Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

1139 0
28 November 1915
close

Why do you want to report this item?

Remarks

Send
s.n. 1915, 28 November. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Seen on 20 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/jq0sq8rj5q/
Show text

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

mbèl m jbr MSBLJEUBÊB *QËÈUpJSw Quotidien beige paraissant au rtavre yt: 1 ■•■■■- i= lÉDACTION <S ADMINISTRATIOK !lw nu Je It Boi'Sb — LE HA7RE Téléphone: Le Havre n- lî.OS Directeur ; FERUND El'IUT Tovtffi t*a communications concert ani la rédaction doivent èlre adressées a8*",rue de la Bourse. Le Havre• CONOOIM OFFICE» £1,Panton Street . (Leicester Sqjare s.w). ABONNEMENTS Franoe 2 rr. 59 »»ar mois. • ... .. 7 fe. S# par t"ln3nr% Angloterr©— 2 »ii. S d. par mois. • ... 7 il). 3 I ><u* v*i Hollande . 1 25 florin pu* mois. d .. S 75 (ljr. par trimestre. Autres pays.. 3 fr. o p&r mois. » .. 9 fr. o par tri nast^t PUBLICITÉ S'adresser i l'Ad ninlstmtion du journêl BJ Havrs ou i Londres Annan sa» 4" p»ie: O fr. 43 la ligne PetlteeanneneeeV pags: 0rr.30lalign« Les petites »'inonces sont tellement reçues à la Sjc/àfé Européanno da publl• oité, 1o. rwi É? i Victoir*, Paris, qai en y "«-t '■■'■■■'•«•JOTn r.«m»>ar--»n-HHLir V iBCfi" il M. Victor tirants Professeur à l'Université du trouvai Un bref entrefilet paru dans les journav ast venu annoncer le nouveau deuil q vient frapper l'université catholique ( Louvain si cruellement éprouvée. M. Vict< Brants, profeseur ordinaire à la faculté ( philosophie et lettres, est allé rejoindre dai ia tombe ses collègués Lenertz, Ponthiè) et Van Schuchten. Sa disparition aura i douloureux retentissement dans le monde i lellectuel et spécialement parmi les soci !ogue& catholiques; elle éveillera de pri fonds regrets dans le cœur des fils ( l'Aima Mater chez qui la physionomie '< M. Brants était étroitement associée au souvenirs heureux des années de jeunes) passées dans notre vieille cité universitair Tous les Louvanistes, en remémorant 1< jours d'autrefois — de cet autrefois qui p raît maintenant si lointain — se rappel! ront l'aimable professeur dont la barl rousse en désordre, le paletot râpé et demi-buse étaient légendaires. On le voys aller et venir le matin entre les bâtimen de l'Université, un portefeuille sous bras, distribuant h droite et h gauche d sourires et tfps coups de chapeau. T.'atm spb^rp du Collée du ^ar»e, eello des Hallf Cellp de tous Vs auditoires étalent. son éî ment naturel: il passait rapidement dai la bAte du rruart d'heure «eadémîmiè, et ( admira'* la fn^ilifé avec Iarmelle il suffis? è d«s t.Achps infiniment vnp^es .M Rran ■prr»fp«;sftit 1p<5 cours d'histoire moderne çTbistoin» nnMnnHlr» ^n nhnosophi#» et le tn»s: il encpî^pa't l'é^oporni#» polifioue h dp droit. las légations ouvrières l'Annie des 'seiepreq nolifïrrùes et savante Tbistoirp da 1" «éoçrraphia ef d'autres bra ffaec- pnenre dans les doctorats snéniau C'^aït: un des maîtres Ips plus occupés ( r.TTPivercité pt «es cours étaient de cei (Tu'on suivait volontiers. On n;maif à ] voir ppVpr la bronhnhn d114 l'nnditnir le T>ardcs«snq ornent les pt récTan^Pr 1p c'tpnep flVm n?r Hri sp tnicp't b'pn ét^it aussi cvmrvifhmne fii^ T1 ^binre: s'pnvr^'opt pf oppl rmp Spi à l'ordre dp i] mat^'t h dî^copr ®VPC UPP î»>'csnhle honnp bumPPr pt U! «nt*nte parfaî4»1 du suiet et du public. Son cours d'histoire moderne était rema nuable. Il abondait en vues générales, < exposés luimne'lix permettant de dégagi une philosophie de la multitude des laits i cette période complexe durant laquelle n quirent les forces qui devaient boulevers le monde conlemporain-Historien lui-mêm M. Brants a\ait une vaste et sûre éruditk et collaborait d'une façon active à des tr vaux très spéciaux comme la publicatic des anciennes lois et ordonnances des Pav Bas. Mais son enseignement ne souffre pas des ferveurs du fouilleur d'archives conservait le caractère élevé qui convie; flans une université dont la mission est ( parachever l'instructionl reçue durant 1( humanités. Le cours d'économie politique était cel auquel M. Brnnts donnait ses préférence L'autorité académique l'avait appelé à cet chaire pour succéder à Charles Perrin e moment où d'ardentes controverses au suj des droits et des devoirs de la démocrat chrétienne avaient passablement troublé I< esprits. Il avait su, d'emblée, trouver 1 note juste. Tout en enseignant l'éoonom politique il savait montrer