Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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19 February 1916
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s.n. 1916, 19 February. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Seen on 28 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/fb4wh2fd1w/
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LE XXE SIÉCLE RÉDACTION & ADMINISTRATION îfta rus de la Bourse — LE HÀYRE Téléphone : Le Havre n° 14,05 Sirecteur : FERNÀBD NEURÀï Toutes tes communications concernant la rédaction doivent être adressées S8**',rue de la Bourse, Le Havre. LOIMDON OFFICE: 21 ,Panton Street ABONNEMENTS' IFranoa 2 fr. 53 par mois. » 7 fr. 50 par trlmestr® Angloterra.... 2sh.Qd. par mois. » 7sh. 6d. par trimestre Autres paya.. 3 fr. » par moi3. » . 9 fr. » par trimestr» PUBLICITÉ I S'Adresser à l'Administration du journal au Havre ou à Londres Annonces 4' pages O fr. 40 la ligna Petites annonoe3 4* paga: 0fr.301a lign Les petites annonces sont également reçues à la Société Européenne de Publicité, io, rue de La Victoire, Paris, qui en a le monopole pour Paris. Mmm mmm jtmm* Ouotidien beloe paraissent au Havre Le ho fes puissances et l'Europe centrale Un échec partiel du plan allemand La « Kolnisehe Volkszeitung » (n° 107, du 7 février) consacre au projet d'union économique entre les puissances centrales, un long éditorial qui ressemble fort à une orai-eon funèbre. On avait espéré, dit-elle, pouvoir constituer une union douanière. Malheureusement, l'examen de ce projet ne lui a pas été favorable. » Il semble malgré tout, aujourd'hui, ajoute-t-eile, qu'il n'y ait plus aucune perspective de le lairs aboutir... Un temps vien-, dra, sans doute, où l'Allemagne, de même que l'Autriche-Hongrie, déploreront cet insuccès... » Cet échec des.premières négociations est-il Surprenant ? Assurément non, et maintes personnalités compétentes du monde des affaires, habitués a distinguer l'illusion du possible, et à raisonner -non sur des formules séduisantes, mais sur des réalités concrètes, l'avaient fait prévoir. L'une d'elles, sollicitée de donner son avis, «dressait de Berlin, à la «Neue Frète Presse» de Vienne (25 décembre 1915) cette réponse catégorique : « L'élimination de l'impossible donne tomme reste le réalisable. » L'Empire allemand pourrait, par un bon arrangement établi de part et d'antre sur des bases durables, supporter une union doue nière avec la Monarchie austro-hongroise, bien que des industries allemandes fort dignes de considération, et qu'il ne faut pas sous-évaluer, dussent en souffrir. » Nous pourrions également mettre à la disposition de nos ailliés, an moyen de cartels ou de tonte antre façon, une part bien déterminée de l'ensemble do notre marché intérieur. » Mais j'ai dû me laisser convaincre par ides amis avertis et perspicaces appartenant à votre monde d'industrie et de banque, que ces deux voies sont impraticables pour vos intéressés ; notamment,parce que le charbon ■et le fer reviennent plus cher dans votre (pays que dans l'Empire allemand, ainsi que rpour des raisons géographiques évidentes et irréductibles *•>' La seule chose que l'industrie allemande, tellement développée ne peut supporter, c'est de se brouiller avec le monde entier en [accordant de façon exclusive des droits pré-iférentiels à l'ami le plU6 proche. j » Ce qui, après cela, reste possible, est bien fcsimple : la protection nécessaire pour ceux [qui ont besoin de protection ; pour le surplus, tde la bienveillance réciproque et une amitié |6mcère. . » Les originalités, celles-là se maintiendront bien. i> Cultivez vos caractères propres. » i< Si chacun, dans la vie économique de 3'Burope centrale, prenait à cœur cette pa-irole de Gœthe, les solutions pratiques de Jtant de problèmes compliqués seraient plus ffaotes à trouver., # i * * De qui émane cette opinion .si peu encourageante pour le projet d'union économique jde l'Europe centrale ? Précisément, de l'autorité qui au coeur même du monde des affaires allemand, devrait être, semble-t-fl, la ijilus ardente à souhaiter sa réalisation : elle émane d'Artur von Gwinner, membre de là Chambre prussienne des Seigneurs, directeur de la (i Deutscte Bank », président des \Chemins de fer d'Anatolie et de Bagdad, qui sont, vers