Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1918, 26 May. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Seen on 18 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/v97zk56r0j/
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QUATRIEME ANNEE. — N» 8.04C Le Numéro ; ÎO centimes DIMANCHE 26 MAI 1918, LE XXE SIÉCLE JOURNAL BELGE PARAISSANT LE DIMANCHE PARIS 3! 3, place des Deux-Ecus, 3 (llr arrotld') — Téléphoné : Central 33-04 .S PARIS riiliin i ice Boers La Revanche d'un Peuple lâchement trompé Une des plus cruelles désillusions de l'Allemagne au cours de cette guerre, ce fut sans conteste, la perte de ses colonies û/ricam&s... Cette, .cocquête lut même pour l'opinion publique de i'Entente un sujet d'étonnement. L'entreprise n'était pas aisée et< ne pouvait réussir qu'à certaines conditions. Dans ces régions, notamment, le climat est dangereux pour l'Européen ; une condition primordiale serait d'avoir des soldats indigènes ou acclimatés. Où les trou-Ver ? Au Congo belge ? Mais après.quinze jours de guerre les Belges devaient être hors de cause, broyés sous la botte allemande. Chez les Boers ? Ces anciens ennemis de l'Angleterre, ces quasi-alliés de l'Allemagne ne lutteraient jamais en faveur de l'impérialisme anglais. Voilà ce qu'on se disait à Berlin et ce qu'on.admettait un peu de ce côté-ci des tranchées. Le XXe Siècle raconte précisément dans le numéro d'aujourd'hui comment les Belges, ceux d'Afrique comme ceux d'Europe, infligèrent un cruel démenti aux prophètes allemands. Il n'est pas moins intéressant de montrer l'erreur qu'on commit, outre-Rhin., à propos des Boers. * * * Il faut pour cela remonter à plus de vingt ans en arrière, à cette guerre du Transvaal; qui enthousiasma notre jeunesse. Nous n'avons pas à renier nos sympathies d'alors: Elles allaient au faible contre le fort; ce sentiment est trop beau pour le regretter. Mais vraiment, on ne peut être dans le conflit anglo-boer plus anglophobe que le Boer. Comment se fait-il que les vaincus de 1899 se sont montrés les loyaux amis de leurs vainqueurs et ont conquis pour la métropole prétendûment détestée, i'empire africain de l'Allemagne ? La réponse est en partie dans l'attitude de l'Angleterre. Deux ans après la guerre du Transvaal, la gouvernement britannique restituait aux Boers leur autonomie perdue. Mais la vraie raison, c'est que le Transvaal a compris qu'il avait été traîtreusement poussé à la guerre contre l'Angleterre par l'Allemagne. Dès 1884, l'Allemagne s'était installée en Afrique australe, dans le Damaraland et le Namaqualand, pays désertiques et infertiles die la côte Atlantique, désignés depuis sous le nom d'Afrique australe allemande. Dans l'esprit des coloniaux allemands, ces contrées n'étaient qu'un pied-à-terre. On tendrait la main, aux Républiques vassales de l'Angleterre, l'Orange et le Transvaal et on les gagnerait à la cause allemande; ce serait chose facile : les habitants de ces pays étaient des descendants de Flamands et die Hollandais ; donc, se (feait-on à Berlin, des Germains, des al- ' liés naturels pour les Allemands. De là à conquérir l'Afrique australe entière, en -expulser l'Angleterre, il n'y avait qu'un ] pas à franchir, le jouir où la flotte aile- : mande, activement développée, pourrait s tenir en échec la puessante marine an- j glaise. A Londres, on vit le danger et on perça < ces intentions à jour. Le malheur des Boers j fut de ne voir que les visées, anglaises et J de ne rien soupçonner des intrigues aile- : mandes. Us se crurent visés lorsque l'An- . gletei-re occupa le pays des Hottentots et le Betchuanaland entre le Transvaal et la colonie allemande. Et dès lors, ils dirigé- ( fent toute leur politique contre l'Angleterre. Des fautes ayant été commises de ^ Part et d'autre, le conflit devenait inévita- \ Ole. * La découverte de l'or fit affluer les étran- J pJs, anglais en majorité, au Transvaal; e i1 Ç conflit devint aigu, A l'instigation de '•Allemagne, dont l'heure n'était pas venue ^<}ui craignait, avant tout la « fiégermani- -Jtion » des Républiques boers, le président jrug0r refVfSa inflexiblement l'égalité ci-f i0 jet