Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1915, 06 March. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Seen on 20 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/mk6542kd9d/
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20e ANNÉE. — Série nouvelle. — N° 115 Le numéro : 10 Centimes asafrisssgETsnxi r- Samedi 6 mars 1915 RÉD ACTION & ADMINISTRATION 2Bter me de la Bourse — LE HAVRE Téléphone: Le Havre il" 14.05 Directeur : FEREKD WMZ Toutes les communications concernant la rédaction doivent être adressées aSrue de la Bourse, Le Havre, LONDON OFFSCE: 215 Panton Street (Broadrnead Kouse) LE U XXe SIÈCLE ABONNEMENTS Francs 2 Tr. BO ^ar mois. » 7 fr. 50 par trimestre Hors France.. 3 fr. » par mois. » ..9 fr. » par trimestro Arcgîeterre.... 2 sh. 6 d. par mois. » .... 7sh.G d. par trlrrigstre PUBLICITÉ Correspondance de réfugiés et communications personnàfles : Sur le Continent: Les 3 lignes 0 fr. 5$ La ligne suppîèmentaire 0 fr. 25 Angleterre : la ligne 3 d. Quotidien belge paraissant au Havre Un nouvel effort militaire de la Belgique Le Roi {les Belges, par l'organe de son Gouvernement responsable, vient de convier ia Nation à faire un suprême ellort pour hâter la libération de son territoire, en appelant sous les drapeaux la classe de mïîice de 1915 et même, anticipativemenf, celle de 1916, et en ralliant les forces éparses queJe seul régime de la loi de milice de 1909 laisserait encore inutilisées. Pour comprendre la portée exacte de l'arrêté-loi qui vient de -paraître au « Mo-itifeui—Belge », il n'est pas inutile de rappeler de quels éléments se compose notre aranéc. *** Avant la loi de Broqueville du 21 avril 1913 qui a institué le service général, nos lois de milice, se fondant, concurremment avec le volontariat, sur des principes divers, et en dernier lieu sur le système qui appelait sous les drapeaux un fils par famille, laissaient un nombre assez considérable de Jeunes hommes valides en dehors de l'armée.On se souvient de l'admirable élan patriotique qui, dès le début des hostilités suscita un nombre énorme d'engagements volontaires et répara, pour une bonne part, les conséquences des imperfections de nos anciennes lois. L'élite de ta Nation, de très nombreux jeunes gens de 16 ou 17 ans à peine à 30 ans et davantage, qui n'étaient pas as treints a.u service militaire, prirent spontanément les armes ; et il est juste de leur rendre ici cet hommage, ils se comportèrent comme des vétérans et forcèrent l'admira tion de tous leurs chefs. Il ne faut pas oublier d'autre part que tous les Belges âgés de moins de 40 ans, non indigents, qui ne font pas un service militaire actif, sont tenus à servir dans la garde civique ; qu'en temps de guerre, la garde - avxpie remplit, en somme, exactement le rtle d'une ar^iée territoriale, et qu'aux premiers jours de la guerre, la garde eivi-.que fut appelée à l'activité dans tout le Royaume. Dès avant son exode, le Gouvernement lelge, établi à Anvers, appela sous les dra-L peaux, dans les provinces non occupées par l'ennemi, la classe de 1914 ; peu de temps ► après; le 13 octobre, lorsque les gardes em-ques non encore licenciés, qui avaient fait campagne jusqu'au bout et rempli vaillamment leur rôle, durent être licenciés à Bruges. ils furent instamment conviés à prendre dans l'armée un engagement volontaire: enfin, le 26 octobre, le Gouvernement adres sait à tous les Belges résidant à l'étranger, dais de 18 à. 30 ans, un appel des plus pressants.Par l'ensemble de ces mesures, le Gouvernement belge put constituer une véritable armee nouvelle, lormee ctans îcs ceiiues d'instruction que le Gouvernement français voulut bien l'autoriser à établir sur son territoireAprès l'ordre parfait et la rapidité de la mobilisation de l'armée belge, après sa miraculeuse retraite d'Anvers sur l'Yser, la constitution de ces importants