l'Orient, la grande voie d'expan-feion des Empires centraux. M. von Gwinner, cela, va sans dire, n'est nullement hostile an principe d'une union douanière. Ce sont les industriels autrichiens et hongrois qui n'en veulent .pas entendre parler. Et leurs raisons sont bien simples : leur situation géographique, le prix auquel wur reviennent le fer et la houille, le moindre développement de leurs industries au regard de leurs voisins du nord, les mettent dans 1 impossibilité de lutter à armes éffal3s avec ceux-ci. Exposés sans défense à cette ■concurrence sur le marché intérieur, iLs ©e •verraient menacés d'un écrasement inéluctable.Ce danger est le plus sensible en Hongrie, pays agricole dont l'industrie naissante a plus que toute autre besoin de protection Aussi, loin de consentir à l'abrogation des droits existants, les Hongrois profitent-ils du renouvellement prochain du compromis ajjstro-hongrois, pour réclamer, au sein même de la monarchie dualiste, l'établissement d'une barrière douanière qui les protège con-.tre la concurrence autrichienne. La » Frankfurter Zeitung » (25 nnwmbrs 1915) répondait au président de la première banque industrielle hongroise, le conseiller de cour Franz Vas, qui avait défendu ces revendications dans ses colonnes, que la Hon-iflrie ferait mieux de renoncer à ses ambitions industrielles et de se consacrer entièrement au développement intensif de son agriculture, do même que, à côté des provinces industrielles de l'ouest, les .provinces ,U-lemandes de l'est se sont résignées, à ,poursuivre des activités purement agricoles. .Mais ce qui empêche les Hongrois de suivre cet exemple, ce ne sont point des raisons économiques, ce sont des aspirations politiques.îls n'entendent point confondre leurs intérêts avec ceux de l'Autriche, dans la mesure où les intérêts de la Prusse orientale sont dépendants de ceux des provinces rhénanes, ils préfendent se suffire à eux-mêmes et siu-vegarler entièrement 1-nir autonomie C'est là que glt, en fin de compte, le principal obstacle : « Politiquement, ainsi que le constatait la « Kolnisehe Zeitung » (n° du 17 janvier 1916), la Hongrie n'est pas encore mûre pour SCoe union douanière. » Dès lors, il reste des expédients : maintenir ipuisqu'il le faut, entre les Empires centraux, les droits actuels considérés comme droits préférentiels, — à l'exclusion, vis-à-vis dy dehors, de la clause de la nation la plus favorisée, — élever vis-à-vis des autres pays, 'les droits existants. Mais ici, nous l'avons vu, c'est M. von Gwinner et ses collègues allemands qui protestent. Cette opposition se conçoit aisément. La puissance économique de l'Allemagne, sa ijoœjjérité inouïe dans £es années gui ont pré cédé la guerre, reposent sur l'exportation. Se » lier à 1 Autriche-Hongrie par un régime de ^ droits préférentiels exclusifs, c'est, pour l'Allemagne, déchaîner contre elle une formidable guerre économique, c'est organiser de ses propres mains le blocus dont ses ennemis la menacent,c'est fermer les débouchés les plus précieux et se limiter aux seuls marchés austro-hongrois et balksniqui s. Dans ces conditions, on conçoit que le di recteur de la u Deutsche Bank » conclue ri « Cultivons chacun nos caractères propres, protégeons ceux qui ont besoin do protection et restons bons amis. u *«* 5- 11 II 'semblerait donc que le projet d'unior ■i- économique des Empires centraux ait abovt . à un échec. Faut-il en déduire que tout, dan ger son écarté de voir se constituer le blo< ll' de l'Europe centrale ? Assurément non 9" L'union économique était un moyen, ce n'e tait pas le but, s" « Il ne faut pas, disait la « Frankfurtoi a" Zeitung » (27 décembre 1915) que le choix d( le la voie par laquelle on veut atteindre le but a" fasse perdre de vue ce but mêmei Pour l'uni .. te allemande, le n Zollwerein » ne fut en effe qu'un moyen, et non pas le seuil. Nous som ® mes fondés à croire que les événements di — la guerre mondiale ont montré avec nor L1 moins de netteté, la nécessité d'une ententi J" militaire et politique, que celle d'avantag;: 1_ résultant d'accords économiques. » De même, en novembre dernier, Geors f' Bernhard, le directeur de la « Vossische Zei long », raillait les conférences économique; îe et leurs résolutions contradictoires « Qui l'on y