Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1916, 07 April. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Seen on 28 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/pc2t43k57x/
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22e ANNÉE. — Sérienouvelle.—N* 515 Le numéro : 10 Centimes (5 CENTIMES AU FRONT) /%'r .*^ *„„;t rédaction & administsratic ;f irr rus de !s Bourse — tE HATRE Tclépliortc: Le Havre n' 14.( Directeur : FEUNÀHD HECRA1 Tontes communications concern, rédaction doivent être adressi ,8"y ne de ta Baume-Le Havre. LONDON OFFICE: g-j, Parston Street LEXXeSIĖCLE ABONNEMENTS Frano® 2 Tr. 50 par mais. »> 7 fr. 60 par tHmestr® Aoglotdpee 2sh.Qd. pan mois. » .... 7sh.8d. par tri castre Autres pays,. 3 fr. » par mois. • , 9 f r. » par trimostrs PUBLICITÉ S'Adresser à l'Administration du journal au Havre ou à Londres Annonças 4' page: Ofr. 40 la ligne Petitesannonces4* paga: 0fr.30!allgn5 Les petite^ annonces sont également reçues à La Société Europèene do Publicité, 10, rue de La Victoire, Paris, qui en. a le monopole pour Paris. Quotidien belge paraissent eu Havre lux marionnettes Vu ire vaillant confrère et ami M, G«s-Imc S,mvOle nous adresse va très bel ar-IfX (IUC nous sommes heureux de publier. fSfc qui diià le travaillait tandis B( -crivait son beau livre j « Vers Liège », Se tient maintenant cloué sur son lit et lui tSïïer d'atroces souffrances. On verra Elc nu rien enlevé à la vivacité de son ( ,ri nU la viguer de son talent. C'est de m cœur nue nous souhaitons à cet admt-S* soldai de toutes les causes c,m nous nnt-chères de recouvrer la santé qui lui Mrmcllra de les servir à l'avenir comme MOIS le liasse : une clcs perles fuies qui composent le router do la lionne souffrance s intitule. oibw. Aussi «prouvé - et davantage -nue Fr Copfiêe, je perçois h mon tour, de mr delà la frontière toute proche, la voix &e et nasillaide de l'ulcinello et les A pes ,-ne renvoient les it-Kos de formidables «•ouns do batte. ~ Te dois cette suprême récréation a 1 union Laorée. I/éoritorc d'un monsignor romain w ic la reconnais — m'adresse un exem-Lu,ire admirablement imprimé, texte italien H texte français, par Descléc, Piazza Gra--ioUi Koum, d'une plaquette de Jules Désirée '• U drammatico malrimonio délia prin-Hoessii liclqia c del cavalière Onorc, drame en trois aclcs, pour un théâtre do Burattmi, à palermc. , . Bmtliiii à Palerme, c'est ruo Roture a Liège Mais d'abord, je dois prier les aimables et malici<-:i\ type» do ne pas confondre le Mtnyni DesUée, député socialiste belge, cjui traita «c façon si diserte des primitifs italiens et son pontifical'éditeur Vcsclce qui, ,inî "disait lùulh, en a tiré l'art du torticolis. M Destrée n'aura négligé aucun genre <ïc propagande en faveur do sa patrie martyre. 11 ft mis la Belgique même aux marionnettes.Entreprise difficile, irréalisable, car en Italie les pièces de fantoches-durent, comme vu feuilleton de Montépiij, douze mois en-tiers, et en Belgique, multisêoutoires, elles se sont formées et déformées à la longue parle travail de quarante générations ; ces drames chaiiemagncsques 11e sont plus qu'un reflet cocasse, popùlaciér, mais inimitable do l'œuvre primitive. C'est domémoire line les directeurs do théâtre qui se sont succédé so les sont transmises ; et quand l'écriture s'en est mêlée, ce fut pis encore, cm- elle n'avait pis. la précision et la netteté lies clzévirs de la maison Descléo_: la drû-lerio des pièces consiste, les trois quarts jh; temps, dans la naïveté et les palacjues ries interpolations de textes. Exemples : Elle avait les cheveux couleur de firmament Povr ce qu'on la nommait Genièvre de Bradant.Le chevalier qu'on réveille le matin s'élire sur sa couche et s'exclame en wallon ; t'it-i ne sl'tirradgi, mi qu'avivé on si bon le !... Puis, faisant quatre pas dans le manoir-ùe papier mficlié de Cliarlcmagne, il s'écrie : On a bon ici, ci tout brille, J'en épouserais bien lu fille ! Naturellement Destrée no pourra at.tcin-< dro le savoureux de ces produits du vieux temps il a eu le bon esprit de ne pas chercher midi à quatorze heures ; son drame est simple, trop !... Le sire Germanus vient soudain sommer la jeune Belgia d'épouser son (ils Coolie, alors qu'elle est fiancée au clievulici Honneur. 