Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1914, 26 March. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Seen on 28 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/xd0qr4pw5t/
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JEUDI 26 MARS <914 L'UNION DANS L'ACTION VINGTIEME ANNEE — N» 86 ABONNEMENTS Pour tonte Jto Belgique Un bd. . . /> • • « fr- 9.00 Six mois . ./ • » '. « • 4.00 Trois mois ;• • • • « Ml 10.00 0QJÛB pNUl^• JC.00 XJirèeieur ï Fernanci. N EU RAY Edltlcn (6b.*olr) Edition 10 h. toir) Edition Jjt (minuit) LE XXe SIÈCLE ARNONM3 * Aononeeo •rém.. petne kgne . 0.4# Béciame» c9» la fcgiï*. 1.53 Farts divewj corpo • « 9 4.00 Par ta divers fin. ». m SJ)0 Kéfcntions jvdlcaaîre» p S.OO Nécrologie» • • « • » MMO Loi an«o«M« «ont reçue* •u bureau du Journal 5 centimes le numéro II —II..I» I HH.IIgl "L«W.' <| Téléphonas 3B43 et 3586 Instaiil-ar® omnla in Ohrlsto Rédaction et Administration : 4, impasse de la Fidélité, 4, Bruxelles E. D I T » O N * le FrlÉip pÉ — -■ »iiÎ40»Xga Les plantes vivaces Le ciel est menaçant, le vent rude; il fai froid. Les primevères, pourtant, fleurissen eu la compagnie des violettes odorantes, e déjà les perce-neige les avaient précédées M algré la dureté de la saison toutes ces pe tites plantes courageuses viennent, h l'heur-dite, réiouir nos yeux et nos cœurs. En mêm< temps les tiges rouges des pivoines et le: fius roseaux des noircisses sortent de terre les premières nous promettant leurs touffe roses et cramoisies, et les autres leurs péta les d'un blanc si pur dont l'arrangement le; fait ressembler, quand on les regarde à l'en trée de la nuit, à des étoiles qui aeraien tombées là. Les œillets de poète aussi, et le giroflées communes, nous montrent leur ver dure. Ceux-là vulgairement, et avec un< grande justesse, s_ appellent des bouquet tout faits; celles-ci, à peu près partout, s< nomment des meurés et, en quelques en droits, des baguettes d'or. Les iris, à leu tour, élèverontleurs tiges lancéolées ,et nou: n'admirerons jamais assez cette (leur qu porte tout en elle : la noblesse de la forme fa riche harmonie de sa couleur mauve e-violette, K finesse do son tissu mi-partie ve Jouté et soyeux d'où se dégage un parfum d'une fraîcheur si délicate.^ Les sombres ancolies viendront ensuite les gueules de lion, les petits œillets blancs qui sentent la girofle, les damas dont l'odeur. dans la fraîcheur du scir, devient trop lourde, les couronnes impériales et les lis, les beaux lis immaculés qu'on aime à considérer comme un parterre de vierges. Puis les roses, toutes les roses, en buissons, en touffes oasses, en longues branches flexibles et grimpantes. Les plus prodiguée d'elles-mêmes durent peu; mais celles qui sont sages, en ne dépensant qu'à mesure leur richesse, prolongent leur floraison. Par elles nous joignons les soucis et les phlox, et ceux-ci'nous "mènent aux œillets d'ïnde et aux asters. Ainsi, depuis la fin jusqu'au retour de l'hiver les plantes vivaces accompagnent le déroulement de l'année, l'ornementent et l'embaument, lui font cortège. Ces plantes, je les ai toujours préférées à celles qui, n'étant qu'annuelles, apparaissent plus éphémères, et demandent, pour nous être rendues, qu'on les sème et les repique. Les vivaces sont moins exigeantes ; il leur suffit qu'on bêche autour d'elles et vous connaissez bien l'aspect charmant et joyeux du jardin quand, sur la terre fraîchement remuée, on a promené le rateau. Dans leur jeune verdure, les bonnes plantes persistai! tes nous apportent alors une promesse de durée qui répond aux plu profond,aux plu:-solides instincts de notre âme.. Elles ont encore ce charme que, les retrouvant aux mêmes places que nous connaissons bien, elles ee mêlent à nos habitudes. Et parce qu'en toutes saisobs notre sol et notre climat leur conviennent elles affirment, par toutes leurs racines et leurs fibres, être vraiment de notre terrain. Ce sont des fleurs très simples. À l'exception des rosiers, la structure de la plupari d'entre elles s'oppose à ee qu'on les groupe en corbeilles et, leur préférant des espèces plus nouvelles, et qui se plient mieux à toutes les exigences, les parterres élégants et compliqués les proscrivent. Ce qu'il leur faut c'est de s'abriter contre le mur, de suivre le