Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

1544 0
close

Why do you want to report this item?

Remarks

Send
s.n. 1916, 06 August. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Seen on 24 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/p55db7wv9b/
Show text

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

25e ANNEE.— Série nouvelle,-S*636 Dimanche 6 Août 1916 RÉDACTION & ADMINISTRATION $ter, ru d» li Bmbi— LE BATRS TÉLÉPHONE :n'64BEL6E BUREAUX A PARIS • 33, M doan-Jacques-Boussoaa, 38 ! »0« LONDON OFFICES 31. PANTON STRBET Le/cestsf Square, S. 9. sMnr : rïiÂvg ssmi 10 cent. I© N° LE XXE SIÈCLE ABONNEMENTS Franc#. 2 fr. BO par mois » 7 fr. BO par tv^msetr* Angleterre,. 2ah.ed. par mois • .. 7 ah. 6 et. par trimastta •utraa paya'. 3 fr. — par mois » . O fr. — par trimaatr* PUBLICITÉ S'adresss? à Hdminirtration dn Joaml Les petites annonces sont également reçue* a la Sociité Européenne àti S'Bblîcité, !t rue de la Victoire, Paru, fui en a le moM/pole pour Pans. £5 cenl. au front Quotidien belge paraissant au Havre et à Paris LA POLITIQUE ITALIENNE Que fallait-il choisir ? • ! P^rmi toutes tes nations belligérantes, , l'Italie présente cette particularité remar- j quable d'avoir examiné pendant de longs , mois les avantages que comportait cl'a- , oune des attitudes qu'elle pouvait prendre : la neutralité, la guerre aux côtés des nations de l'Entente et la guerre avec les empires qàrctraux, et de s'être décidée avec tane entière liberté. . M. F. Gappola a réuni en volume, au début de cette année, sous le titre : la Crisi italiana, te® principaux articles qu'il a publiés d'octobre 1914 à décembre 1915 et par lesquels il a exercé une grandie influence su<P l'esprit de ses compatriotes. Il y a joint une longue, ardente et vigoureuse préface. Les commentaires dont le prince fie Bû-low vient d'augmenter une édition de son ouvrage• sur la politique allemande et Hios-tili-té croissante des rapports entre les gouvernements de Borne et d'e Berlin donnent aux appréciations du publiciste italien un renourve&u d'actualité. A vrai dire1, en ont-elles besoin? Biles ont pour objet la situation dans laquelle se trouve une.-nation quri n'est point directement attaquée, mais dont l'existence et le développement dépendent de l'issue dù conflit qui met aux prises ses voisines. A cet intérêt, qui est général, elles ajoutent celui de nous fournir des éléments de comparaison et de nous aider h mieux comprendre la valeur des décisions qu'ont prises notre roi et ses ministres dans les premiers jours d'août 1914. C'est plus qu'il n'en faudrait pour fixer notre attention. *** L'Italie n'eût-elle pas sacrifié ses intérêts essentiels en restant neutre ? Pouvait-elle acquérir sans guerroyer les frontières qui la ppo tégerent contre l'invasion des troupes austro-ailemandes et. s'assurer dans la Mé- ■ diterranée les points d'appui qui lui permettront d'y jouer un grand rôle ? Beaucoup l'ont cru. Plusieurs le croient encore. Cette façon de penser suppose la possession de forces militaires suffisantes pour peser sur la rédaction du prochain traité de pa.ix. Or, M. p..Coppola ne dissimule pas que le Parlement avait singulièrement affaibli les armées de son pays et qu'il a fallu la perspective d'une guerre imminente et nécessaire pour rendre possible leur réorganisation . La neutralité eût donc exclu l'Italie des congrès qui vont fixer pour longtemps là hiérarchie des nations, elle l'eût isolée, laissée en butte aux coups de l'ennemi sur sa frontière du Trentin et de l'Adriatique, et profondément atteinte dans son expansion méditerranéenne. Elle eût affaibli en elle la conscience qu'un peuple dont avoir de lui-même comme facteur d'organisation et de progrès dans le monde, en paraissant donner raison aux. pusillanimes, aux matérialistes, aux politiciens, à tous les esclaves qui ne peuvent comprendre que tenir patrie se mêle à la rivalité des maîtres du monde. ..Elle eût, en outre, profondément divisé les esprits. On canstate ce phénomène partout où la nation,, e'pst-à-dire les intérêts suprêmes de chacun, ne sont pas engagés. Personne n'y est indifférent au résultat de cette formidable guenre, mais on se décide en faveur de l'un wi die l'autre camp par- des raisons d'idéologie et de sentiment, par des