Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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02 January 1918
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s.n. 1918, 02 January. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Seen on 18 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/vq2s46jb1j/
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OTTATRIEME ANNEE. — N° 2066 Ij© Numéro t ÎO centimes MERCREDI 2 JANVIER 1918. • PARIS è, Place des Deux-Écus, 3 Téléphone ■ Central 33-0<s PUBLICITÉ S'adresser à l'Administration du Journal Les petites annonces sont également reçues à la Société Européenne de Publicité, 10, rue de la Victoire, Paris, gui en a le monopole pour Pgris. LE XXE SIÉCLE LE HAVRE 28,er, Rue de la Bourse, 28^ Téléphone ■ 84 Beige ABONNEMENTS France 2 fr. 50 par mois — " 7 fr. 50 par trimestre Angleterre .. 2 sh. 6 d, par mois — .. 7 sh. 6 d. par trim. Autres pays. 3 fr. par mois — - 9 fr. par trimestre QUOTIDIEN BELGE Directeur : Fernand NEURAY DISTINCTIONS NÉCESSAIRES «i ï AS ÎW R/ ï Il y a socialisme et socialisme On voit, on sent tous les jours s'au menter les sévérités de l'opinion poi ila doctrine ou, plus justement, pour philosophie socialiste, rendue respons î>la de la défection russe et de l'ivres '■de oa peuple immense qui, en extase d vant leg plus folles chimères, trahit s alliés et ouvre son pays à l'ennemi. ( n[est que justice. Les idées qui ont ég ré, perverti, désarmé le peuple rus font partie du credo imposé a tous s fidèles par ce socialisme internation qui, né en Allemagne et exporté d'A lémagne.dans toutes les nations do }'i ni vers, a travaillé partout au service c 1'Ajlemagrie, préservée, elle, de ses ri yages par ja force 4u pouvoir et une di eipli.ne héréditaire. Aggravées ep Russi pa» l'ignorance et le mysticisme révoii tionnaire du peuple le moins instruit < ■lo plus chimérique du monde, elle oni détruit le bon sens, la foi national! le sens de l'Honneur, l'esprit de sacr fige. L'Allemand triomphe aujourd'ljv sur des ruines, pendant que des rniliiori «le prolétaires, en Occident, paier Wupè prolongation de souffrances et d jdeuils les folies d'une révolutiop pr< tendûmenfc accomplie pour la libératio du. prolétariat International. Si le pei pie belge en particulier n'a pas été df livré en 1017,' à i|ui i*t faute sinon a Jénipisme, qui n'est rien autre qu'u marxisme de b$g étage incommodé à 1 «auce tartare '? « Une paix séparée d la Russie avec VAllemagne serait «. désastre mOT$l dy/if le socialisme il, taymtianal porterait partout le poid vam>ne par un retentissement naturel >: disaient l'autre jour dans leur majij feste aux socialistes russes les député socialistes français. Sur les flacons qui ont versé un< ivresse plus terrible que l'ivresse di l'alcool a des millions de braves gen: encore capables, il y a un an à peine de comprendre la nécessité iet la no blesse de cette guerre, nous voyon flamboyer toutes les étiquettes offerte; par les partis socialistes, avant la guer re, dans toutes les nations européennes à la cupidité des masses, comme autan Wélixirs de bonheur : égalité univer 6elle, haine de l'autorité, l'internatio naie au-dessus de la Patrie, expropria tion générale des usines, des banquet e-t des terres. L'aversion du chef, ingé nieur, officier, simple bourgeois entrai ne tous les jours aux crimes les plus atroces des multitudes dont tout le monde s'accordait à célébrer, avgc M Emile Vandervelde, la bienveillance naturelle. Des scènfes dignes de l'enfer . remplissent les récits des journées de novembre, qui commencent à paraître dans les journaux français. Victime, comme tous les socialistes, de cette ébriété, Kerensky s'est dégrisé trop tard. Quand il est revenu à lui, tout le mal était fait, la discipline abolie dans l'armée, l'anarchie installée dans lef usines, tous les fondements de l'autorité renversés, tous les ressorts de l'esprit de sacrifice détendus ou bf.