massif et surtout d'occuper la plate-bande. Tout cela veut dire que leur domaine par excellence est le jardin quelque peu suranné, celui de naguère qui, d'ailleurs, et fort heureusement, existe toujours. Cest là qu'on les trouve rangées de telle sorte que chacune .s'épanouissant à son heure, et pour un temps dont on connaît la limite, l'espace qui leur est dévolu ne cesse point d'être fleuri. Leur bonne volonté s'ac-comode du voisinage des groseillers et qu'on leur mette des fraisiers en bordure. Elles s'avancent jusqu'à la porte du potager; quel quefois même elles y entrent et s'y trouvent comme chez elles, à côté des laitues et des pois. Ce sont les fleurs des petites gens lorsqu'ils peuvent s'accorder le luxe a'en cultiver quelques-unes, et ceci leur donne on air de bonté qui nous les rend plus chères.Depuis que je sais les regarder, — et j'ai commencé, il y a longtemps, de le savoir, — combien de fois ai-je guetté leur apparition sur la terre nue? Quand j'étais un enfant tout jeune, c'était en elles que je croyais pour m'annoncer l'approche de Pâques. J'y crois non moins fermement à cette heure, et avec la même allégresse, pour saluer ce que la vie nous promet de plus doux et de meilleur par ce symbole incessamment renouvelé : le retour du printemps. Encore une fois elles^ ont été fidèles au rendez-vous, les fleurs vivaces, et quel beau nom que celui-là si nous le comprenons bien ! Il dit la puissance de la sève prompte à jaillir et oui garantit Jt celles qui la possèdent de aurer plus que nous, de revenir, comme aujourd'hui, quand nous ne serons plus là.., CHANTEFLOR. — —— Dans les Airs UNE ARRESTATION EN AEROPLANE On télégraphie de Miani, en Floride : Lundi, un nègre soupçonné d'avoir volé une broche en diamant s'était enfui à bord d'ui! vapeur faisant route pour les Bermudes. Un détective aviateur prévenu de cette fuite monta en hydravion, s'élança à la poursuite du vapeur, le rejoignit à 21 milles en mer, l'accosta, fouilla le nègre, retrouva la broche, fit monter le nègre dans son hydravion et emmena «on prisonnier. Toute l'opération dura moins d une heure. La télégraphie sans fil dont le navire était pourvu joua un rôle important dans cette arrestation sensationnelle. C'est par elle qu'or, avait appris que le (nègre se trouvait à bord et Que la marche du navire avait été retardée par la marée basse. NOS AVIATEURS MILITAIRES On nous écrit de Bra.sscha.ct : « Mardi, à la brune, malgré îa pluie, le neufconamt MaSsaux, du centre d'aviation de «rasschaet, a survolé Anvers, à 1,800 mètres *»e hauteur. — LE XXe SIÈCLE le moins cliei* des grands (luotidienglbelges'illustréc* . BULLETIN POLITIQUE Les journaux italiens et autrichiens accordent d'autant plus d'importance à l'entrevue de Venise que cette entrevue précédera de fort peu la conférence que vont avoir à Abbazia le chancelier d'Autriche et le ministre italien des affaires t étrangères. Ainsi l'Allemagne préparera l une solution conciliant des nombreux 1 problèmes qui séparent l'Italie de l'Au-' triche. Parmi ceux-ci, le protectorat ré-. damé par VAutriche sur les catholiques albanais continue à provoquer des polé-i miques et les journaux italiens préconi-• sent, entr'autres, un partage d'action et d'influence. Les organes du ministère s autrichien des Affaires étrangères avertissent la presse italienne qu'elle doit abandonner ses espérances: VAutriche entend exercer son protectorat comme ci-devant.— L'entrevue de M. Lind, l'agent officieux du président Wilson, avec M. Por-tillo y Rojas, ministre des affaires étrangères du Mexique, n'aurait, paraît-il,■ déterminé aucune modifaaton dans la politique « d'expectative vigilante » des Etats-Unis. On croit que le gouvernement de Washington attend l'issue des combats engagés autour de Torreon pour marquer ses intentions définitives. — On apprend aujourd'hui que la situation parlementaire du gouvernement bulgare, qui ne dispose au S o bramé que d'une disaine de voix de majorité, est très compromise par l'attitude que prennent vis-à-vis de lui les douze députés jeunes-turcs élus dans la Nouvelle Bulgarie. Ces députés ont en effet déjà fait savoir au gouvernement leur intention de demander le vote de lois qui accorderaient aux sujets ottomans de la Bulgarie des privilèges considérables. Une