les limites qi la loi chrétienne impov à l'homme dans recherche et la production des richesse l'enseignement de Louvain, depuis le pr fessnrst. du comte de Cou-t, n'avait cessé ( réagir contre les erreurs du libéralisme éc nomique: M. Brants suivait la même te dance, s'insivrant des vues profondes < Le Plav et des lumineux enseignements ( Léon XIII. Ouand il parlait aux futui hommos de lois, aux futurs chefs d'indu trie des ohl'fations de' leur charge social son Ame généreuse et pleine de nitié rra les humbles nrennit des accents émus. Ma son esprit naturellement modéré le metts en garde contre les exagérations, et si .connaissance nprtrofondie du mécanisn complexe de la vie moderne maintenait It revendications du sociologues dans les ! mites du possible tracées par l'économist E faudrait une étude approfondie pou apprécier comme elle le mérite l'œuvre < M. Victor Brants.Les circonstances ne noi en donnent malheureusement ni le temps 1 les moyens. Si nous ne pouvons rendre a savant tout 1 hommage qui lui revient, noi voulons au moins saluer en lui l'homir d'action dont l'influence s'est fait sentir si plusieurs générations d'élèves et d'ami M. Brants avait été, avec M. Van den Hei vel, un des fondateurs de l'Ecole des Sciei ces Politiques et Sociales et il était resté £ cheville ouvrière. L'enseignement univers taire, s'il veut être dans le pays un élémei de haute culture dont l'influence se fasf sentir dans tout le domaine intellectuel, r peut se borner à donner aux étudiante « qu'il faut de science pour passer les ex; mens légaux. II doit être un foyei de cultul supérieure, il doit permettre aux élèves < se livrer, sous la conduite de maîtres éproi vés, aux travaux personnels qui seuls fo ment le jugement et approfondissent l< connaissances; il doit constituer pour U éléments jeunes et actifs un charnu n « tralnement où ils peuvent, alors qu'ils di posent encore de loisirs, cultiver la scienc avec désintéressement et se préparer à rer plir dignement, le rôle qui revient aux ela ses dirigeantes dans une démocratie mi derne. M. Brants se consacrait avec un adir rabte dévouement à cette partie si noble <i rAle de professeur. La conférence d'écon mie sociale qu'il réunissait chez lui tous li vendredis lui permettait d'exercer son a tion nersonneile sur les étudiants it avaient sur le métier un travail importan et fnx qui furent admis autour de la tsb surchargée de livres de la maison du Ma chA-nux-Grnins se souviendront avec reeoi naissance de la bienveillance que le profe seur montrait à leurs modestes essais et c l'amabilité avec laquelle il mettait à Ici disposition les ressources inépuisables r sa riche bibliothèque Je crois qu'il n'e. pas un sujet sur lequel M. Brants n'ava collectionné lives, notes et brochures; ui question venait-elle à surgir, on le voya aussitôt, avec son étonnante mémoire, r trouver dans l'amas de documents de touli n espèces qui remplissait vraiment sa maisc 'tout ce qui pouvait faciliter au débutant recherche d une solution. M. Brants était un modeste. Ceux q x pouvaient apprécier de près son inteiligem ■" d'élite et son noble cœur regrettaient qi ie par défiance de lui-même il n'affirmât pi >r davantage sa maîtrise; sa probité scien; 'e lique le rendait scrupuleux à l'excès et 'S hésitait souvent à trancher alors que dai "e i» domaine de sa compétence il avait pli n qu'un aulre le droit de parler avec autorit i- M. Brants avait publié plusieurs ouvrngi o- et une infinité d'articles et d'études oui n'o' >• pas été réunis. U avait de vastes relatioi le dans le monde scientifique international le avait beaucoup fréquenté l^s sociologues i x lemands; l'action sociale des catholiqui ie d'outre-Rhin excitait sa plus vive admir e. tion. La guerre, le drame de Louvain auqu :p il assista, le scandaleux manifeste des i a- tellectuels allemands durent lui causer ui e- de ces désillusions qui valent, ft l'âge mu ie no M es-'ure mortelle; les malheurs qui o: '•* accablé l'Université ont dû lui enlever it foree d'en supporter les suites. tF • lp * o M. Brants était un grand travailleur r" un grand chrétien. Levé à l'aube, il avî s. déjà abattu, à huit heures du matin, la b é- sogne d'une journée. Jusqu'à une heu 1S avancée de la nuit la lumière brillait ai 'f fenêtres de son cabinet d'étude et souve i* les bandes joyeuses d'étudiants qui trave !p saient le soir le désert du Marché-au ' Grains devinaient la silhouette du maltr t- assis à son bureau encombré, derrière 