-isés. Occupé jusqu'au dernier moment à élever son rempart de paroles devant 1£ torrent déchaîné par son aberration, le pauvre homme prêterait à rire si la liberté ^e l'Europe n'était l'enjeu de sa parfis perdue.' * * Nous persistons cependant à invii l'opinion, au nom de la vérité, de justice et du salut public à sépare dans les programmes socialistes, le bc grain de l'ivraie et à se garder d'engl-ber dans ses rigueurs des revendis lions qui, pour porter une marque ju tement tombée en défaveur, n'en soi pas moins légitimes. D'ailleurs, qu noi nous trompons fort, ou de la restauri (ion de l'idée nationale accomplie pa la brutalité de l'Allemagne naîtra, e déjà né un soeialismo purifié, comrr par la grâce d'un baptême, de ce péch originel allemand qui aveuglait tant 0 braves gens sur la nécessité foncière c l'ordre, de l'autorité, de la Patrie. « L patron n'est pas nécessairement l'enn 1 rai de l'ouvrier », disait il y a quelque jours au congrès de la C. G. T. un s( cialiste qui exaltait en même temps 1 droit national et le devoir patriotique Aux patrons de méditer cette parole de faciliter ce retour, d'aider à la gui rison. Socialiste ou non, tout ce qui re farde, dans le cahier des revendiez tiqris de la classe ouvrière, le hien-êtr et la séqurité du travailleur,' sa partie: pation aux bénéfices et au contrôle de entreprises, tout cela doit être étudié e foute impartialité, sans arrjère-pensé de lucre ni de domination. Une seul limite : le rendement de l'usine, quell qu'elle soit, la production et la vitalit fe l'industrie nationale. Qui oserait pré tendre que le travailleur, bourgeois e ouvrier, est toujours payé à son prix c'estpà-dire selon sa contribution à 1, Prqspérjté de l'entreprise à -laquelle i donne son cervéâu et ses bras? Tou ■n'est pas sans fondement dans certain réquisitoires centre l'exploitation et 1 parasitisme. Certains soi-disant conser I LES ALLIÉS CONTRE LA PAIX MAXIM A LISTE UN DISCOURS DE M. 0RLANDO AU SERAT « Honte et trahison ! » écrit lord Çurzon. ■ W 1 . % a *vr ■ a UCU1SIUI3 , Rome, 31 décembre. Le Sénat^ qui depuis le 28 décembre, ; yjégié en soarïce secrète, a repris aujou j d'hui la discussion publique sur les d ' flarations du gouvernement. Le déi»ut de la séance a été occupé pî ' un discours dù sénateur de Padoue s Levi Oiyit^, exprimant la réprobation un, nime du monde civilisé pour les procéd< de guerre des Allemands. Avec le préside! Sénat, M. Orjando s'est associé 3, cet protestation, puis il a annoncé, au milie des applaudissements, la Victoire frai çai^e du Mont Tombât " Examinant ensuite les questions mil taires et diplomatiques, le président d Consey s'e^pripie ainsi : l,a epnféreaçe de P<iris représente un pri gres réel effectif ftaris le sons de la coôjidin; jion des moyens et des efforts et encore pli 1-a reunion de Rapallp, l'armée italienne fo niant IsJle droite unique des armees alliée. Pijis il flétrit cens qui, tout an ne d sant pas du bien des ennemis, nuisent lun ou à 1'aut.ro des alliés en méoçmns^ sant la v bleuir et la loyauté de son cor coups. Il : L'Italie entend continuer une poliliiqiie d Variante et inébranlable fidélité à ses engage inenis et concourir a la format-ion d'-une uni que volonté destinée à «ooraonneir tous le moyens des Al Liés vers la victoire. Parlant des négociations de Brest-jLi tov^ji, M. Oj-lando dit qu'il croit, qu'il es te.fti![*s de déjouer 1^ manoeuvre par la quelle les empires centraux exploitant ui moyen poijr soutenir l'esprit de leurs po pulations et déprimer et Gorrompre celu de leui'S adversaires en se montrant çomin les défenseurs de la paix et en fgrsan erpire que l^ttitude de l'Ëntente empêclv | la paix. (Approfr&tions.) ï/Entente vent la paix. C'est seulement l*En tente qui la veut, car elle la veut dans k seule forme possible, '4 savoir une paix juste honorable et duipable moyennant des accord clairs et loyaux. (Applaudissements). ]Les empires centraux emploient, une formi étrange pour demander à lT.ntente d'interve nu- dans leurs rapports entre epof et un gou vernement non reconnu par l'Entente, or ci •gouvernement n'est pas reconnu par uni grande partie de la Russie Sur la substance des propositions d* paix, Orlandio dit : Les commissaires bolchevik ont cru pouvoii dire que : 1° la libération des Etats ayan perdu leur indépendance à cause de la guer re ; 2° l'abandon des territoires envahis et 1? renonciation aux annexions ont été acceptés Noue'verrons que c'est une erreur. 