amitiés et des inimitiés intellectuelles et morales, pe<T tous les mobiles contradictoires et confus des nartis et 'd^s factions. Cet affaiblissement de la conscience nationale ne limitera point ses ravages au temps préseri-t. Onr ce ne sera point seulement pendant qu'ils se battront, ce sera pendant trente, quarante, cent ans peut-être, que les peuples belligérant^ d'aujourd'hui exclurent de leur politique extérieure _ toute préoccupation sentimentale, se conformèrent au® indications que tour donnera le sens de leuirs intérêts rendu très vif par leurs sacrifices, se resserreront, se systématiseront avec un soin ombragieux et sou-tenu. On ne voit pas comment les peuples neutres pourront acquérir ce degré de réalisme et de vigueur.. » L'Italie ne pouvait pas davantage combattre aux côtés des empires centraux. Pendant, les premiers mots de la guerre, on 11'a pas manqué dans la péninsule de mfeitre en évidence que la puissance militaire de l'Allemagne était plus forte, mieux organisée, plu® agressive que celle de ses fcdVersaires et qu'en joignant ses efforts aux si-ans on obtiendrait rapidement un résultat décisif. Le principal adversaire, la France, ne pourrait, résister, dfeait-on, si on l'attaquait en miême- temps à l'est, au nord et au sua. M. F'. Goppola oppose à cette manière dfe voir plusieurs objections dont chacun conviendra que les principales sont très l'oites. Le. problème de réunir h la. mère-patrie les populations irrédimées, le problème d'acquérir urne flrootière avantageuse au point "de vue stratégique et la liberté sur la mer Adriatique ne. peuvent être résolus qu'aux dépens de l'Autriche, aliiée et vassale dte l'Allemagne, et, en fin de compte, aux dépens de l'Allemagne elle-même. Toute R^tisfaetkn* de cet ordre donnée aux reven-, dications de l'Italie n'eût sans doute été que provisoire. . La guerre actuelle mot en jeu l'avenir de la. civilisation, latine. Assurément. la. Bel-fïique. la France et l'Angleterre la' défendent. Mais l'Italie a des raisons particulières de remplir le même rôle. En le négligeant et en s'alliant aux. champions de l'idéal germanique, elle eût sacrifié l'une des ressources les plus considérables de sa. politique Imné- ■ nialiste -, . 1 Enfin, elle n'eût retiré dlavaniages de sa collaboration avec les empires centraux que si sa force militaire et politique avait été équivalente ou à peu, près équivalente de la force militaire et politique de l'Alternai et supérieure à la force militaire e.t politique • 1 Autriche. En d'autres termes, « il eût fallu que la guerre fût au même titre allemande et italienne, quelle profitât égale- j ment à l'Allemagne et à l'Italie et qu'elle se résolût plus tard par l'absorption de l'Autriche au profit de l'Italie et de l'Allemagne ». Mais, à cause de la grande infériorité de la force militaire et politique de l'Italie par rapport à la force m'.iitaire et politique "de l'Allemagne, i< la guerre de la Tripliice eût été en réalité une guerre de l'Allemagne soutenue eu soue-ordre par l'Autriche. la Turquie et l'Italie ». En luttant avec'l'Allemagne et en triomphant avec elle, tes Italiens n'auraient fait en réalité que j collaborer à la création, d'une hégémonie aEemande, extrêmement forte et extrêmement agressive ; ils auraient obtenu momentanément des avantages matériels considérables sans dOute, 'nais ils auraient perdu leur indépendance politique, économique et intellectuelle, ils se seraient battus comme l'Autriche pour vivre dans une servitude très étroite... lfc*:Ce Il fallait donc prendre part à la guerre, non pour collaborer au triomphe de principes démocratiques, républicains, pacifistes et humanitaires, mais pour l'Italie, pour accélérer et fortifier en elle l'évolution des esprits, des cœurs et des institutions dans le sens nationaliste, pour luj conquérir de solides frontières, la maîtrise de l'Adriatique, de nombreux points d'appui dans la Méditerranée et des possibilités d'impérialisme sur ces contrées choisies de la richesse et de la civilisation. L'Allemagne étant assez puissante pour exercer sur le monde une hégémonie réelle 1 et durable, la politique italienne ne conservait des chances die succès que si les nations de l'Entente triomphaient d'elle, que si sa défaite laissait les voies libres. Ainsi, les