1 la gros in-folios où se complaisait son espi * chercheur et curieux. s. Il avait la passion de répandre la lumiè n- et la vérité, d'éveiller les intelligences, i x discerner parmi les éludiants ceux q le étalent à même de profiter d'un enseign ix ment plus complet. Il se vouait vraiment e cette tâche, et ne se lassait pas au fur e. à mesure que passaient les générations st ii" diennes, car il travaillait pour rien. Je n s1 souviens des paroles au'il nous adressa •s la clôture de l'année académique. Louva se recueillait avant la fièvre des examen pt et dans la joie de sentir la besogne achev ir mêlait le petit regret que l'on sent to >e jours quand sonne l'heure de marquer ui étape. M. Brants, debout dans sa chaii son cours terminé, paraissait ému de vc une fois de plus partir pour des destiné inconnues toute cette ieunesse qui vem ,n *ur les barics de l'Université s'armer poi ir la lutte. « Travaillez, nous dit-il en gui [e d'adieu,, soyez des chrétiens actifs et co a. vaincus. Quoi nu'il nous arrive, armés ; >r notre foi et soutenus riar nos espérancf é nous "<• sommes jamais, nous autres, d ,n vaincus de la vie. » a. Je me rappelle cette parole aujourd'hi m .T'évomie la tristesse nui a assombri sa fi s. Le professeur a vu l'Aima Mater moment jt nément déserte, l'incendie criminel détrui .1 les richesses scientifiques accumulées d puis des siècles et remplir la naisible ci <e universitaire de deuils et de rumes. I « Sedes sapienti?» » de l'église StrPierre péri dans les flammes; la mort a fauché ji grands coups dans la jeunesse qui se pre a sait autour des chaires. Le maître a dû i ic terrompre ses leçons et ses travaux. La v U ne lui avait pas épargné ses meurtnssur ,»t. so3 derniers jours ont été noyés dai i,. l'ombre, mais malgré tout cela parce qu >«, a cru, agi et espéré, parce qu'il a e.xen a avec une haute conscience 1 admirab i.. charge du professorat, il n'est pas, oh no ie un vaincu! L-[d . îe Neutraal... •>- v > »o« \P ATTENTION AUX CORRESPONDANCE * VERS LA BELGIQUE PAR LA HOLLANDE... La neutralité a des raisons que la ra ir son ne connaît pas, disions-nous lauti is jour,- a propos d articles de la presse hc il landaise. Il nous faut le répéter aujou ï d'ùui au sujet de certaines pratiques ( ie la poste de Pays-Bas. is Un sait que les communications par ca i- tes postales sont rétablies entre la Hc 9. lande et la Belgique envahie. Des Belgi réfugiés en France, en Angleterre ou ai leurs en profitaient pour envoyer par l e; r trennise d'amis obligeant habitant la Hc ;e lande dee nouvelles à leur famille re6U g iiu pdys. ,j Ce mode même de correspondance et u censure vigilante exercée par 1 autorité a ,s .amaii.le écartent toute possibilité de pr e , oap.onnage. On n écrit évidemmei ir par cette voie que des choses que poisseï 3. are les Allemands. j. Or, il est maintenant établi que la pos >- hollandaise qui ouvre les lettres adresséi a par les Belges à leurs correspondants ( i- ilotlande marque d'un signe spécial le il cartes postales qu'elle y trouve. Certain; r ont été ainsi perforées de trois trous di .e posés en triangle. Ces cartes mises à : :e poste sans défiance par les correspondais i- hollandais sont interceptées par l'adm 'e nistration allemande qui reconnaît qu'el le a affaire à des correspondances venant < r France ou d'Angleterre et les supprime c r- cherche noise à leurs destinataires. :F Nous nous demandons vainement en qu is la neutralité oblige l'administration hc i- andaise à recourir à pareilles pratique 5- Aussi espérons-nous que le gouverneme: ■e hollandais voudra réfréner ces excès r > zèle. s- En attendant qu'on ait à ce propos li 5- apaisements qu on a le droit d'espére nous recomandons à nos lecteurs de n'usi 1- qu'avec circonspection d'un moyen de co u respondance qui a cessé d'être sûr. > Rappelons-leur aussi à ce propos mi y a lieu de rte plus envoyer aucune lettj 2- en Belirique par porteur, attendu que îo-il le porteur est pris, les destinataires eux-m t; mes sont punis par les Allemands. le La vie de nos compatriotes sous la bot r- allemande est bien trop pénible, pour qi i- nous ne prwiions pas le plus grand soin c s- leur éviter de nouvelles tracasseries. ' «wggBBMMBMii a II i ~ ï. l Une mésaventure 1 amusante t »- DOt- — iS il OU L'ON VOIT UN PETIT COMPLO a FLAMINGANT ETABLIR L'IMPAE TIALITE DU « XX" SIECLE )> 1 ai ;e Nous devons des remerciements à que ie q'ues flamingants qui viennent de meltre c is lumière la loyauté et l'impartialité <3 ,i- XX" Siècle. il L'affaire semble d'abord un peu embroui is lée, mais elle ne tarde pas à s'éclairer is nous promettons au lecteur qui voudra bie é. la suivre jusqu'au bout un divertissemea >s qui le paiera de sa peirie. 