Politique aux immigrés, aux « uit- i F f^rs », disait-on. [ h . Que -Tameson tenta de soulever ces I |m'®rs- mais se fit cerner à Krugersdcyp, " I 3anvier 1896; le Kaiser ne craignit pas Jnvoyer au Président Kruger un télé-5aarnme enflammé d ? félicitations qui bles- ï d Profondément l'Angleterre / On crut longtemps à un de ces mouvements impulsifs dont Guillaume II est cou-tumier On sait aujourd'hui que le télégramme fut rédigé dans une conférence des hauts dignitaires impériaux, comme une « affaire d'Etat ». Il s'agissait, avoua plus tard le baron von Màrschall, secrétaire d'Etat des affaires étrangères allemand, de « défendre les intérêts allemands dans le Sud Africain ». De fait, en avril suivant, l'Allemagne signait avec l'Orange un traité d'amitié et de commerce, dont indirectement le Transvaal, allié de i'Oiango, devait profiter. Les canons allemands et leurs munitions ne tardaient pas à arriver à Pretoria, par Lourenço-Marquez, sous l'étiquette de machines agricoles. En Angleterre, l'inquiétude était vive. Heureusement poùir le cabinet de Londres, de nouveaux horizons venaient de s'ouvrir à l'ambition coloniale allemande. Le Portugal traversant une crise financière terrible, envisageait plus ou moins comme possible la vente de so^ colonies pour rétablir ses finances. L'Allemagne voulut profiter de l'aubaine, ce qui exigeait l'assentiment anglais. Les possessions portugaises de l'Angola et du Mozambique jointes :: l'Al'riqiuie orientale allemande, c'était l'é-b3tucihe de ce vaste empire tropical dont rêvent encore aujourd'hui les coloniaux d'ou-tre-Rhin. Heureusement pour notre Congo, l'Angleterre n'était T>as disposée à consentir à cet accroissement de ia puissance allemande.Elîe feignit cependant de se prêter à la combinaison ; des pourparlers S'engagèrent entre Londres et Berlin, et durèrent de 1893 à 1899. Pendant ce temps, ayant les mains libres, l'Angleterre attaquait les Boers, se faisait battre, puis engageait toutes ses forces et ses ressources dans la lutte, reprenait le dessus, et occupait Pretoria. Le kaiser abandonnait lâchement, ceux qu'il avait poussés à la lutte. En 1899, il avait bien proposé à la France et à la Russie d'offrir en commun leur médiation à l'Angleterre, mais il avait, eu l'impudence 3e demander comme condition, essentielle aux puissances qu'il voulait, entraîner t l'engagement mutuel de se garantir pour un temps à déterminer l'intégrité de leurs territoires européens ». C'était demander à 1 la Frauce de garantir les résultats du traité de Francfort ! On comprend que Pa- 1 ris repoussa avec indignation cette propo- ' sition de Guillaume II. Celui-ci poussa l'infamie jusqu'à refuser 1 le recevoir, à la fin de 1900, le président ' Kruger venu à Berlin, en proscrit, tenter ' une démarche auprès de celui qui lui avait 1 conseillé la lutte contre l'Angleterre. Bien ' olus, Kruger fut « invité à quitter l'Aile- 1 îiagne ». 1 ! Abandonnés, les Boers durent capituler ^ iprès une lutte où ils avaient fait preuve ( :lu plus noble courage et d'une rare va-eur militaire. Deux ans après, l'Angleterre leur rendait eur autonomie. * * * V En 1914, les Boers se souvinrent. Us s'aperçurent qu'ils avaient été les jouets de '■impérialisme allemand. Un des héros de -] a guerre de 1899, le général Botha, i.la j ête de ses commandos, envahit la colonie . Ulemande du sud-ouest et en une campa- 1 ;r\e de quelques mois en expulsait le der- ( lier Allemand. Un autre Boer, le général j-smuts, qui pendant la guerre contre l'An- -^leterre avait été le bras droit de Kruger, J-iccepta la mission de conquérir la belle co- ' onie allemande de l'Afrique orientale. On 1 ait comment, avec le concours efficace des ç roupes belgo-congolaises du général Tom-xe-ur, il mena, à bien cette difficile entremise. Aujourd'hui, le général Smuts est à C ^ondres un des membres les plus en vue lu cabinet impérial britannique, cet orga- L lisme supérieur, chargé de diriger les des-inées de l'Empire mondial de l'Angleterre, j .es Boers se sont vengés du traître de 1900 t se sont rangés contre le bourreau de la E Belgique avec ceux qui défendent le droit ç t la justice. ç O. Petitjcan. ( LIRE PAGE 2 .a Bataille de la Scmmo : L offensive allemande de mars 1S18, d'après Henry Bidou. - . 