hommes qui ne se préoccupent que d'acquérir pour leur patrie le maximum d'avantages positifs estiment, crue le meilleur choix à faire était identique à celui que nous a diicté notre héroïque probité. Le spectacle de cette rencontre frappera les générations futures qui prospéreront d«ns nos plaines que de meilleures frontières leur permettront de défendre. Sans doute, mais il ne faut pas qu'il échappe à nos populations errantes ou captives sur leurs terres ensanglantées. N. WALLEZ. HOMMAGE DE L'v MEMI —o— îîa AUsmasd avoue dans unjoupaalaKêrioaialïxpsptaBCfl du raie de TAmêe Belge Dans un -journal germanophile, le New-York American, un « personnage officiel, en relations étroites avec l'ambassade allemande à Washington et de qui la situation vis-à-vis du gouvernement allemand est telile qu'elle rend sa déclaration officieuse — c'est ainsi qu'il est présenté par le journal, — a fait une déclaration sur la guerre, le rôle de la Belgique, les prétendues violations de la neutralité qu'aurait commises notre pays, le rôle de l'armée belge, etc. Le rôle joué par notre armée est apprécié par ce personnage allemand de façon, qui mérite d'être soulignée. Après. avoir parlé des fortifications de notre pays, il ajoute : « Et puis il ij avait formée belge permanente, un corps de troupes bien entraîné et efficace dont personne mieux que le soldat allemand ne peut vanter et l'habileté et. la valeur et la bravoure. » Et. plus loin : d Aucune personne en Allemagne, pour peu qu'elle soit bien informée, ne déniera que ce fut cette résistance qu,i ruina les ■ plans originaux de l'état-major allemand — et qui empêcha la. conquête rapide de la France ainsi que le concevaient les premiers plans. Ce fut la Belgique qui — selon l'opinion allemande ~ bouleversa tout le cours des opérations allemandes dans la première année de la guerre. » Sans doute ce fait est déjà acquis à l'histoire, mais il n'en est pas moins intéressant de l'entendre confirmer par l'ennemi. Le Saiut Siège et la guerre ———« Voici le texte du démenti qui a été publié dans 1' « Osservatore Roma.no » du 2 ajoût et dent nous avons déjà signalé une partie : « La Tribuna » dans un numéro des jours écoulés a rapporté la nouvelle d'une visite qu'aurait faite à l'Empereur Guillaume le P. Ledochowski, général de la Compagnie de Jésus pour traiter de La suppression de la loi sur les Jésuites en Aile- ; magne. Dans son numéro du 31. elle affirme, disant l'avoir appris (Pune personne qui devait le savoir, que le Vatican, en interposant, comme elle dit, « ses bons offices entre l'Autriche-Hongrie et l'Italie, pour em-. pêcher la guerre et satisfaire les aspirations italiennes » avait cherché « l'intervention du Souverain Pontife au futur Congrès pour la paix et l'internationalisation de la question romaine. » Nous sommes autorisés à déclarer que tant la nouvelle contenue dans le premier numéro que les affirmations contenues dans le second sont absolument privées de tout fondement. » UNE DEUXIÈME LISTE ~ DE PRISONNIERS BELGES «>o« NOUS VENONS DÎT, METTRE SOUS • PRESSE UNE DEUXIEME LISTE DE PRISONNIERS BELGES CAPTIFS EN ALLE • MAGNE. CETTE LISTE COMPREND DES ■ NOMS ALLANT DE DET A I, INCLUS ELLE SERA EXPEDIEE FRANCO CON ! TRE L'ENVOI de 0 fr.60 fSOIXANTE CEN-' TIMES) EN UN BON POSTAL AU BUREAU DU JOURNAL. RUE DE LA •1 BOURSE, 28 ter, LE HAVRE. ■i tzs socialistes neutres et la guerre »OU LA LETTRE DE M. VANDERYELDE A titre documentaire, reproduisons, d'après 1' d Humanité », Je texte de la lettre adressée par M. •Emile Vehdervelde au président de la conférence socialiste des pays n neutres : • t Le Havre, le 29 juin 1916. t Au citoyen président rie la conférence t; des socialistes neutres, à La Haye a Mon cher camarade, r Si je compte ne pas assister à la conférence n des socialistes des pays neutres, ce n'est pas qua je sois hostile à son principe ou que je conteste son opportunité. e J'estime, au contraire, qu'à l'heure présente, . . nos camarades des pays neutres n'ont pas seule- ; . mont le droit, mais ont le devoir de parler. . Ils souffrent comme nous de ia guerre^ ca- c l'enrichissement de quelques minorités ne doit r pas nous faire perdre de vue que, chez les neutres comme chez les belligérants, !a grande masse ■ s'appauvrit. Ils' ont intérêt, comme