1S Or donc, le 22 octobre, nous puWiânu rt ua articie où nous reproc-hfon à M. Adc ,1- fons Henderickx, député d Anvers, <l'avo ■s adressé au gouverneur général van Bissir 3- une lettre protestant contre la prépond. ^1 rauf.ee aerrordée, en pays flamand, au frai n- çaifi dans les proclamations officielles i ie l'enseignement public. r, Cet article déchaîna un orage épouvaj it table. Le 6 novembre,les Vlanmsrhe Nieuw la publiaient une lettre furibonde de M. Adi: fxis Hendteri<-kx. M. Adelfons Hendericli nous accusait d'avo.ir travesti une lettre < M. Budsset pour lui en imputer la paternit Bt Votre article proHAtait que nous avions " _i( ainsi non par légèreté ou ,v-:aut d'inform e. tion, mais par mauvaise foi. re Le lendemain, (?s Vlaamsrjw Nie'iws r lx vena.ient à la «harge, confrontaient 1< ■it textes, établis«nient notre scélératesse ; r. concluaient qu'ii n'y avait rien d'étonnai x. oue des t'en:- canapés de telles fallsific. c tions eussent accablé de mensonges et i calomnies les pauvres martyrs De Qeri 'jt «t Jacob. La Vlaamsche Stem des dits martyrs r Pe produisit naturellement les imprécations < le M. Adelfons Henderickx et la Vrij Pelg Qi eîle-même en publia, dans son numéro c e. 19 novembre, un passage en y ajoutant do à toralernent cette réflexion : et « Qu'il ressorte une fois de plus de u- combien le patriotisme demande qu'on se ie prudent quand on attribue l'un ou faut! .à fait à l'un ou l'autre compatriote du paj in occupé. s> n Dans l'entre-temps, nous constatai -e que ce sont surtout les Flamands qui ont u" se plaindre de cette légèreté et de ce me: ie songe. » On te voit : notre cas était mauvais, tri mauvais... il ir 3e Comme, dans la noirceur de notre âm n. nous n'avions nas conscience d'avoir coi je mis le tripatouillage qu'on nous reprocha: s. nous recherchions l'origine de notre errei lorscrue la lumière s'est faite sur notre inn cence. i? C'est Vlndévoidance gui. la premièr ^'i^lia le domnient, dont nous avions ta a. grief à M. Adef.fons Henderickx. Le V re derland du Havre en avait reproduit u e. passage et c'est là que nous l'avions trouv ty. Or, 1' « Indépendance », dans son numé! Or. Vindépendance vient d'écJaircir toi JQ le mystère. à Le journal belge de Londres avait reçu g. prétendue lettre de M. Adelfons Hendericl< iv d'un lecteur flamand et la lettre ci-dessoi le publiée dans son numéro du 24 novemb ^ explique la genèse de ce « faux ». Qu'on veuille lire cette lettre avec att» 'il tion pour récompenser son auteur de s'êt: ■é visiblement appliqué à y mettre de l'esprit 1* i. Peru Hoted Woburn Place, W. i Monsieur le Directeur, « Le Belge de Hollande qui avait envo] à mon ami M. de Rynck la soi-disant le tre de A. Hendérickx, paraît être un fa ceur. Il avait observé que la presse bel£ de langue française passait sous silence 1< o écarts de langage de MM. Buisset, Collej de Weerdt, et quelques douzaines d'autr< ennemis du Flamand, alors qu'une seu paroile, venue d'un des nôtres, déchaîne 1' i* nage. , » C'est pourquoi ce Belge s'est avise c i- remanier quelque peu une lettre de M. Bui r' set, député de Charleroi, au baron vc Bissing, pour voir si, attribué à Hend rickx, ce texte ne se trouverait pas const r* tuer un cas de haute-trahison. 1- » Ce Belge, Monsieur le Directeur, a c iS tort, et doublement. D'abord, l'attitude r i- la presse belge qui scandalisait ce mal il formé, repose sur une tradition constant 1- En second lieu, le 6tratagème n'a pas doi ie ivé tout ce qu'on en attendait. » Quoi qu'iH en soit, M. Buisset est bi< a l'auteur de la lettre dont vous avez repr 1- une version légèrement altérée. Vol i- pouvez vous en assurer dans Vry Belq H au 1U au 17 septembre 1915. it » Veuillez agréer, Monsieur le Directeu l'assurance de tout mon respect. ^ Henri BORGINON. » h? le a** s ss II résulte donc de cette lettre que noi s- avons été trompés par un faux et que i a faux est dû à un excès de zèle flamingan ts On avait espéré faire tomber la « presi i- belge d expression française n dans un tr; le quenard. le « Le stratagème n'a pas donné ce qu'e u en attendait » confesse M. Henri Borginoi En effet, en dépit de ce que M. Borginc )i appelle « une « tradition constante » 1- Cestp Indépendance qu.i, la premièr s. due lettre