1} déclare encore : Les empires centraux déclarent qu'Us n'entendent pas enlever l'indépendance .poi'itiquÊ aux peuples envahis. Ces paroles d'indépendance politique né cachent-elles pas quelque réserve occulte, regardant quelque autr€ forme d'indépendance, pa.r exemple l'indépendance économique, et pourquoi ne pa.rle-t-on pas aussi de l'indépendance des Eta.ts ? La phrase relative à l'indépendance des peuples est ambigua et justifie tous les doutes sur des Réticences possibles. JLes empires centraux disent ensuit^ ne pas vouloir l'annexion violente d'au&un territoire et laissent entienore qu'ils aspirent* à des annexions non \1olentes, Quand èst-ce qu'une annexion pourra être qualifiée commè non violente ? Elle dépendra des formes de l'adhésion arrachées aux peuples sous le ,i#ug de l'invasion, et, d ailleurs, dune manière plus générale, on ne pourrait pas considérer comime annexion, une annexion violepte lorsqu'elle est consacrée dans un traité international. La. formule ri,oc omnireit fentMiiv inrtu;. 4 i - . 1 , u© m. wnson Nous sommes bien loin de l'acceptation d'i programme simpliste, mais au moins olaî a qui exclut toute annexion. Voici la conclusion du discours de ^ Orlando : L Entente ne peut pas vouloir d'une pa 11 <mi ne donne rien et prétend tout. arLer d'une telle paix, paraîtra à toi 1- d autant plus î^epugnant parce qu'eu© touin is vers des buts insidieux, une si noble et it haute aspiration ^e l'huma ni té. (Appilaudiss g pie nts ). u .^wr l'e profond respect que'nous insDû * j idee de la p^ix, nous protestons contre tentative d'en faire un moyen insâdieuix c guerre. (Applaudissements très vifs et pr 1- longés, nombreuses félicitations). 11 Après ce discours, un ordre du jour c confiance fut voté à l'unanimité des le i. votants. \r * UN MESSAGE DE LORD CU^ZON »• Londrei^, 1er janvier. - Voici comment s'est exprimé le comt à Curzon de Kedleston, ancien vice-roi de »- ïndes, m-embre du cabinet britanniqu i- avec , un siège au comité de guerre, dan }e message qu'il vjent d'adresser, à l'oi pasion de la nouvelle année, à la « Prin rose League » dont tjl est le u Grand Ma tre-» ; ^ « La paix, noms la dési-rons tous. *L s paix avec les conditions des Hohenzollerr noua pourrions probablement l'obteni - sans difficultés. Mais toute paix de c t genre serait uiné honte pour nous-même et une véritable trahison en ver® ceux qu i nous succéderont. Notre paix ne doit pa : être simplement une paix inscrite sur di i pa,rchemin, elle doit être une paix qui at * sure la sécurité de l'avenir. t « faj-deau, mais aussi l'honneur d ï Se battipe pouir cette paix-là, nous ont ét imposés pour des raisons que nous n . pouvons approfondir, à l'heure où hou i vivons. . « Ou'on ne puisse jamais dire que no*r 3 avons reculé devant notre glo/rieuse res ponsabilité ! Soyons couragieux et forts ; - ieï?mPle dG C6.u,x cllli °nt déjà payé leu: . dette à la patrie. N'oublions pas npn plue » que la guerre sera gagnée autant par h * cqrtirage de 1 a,nrj|re que par la valeur d( nos soldats sur les champs de détaille > i (Jiadio.) LE PRESIDENT WIL.SON ET LA PAÏ> Londres, l0* janvier. On mande <le New-York au « Daily Te * leg.raph » que M. Wilson est déterminé a s abstenir de toute discussion relative a. Ja paix jusqu'à ce (jufil y ait d'es raison? saiieuses de croire que les Allemand; soient disposés à abandonner leurs plam de conquête. Si cette éventuaUté se réalise, le gouvernement américain sera k premier a demander la réunion d'une conférence de la paix. LE REfCHSTAC APPROUVE LES PROPOSITIONS ALF.EMANDES DE BREST-LITOVSK Rotterdam, 1er janvier. Le