songe, disait-il, l'union économique u< l'Allemagne, de l'Autriche et de la. Hongri r.'c-ct pus seulement une exigence r,'■sultan de certaines facilités de technique commcr ;b ciale, c'est avant tout ,n un devoir politique (me le moment historique commande. Croi. ii on que l'Empire allemand tût jamais né s ' ' Bismarck avait, au préalable, sollicité l'as sentiment des chambres de commerce ? I, (il Vossische Zeitung », 22 novembre 1915). ir Après l'échec des premières tentatives fa: tes pour fonder l'union des deux Empire alliés sur le libre consentement des parties ■: sur la conciliation de leurs intérêts économi aues contradictoires, le bloc de l'Europ ni centrale apparaît plus nettement qu'aupirn ie vant comme une entreprise d'impénalism DS politique. • *■ v- '' >n i re s L'uiion âes laites | el te Étuis e» Beliipi e- »o« - - ïn IX A PROPOS DE LA NOMINATION a. DU PRELAT D(E TONGERLOO ^ )io«—i— n" Le (i XX* Siècle » a annoncé, il y à enviro deux mois, la nomination, en qualité de pri lat' de Tongerloo, du chanoine Prémontr le Lamy, originaire de Fosses. On adresse d ?" Belgique au « XX» Siècle » à ce propos que oues détails intéressants : is « Las prélats de l'ordre des Prémontré sont élus, on le sait, par rassemblée dfe riel gieux de leur abbaye. Le corps électoral (< u" 1 on peut ainsi dire)'de Tongerloo comprena le 65 électeure, 60 flamands et 5 wallons. Ph u" sieurs religieux d'égal mérite étaient désigné 'i- par leurs vertus et par leur science aux su 'a frages de l'assemblée. J? Entre ceux-ci, l'assemblée choisit le clii ■a noine Lamy, uniquement parce que, walloi Ç" son élection par les religieux d'une aiibas ■'s flamande signifierait aussi bien pour les A U1 lemands que pour les Belges, l'union la pli: a" étroite et la fia de nos. querelles linguist ques. » Et c'est ainsi, en effet, que ce fait a él >I! interprété par tout le monde en Belgiqiu L'élection de Mgr Lamy a produit dans foui la Flan-ire, particulièrement dans le clergi j l'impression la plus vive et la .plus salutaiiv ^ Faut-il ajouter qu'aucun des journaux qt p" paraissant sous la censure prussienne n'en ®T soufflé mot ? Le 'métier d# ces journaux es on le sait, d'attiser nos discordes et non poit jj; de les apaiser, n ^ Le « XXe Siècle » se permet de proposer c J" fait aux méditations de tous ses lecteurs, fl< niands et wallons. Pendant que l'union 1 '' plus intime règne dans la Belgique occupé et dans les rangs de Aotre année entre fl< mands et wallons, il ai'est pas possible, n'est pas admissible que les querelles si hei :'g reusement éteintes là-bas se raHument ai , leurs. Ainsi que nous l'avons dit cent foi: ' I nous ne connaissons pas un wallon, pia-s i seul, qui conteste aux flamands le droit d'êti jugés, administrés, commandés et instruis r9 dans leur Iruigue, aussi bien, à ce drrnr point de vue, au degré supérieur qu'au degi primai •& et moyen. •e_ Nous connaissons, d'autre part, des mi ni liers et des milliers de flamands, patriote lv dévoués à leur peuple,qui considèrent et av< i;,. raison, comme un crime, de détourner le pei pli flamand de la culture française ou o n. rien entreprendre contre œllc-ci dans ne j. provinces flamandes qui en çont imprégné. iV- depuis des siècles. l;js Rien donc de plus facile que l'entente, si -et ce terrain, de toutes les bonnes volonté Après nos'soldai? sur l'Y'ser, les Prémontre Ils de ToDgerloo viennent d'en donner l'exen pie. Le'pays demandera des comptes à ce.i où <lui refuseraient de les suivre. îé- ' . 3S. ~~ " l1i" w» £ le frnt «sfla!: sa j-r«ic !<l- ier OUEL EST LE BUT ALLEMAND air DANS LA REGION D'YPRES IX. its Londres, 16 février. —• Le correspondant c du n Times » au quartier général anglais tél fa- graphie : irs, « L'activité manifestée par les Allemam depuis vendredi, dans la région d'Ypres, m on rite de retenir l'attention, car l'objectif ro- l'ennemi reste encore mystérieux, nt. » Dimanche, les Allemands ont tiré 5.01 sa obus sur les positions anglaises, aux em ré- rons d'H.'Joge. », | La Fresse et la dédaraiioa « des Fuissasces la as Le « Temps » (n° du 18 février), interprk-' ' te comme le « XX" Siècle » la déclaration ;s des Puissances de l'Entente au gouverne-rnent belge. Voici un extrait de son article : « La démarche faite précise dans les conditions les plus heureuses, avant