de M. Ad. Henderickx, sans )t ajouter un mot de commentaire ; 2° r XX" Siècle, dans l'article où :J s'en pr nait à M. Henderickx, a adressé «actemei ss les mêmes reproches à M. Buinet, relevai r. à sa charçe une faute dont l'analogie s'e ■r plique aujourd'hui. r- Fidèles à notre tradition constante, noi avons donc réservé un traitement égal il un député wallon et à un député famaji ■e qui semblaient également coupable^. Etai ». il possible aux petits macliiavol» i.rnls i- M. Borginon de faire mieux éclater noti lovauté et notre impartialité ? ;e Qu'ils trouvent donc ici nos sincères r o merciemente. Peut-être des lecteurs moit !e Indulgents jugeront-ils que ce «ont là g, minenes dignes du temps de paix et de y-w&mvmi* -«.• <wawg)maaiCT»Kai;t"wrif«»MtraLMiMH<»MMW»uunggvt«Txr«M. s campagnes électorales, iu'il y a mi*ux i faire en temps de guerre que de jouer le « agents provocateurs » et qu'il y a d'autre moyens de travailler à l'union si nécessair de tous les Belges contre l'ennemi ? En ju géant ainsi, ces lecteurs montreront qu'il ne comprennent rien à la question des lan gues... P.-S. — Nous ne savons si M. Henri Bot ainon écrira o-uftsi à la Vrij Belgie. Nou ' opérons cependant que les lecteurs de ne tre confrère de La Haye n'ignoreront pa sa îe-ttre. Quant aux Vlaamsche Nieutvs e J" h te Vlaamsche Stem, ...pous n'avons pa ' rh«bit.ude de rien demander aux komman diainture... 1- * —~ Il ,e§ demis de notre ai* IB MORT DU GÉNÉRAL CUVELÏER L'ai-mée belge vient de peindre un de se meilleurs officiers. Le général Cuvelier qi: ^ commandait encore il y a quelques semai -• nés les services d'arrière de raiTnée de can: i- pagne est mort à Paris d'une affection d ^ .oit .ai le minait depuis plusieurs années Comme'une traînée de poudre la nouveil ^ de son décès e est répandue dana tout ; T aimée où le général ne comptait que de I amis. Le général Cuvelier professa de longue années à l'école militaire, puis il y devin - directeur des études et finalement com V mandant de l'école. Presque tous les off ciers de l'armée belge passèrent donc sou ses ordres- e- Cuvelier était fils d'un médecin de Fie renville. Ce dernier orienta tous ses fil ït vers la carrière militaire. L'un des frère du général commanda en qualité de liei tenant-général la 4* circonscription à Bn ^ xelles. ;C1 Le plus jeune frère, celui que Tanné vient de perdre entra aux armes spéciale: section du génie et peu après sa sortie d f l'éco-le d'application fit sa rentrée à l'écol 16 militaire comme répétiteur du cours d " construction et de résistance des mat^ c~ riaux, cours professé par Léman, illustr autant par sa science que par son héroi'qu à résistance de Liège. Quand Léman abar iî. donna le professorat, Cuvelier lui succéda ie Et malgré la haute valeur de Léman, Cr '8 velier réussit à le remplacer sans que ' cours perdit de sa va-leur. La valeur scier is tifique de Cuvelier, son autorité, sa bonté e à la grande confiance qu'il sut inspirer à se i- élèves s'affirmèrent de jour en jour. Cuvelier devint ensuite examinateur pei ,a manent à l'Ecole Militaire. II avait alor le grade de major du génie. Sa science c son intégrité eurent tôt fait de lui créer I réputation d'un homme savant et juste B à. 'v»? chacun pouvait se fier sans la moix II dré arrière pensée. Il exerça encore long I temps les fonctions d'examinateur pou ir' l'entrée à l'Ecole. qL II devint directeur des études puis coir mandant de l'Ecole Militaire. Il passa pli: sieurs années da/ns ces fonctions avec i jt grade de colonel et de général-major. Toi 2. jours et partout il inspira les plus vive n sympathies grâce à l'aménité de son es é. ractère dominé par un esprit de haute juc •o tice. it Un de ses plus fidèles amis disait à se props : « Je ne pense pas qu'il ait pu avoi [a un seuJ ennemi tant son caractère étai :x large, beau et noble. Son esprit de tod* ifi rance la plus intelligente le faisait estime •e dans les milieux les plus divers. Réelle ment il eût fallu ne pas le connaître pou v le considérer autrement que comme u: «e ami. » : Le général Cuvelier était célibataire. 