nous, autant que nous, à ce que la paix qui terminera le con-uit actuel soit une paix juste, afin d'être une paix durable. I,eur neutrajité, dès lors, ne doit pas être passive mais active. Il leur appartient de rechercher, abstraction faite d'un droit qui serait créé par la violence, ce qui est juste", et de 1 mettre, au service de ce qui est juste, toute ia : puissance de l'opinion. C'est en partfint de ce point de vue que notre Comité Exécutif a demandé aux socialistes neu-. très, comme il a demandé aux socialistes des • ; pays belligérants, de songer, dès à présont, à ce ! que devra être l'a paix, pour que des annexions, ï imposées par la force, sans l'aveu des popula-1 tions annexées, ne préparent pas, dans un pro-1 . chain avenir, de nouveaux conflits. Nos camarades des pays neutres ont pensé1 que, pour l'examen de ce grave problème, ils I pourraient utilement se réunir en conférence et . délibérer on commun. ; Le Comité exécutif du B. S. I. n'a point fait . d'objections à les convoquer dans ce but. 1 , Mais tout le monde comprendra que la délégation belge s'abstienne de participer au débat. ] Xthis ne pouvons, gn effet, être à la fois juges . et parties. La Belgique, certes, avant le 4 août 1914. et 1 jusqu'au 4 août 1S14. était un pays neutre. Elle . était neutre, plus neutre que tout autre pays, ! i car sa neutralité n'était pas seulement volon- < taire, mais imposée et garantie par un acte in- ] ternatdonal, ; Nous devions en vertu de cet acte, être les aniis_ de tous, mais aussi, défendre contre tous, | l'intégrité de notre territoire. A cette double obligation, le peuple belge i , conscience d'être resté scrupuleusement fidèle. ' I Accablé de tous les maux de la guerre, il de- l ' mande justfee contre ceux oui. de l'aveu même < du chancelier de l'empire allemand ont. en vin , tant ses frontières,, commis une iniquité, et qui pour le punir de s'être défendu, ont brûlé ses , villes, dévasté ses loyers,décimé ses populations '! inoffensives. j Devant pareil attentat, pour lequel on a cher- - ohé, après coup, des excuses mensongères et ca- i lomnieuses, nous ne pouvons croire que les so-, ; . cialistes des pays neutres restent impassibles. b Nous ne leur demandons pas d'accepter nos af-i firmations sans les contrôler. Nous leur demandons, au contraire, de juger sur,pièces, de con- ^ l fronter nos preuves avec les affirmations do nos ' • agresseurs. Nous avons la conviction qu'après , avoir fait cet examen, en âme et conscience, ils . diront, avec Edouard Bernstein, que la Belgique I attaquée, dévastée, martyrisée, a connuis, par ses souffrances mêmes le droit à ces deux cho. . ses : indépendance et réparation. ' Becevez, mon r-her camarade, J'expressioal de ' II mes sentiments fraternels. , ! » Emile VANDERVBLDE. Nous ne songeons évidemment pas à.con-I tester à M. Vand'ervelde le droit d'inviter Ites socialistes neutres à juger les crimes • allemands «font nous avons été victimes. ' Nous nous réjouissons, aoi contraire, de. : l'énergie qu'il y met. Quant à la manière «ont, ces crimes devront être châtiés? et aux mesures de précaution qui1 devront être _ prisps potir empêcher qu'ils se renouvellent , c'est aux Alliés ej aux Alliés seuls qu'il ap-' pairtietnt de les déterminer. Nous ne voyons pas quelle au tc^'f!.'. arraieiït pour leur ; : adresser des injonctions des neutres dont. ', le moins qu'on puisse dire est qu'ils ont ' ; assisté en spectateurs impassibles à tous | les forfaits dé l'Allemagne et qu'ils ne se ; ; réveillent de leur léthargie qu'au moment - où les armées du kaiser commencent à être mises à la raison. DIVERGENCES DE VUES ET UNANIMITE * Nous lisons dans te « Temps » : \ , « Le « Volk » dit qu'au congrès socialiste international des divergences de vues se sont, mani-I testées entre M. Troelstra, qui souhaite partie nulle dans la guerre actuelle, et M. Branting, qui croit de plus en plus à la victoire do l'Entente et qui voj' dans son succès une garantie de paix démocratique vraiment durable. Il parait diffi- ■ cile de trouver une formule de conciliation entre . ces deux tendances, d'autant plus eue ]e congrès ~ ; doit décider si un appel sera adressé aux socia- i listes des nations belligérantes pour' leur- deman- ' der de rompre l'union sacrée. 