11 voudrait qu'elle se '(.rùtilt au passage qui permettra d'aller égorger ii l'im-proviste le chevalier I'ranpo : on suppose qu'Anglo regardera par la fenêtre et([UO Russo, trop éloigné, aura son tour ensuite... „ . . Refus indigné de lïelgia. On la forcera Wen !... Mais Angio. l-'ranco, Uusso et Ilalo interviennent et prodiguent au chevalier Boche des coups de batte : il succombe. Mariage de Belgia et d'Onore. dans le monde nouveau, la paix va resplendir..Presque tout est ainsi scandé en hexamètres, sans aucune rime, « Vain ornement de nos jargons nouveaux », a dit Boi>au. , De péripéties, point. A vrai dire, ce nest pas la matière d'un drame; mais a peine d'une image dÉpinal. Cependant la vive actualité du sujet excite l'intérêt et on en suit font de même le (lévelo-ppeniont avec un peu Oc passion. \ oici le passagb essentiel : SCÈNE IV Belgia, Germanus et Boche C chevalier I!ockc. — Honneur? Qai est celui Kl ? Je n«; l'ai jamais vu Germanus. — Honneur? Je ne le connais pas nelgin. — Non, Messieurs, ce n'est pas quel ttu'un de cliez vous, en effet, mais jiuis-je savoii nui est ce chevalier- ii visière 'baissée devant un< lesusnte. V ,, Germanus. — C'est le fiancé que je t avaii d'Oï=i Belgin. chevalier Boolio nest .pas béai et j'avais «préféré te le montrer d'abord ainsi Mais -c'est le meilleur do mes enfants. C'est 1< produit le plus parfait, le plus moderne de nota CUltUl'C. Chevalier Doehe. — Oui, nous sommes une rac-taito pou-r commander. Les autres hommes son tseits poua' nous obéir. llclgli1. Ceux do chez moi ne veulent obéi ù personne. . Chevalier Doehe. — On les y contraindra pou leur bonheur d'ailleurs. Nous n'admettrons pa :(lc résistance, Germanus. — Très bien 1 Chevalier lloehe. — Nécessité n'a point de lo: Germanus. — Très bien ! Chevalier Hoche. — S'il le faut, nous promèm rons la guerre par lo monde et nous supprimr rons la moitié (le l'humanité. Germanus. —Très bien I Chevalier Doehe. — Nous mettrons lous k ravs en leu, noiis bombarderons las cathédrale: nous incendierons les églises, nous raserons le villes. . (rPTfii anv^ — Très bien 1 Tr&s bien ' Chevalier Bochc. — Noies sèmerons I& mort fl liant des cieux et 60us les vagues des mers; non tuerons les enfants, les femmes et les vieillard; liclgia («ipouvantée). — Mais.c'est affieux ! Chevalict Boche. — Non, car il le faut. Le rac tuent est venu de nous affirmer les moiti és. Nou altérons avec une fureur sauvage, et nous (Hou èr-cais ,r/)s ennemis avec des vapeurs puantes. Belgia (s'adressant a Germanus). — Mais c'e* in fou furieux à enfermor, le fiancé quo voi n'aviez dhoisi. Il me fait horreur. Gcrmajius. — Non, u'imcesse, je le répète, c'o: e aneilloiu' de nos enfunts. Il dit tout haut ce cri ioils peêsons tous -depuis les élilcjs intellectuels jusqu'aux tra\-aiiliears rcvolutiormaires. lit noto pîiilasftphie, notre soienoe et notre art, justifie) ses fortes convictions. Tu vois combien noi sommes terribles; il vaut mieux être avec noi qu'avec nos ennemis. As-tu compris ? Il faut louer M. Destrée do son inlassaJj propagande. Des appétits et des "prôoccup lions envieusas qui ont parlons alinnon l'action socialiste, il dégage l'honneur, 1' mour de la patrie et d'autres principes s périeurs qui se rattachent à la plus hau morale. Il a .su rompre avec les vieu^ err ments cl, avec Iïignisme de classe. Est-ce lui ou Vander\-clde gui disait : « , ne suis pas ruôme incroyant; je suis simp] ment agnostique. » Attitude inadmissible : notre esprit e fait pour la connaissance; c'est là son acti< propre; nous n'avons donc pas à invoqu le prétexte que l'on ne peut jamais rien nir pour certain, car si le bon sens, l'ho ncur et certaines vérités morales ne se c montrent pas comme deux et deux fo quatre, leur certitude n'en est pas moii grande Devant Caïn et Abcl. resterez-voûs ne Ire, alléguant qu'après tout on ne peut ; mais savoir... Ce sont lîi des mots... Qgni tique ! Cher compatriote, l'houyeu du Biertchni ou bé des Hûiichies Qu'a ycu in cayau s' liesse, sera bien avancé quand vous aurez, aurais rm'il a une cénlwlai'iip.. Il v^ réclamera l'hôpital, en construction depi on- '.1 -t "iiitven • r--,,. j1, M-, 1 tandis que d'autres créaient un cnseigi ment sans rival dans la piovinco et bât saient près do nuafre oent.s maisons ouvr res, propimlé de leurs occupants, vos an n'ont pu édifier que cette ruine. Le seei