que la guerre ne soit arrivée à sa dernière phase, on la situation de la Belgique. Le cas de celle- ■ ti ci est très différent de celui des autres bcl-n- ligérants, car elle n'est pas entrée dans le oc conflit par sa seule volonté ou par le jeu n. normal des alliances. Elle a été entraînée 'é- dans la guerre par la violation de sa neutralité et, en prenant les armes, elle n'a ,f?r fait que se défendre contre qui voulait la contraindre à méconnaître ses obligations ■ internationales et à abdiquer sa souverai-I'1" neté nationale. De même que la Belgique avait Te devoir de s'opposer de toutes ses , " forces à la violation de sa neutralité, de yn même les puisances garantes auxquelles L}e elle a fait appel ont le devoir de poursuivre L la pleine réparation du droit en ce qui la concerne. Mais IL VA DE SOI QUE L'JN-,r„ VASTON DE SON TERRITOIRE ET LES if DURES EPREUVES DE LA GUERRE OUI -- LUI FURENT INFLIGEES ONT LTRÉRÊ ,le LA NATION BELGE DU RÉGIME DE LA up NEUTRALITÉ GARANTIE OTII HIT FUT rit IMPOSÉ EN 1839. ELLE DOIT ÊTRE SEU-nl LE MAITRESSE DE SES DESTINÉES ET ;r- POUVOIR AGIR EN TOUTES CIRCOK'S-» > TANCES DANS LA PLÉNITUDE DE SES lit. FORCES ET DE SA SOUVERAINETÉ, si Elle a donc le plus grand intérêt à être re-îs- présentée aux éventuelles négociations de ! » paix et à pouvoir défendre elle-même ses droits, avec l'appui de ses alliés. Il eût été ai- humnliant pour l'amour-propre belge, qu'a-'es près la lutte héroïquement soutenue par les et soldats du roi ALbert, le nouvel ordre euro-nl" péen, intéressant au plus haut degré l'exis-'P6 tence politique et économique de la BeJgi-,H" que, se fût créé en quelque sorte en dehors 316 d-5 la collaboration diplomatique directe de celle-ci. » C'est l'évidence même. Dajis 1' « Echo de Paris » du 17, M. Jean Herbette, du moins à la fin de son article, et surtout M. Eugène Tardieu, avaient déjà mis en lumièTe la caducité de la neutralité belge n n et la fragilité de la barrière que constitiue-(j [j rait, contre une nouvelle agression 1 allemande, une Belgique replongée dans sou affaiblissante neutralité d'avant la guerre. Niil doute que le « Matin -» et le « Petit Parisien », "un moment trompés par nous ne voulons pas savoir quelles apparences, ne se râlaient, un de ces jours, à la seuik interprétation que supporte la déclaration .gm des Puissances. Tf: P. S- — Citons encore cette note <îanf vj® « Excelsior », de M. lirais Bacqué : îel- « Le roi Albert, par un scrupule de délicatesse extrême, n'avait pas, jusqu'ici, pro clamé son adhésion au, pacte de Londres d< rés 1914, par lequel les Alliés s'engagent éven eli- tuellement à ne pas conclure de paix eépa (si rée. Les démarches de Sainte-Adresse pla .ait cent, désormais, la vaillante Belgique sui 'lu- le pied d'une égalité parfaite avec les au-lés très puissances associées contre l'impéria luf- lisme agressif des Germains ; elles laissent prévoir que le royaume belge reconstitué in ha- tégiralement par l'effort commun des AI on, liés, sera libre, à la fin des hostilités, d< !yn ■ définir M-même comime il l'entendra si Al- nouvelle situation internationale. » dus La « Croix » écrit de son côté : « Dans te gti- milieux politiques, on se félicite beaucoup de la déclaration faite par les puissance d.i été l'Entente au gouvernement belge après 1< lie. voyage de M. Briiand. On y voit, en effet, li ute reconnaissance de la Belgique à jouir def né avantages diont sa neutralité la privait et i disposer elle-même de ses destinées. » je. n a !st, Nouas n'avons pas encore sous les yeuj liai d« commentaires de la presse anglaise qu s'est bornée jusqu'ici à reproduire le texi< officiel de la déclaration. Remarquons ce ce pendant que le « Daily Telegraph »l'a pu Ela- blié sous le titre : « Pact of London » et £ li' écrit que cette déclaration constitue un fal fée diplomatique important dont le résultai fia- équivaut à l'adhésion de la Belgique av ■ 'I Pacte de Londres. eu- _ 1 S Le cardinal Mercier attaqué lits par la presse allemande ii*r gré °'0" nii- Le Paipe a. accordé jeudi au cardinal Mer tes, cier une nouiveïle et très langue audience ]S,C .Nous avons dit qu'un groupe de Belge* ' ; venait de publier à Rom'e une traduction ita lionne de la lettre des évéques belges au: Jx? évêqiies allemande et que les journaux