autre difficulté viendrait du désir des jeunes-turcs de faire insérer dans le nouveau traité de commerce entre la Bul-\ garie et la Turquie certaines clauses particulièrement favorables au commerce turc. jo+m-K, « Fini Caillaux! »... Et les autres ae valeat pas mieux, écrit à tin confrère libéral un journaliste radical de Paris ioi—. Le correspondant parisien de F« Etoile » avait jusqu'ici gardé, touchant l'affaire Cail lauxj iin mutisme complet qui n'avait pas été sans intriguer beaucoup de lecteurs, du journal libéral bruxellois. Il vient enfin de parler. Oh, très petitement : une trentaine de .'ignés. Mais il faut songer que leur auteur est un journaliste radical bon teint, aveuglément dévoué jusqu'ici à la fortune de M. Caillaux et de son parti. Pour lui, l'affaire Caillaux est dès maintenant trop claire. Les tractations entre l'ancien ministre des finances et l'escroc Jio-chette sont établies : c Fini, Caillaux, écrit-il dans 1' « Etoile » du 25 mars. Il était pourtant de taille, mais pour une autre époque, pour d'autres hommes, pour une Byzance plus corrompue encore. Il y a 120 ans, c'eût été la guillotine pour un ministre d'Etat fréquentant un Rochette. Aujourd'hui, la mort ciyile suffit. » Cette boue où se noie Caillaux éclabousse tout le régime, car le correspondant de l'a E-toile » fait à peu'près même mesure à MM. Brianrî et Barthou et avoue qu'il y a dans tout cela un abcès, « l'abcès qui crève périodiquement, l'abcès né de la politique de clientèle ». Cette impression est bien celle que ressent tout honnête homme à la lecture du déballage de la commission d'enquête, mais il était intéressant de la noter sous la plume d'un des défenseurs les plus passionnés du régime radical. LES Champions cyclistes Sergent, le jeune sprinter français qui go montre l'homme le plus vite du moment après Frank Kramer. Pour sauver le champ de bataille de Waterloo Comme on le verra par notre compte rend de la Chambre, le jnnistre des travaux pi blies a fait voter d'urgence en vue d'empe cher les spéculations un projet de loi ayai pour but la sauvegarde du champ de bataill de Waterloo. Ce projet crée une servitude ayant pou effet d'empêcher que sur toute l'étendue d la « morne plaine » on ne puisse désormai élever sans autorisation des bâtisses ou el7e< tuer des plantations qui modifieraient l'as pect de oe lieu de pèlerinage célèbre. Il y a quelques jours précisément s'étai constitué en Angleterre un comité ayant sa tête le duc de Wllington, petit-iils d vainqueur de Napoléon. Ce comité devai rechercher 'les moyens d'empêcher la profs nation de oe champ de bataille hisloriqu par les spéculateurs en terrains à bâtir. Oe comité aura obtenu satisfaction a.van d'avoir pu mettre en œuvre ses influences. < LES NOUVELLES Au Palais de Bruxelles Le Roi offrira, le 31 mars prochain, u grand dîner en l'honneur des membres d Sénat. On sait que setols les membres de la Charc bre avaient été conviés, cet hiver, à la tabl royale. L'emprunt belge à Londres Un prospectus vient d'être publié à Lon dres annonçant que la dernière tranche d< l'emprunt belge va être offerte aux souscrip teurs. La direction du Théâtre flamand Complétons notre information de l'autrt jour au sujet de la nomination du directeu du théâtre flamand. M. Vandekerchove a ét< élu après un ballottage avec M. Hendrickx au premier tour, MM. Stramven, Cornélis e Hendrickx ont obtenu tous trois le menu nombre de suffrages • c'est le dernier qui < été admis, par bénéfice d'âge au ballottage contre M. "Vandekerchove. Le R. P. Vermeersch, S. J. qui, comme nous l'avons annoncé, parler, mardi 1Î1, à Patria, au-profit de l'Œuvre de: Missions catholiques au Congo, ne çommen cera sa conférence que quelques minute; avant 5 heures (au lieu de 4 h. 1/2) pour dé férer au désir de plusieurs notabilités poli tiques. Les cartes (3 francs) s'enlèvent rapidement rappelons qu'elles sont en vente à la librair?