cismc, le matérialisme sont des imrmiss; ces; la T'ai transporte des montagnes. Après la guerre, no la referons-nous p l'union sacrée, qui laisserait au charbonn sa foi, s'il en n \ine; ù chacun sa liberté ('ordre public le respect (les intérêts poi] laires ? Ce serait un âge d'or et l'on ferait grandes choses, notamment l'achèvëme de cet hôpital... Oui, nous pouvons, nous devons coni tre nos destinées. A travers lps riches fr daisons apparentes et 1rs feuillages en leillés, nos regaj-ds doivent découvrir maîtresses branches de l'arbre re.ligiei social et moral ainsi que le tronc divin r soutenant le tout, lui enverra sa sève j qu'à la consommation des siècles. Vous ne pouvez pas rester neutre et i£ rant : celui qui n'est pas avec moi, est c tre moi. Ainsi sommes-nous unanimes raisonner depuis la guerre, patriotes bolj de quelque parti que nous soyons. La n tralité nous semble eomplieo et cllo l'i tant les principes alleinls sont d'or élevé. Si on est honnête, on se retrouv toujours sur un point quelconque. C'est cordaire (fut a dit : Avant mftme d'être cl tien, je vaux que l'on dise de moi que suis un honnête homme. Le cardinal IV oier, celle maîtresse branche mie M. r trée a si bien décrite, a repris pour compte le mot. de Lacordaire. Copendan' u'>"-; n'étions généralement chrétiens, m agnostiques, en théorie et matérialistes fait. Belgia eût-elle tenu bon cl le cheva Honneur fiU-ii devenu son époux? Je ik crois pas. Quand on a la bonne chanee séiourner i Rome, l'on peut apprends faire le dénart des faiblesses humaines s'v révèlent de toutes parts eL des grfl célestes dont le flot n'est;pas moins vis aux yeux de ceux qui. dans Himmlilé leur cœur, savent regarder, observer, i diter. Nous croirons alors et nous agirons, a lf-nt, laisser un pou de bien après nous. A' l'occasion propice. -La vie est -brève et n snimmes un neu tous, moi 'premier, eort les marionnettes, aux instants courts « Qui font, font, font, Trois petits tours, Et puis s'en vont: » Menton-Garavan, 31 mars. G. SOMYILL1 N. D. L. H. — Ce n'est pas manque l'union sacrée, ce, n'est (pas non plus, -n quel* d'égards à M. J. Destrée, que de f ver h redire à dix lignes environ de son lit drame. La Belgique y refuse fièren toule compensation territoriale, et oela nom- de l'honneur !... Nous ne comprenons pas. Est-ce que l'honneur nous comme d'oublier nos frères séparés de la Pc -par l'intrigue ou par la force, cl le j Q'unc frontière capricieuse pour ainsi iniposstble.il défendre . L'artiste, dans le petit drame de M Desliée, u pris le pas sur l'homme p( q ue. Nous nous permettons-de rappeler 1-ui-ci au sens des réalités. Justement, ( pour que notre -gays puisse, le cas ôclié détendre oontre une nouvelle, agress son honneur et la paix de l'Europe, qi . nombre chaque jour grandissant de . loyens belges réclame la roclifieation ncïlre frontière de t'Est. Nos listes . de prisonnier! t ■ lion . L'accueil fait par le public à la liste prisonniers que nous avons publiée nagi a montré qu'elle répondait à un bes , Pour satisfaire, au désir qui nous a clé prime, nous nous sommes vus obligés procéder ù un licaqc supplémentaire, tirage est naturellement réduit et nous " aaqeons tous ceux qui désirent se proci celle brochure ù nous envoyer sans re " leur souscription Rappelons qu'elle contient, en VIN OUATRli PAGES IIE GRAND l'ORM les noms de quelques milliers de milita s bclqes dont les noms sont compris c la -lettre A et VE-T inclus. s Cette brochure, d'un si grand intérêt i les Belges, sera expedwe franco contre v'oi de 0 fr. 60, en un bon postal, au but u du iournal, rue de la Bourse, 28 ter, 9 Havre. I'our l'Angleterre, 1rs demandes aoii éh-c adressées à noire London Office, Pap'on Street (Leicestor Square1 Lon s W. Joindre 6 pence. :- les horreurs d'aout 1914 ' L'invasion allemande s dans le sud du Luxembourg lt ))0{l—r—. Détails horribles sur les massacres ie de 79 villageois. 