ita liens la commentaient avec admiration. La « Gazette de Cologne » s'en indigne e attaque vivement le cardinal Mercier : « Cette édition italienne de la lettre dei , ,! èvèques belges aux évêques allemands, dit " elle, n'est jras un> hasard. Cette lettre parai au moment où le cardinal Mercier est i Rome. Il n'avait sans doute pas pour seu " but do son voyage d'aller voir le Papei. I voulait aussi réonauffer le zèle belliqueu: «a de l'Italie en suscitant de la pitié en fa %% veu»' de la Belgique. La lettre, d'ailleurs n'aurait jamais dû être publiée, étant donn< son caractère j>rivé et confidentiel ; mail elle était bien plus destinée à surex'citer l'o pimion publique qu'à inviter les évêques al S ? leimanidfe à une recherche sérieuse de b vérité. » du èlé- Le moindre bout de réixœse au réquiai toire si impressionnant des évêqu'es belgei nds vaudrait mieux que tous ces gros mots. Ch né- ne voit pas bien pourquoi il aurait fallu at le tendre le départ du cardinal Mercier pou: éditer à Rome un document dont le texti 000 avait été publié au Havre avant même l'ar ivi- rivée du pmmat de Belgique en Italie. Sau peut-être j>o.ur faire plaisir à rAUemafje?,, Propagande criminelle Nous avons trouivé dans le « Journal » de Paris du 17 février, l'entrefilet sudrviaivt : belgique et france « La Wallonie )> (organe de la Belgique française) : Les Belges pensent qee s'ils avaient trahi la France, ils seraient méprisables. En s'o-pposaiit do toutes leurs forces au passage des Allemands, les Belges ont fait « leur devoir et rien que leur | devoir «. Ils ne considèrent pas autrement le ! privilège d'avoir défendu la « Grande Patrie | Française » contre l'assayt des Barbares... Ceci : étonnera sans doute les quelques centaines de | milliers de Français qui savent que l'Alsace et la Lorraine sont des provinces revenant à la France, mais qui persistent à ignorer qu'il y a, au nord de la Gaule, des provinces ardemment françaises, sincèrement attachées à la mère ptu trie, dont elles ne sont séparées que par une frontière d'Etat. En effet, sur sept millions de Belges, trois millions et demi sont des Wallons. Ce sont les descendants des Francs, des Gaulois et des Romains. Ils sont aussi Français que les Français de l'Ile-de-France, du Bordelais ou de la Picardie. Nous protestons avec énergie contre cel artdialè de la « Wallonie ». La Belgique s'est bajf/tu<e pour défendre son honneur & sow indépendance et c'est ce qui fait sor droit à rexi'stence nationale. Ce droit, se? neuf provinces l'ont conquis également, cai e©es sont tourtes profondément belges et aucunes d'eilles ne connaît d'au.tre patrie que la patri,e belige pour laquelle des mil Tiers de wallons et die flamands se sont sa. crif/iés d'un même cceuir. Toute propagande qui tend à obscurci!] ces vérités dans l'esprit dies Belges ou d'0; Ôtiran.oers es4 orimineile. Nouis traiterions volontiers par le mépris la peitite feuille d'tée plus haut, car elle n'a aucune autori té pour parler au nom' des Wallons, ni de; Belges. Ne s'attaqru&it-eîle pas dès son pro mier nunnéro h nos vaillants confrères di Ha « Libre Belgique »»■ et à M. Louis Du mont-Wilde n dont l'amitié pour la Fra.no est cependant assez connue ? A Londres 6on directeur M. Raymond Colleye di Wce-rt s'était déjà livré à quelques incar tadies antii^flamande.3 et . anti-Qw/hges tquie nous avons, dénoncées. IQ reccmmncc £ Paris son pet-i't jeu qui ne peuit profite, qu'aux ennemis comîmuns de notre pata"i et de la France. HI serait fâcheux* que des journaux fTari çais luï donnent l'écho de leuir puiblicâ'bé Nous nous permettons d'attirer là-des su, leur mterutioo, LES FAITSDDJ0UF Le présidant de la Diète de Prusse aijan demandé, au nom d'un intérêt évident, qu-l'assemblée écartât provisoirement de se délibérations toutes les affaires extérieures les questions relatives à la guerre et au; 1 rapports avec les belligérants et les neutres la Diète a adopté sa proposition mnlgr l'opposition du parti socialiste et du depui danois Nissen. Le député socialiste Hirsch, de Berlin combattant la proposition au nom de sot groupe, a déclaré qu'elle portait atteinte 1 la liberté de la parole et, quant au fond qu'aucun socialiste n'avait jamais soulev les questions exclues désormais des"délibë rations.. IVWVWVWVfl Ce