renforts de troupes dans les conditions pleines de difficultés où elle a dû s'opérer, restera l'un des plus beaux titres de gloire de notre organisation militaire. Ce ne fut pas peu de chose, en effet, que d'improviser le casernement et le cantonnement, l'habillement, l'équipement, l'armement, d'un nombre considérable de jeunes recrues, loin de la patrie et des ressources sur lesquelles elle permettait de compter, en imposant une charge supplémentaire aux industries d'un pays qui aurait certainement absorbé toute leur activité, sans ce surcroit de clientèle, d'autant plus que la main-d'œuvre y est singulièrement raréfiée par l'effet de la guerre. Ce problème ardu a néanmoins été résolu: l'instruction des recrues de 1914 et des volontaires qui ont répondu à l'aippel du Gouvernement s'accomplit. Celui-ci peut songer à entreprendre un nouvel effort. Do là, l'appel des jeunes gens des classes de 1915 et de 1916 et des célibataires des classes antérieures jusque et y compris la levée de 1910, qui, à la date de l'arrêté ou à partir de cette date se trouveront dans la partie du pays qui n'est pas occupée actuellement par l'ennemi ou aur le territoire de la France et des Iles Britanniques. *** Cet. appel aura pour effet de rallier, sous lies armes, tous les jeuœs gens de 18 à 25 an,s qui n'y sont pas encore, et que les Allemands ne retiennent pas prisonniers chez eux et qui peuvent, sans difficulté, rejoindre les camps d'instruction. 11 supprime les exemptions de l'a loi de '909 qui, en instituant le service personnel H en consacrant, le principe que toutes les familles doivent participer également â /o défense nationale, limitait. roMkjaiioa du or vice militaire à un fils par famiile. Dans Pangoissanite situation où se trouve la patrie belge, cette limitation aux devoirs des familles ne peut subsister. Toutes les familles belges doivent se résoudre à an sacrifice comnlet et absolu. Le Gouvernement a la certitude, malgré les difficultés' de l'heure présente, de pou-viir instruire, équiper, armer, ce nouveau contingent, dans un. très bref délai. La Belgiqnie aura apporté ainsi jusqu'au bouit à la défense de ta sainte cause des alliés, le maximum de l'effort dont elle était capable. !gtVM LE FRONT ROI ET LES RECRUES DES 6e ET 26e DE LIGNE Roi. Albert a assisté, il y a quelques à la réception des recrues du 6° et du Ifigmei La cérémonie, très émouvante sa noble simplicité militaire, s'est dé-non loin du moulin, désormais histo-qui vit, le 30 novembre, les soldats et 26e de ligne accomplir un de leurs aillants exploite. s le carré étincelant des baïonnettes es, Je colonel a salué le Roi et a adres-s soldats quelques paroles vibrantes Iriotisme.. M parla ensuite : wâens soldats du 6° et du 26" de ligne, il ,— je vous convie à accueillir avec les nouvelles recrues, qui vont être impagnoras de luttes ; soyez pour eux ùdes bienveillants au milieu des diffi-ù- la guerre ; soyez vraiment frères es ,âto de pouvoir opposer une bar-inîraneliissable aux envahisseurs, car levons, aVee l'aide de nos alliés, même ix de la mort,lutter jusqu'à la libéra-e nos provinces. » Roi, s'adressant encore aux officiers, xprima la confiance qu'il avait en eux. il lit un historique méticuleux ûe toutes «rations auxquelles le 6° de ligne a )>ris depuis l'entrée en campagne. Il m-partieulièrement sur la couragîeuse rê-ice du régiment à Nieuport et à la prise imscapelle, le 30 novembre 1914. Il rap-ms&i la belle conduite du bataillon qui, décembre, en coopération avec les trou-rançaisee dans les dunes, prit aux Al-ids de nombreux prisonniers. milieu des acclamations, le Roi passa, rue des deux beaux régiments, aux ac-de la h Brabançonne ». iment les neutres pourraient amener 'évacuation de la Belgique la Chambre des Communes anglaise, épuitié demande si la Grande-Bretagne s alliés seraient décidés à accueillir les