2 piètres et 63 soldats irançii té • ° On est encore loin de connaître ce qu i" s'est passé dans le Luxembourg aux pre mitres semaines de l'invasion allemande Chaque (Our nous apporte quelque nouveai r- récit d'horreur, Un de nos prâlres-brancar L diers- qui a quille le pays en février 191! pour venir rejoindre nos soldats sur l'Yser t., nous a conté ces fours-ci des épisodes Ira . giqves dont les environs de Virlon ont et Jr le médire. On verra que leur horreur égal e. celle des abominations perpétrées ù Aer n_ scliot et à Louvain par les troupes du haiseï a lietenons seulement ce récit de l'exécutio; en masse ordonnée ù Latour, non seulcmen 1S sans jugement, mais même sans qu'on ai pu relever contre les malheureuses victime u. la moindre accusation, ni le plus léger sowp a. çon. Nous avons défà raconté ce crime ù no is- lecteurs, mais le récit qu'on va lire apport lie nouveaux détails. nP Le 22 août. 1914, au point du jour, les troi su pes françaises rencontrèrent les Allemand 1111 ii Latour, petite commune du Luxembour ".s belgu sise à moins d'une heure (1e Virtoi }ls Bien çjuie lo combat eût tourné nettement "• leur avantage, sur ordre supérieur, elle !c" durent, le soir venu, quitter leurs position !f" cl- Se replier en toute hâté. Leur retraite ri ." lui pas troublée par les hoches, car ccux-V- lie prirent possession du terrain albandoni qu'une dérni-jbui'née plus tard, dans la nu ti-néo du dimasnchc 2S août. Ils étaient ii peine arrivés qu'un do leur •f ' chefs vint donner au curé l'ordre de rasseti , . blér tous lés hommes de la localité. ' Sur les hauteurs du bois de Guéville, r " Uouivait une balteri ede campagne abandoi née la veille par les Français. On ordonr 4 nos gens d'aller la chercher. Ils y furei a, sous escorte. A leur retour, dans le seul bi de les épouvanter, cm dirigea sur eux le f( S0I d'une mitrailleuse. Les balles intentionné jeg tarnent perdues sifflèrent, sans les blesse âU-dessus de leurs têtes : on les réserve 'ù; pour plus tard. us- Quand ils arrivèrent, avec les canons, ( .centre, du village, ils rencontrèrent uri car no. t-aine allemand qui voulut les faire fusil! parce que. disait-il, u Us étaient des franc j, tireurs allant rechercher le matériel ennet es pour le rendre aux Français ». Iîeureus eu- ment, vint h passer le commandant qui l ■st., avaij envoyés ; il interpella son collègue ;iré lui fit comprendre combien grossièreme sra il se trompait. Il enjoignit alors à tous n r,a- villageois de rentrer immédiatement ch .ré- eux ; ce qu'ils ne se firent pas répéter dci je fois. er- les assassins a l'œuvre lésion I-c lend«nain, un u unler-officier » \ ii sï S 10 heures du matin, diro nu curé de réu-r ais ù nouveau tous les homems de la commui: en Quand ils furent rassemblés, sous la co lier duite (In. curé et d'un vieux prêtre retrait le on les envoya relever les blessés. Ils cire dn lèrcrit ainsi pendant une heure, cherchant : j ii parmi les soldats tombés l'avant-veille, qui nui ques-uns - donnaient encore signe de v ces Sur le coup de midi, on les reforma He blinde et on les conduisit, les deux prêtr de eu tète, fi vingt minutes de lé, entre Ethe né- Yirton, dans un pré touchant ii une seiei appartenant à un nommé Capon. Pen'da ou. qu'ils entraient dans cet enclos, des solde oici J" préparaient une mitrailleuse. Dès qu' ous eurent fini leur travail, ils crièrent : llaus ime (sauve -qtuii peut) et. sans attendre l'effet cette sommation, immédiatement faïuchère les 72 bonCnhes présents. Ils les enfouire sur place., epilogue navrant Ce massacre eut son épilogue. ; .Deux mois plus lard, on apprit dans pays qu'on allait exhumer les corps des v r à tunes de-Latour. On alla s'enquérir, chez ia„. oolanel gouverneur de Virton, de la vér ,ou. de ce dire ; il le confirma : on devait pro< 'ne- der'iV l'exhumation, lo surlendemain de i«nt Toussaint. ■ au O jour-là vit un lamentable cortègo diriger vors le pré Capon. Venaient en tè portant des cercueils, les hommes d'im i ride 1:l^e voisin. Derrière eux, éplorées, se li (ne naient'des femmes fi'ios i"è-"es />u épous ,ftril des assassinés ; elles étaient une cinqu dire laine. Quand.on fui an-; u terme du nèbre pèlerinage, elles se rangèrent à qu j, ques pas-de l'endroit où on avait enterré 1er iliti- mûris et, assises sur les cercueils c cc-. allaient se refermer bientôt, elles régi :'o3t daienl, les yeux hagards, apparaître pou ant, peu l'horrible amas de restes que renferm ion, la fosse commune. On y avait mis, pé l'un inéte avec les civils, des soldats françi ci- et dies cadavres de chevaux. Certains rno de |VM-Wient la trace de traitements d'une b birie. spécialo; ainsi les deux prêtres qu' retrouva avaient eu le crAne fracassé et cèles défoncées h coups de crosse. On prooéd-a très sommairement à Vider fioation des cadavres, l'état do pulréfaeti oii ils se trouvaient forçant à se conten d'indices très peu- sûrs." Combien s'ima S nèreiit roaonnaitre leurs proches ù l'éto des vêtements qu'ils portaient ! L'identification terminée, on mit les coi f;e., en bière, on chargea les cercueils sur ( ,^r5 tombereaux et. dans un silence effraya OT-n' on s'en fut vers le cimetière. Puissent ex[ victimes y reposer en paix. \le De tO'ure la population masculine, il re à l.alour six vieillards infirmes. Restés cl cn. 