prochain crédit de guerre que M. As i quilh va solliciter du Parlement britanm [ que s'élèvera, dit-an, à dix milliards <1 francs. WVWWWWl ! C'est lé 24 février que se réunira à Zurici le tribunal militaire pour juger l'affaire de [ colonels de l'état-major suisse. Les débat i seront publics. On dit que le procès ne du i rera que deux jours. Il est probable que les Chambres suisse se réuniront le 6 mars. ywwxwvwv On déclare dans les milieux renseigné ' qu'il est inexact que le général Sarrail cloiv se rendre à Athènes pour être reçu par l roi Constantin, ainsi que l'annonça le jour ■ nal P&tris. Le conseil des ministres de Russie i chargé le contrôletr d'Etat Pokrovaki et Pn lojai, officier adjoint au ministre du com merce, de représenter la. Russie à la pro chaine conférence économique des paij. alliés. Au cours d'un débat au Parlement sud africain au sujet de la solde des contin gents, le général Botha, premier ministre a prononcé les paroles suivantes : « La vie, sous la dominatoin du drapeau ; allemand équivaudrait à être enfermé dan " un cercueil. Si, par notre négligence_à dé fendre l'Angleterre, les Allemands arrivaien ' à être vainqueurs, nous verserions de larmes amères. Mais j'ai confiance en L 1 victoire finale. « — ■■ .i — ■ ■». — i Sur k frai 3talien J PROTESTATION DE BENOIT XV : Rome, 16 février. — Les journaux ar ■ noncent que le • pape a protesté énergiqui , ment à Vienne, par l'intermédiaire du nor i ce, contre le récent bombardement de Rf > venne et de Milan par des aéroplanes ai - trichiens. Si le Vatican ne rend pas sa protestatio: 1 publique, c'est que le gouvernement aus tro-hcmgrois n'y a pas encore répondu. ! — Des journaux d'Inspruck annoncent ou J les biens du dêpatéau Reichsrath autrichie Ba.ttisti qui, dès le début des hostilités, s'e 1 tait enfui en Italie, ont été saisis et confis , qués. ! Londres, 17 février. — Un incendie a d<! f truit, à 2 heures du malin, les bureaux d Quebec Central Railway à Québec. Cn pi tiennent à ce m la Belgip _ rate neutre Un article significatif d'un organe de la Kommandantur de Bruxelles Nous avons déjà eu l'occasion de montrer par des articles extraits des grands jour: naux d'Outre-Khin combien l'Allemagne tient à ce que la Belgique garde le carcan de la neutralité. En voici une nouvelle preuve que nous apporte le « Limburger Tageblatt » en reproduisant le journal le plus emboché de Bruxelles, le « Bruxellois ». Voici d'après une traduction du député socÀMsfe lerwapne dans 1' «(Indépendance)» du 16 février, l'article paru dans le « Lim-burger Taigebla-tt » du 25 janvier sous le titre : « Effritement dans la Quadruple Entente : « Il y a dans le « Bruxellois », de la plume d'un [ Belge, un article qui est caractéristique des sentiments provoqués par les efforts des « Puissances protectrices « de la Belgique, afin d'ame. ar le gouvernement belge à adhérer au traité de • Londres. . _ » D'après les nouvelles de la presse étrangère, il paraît que le gouvernement du Havre a dé-. cidé -de ne pas adhérer au traité de Londres. Au , nom de son gouvernement, un ministre d'Etal ' belge a déclaré à Londres que la Belgique avait ' fait suffisamment et qu'elle ne pouvait s'engager à ne conclure la paix qu'avec l'assentiment de - i tous les Alliés. ; n « Le pacte est rompu », dit M. Prudhomme. - L'est-il réellement? LA BEIGIQUE LUT VIOLE ; S 1 PROPRE NEUTRALITÉ SI ELLE S'ÉTAIT . ALLIÉE A PRESENT A L'UN DES GROUPES 4 D'E PUISSANCES. Naguère, les journaux français, anglais et autres parlaient de la Triple-En- | tente ; aujourd'hui, c'est la Quadruple-Entente. ' Elle comprend l'Angleterre, la France, la Russie - et l'Italie. Pour ce qui concerne la Belgique, les ; Grandes Puissances utilisent ses hommes, mais , j ne tiennent pas compte d'elle. Il est vrai que, c I parfois, il-semble que Ton s'enquière de l'opi-s nion du gouvernement au Havre. C'est du moins ; ce que l'on affirme, et le « Times » écrit : « Après ! décision prise en commun, le gouvernement belge et le gouvernement anglais ont décidé de • . détruire complètement Ypres ». {!) Cette « déci-3 S*0Î} P^e en commun » du gouvernement belgp à l'effet de détruire la vieille ville fait un effet jegretl.able et cela conduit à l'incrédulité. » _ » £« refus'de la Belgique de signer le pacte de Londres a indisposé tellement nos « protecteurs , anglais « qu'ils se sont sur-le-champ emparé de la verge. Tout d'abord ils ont enjoint à Rriand et à ses bons collaborateurs d'éloigner de France tous les Belges qui se refusent à prendre la place d un Anglais au front. Les Anglais n'admetten! I Pas qu'un Belge gagne son pain en France, , ; même s'il expose sa peau dans une fabrique d« ' munitions (cela s'est produit au Havre}. (?!)