< De Wit, 53, rue Royale; à la « Bibliothèqu< choisie », rue d'Assaut, et chez le concierge du « tPatria *, rue du Marais. Carte d'éiu diaiit : 1 franc (au Patria seulement). Une belle œuvre La fête annuelle de l'œuvre de la soup< scolaire et du vêtement scolaire aura lieu : 1a salle Patria, vendredi prochain 27 courant à 8 heures du soir. Cette œuvre si utile distribue la soupe au? élèves pauvres de quatorze écoles libres d( Bruxelles, et donne de chauds vêtements au? enfants de vingt-six écoles de l'aggloméra lion bruxelloise. C'est donc une œuvre d'une haute portée sociale et nous la signalons volontiers à 1? charité de nos lecteurs. Le programme de la fête, composé aver goût, sera exécuté par des artistes de choix et des amateurs appartenant à la meilleure société. Les cartes à 10, 5, 3 et 2 francs sont, ei: vente 70 ,rue du Méridien, ou le jour de h fête, à Patria. Los installations maritimes de Sruges Le ministre des finances vient de déposer un amendement au budget extraordinaire tendant à autoriser le gouvernement à sous crire jusqu'à concurrence d'une somme dt 3,500,000 francs à l'augmentation du capital de la Compagnie des installations. L'Kôtel provincial de Bruges Le ministre de l'agriculture et des travaux publics vient de fixer au 18 avril l'acljudica tion des travaux de superstruction de l'aile nord de l'hôtel du gouvernement provincial. Grand'place, à Bruges, et des travaux d'achèvement des sous-sols de cette aile. La dépense est évaluée à 337,682 fr. 66. Les savants belges à l'étranger —>o« La Scolastique en Sorbonne Notre correspondant parisien nous écrit : « Dans la fièvre de la semaine que vient de nous faire vivre l'assassinat de notre confrère Calmette, j'ai omis de vous signaler un petit fait qui est cependant de nature à intéresser ^os lecteurs, puisqu'il concerne un de vos savants les plus distingués. Sans se soucier de la mi-carême et de ses divertissements folâtres, une quarantaine de philosophes s'étaient réunis en Sorbonne pour assister à une discussion sur les rapports de Descartes et de la Scolastique à propos d'un livre récent de M. Gilson, maître de conférences aux Facultés de l'Etat de Lille. La * Société française de philosophie » avait invité M. De Wulf, professeur à l'Université catholique de Louvain. à prendre part à cette discussion en qualité de principal.objectant aux thèses de M. Gilson. M. De Wulf entreprit la question du rejet des causes finales par Descar-tes et l'étude de la liberté humaine chez S. Thomas. Une heure durant, il exposa la lumineuse doctrine de l'Ange de l'école et ce dut être pour lui une satisfaction grande de pouvoir étaler devant pareil auditoire cette philosophie thomiste qu'on est si peu habitué à entendre exposer dans les locaux de Sorbonne. M. Levy Bruhl prit ensuite la parole et appuya les appréciations portées par M. De Wulf sur le cartésianisme. Puis on entendit MM. Victor Delbos, Parodi, Bertholet et d'autres et d'autres encore, trois longues heures durant. . . Je n'ai pas la prétention de rendre compte ici de cette discussion peu accessible au profane, mais j'ai tenu à vous la signaler comme une preuve de l'estime où on tient ici vos savants » Le fait est, en effet', intéressant et il y a un bel exemple de largeur d'idées dans cette invitation officielle adressée à un savant ca-thofique; elle honore ceux qui l'ont faite comme celui qui en fut l'objet. La scolastique impose par son histoire, son glorieux passé. On la considère comme une forme puissante de la pensée philosophique dans l'histoire des idées. Quel changement depuis vingt ans! L'assassinat de M. Calmette et la presse belge ■—io«—■ Les variations de la « Chronique a Quand donc la « Chronique » se décidera-t-elle à dire avec précision si elle est, oui ou ( non, dans le drame du « Figaro », pour ou , contre la victime, pour ou contre la meur-, trière? Vous vous souvenez qu'elle assurait Mme Caillaux, le soir même du crime, de la e considération des « honnêtes gens de tous les partis ». Le lendemain, autre antienne, die* -rœ sur le drame, exaltation de M. Gaston Calmette. philippique contre % l'assassinat. v "otte volte-face ne marquait pas le terme _ des variations de la « Chronique ». Dans son éditorial du lundi 23 mars, nous lisons ce, t qui suit : à « Certains déclarent que barboter dans le n secrétaire d'une femme est le plus saint des t devoirs. En revanche, ils traitent d'assassins ceux qui excusent l'affolement de cette femme e- ?.cculée au déshonneur, alors que pourtant, les circonstances atténuantes peuvent être accor-t dées même par des juges... ». Voilà qui peut s'appeler revenir à ses premières