marcher sur des maisons. J'ajoute tout de suite que jamais nos alliés n'ont méconnu la difficulté de leur tâche et la nécessité de la mener avec prudence. Voilà six semaines qu'ils opèrent et leur patience n'est pas à tort, bien au contraire. Les Boches ont prétendu que les Anglais avaient perdu énormément de monde, c'est faux ; nous avons parcouru ces lieux quand les cadavres y étaient encore couchés : le nombre des tommies était infime... L'attaque du 20 juin au soir, qu'on aurait tort encore une fois d'assimiler à une offensive de grand style, a été parfaitement réussie. A 7 heures 10 du soir, nos amis ont attaqué les positions allemandes sur le front Gavrelle-Arleux-Avion-Souchez. Tous les objectifs ont été at tpints avec des pertes légères. Au sud, / " v V le système ennemi a été occupé sur u: large front et des postes poussés en avan l'ennemi tenait ses tranchées sojidemen Excepté immédiatement au nord de Gé vrelte, en un point appelé « la Tranché de Cadorna », presque partout l'ennen offrit de la résistance et subit de lourde pertes : on recueillit dans ce secteur plu de 200 prisonniers. A la fosse n* a Sur ce front du sud, d'Avion à Souche: les Britanniques ont pénétré dans Avio jusqu'au nord de la fosse n° 4 de Liévli Des patrouilles ont nettoyé les tranchée allemandes autour de la fosse. Au tableau 2 officiers, 60 hommes prisonniers dans c secteur. Nous avons compté plus de 250 cadavre boches. La profoneieur de notre avance a teint là 2.300 mètres environ. L'ennemi occupait, après l'action, ur ligne suivant la lisière ouest et sud-oue: de la ville même de Lens ; le 29 et le 31 les troupes ont consolidé les positions, dar la nuit du 29 au 30, l'ennemi bombard furieusement, mais n'attaqua pas. L'arti lerie britannique, nous l'avons vue à l'œi vre, poursuivait, pendant ce temps, la de truction des tranchées, coupait les fils C fer et cor.trebattait les pièces ennemie Enfin, aujourd'hui, il y eut comme une r pétition générale de la prise de Lens ell même. Après ua intense bombardemen nos amis sont ailes de l'avant, ont pénéti dans la ville, puis, s'étant rendu comp: que la préparation avait besoin d'être con plétée, sont revenus légèrement sur leui pas en conservant toutefois une forte ei clave comprise entre la fosse n* 1 et 1 fosse Saint-Louis. La guerra de rues coi tinue. »■■■' vv.w . LE SJINT-SIÈGE et les déportations belges (De notre correspondant particulier) Rome, 27 juin. On confirme que le Saint-Siège, ém par les nouvelles déportations belge agit très énergiquement à Munich et Bruxelles pour ramener le gouvernemei allemand au respect du droit des gen Pour le moment il n'y aura pas d'a\ tic manifestation de la part du Vatican mais si les démarches diplomatiqui n'obtenaient pas les satisfactions né ce s aires, on peut s'attendre à une prote talion publique du Saint-Siège. -Bruzio Romano. 1 L'héroïque résistance > de la population belge " Tout plutôt que leur pais ! " Notre confrère Earry publie dans lê 1 etit Journal une lettre qui confirme pleinement ce que les diplomates américains noies ont dit de C admirable résistance patriotique de la population belge. Cette lettre est écrite de Liège et voici sa conclusion : " Ainsi, nous nous sommes fait des L ames fortes et endurerons, tant qu'il le faudra, insuites, deuils, privations, famine, plutôt que de crier grâce... Nous voyons bien ici que les Boches meurent ^ d envie de faire la paix, mais leur paix ! s Nous endurerons tout plutôt que cette s paix-là... » Puisse ce magnifique exemple de sup-['_ p'iciés, a] cm te notre confrère, faire rou-^ gir de honte Ir.s moins malheureux l_ qu'eux qui oseraient parler, ailleurs, de é paix prématurée