1 ' D'autre part, le « Nieuwe Courant » annonce i que le .congrès socialiste international a abouti a un compromis. M. Trœlstra a reconnu que 1 Allemagnp porte la responsabilité de la guerre ce qui justifie, le refus des socialistes français de' s discuter jusou'à maintenant au sein du comité r international. l' Sur la question économique, le congrès à l'unanimité, a réprouvé les décisions de la confé- <3 rence économique, germes de nouvelles guerres 1 et affirmé que le socialisme international devait s élever une protestation. « A l'unanimité, donc, ces socialistes neu- <3 très interdisent, à la Belgique de se défendre d sur le terrain économique contre une nou- g velie invasion allemande. Est-ce assez smni- t ficatif ? e {. LE CHANSONNIER ; DU SOLDAT BELGE ——»o« Voici 'un petit volume qui réjouira bien & des cœurs belges. , Soigneusement imprimé sur papier de luxe et coquettement présenté soi/s une couverture ornée d'un joli tableau du peintre Paul Mathieu, le « Chansonnier du soi' r ; dat belge » aura avpris du public bel/je vn accueil dont est garant le succès nue son, '' ; édition populaire a obtenu dans lès tfan- 0 ' chées. I^es paroles de ces chants sont accompa- ^ gnées de leur notation musicale et le volume î? ne coûte que 1 fr. 50.1/ sera- envoyé franco \ contre toute demande adressée, avec un bon j postal de 1 fr. 65, aux bureaux du XX' SjL"- fi i clE, rue de la Bourse, 28ter, Le Havre. • et UNE MESURE QUI S'IMPOSE li M rapparier les naturalisations d'Allemands Nos excellente confrères de la » Métropole » ont en-ianié un campagne tout à fait opportune pour obtenir ques le gouverae-raenf. rapporte les nombreuses naturalisations accordées» en Belgique à des sujets allemands. On jugera par l'extrait que nous allons reproduire de la force irréfutable des arguments invoqués par nos confrères : <r Nous demandons que ies naturalisations allemandes soient rapportées, écrit la « Métropole », parce que ce sont les naturalisés qui ont été les agents les plus actifs de la propagande dans notre pays. Or nous sommes bien décidés, n'est-ce pas, ô. mettre fin définitivement à celte propagaij.de. Il nous faut dès lors partir de ce principe formulé- par un consul allemand naturalisé anglais : lin Allemand reste toujours un Allemand. C'est là une venté incontestable que nous avons vérifiée et que nous vérifions encore tous les jours dans les propos des naturalisés. Mais elle n'est pas seulement vraie parce que les sentiments des Allemands d'origine ne changent pas, elle est vraie parce que l'Allemagne, en outre, veille à la création d'organismes, de groupements, de sociétés qui maintiennent le; Allemands naturalisés en contact étroit avec leurs anciens compatriotes et leur patrie d'ori gine. Mieux que cela : l'Allemagne leur garde léqa lement leur nationalité première. Par ce faii l'Allemand naturalisé est essentiellement ce qus nous appelons un homme à deux visages. Il sers patriote au besoin avec ses nouveaux compa triotes. il le sera avec ses autres compatriote; dont il n'a pas abandom.é la nationalité. La disposition de la loi allemande dite Del hriick qui consacre le maintien de na nationa lité d'origine au naturalisé annule, de fait la na turalisation accordée. Il faut que cette considération soit surtou mise en avant pour obtenir l'abrogation des loi; de naturalisation votées en faveur des Aile rnamls. Cette abrogation doit être générale quitte < « renaturaliser » après enquête sérieuse les su jets dignes du nom de Belge. Mais il faudra pour cela se montrer d'une cir conspecticn extrême. On devra faire des enquê tes approfondies. On peut même se demander i ce propos s les habitants des localités où rési .tent ies candidate à la naturalisation sont d'un, manière générale suffisamment consuUSs. Er fait ils ne, le sont pas du tout. Ce sçnl eux. ce pendant, qui les tout premiers ont à apprécie: jusqu'à quel point il leur plaît de se voir affu bfés d'un nouveau concitoyen d'origine et d< sentiments discutables. » E;t notre confrère de citer certains trait< anvereois qui sont vraiment suggestifs. Ci ton-s-en un à titre d'exemple : « Tous les naturalisés allemands, jusque pruve du contraire, ont été compromis par ls fameuse circulaire 6e Herr H. Albert von Bar , par laquelle il faisait appel aux naturalisé; comme aux