'e'ujx le jour de la tuerie, ils ne furent f irer inquiétés plus lard. Ils vivaient encore >arcl mois de mars 1015. GT- le massacre de 80 soldats at, français blessés ires n tre Le jour <jui avajl vu lo massacre de 1 tour, vit aussi, à quelques kilomètres de lotir se dérouler une scène épouvantable. "en- A mi-route enlre . t à la s eau lie du hameau de se trouve, Lo contre-bas du chemin, une ferme isolée. S vaut la coutume du pays gaumais, dev; >cnt le bâtiment principal de l'exploilalion. 21, trouve un énorme tas de fumier. Il a don mètres de largeur et dix mètres le long, déposa cn cet endroit 80 soldats franç blessés ; fous étaient désarmés et bon nom ibre d'entre eux appartenaient à la Croix Rouge. Sur le chemin, à cinq mètres d'eux, vin rent s'aligner des Allemands qui se miren à tirer au commandement (1e leurs chefs Quand ils cessèrent le feu, un officier s'a vança vers les victimes et, en français, de manda s'il y. en avait qui vivaient encore Ceux-là pouvaient se relever, il leur faisai grâce de la vie. A ces mots, on vit quatr hommes se dresser au milieu des cadavres naïfs qui croyaient en la parole du Prus ; sien ! Celui-ci s'approoha d'eux et les abatti ' {i ses- pieds de quatre coups de revolver. L troupe allemande fit alors demi-tour pou continuer ailleurs sa sinistre besogne. [ Quelques jours plus tard^ les paysans er terrèrent, dans le champ d'en face, les corp <te ces malheureux. Sur leuir tombe ils ploï [ tèrent unie belle croix de chêne portant cet! . inscription : Ici reposent 80 braves. ; Ils n'avaient pas écrit 80 braves français nous dit lo prêtre brancardier, car la croi 1 aurait été -arrachée par les Prussiens. : Le clioelier a parlé v . AU REICHSTAG s e [1 accuse les alliés de vouloir la ruit de l'Europe en menant la guerre ^ jusqu'au bout i. —O— h s DEUX MOTS DE LA BELGIQUE S ET UNE NOUVELLE AVANCE e AUX FLAMANDS ;i £ Le chancelier von Bethmann-Hoilweg ^ prononcé mercredi devant le Reichstag discours annoncé. s Après les contre-vérités obligées sur i- succès des armes allemandes, l'échec c blocus anglais et la légitimité de la guer ic sous-marine, M. von Bethniann-Hôllweg ï- reconnu sans ïambages que les Alliés i a veulent à aucun prix entendre parler it paix. it Voici ce passa-ge de son discours : ,u <t Les discours de nos adversaires , laissent apercevoir aucune trace de dis): •î sitions pacifiques. M. Asquith considè la destruction complète et définitive de puissance militaire de la Prusse comme u - condition préalable à toutes les négoc: ^ tiens de paix. » À une telle condition de paix, il ne no s". reste qu'une réponse ; c'est notre épée k 1 la donnera. f" » Si nos adversaires veulent que le masf ^ ère hiunain et la dévastation de l'Euro . continuent, c'est à eux qu'en incombé J faute. Nous faisons face à l'adversaire » Pour nous, le but de cette guerre est suivant : rendre l'Allemagne si fortemt lx unie et si solidement protégée que person ne soit plus jamais tenté de vouloir no anéantir, et que chacun, dans le monde ( I tier, reconnaisse notre droit d'exercer lib. •ment nos forces pacifiques. c » Nous sommes entrés en lutte pour ne ' défendre, maiâ maintenant la situation £ changée \ un recul est impossible. » A QUOI PRETEND ENCORE . ' L'ALLEMAGNE A L'EST ET A L'OUES- a a, Mj II faudra attendre pour le savoir un t» ' le moins sybillin que celui qu'on va li , S'il fallait tenir celui-ci pour complet V officiel, ne serait-il pas remarquable q , lo chancelier n'ose plus parler ouverlemi , d'annexion et se borne à établir un rapp -, chôment entre les « garanties » à preni , , suir la Belgique et la solution de la ([u lion polonaise ï Qu'il s'agisse d'une mo , ration relative et involontaire ou d'un n } chiavélisme l'apace, c'est en vain que chancelier fait appel une fois de plus concours des Flamands. Il n'aura qu'à s dresser à son bourreau von B'issmg p( connaître leur réponse. Cela dit, rop du-isons les paroles qui lui sont attribué! 