1 portait toute l'affection dont son cœur d* 1 bordait sur les enfants de ses amis. Cuvelier présida quelques années la se ciété de géologie. C'est lui qui créa le musé ré de géologie de l'Ecole Militaire, dont il fi ensuit© don à l'Etat. L'un des plus vif r. chagrins <ru'il ressentit en ces dernier ;e temps, fut d'apprendre que les Allemand ;P avaient pillé ce musée auquel il avait cor q sacré tant de travail. ;s Sa capacité de travail était prodigieuse ie Pendant plusieurs années il SQ mettait à 1 •)_ besogne à 7 heures du matin pour ne cesse qu'à minuit, sans l'interrompre plus d'un [e heure à midi pour aller manger hàtivemer s. un morceau. On peut dire qu'il est moi nj à la tâche, usé par le travail. Et il ne tra 2_ vaillait pas seulement lui-môme pour exei [. ce r son professorat ou son commandémeni mais aussi pour des nombreux élèves qu : u avait formes. Ceux-ci pouvaient toujour ;e venir le trouver et lui demander ses cor seils. Il redevenait alors vis-à-vis d'eux 1 5 professeur. Bien de nos plus brillants oi 1. ficiers du génie eurent ainsi recours à hr si vaste et si profonde était sa science. n Au début de la guerre, le général Guv# > lier commandait la gare du Sud à Anverî ig chargée du ravitaillement à la fois de l'ai je mée de campagne et de la position fort fiée. Pendant plus d'un an, après l'évs cuation d'Anvers, il dirigea les service de I arriéré de l'armée de campagne, vér table modèle du genre ainsi que cliacu; le sait. Récemment, quand le général tombé nw lade dut être dirigé sur une clinique d k Paris, j'entendis un des officiers nui oc ;e cupent une des plus hautes fonction's dan t l'armée faire la réflexion suivante qui con5 .e titue bien le plus bol éloge qu'on puiss faire du général Cuvelier. « Ouel dommage s'il venait à mourir, s'i n n'était plus là pour reprendre le commar ^ dernent de 1 Ecole Militaire après la guei n re. » jo A. MATAGNF. v DES OFFICX^PS ALLEMANDS te EN CHINE î- P^fro^nad. 26 novembre. — Le correspor H dan< à A^ladivostork du « Novoïe Vrem va >4- signale que le couvememen-t chinois engag des officiers allemande de réserve. . >,o« \ LA CONCr^vTTRATION ,1 DE L'ARMÉE RTTSSE D'ODESSA t- Abhènes, 27 no\"embre. — L'armée expéd i • tionnaire russe des Balkans se concenti 'e très rapidement à Isnviél et Reni, aux boi ches du Danube ; 250.000 hommes étaier î- déjà rassemblés le 25 d«ans ces deux villec is suivant dos nouvelles dignes de foi. i- La base de cette armée reste établie . s Odessa. i UN ARTICLE SIGNIFICATIF i î "La m es! encore loin" dit Maximilien Harden i »0« ' Dans un article très intéressant çud oc-. cupe la plus grande partie du dernier nu-^ rnéro de la Zw/iun/f,Maximilien Harden s'ap-pSLque à détruire un certain nombre des illiiisions de ses compatriotes. Si les cen-' seur s de Fîerlin ont permis la publication do cet article, c'est qu'ils considèrent sans J do-uite qu'il serait dangereux de laisser le ' public Ril'letfnand croire plus longtemps» à une paix prochaine. L'agent VVoIff, en effet, n'a pas laissé passer une seule décla ration en faveur de la paix dans un des s pays alliés 3ans la reprodu-ire et elle avail i interprété d-ans le sens dune paix prochaine - les drenttr-rs remaniements ministériels er - France et en Ang e terre. i L'article est intitulé : « Aspirations à le '■ paix » et-l'anteur constate qu'aucun des pays e alliés n'est disposé à faire la paix : «« Pas ur ^ de nos eniK*m"is. n'est désarmé, s'écrie-t41 s Pa.s un. d'entre eux n'est découragé. L'An glekirne, le plus puissant de tous, n'a môm< s pas été atteinte sérieusement par nos coups, t -Tous nos ennemis ci'oient aussi sin-cèremen - que les Allemands qu'ils remporteront 1^ victoire et sont déterminés à faire les pEu'; s grands efforts dans ce but. Celle guerre es évidemment une guerre d'épuisement. Per i- sonne ne peut en prévoir l'issue. Î1 fa.u s enfoncer cette idée dans tous les cerveau? s germaniques. » Il passe ensuite longuement en revue le* décorations ^le M. Bria.nd et d'autres hom mes ■ politiques français, et en conclut e <t Depuis les catholigues jusqu'aux socia •• listes extrêmes, il v a la même confiance 3 m«braniTabfle dans la victoire : et cela mal e gré le fa:t Que l'ennemi est établi en France e Et le même langage est tenu, au mois d< ' novemhr' par Asquilh, Baîfouir, Bonai e Law. Charchill, Curzon, Lansdowne e 6 Sasonoff. » | Plus loin, ce sont des appréhensions i . peine dégnisées : e «( Ce qui sn passe maintenant en Russii - devrait nous rappeler que la Russie ^st Ion * de ce déclin qxte, dans notre fol'ie, nous 8 croyions proche. Les Russes savent qu'il; ont toujours une armée de sept million: d'hommes, que huit millions 'autres son 3 entraînés donrère le front, q^e le chemii t de fer vers 'a mer libérée de g'a ces est prêt 3 d'être terminé et ils espèrent que tout ser* » prôt au printemps. Leur devise e«t : « Er - mars ou avril au plus faird l'offensive com mencera avec dix "ou douze millions d'hom r mes bien entraînas, pourvus des meiHeun canons et des meilleures muni lions que peu - vent produire la Russie, le Japon et l'Aîné - rique. Alors ^ennemi sera expulsé du pays.: e Le général Alexieff déclare qu'enfin le: Russes disposent de toutes les munitions 9 dont ils ont besoin et que sur les nouvelle! - bottes de cartouches sont inscrits les mots i- | « N'épargnez pas les munitions ! Notr» ! guerre ne fait (rue commencer. » Une révo i îtutimn en Russie ? Il n'y en a pas le moindri r indicé. Tout est risqué dans cette guerre t tout est mis en jeu en vue du succès fimil. ! Voiîà un article qui réconfortera plus les r Alliés que les Allemands. !_ Plus que jamais, la conclusion s'impose r « Tenons et nous les aurons ! ». u " LESFAITSDUJOUF e ' On se rappelle le tapage fait par la piessi s allemande autour de la prochaine entrée dt s Guillaume II à Constantinople. Ce lut ut déchaînement de lyrisme et une explosior de délire mystique dans tous les journau; d'Outre-Rhin. 'L La presse de la Quadruple-Entente a. ré r duit l'importance de cet événement à se i e pistes proportions et les grands journom des pays neutres ont reconnu que les Aile , mands avaient tort, de lui attribuer uni vertu capitale pour la décision de la guerre ' Il semble que l'erreur ait été reconnue i Berlin. L'emicreur devait aller à Constan i tiiwple pour dicter la paip aux Alliés. Le: ' Alliés ont prouvé qu'ils ne se Imsseraien rien imposer du tout. L'empereur resten chez lui. ? Les journaux allemands démentent, en effet, que le kaiser ait l'intention de visiter • Conslamlnople et Athènes, mais laissent en trevoir h possibilité que le kronprinz ou U prince Eitel.-Frietlrich. aillent en mission i ;> Constanlinople et à Sofia distribuer des dé " corations. Et c'est à cela qu'aboutit touJ le battagt ' allemand ! s «WIWVVU . 1 Lord Kitchener était à Home vendredi, oi il a nu des entretiens avec plusieurs minis ' très -f le général Porro, sous-chef de l'état e maj nénéral. Il est parti le soir pour h ~ qrarul quartier général, où il sera reçu pa i 9 le roi. Les journaux ialiens attachent la plut grande importance à ces entrevues. 1 Une élection vient d'avoir lieu dans le " Pays de Galles pour désigner un successeui " à Keir Hardie. Deux candidats travaillistes étaient en présence. L'un d'eux, M. Santon, partisan de la conscriition, a été élu par plus de 10.000 voix contre son concurrent, qui passait pour opposé au service obligatoire. Cette victoire est d'autant plus significative que le candidat évincé, président de , la Fédération des mineurs gallois du sud, a avait pour lui toute l'organisation o(JicielU syndicale. «WMVVMM Les représentants des puissances alliée.s ont Jait à Yuan-Shi-Kaï d'énergiques repré-. sentations au sujet des menée.* .alemandes e en Chine. Ces représentations visent un coyn. - plot maritime du genre de ee.lux nui vient t de conduire les fonctinnnaires de 'l/i Hnm-burq-Ameriha sur les bancs des tribunaux américains, et auraient de plus un certain i retentissement sur la crise constitutionnelle qui agite la Chine. »■ »j>a Communiqué ofidd français Paris, 27 novembre, 15 heures. Aucun événement à signaler au cours de 1<a nuit. Dans la journée d'hier, entre Forges et Batliincourt, d l'ouest de la Meuse, une émission de gaz su${ocarwts lancés par l'en» nemi sans attaque d'infanterie est restée sans résultat. . Dans la môme journée un avion allemand est tombé dans l'Aisne, un peu à l'est de Berry-au-Bac. Les aviateurs ont pu se sau~ ver à la nage. Quelques obus de nos batteries ont détruit l'appareil. LES OPÉRATIONS EN SEftBSE Genève, 27 novembre, -r- Des nouvelles de source budgîîire assurent que les Alliés ont commestoé un mouvement enveloppant de large envergure partant de'Corna, et que les troutpes buîgiaree oni perdu du terrain. Les Bulgares massent des troupes rie plus en plus nombreuses en face du front franco. ang?ai)5; sur le front serbe, leur?» unités . sont, remplacées par des troupes allemandes.LA ROUMANIE INTERDIT LE D A N'OSE AUX NAVIKFS Dffi GUERRE DE L'ENNEMI Ijomdires, 27 novembre. — L'agence Router ainfprenid' qu*? rAl'Vmagne et l'Au triche-Hongrie ont demandé à la Roumanie d'autoriser le passage de leurs navires de guerre par le Danube jusqu'à la mer Noire. La Rointianiie a refusé. 1 ~LÀ SÏTUATiON : MILITAIRE « »0«—1— i Samedi, 57 novembre. j Des signes certains d'épuisement se ma- 1 TVfcstent parmi les troupes allemandes dai 1 front de Russie. L'hiver e-.