• C> serait là une concurrence illicite au comrnerec , anglais. L'Angleterre exige que tout Belge soil c soldat ou soit expulsé. n Non contente d'une pression de ce genre sut i les pauvres Relges si gravement éprouvés, leî i Anglais ont adopté un moyen radical. Albion ne donne plus d'argent. Depuis que le. manque d'argent s'est manifesté, le gouvernement belge z ' contracté des cm or un te à Londres contre garan _ ; vies. Cela n'est plus. Albion tient tout pour soi i j » Avec la France, tout n'est plus en règle nor , plus. Nos amis les Anglais n'ont nas craint de » dire à Rriand : Le Canal de Siipz. qui vous f . ( appartenu jadis, est menacé : défendez-le : nou.< n avons plus de soldats. Mais Rriand a remercié et a refusé. Lorsque nos alliés continuèrent s importuner Rriand, celui-ci a profité de l'o.cca sion pour interdire l'exporta,tien de vivres, de - sorte que les soldats français ont du moins, d< - temps en temps, un roastbeef à manger. Ils er ï ont bien besoin, les pauvres diables. » Il v a mésentente entre Français et Anglni? n et Anglais de l'autre côfé PLUT-ETRE CE DIFFEREND SERVIR\-T-II A HATKR r,A CONCT.TISION' DE LA PAÎY QU'ELLE VIENNE' VITE. La France a soufferl suffisamment et la Belgique a perdu suffîsam-? ment de ses enfants. Si les Anglais exigent qu< - les Belges habitan-t en Franco aillent au front que ceux-ci se souviennent do Fontenov et ré- ? pètent la parole célèbre du comte d'Auteroche « Messieurs les Anglais, tirez les premiers, n Nul ne niera, n'est-ce pas, que ce son! les intérêts de l'Allemagne et de l'AUc,mo-igne seuîle que l'aufteur die cet article s'esi ? efforcé de servir. On y retrouve ceperdani » certains argiuonents que nouis avons dû > combattre aWleurs. Nous n'aurons pas La . cnu'au/t!é d'insister.... i UN JOURNAL SUISSE GERMANOPHILE A LA RESGOUS& " ] On sait le zèle mis par la » N«Uft Zur-? cher Zeituoig » à faire sa partie dans le i concert diingé par les Kapelilmeinsteîns de Berlin. A lui seu.l, il suffirait à juist'iifiei ïa parole prêtée au président de la Confédé-. ra.1i.on helvétique à l'adresse du Kaiser « Sire, î^end'ez-nous Zurich.... » C'es.t œ journal qui s'est chargé d'ex-' poser — en dénonçant la politique diu a XX* Siècle y, — le véritable point de vue belige î l Le voici' d'après un art/ici© puru dans t son numéro du 13 février : ? « La gùen^e de la Belgique contre l'Allema-. gne n'est pas une guerre de conquêtes, mais simplement une lutte défensive contre une attaque qui n'est rien d'autre qu'une violation de ls r neutralité du pays, et par conséquent, une violation du droit des gens. D'après les stipulation? do la Convention de La Haye, cette défense n'es' «pas à considérer comme une action militaire d-. belligérant, et l'Etat qui repousse une attaque n'en reste pas moins neutre. SI LA VIOLATION DE LA NEUTRALITE BELGE PAR L'ALLEMAGNE VIENT A CESSER PAR LE FAIT D'UNE _ RETRAITE ALLEMANDE. LA RELGIQUE N'A RIEN D'AUTRE A CHERCHER QU'UNE INDEMNITE QUI LUI REVIENT POUR LES PERTES " QU'ELLES A SUBIES. PASSER LA FRON-" TIERE' ALLEMANDE A LA SUITE DES ALI,TES - D'AUJOURD'HUI. CE SERAIT POUR LA BELGIQUE UNE VIOLATION DE SA NEUTRALITE 1 COMME L'A ETE L'INVASION ALLEM ANDE . EN BELGIQUE AU DEBUT DE LA GUERRE. (î] , Le gouvernement belge ne veut pas le faire. Il ! ne veut pas se trouver dans une situation con- - traire au droit, et comme le Pacte de Londres e pourrait dans certaines circonstances forcer la t Belgique h continuer ta guerre h côté de ses nl-. liés encore après la libération <le son territoire, le gouvernement du Havre ne veut pas et ne >>•>• • -, sir.i-ner r- Parte. Après la complète restauration de l'Indépendance nationale, le pays - aura à juger s'il préfère obtenir sa pleine liberté j J oj maintenir la neutralité imposée en 1839 el rompue par l'un des garant-s au cours de la pré- :nte guerre. C'est à cette manière de