10 « Le sort des batailles a mis sur le ta ic- la question polonaise qui, aujourd'hui le clame une solution. Il no faut pas que [{(. Russie puisse une deuxième fois lancer armées contre la frontière non protégée la la Prusse orientale et occidentale et pé. trer 'Chez nous grâce à l'argent français s0 d D'autre part-, nous allons .créer des i le ranties de façon que la Belgique ne il. vienne pas un Etat vassal de la France ni- de l'Angleterre, utilisé par ces deux p; e3 dans le domaine militaire et économie comme un ouvrage avancé contre l'A 'u- magne. Celle-ci n'abandonnera pas non p (.[- l'élément flamand, depuis si longtemps irS crifié à la latinisation. » In Rion d'autre à signaler jusqu'ici dans ir_ discours que le chancelier a terminé en à çlarant que l'Allemagne ne veut ni de 1 lit clavage russe ni (le l'asservissement angl le. et qu'elle regarde l'avenir avec une enti lis confiance. ■là Notons seulement ce mensonge pour f coutrecuidance : on « Nous n'avons pas voulu cette guer ;es nous n'avions aucun besoin de modifier i frontières lodsqu'elle a commencé", con ti- notre volonté. » on Evidemment, c'est nous qui avons ce ,er mencé.... I LËSFAITSDÛ.JOU Les journaux (le Bucarest ànnùnc 'cs qiCun accord a été conclu enlre les pi sances centrales el la commission centr 3tc roumaine d'exportation pour la vente à ,cz puissances d'un fort stock de vin au p "as de 70 à 115 .\rancs. au Le Parlement roumain, qui devait ter ner ses travaux le 31 mars, siégera jusqu 19 avril. On s'accorde à voir dans ci décision un in/lice de la tension des n lions avec la Bulgarie. ^ IVWVWVYM'WI lï, Le bruit court à Londres que lord Der surchargé de besogne par ailleurs, est • Dr- le point de donner sa démission de pr> en dent du comité de défense aérienne. ui- yvwwvvvivivj mt se Le gouvernement de Norvège a demm iix catégoriquement ù VAllemagne si ce 's 3n ses sous-marins «ni ont torpillé les navi :<is norvégiens récemment coulés. 1 LES BELGES H LH GUERRE D AFRIQUE AVEC NOS SOLDATS AU CONGO BELGE "t Un historique des opérations militaires 1 du Kivu écrit sur place par un rédacteur | du « XXe Siècle » 0 VI w ï Deux docaments ollemanâs ^ 0 ne manquent pss d intérêt ))Oi: Malgré le blocus de la côte les olïiciers boches reçoivent leur courrier d'Europe. » » » Le capitaine Wintgens, le commandani ie milKairie allemand du Ruanda, ne perdaii pas courage, malgré des échecs successifs et le 21 octobre il ordonna une nouvelle re connaissance offensive contre le L-ubafe (qu'il orthographie Rubavu, le R et le I étant souvent employés l'un pour l'autrf par les indigènes s'exprimant en Swahil ou en ICtagwahà, qui est le Swahili parli dans ces régions de l'Afrique Centrale e où sont mêlés (les mots empruntés aux pa tois des nègres d'ici alors que sur la côt< orientale l'influence de la langue arabe es , prédominante). Ce que devait être cette re le connaissance offensive, lui-même va noui . rapprendre car on a trouvé un exemplair! 1 de son ordre sur le champ de bataille e 111 je le traduis textuellement : re a UN ORDRE DE COMBAT le DU COMMANDANT ALLEMAND Kissenji, le 21 ociobre. ne BélaGliement des troupes du ro- protectorat dans le jRuanda. re la OPvDRE ne a- I. — Nous entreprendrons demain, le 2-2 coi rant, une "reconnaissance offensive ou départ cl Uç Kissenji {tour aUuquor les avant-postes belge ui sur le Rubawu-Sud. IL — Distribution des troupes : la. A) 26* compagnie de campagne avec mitrai pe le^iso de la compagnie C, sous les ordres d ja lieutenant de réserve Zingel. P») Compagnie C avec une partie de la compî gnie B et la mitrailleuse do la 26» compagnie d nk campagne, sous les ordres du'lieutenant de n ne serve Lan g. us D) Patrouille Lehinann-Neemann; 25 liomm( ,n. do la compagnie C. re_ E) Patrouille Reich et 20 hommes de. la con pagnie G. 1«") Canons de 3.7 et mitrailleuse de la comp; i gnie B d'abord sur la haute montagne ; je dir gérai le feu. G):.Miirailleuse de la compagnie A et 12 lion mes de soutien sous les ordres, du premier liei r 0 tenant de marine Wimderlich sur la crête enti 1 " les fossés devant la redoute extérieure au Nor< Ouest et la position intermédiaire, dans une s î,x" tualion préparée ù l'avance. ie* Stoidl avec 3 hommes sur le Mont Nyamisi. ot ni. Les patrouilles Lehmànn et lleich soi d'abord ensemble, a 3.30 heures du matin flar în* la bananeraie sur le versant du Rubawu a |?S [>0" de la redoute sud des Belges, d'oïl. »tprte fies in: 're éructions verlmles noûwlles», la (»ati'ouill e?