-.t dur ; le ravi- 1 laidement est matais» ; des troupes nom- 1 bicuises ont été retirées ; les Russes sont 1 aussi actifs que le leur permet la réorganisa,, ion de leurs armées. Le steppe russe, ' le n tarai 3 russe est un Molocti. La plus 1 belle armée que te monde connut, — celie - qu'on appela la Grande Armée, lent sur les ■ registres de l'administration, militaire que ' dajis les annales de l'histoire, — y péril > nnsiiraJ>lemeîvt. Ces journées des 2(i et 27 > novemubre nous rappellent précisénienl le ; diésaistne de la Bérésina. Où Napoléon, après : Ghflirles XII, vit périr sa fortune, cumulent 1 admetlire qiue le maréchal von Hindenbourg • puisse sauver la sienne ? Mitau est déjà e» ■ péril. Que sera-ce au printemps, .orsque i das millions de nouvefrux soldats russes, ' armés, équipés et dotés d'artillerie par l'An-i glelerre t le Japon, entreront en ligne ? A celle pression russe correspond la vive : aWiaque menée autour de Gorilfc pf»r bes Irouipes du général Cadorna. A première vue, il peut paraître singulier que ce!l«s-c4 - n'aient point encore pénétré, clairons sonnants et enseigne^ déployées, dans les rui- • nés fumantes de cette place ; mais on s'était mépris sur la puissance réelle de la défense organisée par les Autrichiens sur ta ceinture montagneuse qui couvre Goritx à l'ouest et au sud. De iront, les trouwe ' italiennes oint dû notamment aborder les : « paliers » du Carsp, dont te roc entaillé 1 cachait fusils, mitrailîeuses et cano.ns.. 1 Gelite position, qui paraissait inexpugnable, ' — plus inexpugnable qiue les Thermopyles, — est aujourd'hui couronnée en plusieurs points et les Autrichiens en sont presque j>artout.réduite à s'accrocher aux pentes qui ' descendent vers la « conque » de Goritz. Au ■ temps passé, leur situation eût été inte-: nalxe.. Aujourd'hui, elle n'est que para- ■ doxale et il se passera, sans doute, encore ! queJqtfe temps avamt que la décision j ' puisse être obtenue. ] Que le front de Flandre et de France s'al-1 lume ii son tour, soit à l'initiative de l'en, nemi, soit à la nôtre, et les événements lieureux pourraient bien devancer l'heure que communément on leur marque tu "a-ar8.n.De Serbie, peu ou point de nouvelie». fl ! est à prévoir que, malgré que le gros de l'armée serbe compte encore prés de 200.00# hommes, les Ausiro-Ailemanda se bornent à lut opposer une forte ïlanc-garde qui coiv-1 tiendra cette armée dans les montagnes de l'Altonde jusqu'au jour où, ravitaillée, elle pourra reprendre l'offensive. En aiten <uit, les Austru-Aliernands gagneront ta Macédoine et y attacheront le frotU allié. Quand ■ cette conjoncture se réa\is»ra-t-eEe ? Dana «vno, deux ou trois semaines ? C'est ce qu'il serait bien malaisé de prédire. CepondarJ les débarquements continuent à Salamique, Les difficultés y sont, grandes pour les Alliés. L'administration grecque, qui s'est en*-pnrcie d» la voie ferrie du Vardar. ne livre aux AMiés que peu de matériel. On lui de-mnnde, par exemple. 49 wagons : elle n'en donne'mie quatre '! I^es Alliés ont aussi de la iieine à louer les immeubles et es ler-rains nécessaiires aux installations de leul" Oa.«e. Ils paraissent pourtant vouloir organiser colle-d crm.pfélément, puisqu'ils ont nolhmment débarqui'' toute la machinerie d'une « centrale d'éf-etrioité » et ont passé des contrats pour l'érection de casernes. Les espions publient !< Salomique et y notent tous les arrivaiges d'hommes et de matériel. Que n'enfume-t-on ce nid de guêpes ? Nius avons donné pour certaine .il y a quelque jours, l'intervention militaire de Ttalie dans les Ralkans. On nous trompons fort, ou nous iroveiis bien que cette intervention est sur le point de se réaliser, si elllo ne se réalise déiA D'autre part, i! est tout i1! fnit intére^uii de voir une armée russe réuni h Reni. «ur des bouches du ha» Danube, tout près de ta ville roumaine de Galatz. N'oublions pas que le Danube est une fleuve international. Paul Grokaert. IV ANNEE.—Série nouvelle. — N* 3 32-38 Le numéro ; 10 Ceafmes (5 ULTIMES AU FH0H1" Dimanche 25 et Lundi 29 Novembr ■O. toi c

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
This item is a publication of the title Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique belonging to the category Katholieke pers, published in Bruxelles from 1895 to 1940.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Add to collection

Location

Subjects

Periods