autres pour les engager à souserir en 1913 (!) au milliard de la guerre. Cette circu taire disait « II n'est pas moins nature', en certain cas que certains amis de l'Allemagne qui EN BAI SON DE CEBTAINES CIRCONSTANCES ont rf noncé à leur nationalité, saisissent avec satisfar tion cette opportunité de se rappeler leur AIT A CHEMENT à leur pays d'origine ». Ncrus sommes persuadés que l'immense ma jorité des naturalisés a répondu à l'appel di Herr von Bary tout comme ils souscrivaien pour soutenir l'Ecole allemande d'Anvers qu'oi leur représentait cependant comme le mefileu: foyei- du « Deutsehlum » dons notre ville. D: multiples raisons d'intérêt., h défaut de ce qu'ui « Allemand reste toujours un Allemand », le engageaient à souscrire au fonds récolté pou une guerre qu'ils savaient prochaine tout comm, ils savaient sans cloute que nous en serions la victimes. » , Il faut avouer qu'après tout ce qui s'es passé depuis deux ans, nouis serions de: « poires » si nous conservions à tous ce: gens-là le bénéfice de la naturalisation. Nous prions nos lecteurs et abonnés d'adresser toutes les lettres et commun! cations destinées à la rédaction ou à l'administration du i? XXe Siècle », RUE DE L^S BOURSE, 28 ter, LE KAVRE. Les taespnlaaces jour la Grippe • »o« D'excellentes recommandations adresse? aux soldats et qui ne seront pas sans uliiil/ pour les civils : n L'envoi de photographies, quelles qu'elles soient, étant interdit par 7.ve.&c« censures neutres ou alliées, il convient de s'abstenir d'en adresser. Il est. recommandé à ceux qui envoiem des messages destinés 5 "être introduite clandestinement en Belgique, d'user de !a plus grande prudence dans le choix de leurs intermédiaires et dans la teneur de leurs lettres. TtMes formules pouvant donner lieu à soupçons pour le destinataire doivent être soigneusement écartées. . t.l y a lieu notamment : a.) D'éviter ies phrases telles que : » J'ai bien reçu votre lettre du... » ou .toute pensée analogue. b) De ne jamais mentionner le nom de tierces personnes, surtout, de celles par les-quelles la correspondance est acheminée. c) De ne, pas employer d'épithètes injurieuses pour nos ennemis. rf) De ne pas signaler 1° nom, même par initiales, d'individus ayant rejoint Tannée ou' s'étant rendus en Hollande. e) De ne pas dévoiler par quels moyens ou par quels aides d'es personnes ont quitté ia Befgique. f) De.!:-'! donner aucun renseignement sur les événements qui se passent au front, dans les cantonnements* ou sur les services jftarins belges à l'œuvre """ " ■"1 ' Nos marins, si souvent décriés par ceux qui ne les connaissent pas, ont trouvé dans la guerre, comme tant d'autres de nos compatriotes, une occasion de donner ia pleine mesure de leur valeur : la plupart de nos jeunes officiers et même quelques vieux, et de no3 cadets se sont engagés dès le début de la guerre et ont conquis leurs épauilettes et leurs glorieuses décorations dans le3 rangs de nos régiments de ligne. D'autres courent les mers et les océans bravant les perfides sous-marins et les traîtresses mines flottantes. Parmi eux nous devons réserver une place d'honneur à ceux qui depuis deux ans parcourent la mer du Nord, le Pas-de-Calais et la Manche. D'autres encore oi»t quitté i'armée métropolitaine pour prendre lecommandement.de nos unités de combat sur les fleuves et les lacs africains. On connaît leurs exploits. Voici que le der nier communiqué du Ministère des Colonies nous signale que le lieutenant Lenaerts (un Anvefsois) n'a pas hésité à attaquer avec un frêle bateau glisseur, « Netta », la canonnière allemande « Graf von Gœtzen » qui prétendait, grâce à son armement puissant, à la maîtrise du lac .Tanganika. Conduit par des officiers de la marine impériale allemande — des professionnels ayant subi la plus minutieuse préparation — le « Von Gœtzen » n'en a pas moins subit la défaite et est allé rejoindre dans les profondeurs du Tanganika les autres canonnières allemandes précédemment coulées par l'escadrille anglo-belge. Honneur au h Netta », au commandant Lenaerts et à son vaillant équipage de marins belges". 