1 : P LIRE PAGE 3 J Sapîisîs Lamoline, conte inédit^ par JUlien 1° Flament. DES GOMPÉTENCES ^ A l'occasion de la mort de M. de Marcère, M. Georges Lecomte, président de la So-ciété des Liens de Lettres, si-| gnale qu'il n'a lu nulle part, depuis les funérailles du dernier sénateur inamovible français, l'article célébrant du même coup Venterrement du principe même de l'inamovibilité s'éhatoyiale. Serait-ce un signe des temps? se demande-t-il. Et il s'autorise de ce silence pour prendre la défense de ces pères conscrits contre 1rs doctrinaires qui, il y a une vingtaine d'années, étaient convaincus que. cette catégorie représentait un 'péril pour la démocratie et un attentat contre la volonté populaire. « Sur la physiologie des Sociétés, a écrit Proudhon, et sur la marche des Etats, nous ne savons rien, encore rien, nous n'en sommes pas même aux rudiments ; nous roulons sur des hypothèses ». On peut dire, toutefois, que quelques-unes de ces hypothèses, à la lumière des faits, prennent figure de lois. Ce qui est certain, par exemple, c'est que l'avenir est à l'ordre ; or, l'ordre implique l'organisation. Où celle-ci prcndra-l-eUc son principe ? Logiquement, en démocratie, l'organisation ne peut émaner, que de la volonté générale, maîtresse souveraine. Cette volonté générale n'est que la loi du nombre se manifestant par la décision des majorités. Ceiles-ci offrent-elles des garanties suffisantes ? » M. Lecomte ne le croit pas. En se plaçant au point de vue supérieur de l'intérêt national, en vue des solides réorganisations de l'avenir, pour éviter les gaspillages, les fautes et les ignorances dont nous avons failli mourir, il n'hésite pas i poser la question : « A quand la pre-iiière fournée des sénateurs inamovibles ?» Il y aurait donc des compétences appelées à exercer l'autorité sur le peuple souverain, et qui ne puiseraient pas leur prin-ripe ni leur légitimité dans la volonté de -e même peuple ? Dans le domaine abstrait les idées pures serait-ce là un paradoxe. Dans le domaine des faits, quand 0n s'in-luiète de l'avenir du pays, quand « on a ant souffert de certaines improvisations nalencontreuses, d'incompétences çncom-nantes et obstinées », si on « veut mul-iplier les activités créatrices et les ren-Ire plus fécondes, peur éviter la stérilisa-ion des forces et leur gaspillage », si, en ni mot, on tient compte rfs l'expérience 't si on s'efforce d'avoir une vue~ claire les nécessités de l'avenir, qui pourrait con-ester que la question posée par M. Lecomte le soit l'expression du bon sens le plus •lairvoyant ? **— VERS DU FRONT Un Régiment défile ! 'ouït comme à la pa.raide un régiment défile ; 4es hommes sont pourtant .exténués et las. lais cuivres et clairons font que dans chaque >n relève la tête et cadence le pas. {file, a musique exécute un reifrain populaire iue reprennent, en chœur, les soldats'réjouis. léroïque gaîté, noble entrain salutaire 'ar qui souffrance, ennui,.regret s'évanouit ! ependant ils s'en vont, là-bas, dans la four- Inaise j es vaillants, l'espérance et la foi £ans les } [yeux. , a Gloire, de sa lèvre ardente, au front les ] [baise, < s vont, narguant la rnort, sublimes,radieux ! t je songe à tous ceux qui ne reviendront J ui feront, en héros, l'ultime sacrifice... [pas; ( eux qui vont en chantant jusque dans le tré- , eux que tu dois venger : Justice ! [pas, ; Front 191R. j0s. ERkens, Mus. Z. G8. A. B. en C. . Pour dix centimes ( Niio luirâ &! XXe SIÈCLE ; ffre la matière d'une revus politique, ! économioue et littéraire c LA GRÈVE DU DROIT ' te ia 1 iffg eccBpée M. Firrriin Van den Bosch, juge belge, aux Juridictions mixtes d'Eyypte, a fait le 28 avril dernier, devant les membres, de la Société cie Droit et de Législation du Caire, dont le Sultan d'Egypte lut; le fondateur et est le Président d'hori-neur, une conférence dont nou-s sommes heureux de pouvoir mettre un /mu. ment suus les yeux de nos lecteurs : Considérons ce spectacle en lui restituant le cadre dans lequel il se déroula et l'atmosphère d'oppression