ou de paix blanche !... s s ■' " ■ vvxwv— ». s i- LA POLITIQUE ITALIENNE n l,t LA ' ïictolre icfiisi Bell Un die nos amis romains nous écrit : Q Le ministère national d'union sacrée A e résisté à toutes les attaques d« ceux qui espéraient le remplacer. Pour provoquer I la crise, on était parti en guerre d'abord . contre Sonnino à cause de l'Albanie. So-n-^ nino parla et obtint un succès éclatant, ^ On se tourna alors contre Orlando, ministre de l'intérieur, qu'on accusait d'ôtra trop faible vis-à-vis des socialistes neutralistes. Orlando prononça son plaidoyer r devant la Chambre, constituée en comité a secret et il eut le même succès que Son-i- nino. On revint à la charge de peur que l'homme d» Dronero — Giovanni Giolitti — fit trop tôt son entrée sur la scène po-■- litique. Même résultat. On trouva que 13 président du conseil, Boselli, était trop âgé ; «t toute» ces accusations contradic-a, toires devaient permettre le splend&ie vote a qui vient de démontrer que le c,'»bdnet i d'union sacrée est préférable à toute autre solution. :t Las partis interventionnistes s'agitent daas le pays et dans leurs journaux, mais il» ne disposent à la Chambre que d'une g minorité remuante. La classification des s partis neutralistes et interventionnistes i est désormais u'n anachronisme. Comme plusieurs journaux l'ont démontré, une très grande partie de ceux qui étaient r neutralistes avant que le gouvernement italien franchît le Rubicon, sont devenus n sincèrement favorables à la guerre. Pour-' quoi faudrait-il, au nom des querelles du :' passé, essayer de porter atteinte à l'uniort sacrée et au ministère qui en est l'incar-"e nation ? ,j En tout cas le ministère sort fortifié d»' s cette crise et il faut espérer qu'il l'est pour s longtemps. M. Philippe Meda, ministre de» finances et leader des catholiques sociaux, quittera Rome vers le 10 juillet pour s» rendre à Paris, où il doit prononcer un : discours à l'occasion de l'inauguration ^ de l'Institut italien, présidé par l'éminent l professeur Savi Lopeï. M. Meda 9e ren< s dra ensuite au Havre pour faire visite . au gouvernement belge. Vous n'ignore* e point que le ministre des finances italien s'est toujours montré grand ami eit jidmi-,s rateur du peuple belge. Pendant les moisi l_ de la neutralité italienne, M. Meda ne se lassa pas de demander, au nom même des e principes de la neutralité et de la justice, -t la restauration d'un pays qui se sacrifia: ) pour sauver son honneur et faira respecte* ,g sa neutralité. . <r .,..—— . ,i wMV—a n • LES | Socialistes belges t. CONTRE ; Il IU1M1 il HC11 'S 1- 1 Comment leur patriotisme déjoue les intrigues des socialistes boches au pays opprimé C'est en vain que les socialistes allemands et quelques autses auront essayé de faire croire que les socialistes belgea du pays opprimé consentaient à prêter leur concours aux tentatives internationalistes da Stockholm ou d'ailleurs. Il y a quelques jours, le journal de M. Camils Huysmans prétendait que les socialistes belges avaient eu à la Maison du Peuple de Bruxelles une conférence avec des syndicalistes allemands. Plus ,, récemment, des journaux socialistes d'ou-/ tre-Rhin assuraient que le député Anseele 'l se préparait à aller à Stockholm. La dé-" pèche de l'agence Radi-o reproduite inté-^ gralement ci-dessous va nous montrer ca S- qu'il y avait de vrai dans ces deux asser-i- tions, produites l'une et l'autre dans l'es- 2 poir d'ébranler la fermeté patriotique des ^ socialistes des pays ennemis de l'Allema-j g™» •• s Amsterdam, 30 juin. — Le docteur Terwagne, député s&citslkt» d'Anvers, ani rut arXnellemtnt iirtçteuT/ •

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