4WWWWWVWWW VVAM-Ut1AAAVVV\\WVVtVV»AvV\V\ VI 1 M S 2 IVos lecteurs trouveront en | % troisième page, toutes les > | nouvelles dé la guerre et les | $ dépêches de latiern 1ère heure '% c 2 vv\vwm<mxwivHiwvvvwvi wvw* vvvvvvvvvvvvvvw Devant Verdun et devant Kovel j Gamme V<m peut croire maintenant, sans : témérité, que Verdun ne sera jamais pris j par le ltronprinz, les c-jmbats devant cette j place perdent le caractère tragique et angoissant qu'ils eurent pendant tant de mois, alors que !e feu n'était point encore ail mm» sur la Somme, sur le Styr et £ur le Dniester, (les combats n'en sont pas moins magni-fijCjotes. Les ouvrages de Tfriawmont pris, perdus et repris, le village de Fleury pris, perdu et repris, serout peut-être encore perdus et repris. Les Allemands devront se cîéelarer heureux désormais sais parviennent â conserver la ligne qu'ils possèdent devant la citadelle rnosane. Où sont leurs rêves d'antan ? Des témoignages concordants permettent de dire que ies Allemands disposent sur le front de Flandre et de Frànw de 122 divisions. Au moins cinquante de ces divisions sont actuellement rangées de la mer à la Somme et il y en a au moins 45 qui gardent 1© reste d"u front, de la Somme à i'Argonne orientale et des Côtes-de-Meuse â l'Alsace. Il ne reste donc que 17 divisions de-vaert Verdun. C'est beaucoup et c'est periL Si cet" effectif permet au kronprinz *li» tenir le brasier allumé, cela ne lui permet plus de se îancr^ ^l'attaque avec la frénésie eu en ■ lui connut lorsqu'il disposait de 2G divisions. * * Les Russes poursuivent leur vigoureus» , ; offensive vers Kovo', en Volhynie, et, vers " Busk, en Galicie. En Volhynie, le giSnéral 1 Leseh est parvenu à franchir le Stochod ■ sur tout le front d'attaque et à passer môme le Sta.voe, affluent de gauche dru Stochod. : Un ardent combat s'est engagé sur la rive ' I occidentale du Stavoc pour la possession -j du vffiage de Koudka-.Vlirienkaîa. Aprè«i l'avoir canquas, Des Russes le perdirent et durent se replier' h quelques ceautn'.n'es de' mètres à l'esit. Ce n'est qu'un incident de ^cfaiTe, explicable par l'acharnement qu'apportent les soldats allemands du générai voe Linsingen dans la défense des» dernières positions devant Kovek Au sud de Brodv, le général Saklraroff, qui a atteint les rives de "là Gra.bocka et du 'Serolh, a bousculé l'armée du, £énéra! Bnehm-Ermodli' et lui a fait 1,300 prisonniers.L'action vigoureuse du gérerai Bîwîwh love se poursuit donc sans tr^ve, ni répit. Paul CKQKAEBT. LES HORREURS DES CAMPS DE PRISONNIERS EN ALLEMAGNE Le médecin belge Destrie décrit ïa vie (les soldats an camp de WiMfterg ■ Le gouvernement britannique a nommé au début de la guerre une Commission chargée de faire eaquè'.e sur le traitement des prisonniers anglais en Allemagne. Le premier rapport de cette commission — il fau-rait dire te premier r équisitoire — renferme des révélations extraordinaires sur le camp de Wittenberg, en Saxe, où furent elnmrK's les médecins belges Rolland et Destrée. C'est précisément la déposition du docteur Destrée qui forme la pièce capitale de ce réquisitoire. Nos deux compatriotes, retenus dans le camp de Wittenberg au mépris de la convention de Genève, (puisqu'il n y avait là aucun prisonnier de guerre belge, ont fait preuve au chevet des malades français, anglais et russes, d'un dévouement qui leur a' valu, nos lecteurs se le rappellent, une haute distinction britannique. Au début de leur captivité -- en ocohre 1914, — les docteurs Destrée et Rolland lurent préposés à l'infirmerie russe. On y manquait de tout. « Nous n'avions, écrit te D" Destrée, qu un nombre très limité d'objets de pansement et lie médicaments. Pas de blouses, de serviettes, de savon pour nous protéger et nous désinfecter. Pour les soins médicaux, une petite sai'.e nous était laissée où nous devions faire les visites, les pansements et où etaient couciiés, sur des paillasses par terre, munis seulement de deux couvertures, les malades fiévreux qui ne pouvaient séjourner dans teo compagnies. Comme régime pour ces malades, ia détestable nourriture habituelle des prisonniers, et de l'eau pour ceux qui ne pouvaient manger ; ni lait ni thé. » Des cas violents de choléra se produis!