amours !... Pour la «Chronique» troisième manière, M. Gaston Calmette a « bar-» boté dans le secrétaire d'une femme». Et la meurtrière, acculée au dt'^honneur par oe barbote ut «ans scrupule, a été la proie d'un excusable affolement!... Nous signalons au 1 «Peuple-; et à ses amis radicaux et socialistes 1 cet allié variable, mais néanmoins précieux Nul doute que la «Chronique», condamnée par leur tribunal en raison de sçn attitude : dans l'affaire des Hospices, n'obtienne de ce chef, elle aussi, de larges circonstances atténuantes, sinon une pleine absolution. D'autant que la a Cnronique » njenace la , Belgique d'une pourriture égale à celle que ' ta France étale présentement aux yeux du monde si notre pays ne se débarrasse promp-tement du gouvernement « clérical ». Vous croyez que nous exagérons? , Le texte ~de la «Chronique» (même numéro) ■ va prouver que nous n'inventons rien. ; « Au fait, comme il fut dit dans nos colonnes, ) tout cela révèle des mœurs encore bien éloi-" gnées des nôtres. Nous ne concevons guère même, en Belgique, ministre ni magistrats d'un i tel modèle. Sans doute faut-il voir dans ces. î déviations du sens moral, l'effet d'une direction politique trop uniforme. 1 lit ce danger, l'influence abusive d'un seul parti, pourrait menacer notre pays ». 1 En Belgique, après trente ans de servitude cléricale, la magistrature, indépendante visa-vis du pouvoir, rend des. arrêts et non pas des services. Jamais on^ n'a entendu dire ;'i'un président de première instajice, à Bruxelles, invité à se clérangcr par la femme de chambre d'un ministre, ait couru le matin • même,toute affaire cessante,à l'hôtel de cette ; ùadame Sans-Gêûe. D'ailleurs, toute discussion, sur ce point, serait superflue. Ainsi que ■ , n. cOhrouique» elle-même le confessait di-" 'manche, jamais un ministre belge ^n'a or donné à un magistrat du Parquet de faire remettre une affaire criminelle en vue d'un intérêt politique ; jamais un magistrat belge : n'a été soupçonné d'être homme à g'incliner, le cas échéant, devant pareille injonction. En France au contraire, de telles pratiques sont courantes. La magistrature française est la servante du Pouvoir. « Jo vous rendrai responsable » criait M. Monis au procureur général récalcitrant, a J'ai servi treize gardes des sceaux ; ce n'est pas toujours fa eile » soupirait le procureur général devant la commission d'enquête. « J'ai tiré le procureur général d'affaire » murmurait le président Bidault de l'Isle aux magistrats de la Cour. Tiré d'affaireI Quand un ministre ordonne. il faut que 'es magistrats, en France, obéissent, sous peine de se mettre une mauvaise affaire sur les bras. Et qu'il y ait entre cet asservissement et 'a politique radicale un iien de cause à effet, persoune en France, à l'heure qu'il est, ne le conteste sérieusement, ^'importe ; pour la «Chronique»', si le peuple belge veut éviter que son honnête magistrature n'attrape cette gangrène, il faut que, se débarrassant du gouvernement catholique, il mette à sa place justement un parti qui se vante, chez nous, de ressembler à ce part; radical à qui la France doit d'être tombée si bas. Cette bouffonnerie méritait bien les honneurs de l'affichage!... Cela dépend des cas... Deux mots encore au «Peuple», qui essaie de nous fermer ;la bouche en nous invectivant. Le «Peuple» ne peut pas imprimer le mot « gendarme » sans y ajouter le qualificatif d •« assassin ». Motif : il est arrivé aux gendarmes de blesser et de tuer, en exécution des ordres de leurs chefs, eux-mêmes obéissant à la loi, les jours d'émeute ou d'échauffourée, des citoyens. Ces citoyens connaissaient la rigueur des lois, la discipline de là gendarmerie, toutes les circonstances qui rendent périlleuse, non seulement la participation effective à l'émeute, mais le seul fait de s'égarer dans la zone de celle-ci. De plus, avant de commander le feu, les autorités procèdent aux sommations réglementaires. On peut donc dire que les victimes avaient pu mesurer d'avance toute l'étendue de leur risque. Mais ici1? Mme Caillaux a tué un homme sans défense qui, personnellement, ne lu: avait rien fait, uniquement parce qu'elle le croyait en possession de lettres qui la regardaient et capable de les publier dans son journal. Elle l'a tué dans son cabinet de