estions des pays neutres ayant en vue éler la dévastation d.» territoire belge. Ed. Grey a répondu : 'M seule solution de celle question est, mation de la Belgique par les troupes landes, le rétablissement de lindépen-e de ce pays et la réparation des dom-;s causés. » ministre des affaires étrangères a ,é : 1 moins que les neutres ne soient prêts m aider pour l'obtention des satisfac-que je viens de dire, je ne "ois pas ur amis pourrions gagner à l'ao;epta-de semblables suggestions. » IMnt mm I? I WaxweÉï LA BELGIQUE NEUTRE ET LOVALE qui a fait une si profonde impression sur l'opinion d)es pays neutres, particulièrement en Suisse romande et allemande, est en dépôt aux bureaux du « XX" Siècle », 28 ter, rue de la. Bourse. an prix de 2 tr. 50 l'exemplaire pris dans les bureaux. . L'administration du « XXe Siècle » accepte des commandes à envoyer par la , poste, sous pli recommandé, moyennant la somme do 3 fr. par exemplaire, à faire parvenir par bon postal. H» Hti-atrii intMd coall jiar la flelîlHf l« tytfrts ; < Le ministère de la Marine français iom- < munique la nouvelle suivante : I LE SOUS-MARSN ALLEîWANB « U-8 » A ETE GOULE PAR LES DESTROYERS DE LA FLOfilLLE DE DOUVRES. SON EQUIPAGE A ETE FAIT PRISON NIER. Le sous-marin, « U-8 » était un des plus sinistres écumeurs d© la Manche. Plusieurs des steamers coulés dans la semaine qui suivit la mise en vigueur du fameux blocus 1 naval proclamé par l'Allemagne, avaient été torpillés par lui. Sa destruction constitue un beau succès fur la flottille anglaise, qui aura ains» raifttné la sécurité en Manche. Il est probable qi-, i' „ u-8 » avait disparu pendant «P1®1™68 pour aller s'approvisionner à Cuxhaven ,n-[i a été» frappé au moment ou il comptait reHininer.ee: ses actes de pi- ' ratene. UN YACHT ANGLAIS ^MN'ONNÉ " I.' « U-21 » : Une dépêche de la Haye ann..nce „ue !a i légation allemande se plaint de ou'un ' sous-marin ait été canon.né par un vac]^ l anglais dans le canal Saint-Georges, uoi février. Le « Daily Chroniclo » donn^ sur cet iiii- 1 cident les détails suivants, qu'il d4çiare pÛS. séder depuis le 17 février, ce qui prulv© que l'attaque en question est antérieure à ja date donnée par les autorités allemaai'„s . Le sous-marin « U-21 » fut bien canar,!,À na.r un vaelit, mais ce navire, qui fut offert à l'Amirauté par son propriétaire an début de la guerre, fait, depuis cette époque, partie du service de patrouilles organisé le long- des côtes du Royaume-Uni. Il croisait dans la mer d'Irlande au moment où le ■( U-21 » v accomplissait ses exploits. Le 1" février, vers neuf heures du matin, il fut prévenu que le pirate ennemi avait été aperçu entre Fishguard et Rosslare. 11 s'y rendit aussitôt et, ayant rencontré le sous-marin, il ouvrit le feu sur lui avec ses deux canons. Il tira sur lui exactement neuf projectiles, dont plusieurs semblèrent l'avoir atteint. Le sous-marin ayant disp«ru brusquement, le capitaine du yacht crut l'avoir sérieusement endommagé, sinon coulé. Les doléances allemandes prouvent que, s'il fut avarié, il n'en put pas moins l'Aon.c-uer son nort d'attache. , Au secours de I'Allemagne Les partis socialistes pour l'unité allemande —o— Est-ce un mot d'ordre ? Voilà, plusieurs écrivains socialistes qui conseillent, qui interdisent même à la Triple Entente victorieuse de toucher, lia guerre finie, à l'unité attemandie. Guerre sociale, Humanité, Bataille syndicaliste, h Paris,chantent la mftrn antienne. M. Vandervelde semble leur faire écho. Et M. Henri Deman, socialiste belge lui aussi, termine une lettre qu'il adresse à l'Humanité (n° du 4 mars) en déclarant que tes socialistes ne veulent, ni la conquête de territoires germaniques, ni la destruction de l'unité nationale allemande.. Thèse absolue, thèse dangereuse, à. laquelle aous doutons que les peuples souscriventPour M. Charles Maurras, les militants socialistes