- Lehmann poursuit sa marche cn avant vers Ie" retranchement en dos db selle et la patrouil ia_ Reich vers la redoute sud. le La patrouille Hcync se trouvera au point d au jour dans une position au nord-est de la plair 'a- d'exercice do Kissenji. »ur Au point du jour également, îa compagn ro- Zingel so trouvera dans une position prépari is : près de la Maison des Internationaux .'une ni<n 5is son occupée jadis par «ne commission inte-rn ré- tionalè do délimitation?) et du vieux ICraal. «a La compagnie C, au point du jour, se tient c ;eB réserve,, a l'abri, à l'est du pont sur la Sebej (ie près de l'Ecole. kg. Je me trouverai -d'abord sur la haute mont-gne- —- Redoute du Nord — et je m'avancera * avec la compagnie C sï son intervention deviei nécessaire. Toutes instructions ultérieures pa viendront verbalement aux commandants. et iv. — Ivc détàdîcmcnt sanitaii^c, sous tes o l,ys (1res du sergent-infirmier Ibing, 'Se tiendra d'. ![ie bord prés do la compagnie C. i Lo l'ései^viste de'v emplacement Wiemer s s rendra. i>. l'aube, au camp de Kissenji. Le commandant mititafre au Ruand ce (s.) WINTGENS, [lé- capitaine. »f" CU.SMAW. itEiai. (Sans doule les noms des deux sous-officie ;on amcquels cet exemplaire des ordres était de tiné). re 10= LA BRAVOURE DE NOS SOLDAT tre NOIRS. — TROSS SENTINELLFS S! FONT TUER SUR PLACE PLUTOT QU m_ DE SE RENDRE. — Quatre compagnies allemandes, soit G( R hommes de troupes rsgulières disposant c 5 mitrailleuses el de canons de 3,7 cn (deux canons probablement), appuyés p; des porteurs armés et des Watuzi comn oni à l'ordinaire et commandée par le chef m ils. litaire du Ruanda attaquèrent donc le S octobre au matin un petit poste avancé d ;pS Lubafu. Ils rencontrèrent d'abord tro U% noirs, Konzu, Batshimba et Congo, placi en sentinelles et les sommèrent de se rei inj. dre. Les vaillants soldats de Bula Mata •au étaient submergés sous le nombre des a .nc saillants. Cependant, ils ne -eonsentirer Ila„ pas à mettre bas les armes. Voués à ui niiort cei-taine, ils vendirent clièremer leur \ ie. Ils se firent tuer sur place. Bat liiraba fut abattu d'un coup de révolu h'J, dans la tête par l'Allemand qui commai <ur dait l'avant-garde ennemie ; il avait rec '-si- déià deux coups de baïonnette. Gongo fi tué également à coups de baïonnette. Quai ù KoU7.ii, il reçut une balle en pleine pc ■ trine. C'est là un exemple de plus non ?e lernent des rnialités militaires de nos solda jnt - - — res (1) Voir le « XX' Siècle » dis 1, 2, 3, 1 5 avril. indigènes mais de leur fidélité au drapeau fidélité allant jusqu'au sacrifice suprême Ces trois braves se .^>rit fait tuer sur plact plutôt que d'abandonner le terrain dont iH avaient la garde. Mais l'alerte était donnée et le major Ba' taille (fui commandait au Lubafu, avail pris toutes les dispositions de défense el de contre-attaque. L'attaque allemande contre le petit poste avait commencé ù '< heures. A 8 heures 1/2, elle était complète ment repoussée et. des renforts ennemis pa.r lis du tort de Kissegnies (Kissenji) et qui prétendaient prendre les nôtres par leui tlanc droit, étaient rejetés dans leurs Ii gnes. Nous avions eu un Européen, le sous officier d'artillerie Deglain (qui est. déjà ré tabli) et quatre soldats blesses, en plus de.. soldats tués dont je vous ai cité les noms L'ennemi avait eu deux Européens et uni vingtaine de soldats tués. On ignore ici li nombre de leurs blessés. La grande reconnaissance offensive quo dirigeait le cajoi taine Wintgens en personne, n'avait abou tr qu'à démontrer la supériorité militait, et morale de nos troupes. ENTRE KAMERADES Riais je vous ai promis deux document, allemands. Voici le second, qui est une let t tre adressée au sous-officier Reich, un de chefs de patrouille de la compagnie B po un camarade qui se trouve à Kigoma, dan la région du Tanganika : Kigoma, le 28-8-1915. Mon cher Pan je Reich î J'ai reçu ta lettre et jo t'en remercie beaucoup , n réponse ù ta question