travail. dont sa courtoisie lui avait ouvert imprudemment la porte. De quel droit traite rez vous encore d'assassins les gendarmes qui n'ont pas tiré par plaisir, encore moins par vengeance, mais par obéissance uniquement, vous qui donrmz l'hbsolution, pour des raisons politiques, à 1 élégante héroïne de cet assassinat ? Dans l'aristocratie jacobine D'après l'organe hebdomadaire, des citoyens Huysmans et Hallet, les avis sont partagés, dans le monde radical et socialiste, particulièrement dans le monde féminin, sur le drame du « Figaro ». Nos renseignements particuliers nous permettent, selon la for mule, de confirmer l'exactitude de cette information. Il s'est trouvé des « dames », dans les salons radicaux et socialistes, pour applaudir au « geste » de Mme Joseph Caillaux. Les mêmes dames, naturellement, jetèrent feu et flammes contre le gouvernement qui « assassina » Ferrer, condamné après un procès contradictoire et pourvu d'un habile et éloquent défenseur. Les .mêmes dames se flattent de détendre, aussi ardemment que messieurs les citoyens leurs époux, l'Humanité et îa Justice contre la férocité cléricale. Ça apprendra aux polémistes réactionnaires à laisser tranquilles ces messieurs et citoyens et à ]« laisser jouir en paix de leurs pr< bondes et de leurs privilèges... Ça leur a] prendra autre chose aussi, vous pouvez compter... Autre leçon... « Je n*aijrtus qu'à lui casser la gu... t, voe férait M. Joseph Caillaux, le jour du crimi au matin, devant Mme Joseph Caillaux, qt était allée lui rendre compte de son inutil entretien avec <M. le président du tribunal d première instance. Encore un mot qui le fer grandir dans l'estime des jacobins d'ic: Quand on a le Pouvoir, quand on est maîtr de la Bourse, de la Chambre, de la rue, e qu'on y a mis le prix, il n'y a qu'une chos à faire à l'endroit des misérables journalist€ qui se permettent de défendre l'intérêt publi contre vos appétits et l'intérêt national cor tre vos trahisons. Oui, une seule chose : 1 guillotine ou l'assommoir, selon les époque et les cas. L'opération comportant un eertai nombre de risques, ill n'est pas sûr qu M. Joseph Caillaux l'aurait faite lui-mêrm Mm© Caillaux, elle, ne risquait rien à îa, fair à sa place. Elégante, distinguée, dame de pieds à la tête, le garçon de bureau l'intre duit, Calmette la reçoit, sans se méfier, san .se mettre en garde. Et pan ! il ne lui faut pa trois minutes pour fermer, en la cassanl cette g... gênante ! On raconte à Paris que son avocat reeoi tous les jours, de Belgique, des lettres et de télégrammes enthousiastes. Plusieurs Belge des deux sexes félicitent la cliente de M* La bori et exhortent 1 éminent avocat à recojr mencer la bataille Dreyfus. M0 Laboi s'amuse spirituellement de ce déluge. D'o reviennent-ils donc, les messieurs et dame de nos salons radicaux et socialistes, pou croire que M0 Labori est de leur lignage 6p: rituel \ Elu député de Seine-et-Marne grâc à l'appui des catholiques, il n'a jamais siég à gauche. Ce sont les éléments ele droite, a Palais de Justice, qui l'ont porté au bâton nat, contre M° Raymond Pomcaré, candida des éléments de gauche... Grâce à l'empressc ment des admirateurs belges de Mme Josep] Caillaux^ on commence à se demander à Pan si Pontoise est en Belgique. On y dit bien autre chose, comme vous pen sez. Nous vous conterons ça un de ces jours F. N. P.-S. — Bon artidle dans la «Gazette» d' mercredi. Article plein de bon sens et di mesure. Par contre, le dernier Piccolo di «Soir» est abominable. Thème de l'article Mme Caillaux est inexcusable, mais M. Caî mette s'était laissé aller à de fort vilaine: choses... Mensonge et imposture; danse su un cadavre encore chaud. Quel rafraîchisse ment que les articles de !'