sont aveuglés par l'esprit de parti, par la politique de parti. Dévoués per-sonnelîemeftt, et jusqu'au sacrifice, au; bien de leurs patries, leur nationalisme est limité par leur internationalisme, qui survit à toutes les désillusions, à toutes lés catastrophes. L'éminient écrivain écrit à ce siujet dans l'Action française du 3 mars : « Pas die conquêtes, pas d'atteinte à l'unité allemandle ? On voit bien que tel est le voeu du soniaiisme en soi, du socialisme universel : une démocratie socialiste distribuée entre lies divers Etats allemands serait moins forte qu'asscm-Mée dans l'Allemagne une. Ainsi l'intérêt de la social-démocratie est absolument, d'accord avec celui de la nationalité allemande.'Mais va-t-il d'accord avec celui de la nationalité française ? Nos socialistes ne le demandent pas ou content des bourdes allreuscs. 11 e«t impossible d'admettre que semblable attitude, évidemment concertée et délibérée soit le fruit (fane pensée désintéressée. Ces discussions fuyantes, quoique furieuses, ces tours, ces détours, ces retours d'une même tendance opiniâtre, mais qui, nulle part, ne se pose franchement avec ses raisons semblent accuser un intérêt, peut-être un comptai. On est enchanté d'appren-dire par uni extrait télégraphique du Globe que les membres français de la conférence die Londres y aidèrent, « les socialistes anglais éclairés » à diéjouer une manœuvre favorable ù, l'Allemagne. Mais le Globe ajoute qu'il ne faut pas perdre do vue u le mouvement socialiste actuel » en raison de ii grands efforts » tentas peu ;ui où i :i ,J\- lui h pour empêcher que l'Allamagne soit, hùmiiii'é'e quand le moment sera venu de parler <îe la paix ». Cela est très bien dit.. Le mouvement socialiste en Allemagne sert la oaaise de la nation, dont i,l stimule le patriotisme à l'intérieur et seconde les intrigues a.u dehors. Chez nous, le mouvement sociafete, tout en faisant l'indispensable au point de vue défensif, présente, à tout propos, la défense de l'Allemagne et des Allemands, accuse et insulte les patriotes les plais, actifs et le® plus* prévoyants, bafoue leurs nrojats les plus raisonnables, conteste leurs plans, sans l'ombre d'nn motif plausible, et joue enfin partout un rôle de limitation, de perluirbation et de frein qui ne peut rendre de service qu'à l'ennemi. Les politiques d» Globe ont tout h fait raison : il imparte die surveiller les socialistes. » L'intérêt de la, sozial-démocralie est absolument d'accord avec celui de la nationalité allemande.. Parole terrible, et que nous souhaitons que les chefs du parti socialiste effacent avec des faits, en secouant au plus tôt la tutelle die leur vieux sylfabuis. M. Brunet Ta bien secouée, lui ! Avec quel plaisir nous l'avons entendu, faire des vœux,ici même, il y a quelques jours, pour le morcellement de VAllemagne en rouavmcs ! —-o— M. Vandervelde hélas ! n'en est point là. L'Indépendance et la Métropole du 2 mars nous apportent le compte-rendu d'un discours prononcé la veille à Londres, au Queen's Hall, par notre ministre d'Etat socialiste La Métropole résume cette allocution en ces termes : « M. Vandervelde, min.islre d'Etat, prononça un discours éloquent et interrompu à ohaque instant de vibrants applaudissement, s»r la Belgique d'aujourd'hui et celle do demain : la Belgique exilée en Hollande et. eu Angleterre', la Belgique de quelques kilomètres carrés, couverte de boue, de sang!, de cadavres et de ruines, et dont les derniers lambeaux (te territoire sont défendus avec tant, d'acharnement par un roi-héros et une année vaillante; enfin, la Belgique sous le talon du brutal envahisseuj?, entrevue, celle-là, par un gai soleil du haut d'un aéroplane; et l'a Belgique de demain ! Que sera-t-cHo ? On. ne le sait encore, mais nous avons foi dtans nos Alliés. Nous savons, aiu moins, co qu'elle ne géra pas : un foyer de discorde par