je te communique qu tu es évidemment le plus ancien des équipage do la marine présents là-bas. Du jour de notn i- nomination ou grade de « ober » nous prenon c rang comme les plus.anciens du personnel mi. 5 ii la disposition, à pari Hiimlér et Bargemann il est connu quo l'ancienneté s'établit d'après li nomination de matelot cl non pas do la nor.f i. nation de caporal. Je me figure bien que Wal\ u ne veut pas l'entendre ainsi. Tu n'as qu'à invi> quer le « Marine-Vciordniingisb!d.tt » (le Reçue: L. administratif de la Marine] de 1908 J'ignore V 0 car Ia collection est restée ù bord l'armé .. dernière Nous avons eu absolument le mênv cas avec Nt>umann si. Hein. Quand Ncumann 5 clu nommé « Maat » (second), il est devenu 1; plus ancien sous-officicr. i- _ Lc's dernières nom elles d'ici : le vieux Slein e Zacrtmeier sont, morts de fièvre hômat^rique i- pepuis le 15 courant jo suis S g. (signaleur?) su-j. le Lec «de Canard. Il y avait longiemps déjà qui la vie de bureau ne mo convenait plus, comiw i_ t-out marche là Ileitscîi est sur 'e « T'*incam i i- ot Joue au marin. Au surnjlus une nouvelle sa e fari (caravane} va partir d'ici ; malheureusement 1- je n en fais pas partie. Bah ! ce sera pour I; i- fois prochaine. Avez-vous déjà reçu là-bas de lettres de la patrie ? Nos officiers ont reçu dj courrier plusieurs fois déjà. Le chef-comptabli if (Om. Yahlmeister) est en communication cons s tante avec ses parents. Robert Blinckmann \ reçu il y a 4 jours une lettre de son amie. EH. ^ lui apprend que son frère qui servait aux h us > sai'ds de la garde était tombé déjà le 18 aoû e de la présente année. e Hier lo premier lieutenant Ôdebreeht a él< promu au grade supérieur. On a appris ici chç u les « Iv. O. » (les officiers ,du Koanesberg??) qu c tous ceux de 10G9 ont été promus premier, lieutenants. e A part celà, comment va-t-il ? Etes-vous oi vo contact constant avec l'ennemi? Envoie-moi blet 1 tôt de les nouvelles. i- Avec mes meilleures salutations. Bien a toi, " W. JELLISSEK. Des èoniplimenls à VV. Tclleivèssel, Six, Bœt: l" clicr, les vieux copains de la signalisation, ain-: lj qu'à Ilarms et Ernst. J La lettre est intéressante à divers point. " (le vue. Elle nous apprend que l'hématurli fait des victimes parmi l'équipage du « Kce ' nigsberg •> qui a été débarqué et qui a i-en< forcé les troupes de défense de la coloni< allemande. Nous y lisons que les sous-offi " ciers de la marine se disputent entre eu? à propos de promotions, d'ancienneté et d( i, présence. Dans celte épitre, chose curieuse certes et remarquable par là, ces discus sions tiennent la première place et la place la plus importante. Mais ce que nous re tiendrons principalement de la lecture de lt lettre adressée au sous-officier Reich, c'es. „s que malgré le blocus de la- côte, les offi s_ ciers allemands reçoivent régulièremen; du courrier d'Europe. Par où et par qui leur parvient-il ? s (A suivre.) Ernest HENRION. e L'anniversaire du lîoi à Sainte-Adresse io — e A l'occasion du 41e anniversaire de k i. naissance du lloi Albert 1er, le salut au .1- Drapeau aura lieu le b avril, à 9 heures di e malin, au Ministère de la Guerre Be^-e, i- Villa Louis XVI. '2 A celle occasion, aura lieu une cérémo u nie de remise de décorations aux invalide,, s belges de la guerre. is Les honneurs seront rendus par la com i- pagnic d'étapes divisée en 2 pelotons à S ri sections et. -par la compagnie des L. G. di 3. visée en 2 pelotons. Les 2 compagnies st t rangeront, sur l'avenue du Roi des Belges, ,e face à la Villa Louis XVI. ,t Les invalides auxquels des décoration! 5_ seront remises seront rangés dans la coui de la Villa Louis XVI, face à l'entrée prin j. eipalc, à 8 h. 30. u La musique se placera sur le grand per ,t ron qui fait face ù la mer. Les invalides capables de marcher, so nngeront sur le trottoir de l'avenue du Ro! lhert, le long de la nier, face !i la ville récitée. l,e lieutenant général Jungblulh, adju : -ant général, chef de la maison militant du roi, remeilra les décorations.

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This item is a publication of the title Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique belonging to the category Katholieke pers, published in Bruxelles from 1895 to 1940.

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