qui le baigna : les divers actes de ce drame héroïque, où la droit donne la réplique à la force, se pas-sent dans ce majestueux Palais de Justice de Bruxelles,qu'au mépris du droit des gens ■ armée allemande a transformé en caser, ne et où elle a relégué a l'écart les services judiciaires... Dans cette journée du 7 février, un à un, les conseillers, sur la convoi cation de leur premier président, arrivent au Palais ; en traversant la grande place Qui s'allonge eu plate-furme devant l'édifice, ils frôlent les canons que l'envahisseur a dressés en menace arrogante au-dessus' de la ville ; ils passent sous l'œil bassement gouailleur des sentinelles ; ils côtoient, dans les couloirs, les faisceaux d ormes et du fond de ce qui était jadis des! salles d'audience, leur arrivent les échos' bruyants et dégradants de tavernes... Mais cette ambiance profanatrice est aujour-, d'hui si lointaine à ces magistrats qui vont à un grand devoir ; une seule pensée les occupe et les domine : le souvenir du ser-: ment qu'ils prêtèrent, dans là solennité du prétoire, aux différentes étapes de leur carrière : <i Je jure fidélité au roi, obéissance* à la constitution et aux lois du peuplei belge ». De ce roi, qui se bat sur l'Yser, un groupe de citoyens a tenté, de complicité avec l'étranger, de dépecer le royaumes Dans la Belgique' opprimée, ils sont, euxj ces magistrats, le seul pouvtir national encore debout et qui peut venger ^et outrage et châtier ces parricides..". Les voiilàj réunis : sur quaraiite-huit conseillers, quarante-six sont présents ; les deux absenta sont gravement malades. Le premier PréslJ dents Levi-Morelle, un vieillard de soixante^ Jix ans, préside l'assemblée, à laquelle as-l siste le procureur général... Nous ne sa-; vons rien d;es détails de la délibération,! mais nous connaissons la décision qui eu| sortit, et ,par cette décision, la Cour d'appel de Bruxelles, toutes chambres réunies^ :< enjoignit » au procureur général d'exeri cer des poursuit.es contre les complices belges de l'écartèlement de la Patrie... Et» , 'ette grave obligation remplie, les magis^i * rats se séparent et regagnent leur s foyersj >e raidissant sans cloute stoïquement con-;re 1 inéluctable perspective du lendemain i a déportation pour les chefs, et, pour tousj a, privation du pain. Le soir même, en exécution des ordres de. a Cour, le procureur général, M. Jottrand, saisit us juge d'instruction et par un geste énergique que justifiait l'énormité du cri-' ne commis et qui créait aussitôt l'irrépa-i -able, il requiert l'arrestation des accusés ! Le Droit esr en marche ; mais sur saj -oute, va surgir la Force. La Force la'! .-oici : c'est le major allemand Schauer/ loeteur en droit, qui le matin du 8 février; rntre, casqué, botté, le sabre au côté dans] e cabinet du procureur général... Brève !scrime verbale : menaces de soudard qui' démolissent sur le calme souverain du ma-' fistrat... Scliauer réclame les pièces, exige: a mise en liberté des accusés... Le procu-i ■eur général r?fuse... Schauer passe outre,* ;'empare par violence du dossier et va lui-! nême délivrer les complices du pouvoir, lont il est l'envoyé... Après cet abus de force, il restait unef •engeance à eSereer : le 9 février, sur l'or-! Ire du gouverneur général le vénérable iremier président de la cour, M. Levi-Mo-elle et les deux présidents de Chambre.1 ilM. Carez et Ernst sont déportés en Alle-\ nagne et les magistrats de la . our sont^ uspendus de leurs fonctions avec suppresV ion de traitement. t Au sommet de l'organisation facile sa, kesse, gardienne vigilante de la dignitS. le l'indépendance et de l'honneur de 1» magistrature, là Cour de cassation.... En li'ésenee de l'attentat du pouv ir occupant ontre les magistrats de la cour d'àppel, lv' lour de cassation intervient sur l'heure ,ès le 9 février au soir, le procureur gé-1

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This item is a publication of the title Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique belonging to the category Katholieke pers, published in Bruxelles from 1895 to 1940.

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