l'ajoute de provinces prussiennes, un foyer nouveau! de querelles linguistiques, alors que ia. guerre vient de jetai- définitivement le voile de l'oubli sur celles-ci. Nous lie pouvons pas faire d'une guerre de défense unie guerre (te conquête. L'cra-teuu' termina par un appel à la réconciliation générale do tous les peuples. » Réconcilioflion générale de tous les peu-■ pics . Et (lire q-u'on. a. saisi, on Franc \ une trière pontificale jugée inta.sirnta? par les lavoirs publics parce qu'elle semblait de-mann,,]- ;>u. CM une paix sans condition ! M. VawferveKft» non plus ne met pas de condition s,a réconciliation interraniionale. Esi-.il donc * pressé de serrer sur son cœur les kamstrade", allemands, les Geno'sen qui se sont illustrés à Louvain, â Aerschot, à ffli'iwnit et ailleurs i Quant à la. Belgique de demain, sans attendre iç moins du monde, pour notre part, la permission de PhonoraWe ministre d'Etat socialiste, nous sommes fermement décidé à inviter te gouvernement et le peuple belges a se régler, pour étudier le problême de nos futuv^s frontières, sur l'intérêt de ia vie et ciémaj&reriSé mitioirmies nTfii'qfiîuemjent. •fî? {lndépendance m. Vaiulopveide aurait fit, à cc propos, au Queen's hall : K L'hoioraible ministre d'Etat, nous a mis en garde au lendemain de la victoire contre deç rêves de trop grande anibilion. „ Gar-1 ,i^s n°us <l«s provinces allemam- s» Ion nous tes offrait, un , cartuu dang.reux.Quolques communes nous Dernières Nouvelles CoÊiauaiquê officiel français du 5 mars 1915 —o— Paris, 5 mars, 1D heures. AU NORD D'ARBAS, près de Notre-Dame de Lorelte, nous avons repris la plus grande partie #fe la tranchée avancée que nous avions'perdue avant-hier, et nous avons fait ,150 prisonniers. f.'en'iemi a de nouveau bombardé la ca-thédra} ■ de Reims. EN ''.HAViPAGNE, au nurd die Souain, Mesnijl'et Beaiuséjour, rien de nouveau depuis If communiqué d'hier soir. EN \ItGONNE, à Vauquois, nous avons repous '' deux eontre-attaques et réalisé de nouveaux progrès, en infligeant à l'ennemi des pe-i-'S scitables et en faisant de nombreux prisonniers. Nous sommes maîtres de lia pkis grande partie du village. Les progrès russes coiît îîuent à s'aeceiituer Petrograd, 5 mars (officielle). — Nous pommvivons notre offensive sur les voies d'Olita. Nous continuons à progresser dans la région de Grodrao. Près d'Ossowetz, diuel d'artillerie opiniâtre.Nous avons atteint les lignes de tranchées ennemies à l'Est d'Iodwa:bno. Près de Kerzec, nous avons délogé une brigade allemande et pris un village. Dans ;es Carpathes, attaques infructueuses des Autrichien® entre Ondawa et la San, avec des pertes importantes pour l'ennemi. Nous faisons de nombreux prisonniers.En Galiieie orientale, les arrières-gardes autrichiennes tentent de se maintenir stur Lukwa, Nous avons capturé, hier, dans les Car pathes et en Galicie orientale, 4™ officiers, 1,000 soldats et 16 mitrailleuses. LE RECUL DES AUTAïCIIIENS —o— Bucarest, G mars. — En Galicie, les Autrichiens sont obligés de se retirer de la ligne Czernovitz-Zourin sur la ligne Franzèn-Stahl.L'ATTAQUE DES DARDANEÏXES CONTINU!"-: Londres. 5 mars (officielle). — L'attaque des Dardanelles a co-nl-inué hier ù l'extérieur du détroit. Le Dublin a, démoli un poste d'o'bservation die la péninsule de Gallipoîi. Le Saphir a bombardé des troupes ras-sembJées sur divers points du golfe di'A-dramyti.Six canons de campagne modernes ont été détruits près du fort. 8. Les cuirassés ont bombardé le fort de Boulaïr et démoli le fort de Kavack. LES PRÉPARATIFS DES PAYS BALKANIQUES —o— Rome, 5 mars. — On assu.jè que la. Bulgarie a concentré trois dlivisions aux envi-. , ' rons de Tyrnovn. Un officier supérieur bulgare aurait déclaré que la Bulgarie s'apprête à fflardher sur Andrinople. D'auto» part, le gouvernement roumain a déposé sur le bureau de la Chambre un projet