« Indépendance t de la «Gazette», et de la «Dernière Heure » Lire en 4 page : Les Bonmiûfions et promotions trimestrielles dans l'armée L'OBSERVATOiRt Uccle, mercredi matin. La pression reste faible sur la plus grand< partie de l'Europe. Elle ne dépasse 760 mm. que sur le nord d< la Scandinavie et de la Russie, et est inférieur* à 735 mm. à l'ouest de l'Irlande. Des minima secondaires s'observent sur 1< centre de la mer du Nord (710 mm.), sur le Normandie (740 mm.) et sûr l'est de la Franct (744 mm.). Le baromètre monte sur le nord du conti nent, l'ouest de la Scandinavie et l'Océan ai large des îles norvégiennes, ainsi que sur lî péninsule hispanique et la France, à l'cxcep tion des côtes de la Manche et de la Provence il baisse partout ailleurs. Le vent est faible ou modéré ,d'entre sud sud-est et sud-oiuest, sur nos contrées, où lî température est comprise entre 1° et 5°5. Prévisions : Vent sud-ouest, faible ; pluie. i Les Réflexions 1 M. Oraindorge 5, »(4*?1)« P Illusions politiques e ■ Les incidents scandaleux qui se déroulent e une fois de plus en France devraient ouvrir t les yeux à ces aveugles qui, dans un système e de gouverne nient) ne voient que V étiquette s et négligent de vérifier à quelles réalités cor-<• respondent les dehors brillants dont on le i pare. a La France se dit une démocratie et beau-s coup de gens la prennent encore pour telle. n V illusion est déjà ancienne. Ne vous sou-e vient-il pas de ces pièces de cent sous du ;. siècle dernier où le mot république peut se e lire autour de Veffigie du César corse( Nos s voisins n'ont guère changé : ils ne sont pas i- clairvoyants. La lutte ardente des factions s qui se déchirent à Paris nous fait compren-s dre que l'enjeu du combat n'est pas ce qu'un -, vain peuple pense : la vie publique française ne vibre pas des grands courants qui t remuent l'âme nationale : elle est faite s avant tout de la rivalité de comités et de s clubs s'arrachant le pouvoir, et ses dépouil-' les. Le décor des palais historiques, le : prestige de l'éloquence, et parfois quelques '} sursauts de ce patriotisme ardent qui est si 1 vivace dans le paus, sauvegardent à peu f; près les apparences en temps ordinaires. r Mais périodiquement des scandales comme celui d'aujourd'hui viennent dissiper toute ;; illusion.Affaire Wilsony Panama, affaire Sy- - veton, affaire Duez, affaire Rochelle, tout 1 cela se tient. On y voit les hommes politi-' ques se prêter aux compromissions les plus louches, s'infliger les plus sanglants démen-tis, parler à mots couverts de révélations, de 1 chantages. C'est à croire que la coupa est s pleine, qu'elle va déborder; mais non; tout s'apaise. On se tait et l'on retourne aux exercices d'équilibre habituels. Qu'est-ce ' donc que pareille démocratie? On se prend à songer au Directoire dont Albert Vandal a retracé les convulsions. La France n'at î pas eu, comme la Belgique, Vapprentissage î séculaire du self governement. Elle ne par-\ vient pas à faire entendre sa voix • le minis-: tère u fait les élections ». Les politiciens sont - honnis, cependant. Comme en 95 « an les ; hait, on les méprise, parce qu'on les a tou-: jours saisis en flagrants, délit d'improbité - politique, parce qu'ils ont promis l'univex-, .selle félicité et n'ont fait qu'instituer de ! multiples détrexsçë, parce qu'à leur origine on retrouve îa tare initiale, l'histoire louche - ou soupçonnée, la tache de sang ou la tache de boue ». Les derniers mots ne sont pas trop forts. Dans un milieu redevenu païen, le struggle for. life rend féroce... La France se croit aussi un Etat de Droit; j'entends un Etat où la loi est souveraine, égale pour tous, inflexible: Les manuels op-\ posent sons cesse l'ancien régime à celui d'aujourd'hui. Autrefois : Bastille, lettres de cachet, bon plaisir royal. Maintenant : justice, égalité. Il faudra bien que les primaires férus de ces notions simplistes bais-j sent le ton pendant quelques jours. Les aveux de MM. Monis et Caillaux jettent uh jour étrange sur les services qu'un ministre jse demander à la magistrature et sur la facilité avec laquelle celle-ci les lui rend. Oit est la fameuse séparation des pouvoir s t Les faits divers temoignent même des égards exceptionnels réservés à une princesse de la République inculpée d'un lùche assassinat. Cessons donc d'être les dupes de la phraséologie et sachons voir ce qu'il y a. sous les . grands 7nots dont on voudrait nous étourdir. Pour garantir l'ordre public, la liberté des citoyens et l'honnêteté dans te gouvernement nous n'avons pas à prendre exemple hors de nos frontières. M. Picard l'a fort bien dit. Laissons les gens de baraque se disputer entre eux et gardons-nous de leurs émules.Surtout défendons-nous contre l'idéologie qui laisse libre carrière à toutes les bassesses. Graindorge. Le drame du " Figaro „ Etranges témoins, étranges articles, étrange campagne »o« (De notre correspondant particulier.) Paris, le 24 mars 1914. Connaissez-vous Mme Estradere, dite princesse de Mésagneî Ce confrère en jupons rédigeait, moyennant un honnête salaire, les échos mondains du « Figaro ». Il n'a donné sa démission qu'au commencement de mars. La campagne de M. Calmette était déjà engagée,depuis deux mois.que sa collaboratrice mondaine continuait à fréquenter le salon de Mme Caillaux et la rédaction du « Figaro ». Bien mieux, c'était souvent l'automobile de Ttlme Caillaux qui la déposait devant l'hôtel de la rue Drouot. Il paraît que Mme Estradere est bien princesse authentique et qu'elle figure au Cotha; n#is le «Figaro» ne se félicite pas de l'avoir « dégotée » — pardon du calembour — pour remplacer le regretté Ferrari. Ne trouvez-vous pas aussi bien curieux le cas du a Graphie s ? Ce grand journal illustré de Londres publie une abominable diffama tion. Naturellement, le «Figaro» proteste en termes véhéments et même menaçants. Qu'est-ce que nous apprenons? Que le correspondant parisien du « Graphie », M. Gordon Smith, n'est pas l'auteur de l'article lequel a été envoyé par un collaborateur occasionnel. Quel est ce correspondant « occasionnel » et de qui avait-il reçu son mot d'ordre? Il est à remarquer que des articles du même genre ont paru éh Autriche, en Allemagne et en Suisse, dans les mêmes conditions anormales. M. Caillaux avait, il y a quelques mois, fondé pour attaquer ses adversaires un pamphlet hebdomadaire. Il en avait confié la rédaction à deux jeunes anarchistes, ex-collaborateurs de M. Gustave Hervé, au temps du « Drapeau dans le fumier » et de « Mam-zelle Cisaille ». Ce pamphlet est quotidien, depuis hier. Sa présence s'imposait parce que, nous apprend-il, « une presse abomiftat ble affole l'opinion. L'ordure succède à l'ordure... lîTl, dans ce débordement d'abjection, troub.lé, désemparé, le peuple français cherche sa voie et ne la trouve pas. » Il est à remarquer que nul journal, n'a franchi avec autant de cynisme et de désinvolture le mur de la vie privée que le pamphlet inspiré par M. Caillaux. Ce sont même ces écarts intolérables qui ont contribué pour beaucoup à la violence musclée du discours de Saint-Etienne, violence qui frappa les parlementaires parce qu'elle n'était point dans la manière de M. Briand. Le premier numéro du pamphlet devenu quotidien nous apprend que de nombreuses pétitions circulent dans toutes les communes de l'arrondissement de Mamers pour demander à M. Caillaux de continuer la lutte électorale en vue d'obtenir le renouvellement de son mandat de député. Vous verrez que M. Caillaux cédera à ces instances touchantes. Les personnes qui recueillent les signatures sont d'ailleurs ses agents électoraux et circulent à ses frais. Lee déclarations faites, hier soir, au Comité de la rue de "Valois, confirment d'autre part cette comédie. M. ITenri Michel, sénateur, qui présidait, a rendu compte de la visite que le bureau du Comité a faite, jeudi, à M. Caillaux. Celui-ci n'a nullement manifesté l'in-i tention de se retirer de la vie politique : — « Ce sont là des nouvelles tendancieuses, a déclaré M. Michel. iCe qui est vrai, c'est que M. Caillaux n'a pas pris de décision définitive, il hésite beaucoup. » On dit qu'en France tout finit%par des chansons. C'est un peu exagéré; maïs il n'y a pas d'événement important, do crime sensationnel qui ne suscite sa chanson ou sa complainte.Antonin Louis nous offre la « Dame à Ca-naillaux ». Il n'y a guère que le titre qui-soit un peu spirituel. Voici le refrain à titre de curiosité : Les canaillaux trop en nombre Font craindr' que l'régime sombre. Et l'on dirait, le cas est si perssant Qu'il va finir dans la boue et dans le sang.: Mais, aux élections prochaines, Il ne faudra pas qu'ça traîne : Jetons tout' cett' pourriture à l'égoût.; Sauvons la France avant tout! La rime n'est pas riche, mais l'intention est boniK 1 -^Aeil excellent., A* Vire*.

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This item is a publication of the title Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique belonging to the category Katholieke pers, published in Bruxelles from 1895 to 1940.

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