correspondant berlinois du « Rotter-damsche Courant » télégraphie : « Je sui* înlorniaé par Erzberger et Ebart conjointement que la déclaration allemande sur les eonditions de paix faite à Erest-Litovsk est approuvée sans aucune réserve par les membres die la commission principale du Reichstag qui représentent la maiorité des Pa?k}s ayant présenté la formule de vateurs, par leur avidité et leur enté ment, font aussi parfaitement le lit la révolution sociale que la bureaucra moscovite a fait le lit de Lénine et de bande. Par contre, quelle autorité pas; de, pour imposer aux ouvriers les dis plines nécessaires, le capitaine d'indi trie dont la compétence et l'équité se manifestes à tous les yeux ! Nous de tons que la majorité de la classe c yrière, dans notre "pays, refuse de ' connaître le droit du capital, ainsi q la primauté de l'intelligence et du ! voir, le jour où ses droits à- elle ne ront plus contestés. L'hypocrisie ( parti socialiste allemand, associé a bénéfices guerriers de la caste militai prussienne, a commencé de lui ouvrir! yeux, La folie du socialisme russe ael vera de la détourner des idoles d'ava la guerre si |a Patrie lui fait, dans maison commune, une place ' prop( tionpée h sa collaboration et à ses sac flces. Ils se croyaient matérialistf avant la guerre, nos ouvriers socialisl de Flandre et de Wallonie. On Je avait tant prêché, hélas ! la religion t ventre. Comme ils se sont sacrifiés poi: tant peur un sentiment, pour une ïrte pour une Patrie dont on leur avait a pris à se railler comme d'une abstra tion profitable aux seul? capitalistes L'abjuration du matérialisme, si no savons faire ce qu'il faut, sera l'abo tissement, de ce chemin de Damas. En attendant, ne nous laissons p piper par les mots et sachons faire J distinctions commandées par le bc sens et par l'intérêt national. FERNAND NEURAY. Voir en Dernière Heure : • LA VIE MILITAIRE ECHOS sa j =— sè- j Pour les Belqcs d'flviéi ique !®î' ! Un arrêté ministériel décide que Ja date !*£ 5 1,a^"elle. les Belges appelés au servie >nt de la Patrie qui se trouvent aus Etats-Unis )u- d Amérique sont tenus à l'inscription, est DU- reportée au 1" février 1918. re- Sont dispensés de l'inscription les Appelle »?s sa trouvant aux Etats-Unis d'Amérique Sjj. s tis cofltractent un engagement volontaire s0- ^rmee américaine avant le 1" fé-iu\î ire Aos campagnes, d'fltriaue les L Office belge de La Haye publie, an fla-,è- mand un bref et substantiel récit de la mt " to. Belges au Cameroun et dans la »•. Coquettement présentée, abondamment illustrée, cette excellente . ln-oehure de propagande établit notre rês-' pect de la neutralité imposée au.Conîro nar m I Acte de Berlifl; elle décrit ensuite ta ^ tes nubeuse préparation da la campagne et ses ur étapes victorieuses. Elle exposé enjin l'im-iu portance de nos conquêtes africaines et ir- les droits qu'elles nous permettront, de le faire valoir, •quand se dtseuter9nt les ean-p. (litions de la paix. te '«••VVVT-. , ; tribunal des sursis us . M. G. Spée, avocat, ancien bâtonnier du n- barreau d'Anvers, est nommé membre suppléant du Tribunal des sursis de Londres. âS ! : 4A.VWV r—» es _ Un froid très vif persiste dans toute l'Es-3n P'agne et les dépêc|ies qui arrivent île pro-\ ince signalent une abondance clwjtf: de iieige i A Santander, on a nolé 19 degrés sous zéro ( — M. Clemenceau, s'est rendu hier après- ( midi au Invalides Où fl a décaié un certain ' ~ nombre de blesses — he, « Daily pxpress ... ainsi que plusieurs journaux français et italiens,^jnt été ipter- * fliî.fi iP.n Allpmacrnfl au finnre t\a la ^ovrii^on I l i.a«XJLU. XX ±Zé LJ JTV^-X X Les vœux de EGBïfil an [ flii promeut ai ro Le Havi'e, 1" janvier. A l'occasion du nouvel an, M. de Brc queville, au nom des membres du gouvei nement belge, g. adressé au l'tjj yllbert ui télégramme de vœux respectueux pour li reine et la fainrille rayaje. n •, Puisse, dit4l, 1918 Sire une année d, justice et de réparation, Jiuisse le roi ren ■ trer victorieux dans sa