de loi portant convocation de la classe 191 G. LE NOMBRE DES RÉFUGIÉS ET DES SOLDATS BLESSÉS ET CONVALESCENTS BELGES EN ANGLETERRE. Londres,, 4 mars. — Du correspondant du . XXe Siècle : (( En réponse il une question posée par M. Nield, à la Chambre des Communes, M. Herbert Samuel, membre du* gouvernement, a, déclaré que d'après le recensement fait, il y. a actuellement en An-gitetonre (35,000 hommes belges, 69,000 femmes et 46,000 enfants ■ âgés de moins do 16 ans, plus 18,000 soldats blessés ou- cor?vo]cs-cents.UNE AMENDE RE 50.000 FRANCS A LA VILLE D'ANVERS -*o— Amsterdam, l mars. — Le Handelsblail annonce que les autorités allemandes ont infligé une amende de 50,000 francs à la villa d'Anvers, sous le prétexte «gu'une affiche annonçant la victoire allemande à. Auguste*» avait été endommagée. UN CHATEAU FOUR LES SOLDATS BELGES CONVALESCENTS EN ANGLETERRE —o— Londres, :i mars. — DiVcorrespondunt du « XX» Siècle ». — Le gouvernement anglais vient d'acheter le ciiideau de t>ir William Bass, Berkeley Lodge, situé près de Burton-on-Trent et qui était en vente depuis quelque temps déjà. Berkeley Lodge c.st entouré d'un parc de .plusieurs hectares qui fait partie intégrante do la vieille forêt royale do Needwood. Le gouvernement anglais va transformer Berkeley Lodge en un asile de convalescents réservé aux soldats .belges. 400 blessés y trouveront place. On les y transportera, dès que leur état le permettra, des divers hôpitaux d'Angleterre où ils sont soignés actuel lement, UN TURC QUI SE MET A L'ABRI Vienne, 4 mars. — Djavid-Bey, minislra des finances de Turquie, a quitté" Vienne, sa rendant, ainsi qu'on sait, à Berlin en mis-sien financière. reviendront; le grand-dnehé pourrait nous être rendu, mais ne prenons ni Aix-tarCha-ipelle, n: Dusseld'orf. Ne substituons pas à une gue.gr© de défense une guerre d'annexion t de conquête. Ne portons pas at- - ; -!.!V :■ lies nnfvec Bpcawelons 10 principe des nationalités et faisons-tê rés-pecter. » D'accord' pour Dusseldorf. Mais pour Aix la-Chapelle, lialte-là. 11 y a de ce côté dea camions wallons que la Prusse nous a pris, en 1815, sans demander notre avis. Il y a les pays de Glèves et de Julieirs, longtemps partie intégrante de nos Pays-Bas. Notre camp retranché d'e Liège était, avant la guerre, à une journée d'e marche de l'ennemi. M. Vandcrveldé veut-il que ce péril perdure ? Veut-il que, dans dix ans, par sa faute, la guerre recommence ? Elle recommencera si l'Allemagne reste une. Nous en serons encore les premières victimes si notre frontière n'est pas reculée, à l'Est, de deux ou trois jours de marche. Voilà la question essentielle, la question vitale. Nous ne méprisons ni l'objection des langues, ni l'objection des nationalités. Mais elles ne sont., ni l'une ni l'autre, insolubles. Elles sont, d'ains tous les cas, secondaires. C'est pourquoi nous sommes avec le socialiste Brunei, contre le socialiste Vandervelde, et ferraemient. F- N- LES FAITSDU JOUR On trouvera plus loin des renseignements sur la situation militaire en Pologne, en Galicie et sur le iront occidental, ainsi qu une appréciation des opérations navales dans les Dardanelles. Les signes d'une prochaine entrée en lice de la Grèce se multiplient. L'opinion publique en Allemagne et en Autriche s'alarme maintenant du péril gui menace Constant inople el, l Empire turc. Elle devient pessimiste : « C'est l'événement te plus grave de la guerre n, confesse-t-on. Les communiqués turcs affirment ridiculement que les escadres alliées sont tenues en échec. Scion un avis de Berlin, le professeur allemand Schmidt est nommé adjoint au ministre de la guerre de Turquie. wwwvw\ Les dépêches d'agence avaient mat réjlétê l'attitude de la presse des Etals-Unis à l'égard de la note f ranco-anglaise sur le blocus naval, lin réalité, à, part le New-York Herald, tous les journaux américains