- • rent au mois de décembre : « Pour soigner les malades nous avons alors demandé des blouses, serviettes,'savon : le médecin en chef Ascheribaeh nous répondit : « Nous n'avons rien à vous donner, faites le service comme vous êtes. » Il ne faisait pas bon protester : « Le médecin français' Tritschler, ayant réclamé pour les médecins un traitement meilleur, fut, par mesure disciplinaire, désigné pour être do garde la nuit à l'infirmerie russe où il devait se trouver tous les soirs à 3 heures et où il devait coucher parmi les infirmiers et les malades. » Le pauvre docteur Tritschler y contracta me maladie dont il-mourut le'21 janvier 1915. ' '.'épreuve la r'ius douloureuse rut 1 épidémie de ' typhus "exsmthématique qui sévit lans ies -premiers mois de Tannée 191 ô : « Le médecin,-chef allemand qui. en raison du nombre croissant de malades, avait déjà d.eman-' dé de nouveaux médecins'russes, décida la mise en quarantaine du camp et se retira après nous avoir désigné à chacun notre service. 11 institua chef de service du corps médical le médecin général russe Schigatehoff.. « Nous fumes alors abandonnés à nos propres moyens pour combattre l'épidémie ; la désinfection était insuffisante. • » Deux baraques seulement étaient construites pour servir d'hôpital ; nous dûmes en prendre cinq dans la'huitième compagnie, la plus proche. nais nous manquions totalement de matériel, its, couverture, linges, éclairage. Malgré les vi-r-es et. fréquentes réclamations, qu'adressai! au nédecin allemand ie général russe, par télé->hone, seul moyen de communication qui nous •estait avec l'exterieur, rien r.c nous fut accordé. » Par suite du iyanque if-hd sde hygiérii-ipes, les malades fébrkjitante étaient obligés 1 aller satisfaire leurs besoins à l'extérieur, par m temps rigoureux d'Hiver et à peine vêtus, ou juand ils ne pouvaient se lever, clans leur gai nelle, seul récipient qu'ils avaient -sous tas nain...» La mortalité fut assez for'e ipsrmi 1rs n*''-onrriers : elle a atteint le W\ do "i i*\) nez ies prisonniers russes, de 15 O-'O cftci 5s çttiscmniei-t. français. Niais ce• son* les nedeems qui ont payé le plus large tribut - I épidiéiTii-e. L ii ûutyi'fc des àt&dfx 11115 n>>k-es, les trois quarts dos médecins français: >1 anglais ont su» oml)é. Le cioc'eur Bdi-;nd a subi les atteintes du mal, mais « rej ouvré ia santé. Pour ce qui est du tnaitèmerri quo-klît*i es prisonniers, voici ja note riu docteur (eisrtirée : « Nourriture. — Presque iottaçgeoûk. insuf-lasnte de quantité; pain dans lequel on ielrpu\« larfois d«fe morceaux cle p «mut-s de terre non, ipluchees et pourries ; soupe faite, de déch is de itstillation, pommes cle terre et rlikibaga (des Échantillons ont été prélevés par deb médecins rançwis). Alimentaticii ayant amené souvent <ie tombreux cas d'intoxication. v L^gefncnt, — Irisa ribre, système de chitui-age défectueux ; la lumière o lait tolakuient dé-aut pendant tes dix mois de quarantaine ; m-v-onnaers trop nombreux dans les baïaquîs- xt'm-1 [ue d'ï !in„v. vêfeïfienfe «t .chaires.. —"L® uandats ne sont pus payés aux pri.sonn.fers L» abac et les douceurs, eiiocokt, r.iseuits otc «in, sont enlevés des polis ; les boîtes clé corn eivas ou\er-tes, traînant à la censure, s'altè''enî. » IV nombreux priso.miers ont été maltraités, , tel point que, souvent^ ils ont eu besoin de oins médicaux. Ces faits se renouvelèrent, maître nos réolaruations aux mécîecirts allemands et ifficiers du eernp. » îx- 20 mai 1915, une alerte fut iaito- dans..je amp e la «suite de laquelle quatre prisonnier* urent tués et plusieurs piièvement blessés : plu. iaurs médecins faillirent recevoir d~- coims de 3U. « Supplice du poteau.., « Notre compatriote conclut : « Des milliers de malheureux sont là. aujouc-'hui, exposés à toutes les privations et aux bni-filités de leurs gardiens. C'est un devoir pour roi de demander aide et protection pour ces bra-es, je le fais avec insistance et' entière convre-ion. » LISTE DBS CIVILS BELGES INTERNÉS AU CAMP DE- WITTENBERG Broecks, Gérard, né o Xéerpcit, le 27-1-?S9, résidant %. Ntwpelt. Copelfc. Loiiis, nA à Forv'tlle, le 9-1-J880, Ssidtutt à Hénin-Liétaid. Dinourd, Crustavetné. à G il 1 y-devan t-Aliet

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
This item is a publication of the title Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique belonging to the category Katholieke pers, published in Bruxelles from 1895 to 1940.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Add to collection

Location

Subjects

Periods