voir que Roi Albert et son gouvernement s'en tiennent ceux qui devraient « savoir » affirment qu'il 3 se produira pas de changement à cette attii. ide dans un temps rapproché. » Répétons-le, la « Neue Zuircher Zeitung » s?t l'un des journaux les plus fougueuse-liants allemands de la Suiisse allemande. tamercions-Ie d!u service qu'itl rend mal-ré lui aux Belges en leur montrant ce que ouidraiit l'intérêt du roi de Prusse- COMMUNIQUE BELGE 17 février. — Journée calme sur le front. L'artillerie belge a pris sous son feu une :olonne d'imanterie ennemie en marche à ichoore. B1B IK Co) Gammusiquê officiel fraaçais Paris, vendredi, 15 heures. Nuit calme sur l'ensemble du front. HOlt—— LE RAVITAILLEMENT DES PAYS OCCUPAS La Haye, 13 février. — On assure que là Hollamidte perm'ettra prochainement l'exportation d'une grande quantité dfe pommes do terre pour la Belgique et le Nord de 1» France par l'intermédiaire des commissions de secours officréBement reconnues. TOUJOURS DES EXCUSES La Haye, 1S février. — Le gouvenwmefit imipérifil allemand a expriirté ses excuses à La Hollande, pomr la destruction, de 1' « Ar-témis ». Il a offert de l'indewiniser, LA CONFIRMATION DE L'ECHEC ALLEMAND DANS L'AFFAÎRE DE LÀ GUERRE SOUS-MARINE Wéshinigton, 1S février. — On assuire qioé M. Lansing a informé le comte Bemstori'f çce les Etats-Unis ont insisté pour que l'Allemagne agisse en conformité des prescriptions diu droit dtes gens, concerna ut k gaerre sooas-marine. DANS LE DEUIL ET LE3 RUINES [1181! IiS fillllte Mm L'admirabio résistance ivraie d'antienne depuis les massacres et les incendies Un jeune homme récemment arritè dAndenne pour s'engager dans l'armée belge a donné à M. de Dorlodot les renseignements suivants sur la vie de cette petite ville pendant l'année 1015. Nas lecteurs y admireront avec nous l'ad. mtrable énergie morale dont fait preuve, sous la botte de l'envahisseur, une population décimée et ruinée par les massacres les incendies et le pillage des hordes aile1 mandes : Après les terribles événements des 20 et 21 août 1914, mie lourde tâche incombait aux Admimstiaiteurs de la ville. Dès les .premiers jours, ils s'efforcèrent d'y faire face, en assurant des distributions de pain, de lait et de viande aux indigents Les bureaux de l'organisme chargé d'ass i er ces ?ist.ributions. et qui fonctionne e.nco. re aujourd hui, furent inçt&Més dans la niai-son inoccupée de Mme Discry et dans les anciens magasins de M. Gaston Spinette. L'ORGANISATION DE LA VIE AU MILIEU DES RUINES Malgré l'atroce souvenir dn massacre de lant de victimes, 'malgré les rnin. s que tes baindlits ont laissées sur leur pass; \ !a via. peu à peiu, tendit à reprendre son i Les usines cherche,rent à occupa. t i tour leurs ouvriers. Chez Bertrand t.. cite? i;;,:et, le travail est encore assez, actif A ilairgnaax, on entretient les machines ainsi que chez Godin. L'administration communale occupe le* -ni-vriers sans travail. Elle leur eessure, comme rémunération, la nourriture et le chaufl'agit pour eux et leur famille. Quelles que soient les difficultés matérielles, les habitants d'Andenne et du cantoi^ n'oublient, pas leurs chers prisonniers li» guerre. Un Comité de secours a été londâ pour leur venir en aide. Il se compose de : MM. Marcel Lange, à Andenne ; eointe de Borghrave d'Ailt.ena. à Seilles ; Alfred La-marche-Dumont, à Haltinnes ; Léon de Lhst-neux, à Namur ; Firmin Doumont, à Andenne, président d'honneur ; H. de Saint-Omer, à Andenne, président ; Georges Rsn-wez, à Andenne, secrétaire-tréaorier ; O.De-Ihier, à Seilles ; E. Romain ; F-d. Daenen ; Paul Warnotte ; R. Garant : E. Damoiseaux; i Pappa : M. Smet, à Andenne, commise lires. Membres correspondants : les bourgs mestres d'Andenne et des communes du cati ton. Comme on le sait, M. Camus, bourgmestre d'Andenne, n été fusillé en août 191 i. Soi» successeur, M. de Jaer, a été atteint, en sep- "S 22'ANNEE. - Série nouvelle.-N' 467 Le numéro : 10 Centimes (S SENTIMES M Tmm) Samedi 19 Février 1916 ^

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This item is a publication of the title Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique belonging to the category Katholieke pers, published in Bruxelles from 1895 to 1940.

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