protestent au nom des droits de leur pays. Le Times répond que l'attitude de l'Angleterre lui a été imposée par les procédés barbares de l'Allemagne cl que dans toutes les grandes guerres, les belligérants ont. dû prendre des décisions contre lesquelles pouvaient raisonnablement protester les neutres qui s'en tiennent au texte même de la loi. notons que le projet du gouvernement américain tendant à autoriser l'achat des navires belligérants, actuellement dans les ports des Etats-Unis, a élé abandonne au Sénat. Les partisans du gouvernement reconnaissent qu'il it'est plus possible de le [aire voter.vwvvww Un télégramme de Berlin annonce que le Reirlislag' se réunira le 10 mars pour voter ■le budget impérial et le budget colonial. Les i débats <,eront probablement très courts. Les discussions principales auront lieu en séance de comité. Cela vaudra mieitr. JVWWVVW Le -lapon a communiqué jeudi dernier m ht, gouvernements de Londres, de Paris et de i'elrograd. le texte complet des vingt et -une demandes qu'il adresse à la Chine. vwvwvw L'Espagne à son tour souffre g rarement de, la. crise européenne. La diserte de céréales et de denrées alimentaires se fait sentir. Les prix haussent rapidement. fa situation milaire et navak LE HAVRE, 5 MARS, MÏDL Sur le front russe EN POLOGNE ORIENTALE, les Russes continuent à progresser sur les deux ailes du front de bataille (région du Niémen et secteur de Grodno, à, l'Est ; région de P4'«s-nysz, à l'ouest). Au centre droit des Russes, le bombardement d'Ossowietz feiblit. Depuis la victoire de Prasnysz, l'initiative des opérations, sur le front entier, appartient. aux Russes. Il s'agit, maintenant de en-voir si le général von Hindenburg réussira à dégager ses troupes sans subir des portes graves. Les Russes sont arrivés près de la frontière de la Prusse Orientale et menacent la voie ferrée conduisant à Thorn. D'après des nouvelles privées de Retrograd, la victoire russe de Prasnysz a démoralisé les Allemands, surtout les troupes de formation récente ; d'après le « Daily News », on a des raisons de croire que quelques-uns des ptas gros canons de siège utilisés par les Allemands au nord de la forteresse d'Os-sowiez, ne peuvent plus être déplacés, par suite du dégel, et se trouvent en grand péril, l'armée allemande manque de fourrages, et des centaines do chevaux meurent tous les jours. EN POLOGNE CENTRALE (ouest de la Vistuîe), aucun changement. On mande seulement de Petrograd qu'une épidémie do fièvre typhoïde s'éta.nt déclarée à Petro-kow, les quartiers de la 3° armée allemande ont été déplacés. EN GALICIE ET EN BUKOVINE, les succès russes prennent chaque jour une ampleur nouvelle. Ixîs communiqués de Vienne confessent que les Autrichiens sont réduits à la défensive. Les bulletins russes annoncent. avantage sur avantage. Stanislaw a été réoccupée. ; Czernovitz est bombardée : d'après des nouvelles .privées, l'artillerie lourde autrichienne aurait subi do graves pertes en matériel. —o— Sur le front occidental Les •; (Talions EN CHAMPAGNE ET EN ARGGNNE se développent heureusement pour les Français. Depuis 2 ou 3 semaines, le progrès dans la région de Portiies-les-Burlus, Mesnil et Beauséjour n'a pas cessé. Les pertes allemandes ont certainement été élevées ; un indice suffira : La « Gazette de Cologne », annonce que le mi de Saxe a envoyé au régiment d'infanterie de réserve ni'" 107 du 12' corps d'armée, un télé gramme de sympathie et d'admtailinnta i'oceasion des perles importantes éprcmœes par ce régiment en Champagne. —o— t Dans les Dardanelles Les elles continuent d'être bonnes : la destruction systématique des forts do la passe de Nagara, réduit intérieur de la défense du détroit se poursuit. I.» (lotte turque (avec le « Breslau »> sous le commandement de son amiral allemand, se serait enfin déterminée à sortir de rade et à venr s'embosser en arrière de la passe, au débouché de Gallipoîi. Peut-être l'action de ia flotte alliée dans les Dardanelles donnera l'envie à la flotte autrichienne d" sortir de ses (ports pour tenter la fortune dans une bataille navale rangée. Rien ne serait plus souhaitable pour les marines alliées. Les Allemands font appel à cette intervention. Ajoutons qu'il est vraisemblable que 'a flotte russe ne tardera, pas à. combiner son . I action dans la mer Noire, avec la pression des escadres franco-anglaises dans les Dardanelles. Une dépêche de Bucarest, publiée par le « Giornale ditalia », annonce que la flotte russe a été vue près de Burgas, naviguant vers le Bosphore. BSLGA kfêîag Elisabeth st îsrfiffiies 'asflaises Londres, 3 mars. — Du correspondant du A'A'° Siècle ; Le Daily Tetegra.th pub'ie aujourd'hui le texte d'une dépêche que ia reine Elisabeth a envoyée du Grand Quartier Général Belge à la directrice de la revue féminine GenileicomUn et qui ex'primc sa reconnaissance à l'égard des femmes d'Angleterre-.J'admire les femmes d'Angleterre, pour leur calme bravoure et ie leur suis reconnaissante de tout ce qu'elles ont lait afin d'alléger les souffrances que la Belgique a élé appelée à, subir. Par les épreuves que nous avons traversées nos cœurs sont liés à celles qui ont donné ce qu'elles ont de plus cher el de meilleur pour que la flamme de la civilisation continue à briller de tout son éclat. J'implore la -bénédiction de Dieu sur les femmes d'Angleterre pour tout ce qu'elles ont supporté et [ait, et ie prie pour que l'aurore de la paix apparaisse bientôt. _________ . ELISABETH. La pessi artillerie autriofeog psi anéantie f On mande de Vienne à. la k Tribune » do Genève : « On no trouve pas de mots pour exprimer l'impression qu'a causée la nouvelle défait ' de ''artillerie autrichienne en Pologne russe C/ilte artillerie était la perle de j'arnuM austro-hongroise. Elle avait élé choisie parmi les batteries de Namur et d'Anvers et comportait les meilleurs artilleurs hongrois. Le nombre des batteries autrichiennes ev; Prusse orientale et en Potoa'iie russe était de dix-sept dans la région de Ploêk-Kufna et de six à. Zgierz. C-w batteries, toutes <}e 305, étaient complétées par des canons do 13,p (deux par batterie) et par un détachement do marins,pour lancer des grenades a main. « D'après les dernières nouvelles que l'oss peut considérer comme officielles le dêchsS subi par ces batteries serait de neuf batteries prises par les Russes en état, presque intact ; six batteries à moitié détruites et également 'capturées par les Russes. Cinq batteries seulement ont pu se retirer à, temps. n Les batteries dirigées sur Iwangorod sont restées en route, à Kiolce, jusqu'à nouvel ordre. » La recmstnietion des villes heïgeg Dans le, communiqué officiel allemand transmis de Norddeich" par télégraphie sons fil et que publie le « Times », nous lisons non sans vin étonnement qui frise la stupéfaction devant l'inconscience déployée par les Allemands, que la u Gazette de Cologne » annonce la création d'une association nouvelle, — « L'Union des Villes », — par les hautes autorités belges et qui a pour but la reconstruction de nos villes. La « Gazette de Cologne » ajoute que lu Gouverneur Général a accordé « toutes facilités » à la nouvelle association. Il est. bien bon, M. von Bissing I — Un professeur do Stuttgart, propose aux Allemands de remplacer en toutes ckv jonstances le « nie » (vous) par « du » (tu). Ce tutoiement général aurait, expliquc-t-il, une valeur 'éducative « kolossale Le i vous » serait réservé aux étrangers.

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This item is a publication of the title Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique belonging to the category Katholieke pers, published in Bruxelles from 1895 to 1940.

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