capitale ; puisse-t il connaître après des années de douleur un règne de prospérité et de gloire. s e D'autres télégrammes ont été envoyéf 4 au roi par MM. Goblet d'Alviella, vicë-pré sident du Sénat., et van Cleemputte, doyej e d'âge de la Gtyambre des représentants. ® n —-■ ■ LEÇONS DU PASSÉ a La Belgique d'hier : et l'Europe de demain ' Nous notions hier que le baron Beyens dans son article de la Revue des Deux Mondes (n° diu 1™ janvier) indique très jrien ce que les petits pays neutres doivent à I héroïsme des Alliés, Ses paroles éner-i giques méritent d'être soulignées : t Certains de leuFS citoyens, écrit-il à propos , de ces pays neutres, ferment les yeuix poux , ne ipas voir la vérité aveuglante ; ils préfè-[ reni prêter l'oreille à Ja iwopagande alle-i n,ani|e. Ils contestent, sur la fol de ses déné-i gâtions impu-deptes, lés excès et les crimes penpétrés en Belgique. Quelques-ims n'ont . même pas respecté la stricte neutralité où les enfermaient leurs fonctions publiques. , P autres s'effarent de visées annexionnistes ou de projets d'agraud-.ssemenjs à leurs dé-pers, attriliuKS aui AHiég, et sortis dij cerveau, inventif des journalistes de Ber)m. Quand : leurs gouvernements comprendront-ils qu'une solidarité, impossible à nier, les lie à leurs amis, victimes des empires centraux ? C'est la cause commune, c'est le patrimoine "éj-R-ral des libertés et des traditions nationales, c'est le droit égal pour tous de vivre et de conserver sa. place au soleil, que les petits Etats martyrs auront défendus, tandis que les autres silencieusement les regardaient se débattra contre la mort. Quelle destinée que celle de ces petits Etats I La formation de l'Europe moderne s'est opérée de telle manière, à la suite de guerres, de partages ou d'héritages recueillis par des maisons régnantes, que de petites nationalités se sont groupées dans des situations géographiques privilégiées. Ainsi l'ont voulu l'enchaînement des événements et l'imprévu des circonstances. Ces nations occupent, soit le cours inférieur et l'embouchure de grands fleuives internationaux, soit les portes d'un détroit et l'entrée d'une mer inéricure, soit le nœud central de •montagnes se ramifiant sur le plateau européen, soit enfin des presqu'îles dentelées où s'abritent des ports naturels. Beaux objets d'envie pour un puissance travaillée, comme l'Allemagne, par une avidité inextinguible et qui se croira toujours déi^br-vue d'un accès suffisamment large à la mer. Le destin toutefois s'est montré providentiel. En plaçant ces territoires si bien situés entre les mains et sous la garde de petites nations, que de compétitions, que de guerres, que de sanç il a épargnés aux grandes ! Supposez qu'il n'y ait pas eu de fortes nationalités installées en Hollande et en Belgique : avec quelle âpreté l'Allemagne, la France et l'Angleterre ne se seraient-elles pas disputé les bouches de l'Escauf, de la Meuse et du Rhin ! Quelles batailles épiques s'y seraient livrées ! auprès desquell^ celles qui ont eu lieu jadis dans ces régions n'auraient peut-être été' que ,des massaares sans conséquence ! La plus ter ribl®, poursuivie aujourd'hui sur les dunes et dans les marécages de la Flandre, est là pour lattester. Seules les provinces belges, plus exposées, tant qu'elles n'ont, point, formé un royaume indépendant, ont servi souvent d'enclos aux querelles de souverains et eux ren-qentres de races adverses" ...C'est toujours à la Belgique qu'échoit le poste dangereux d'Etat-Barricre. qu'elle soit occupée par des garnisons hollandaises on réimpe, sans être consultée, qu royaume des Pays-Bas. Lorsqu'enfin elle fut. devenue maîtresse de ses destinées, les cinq grandes nuis, sances faisant alors la lot à l'Eiirope lui imposèrent une neutralité perpétuelle qu'elle devait, défendre contre toute agression La neutralisation du royaume belge, qu'était-ce qonc, sinon l'interdiction à ses voisins fie pénétrer dans une zone dont le maintien était nécessaire il la tranquillité euirotiéennè t Fidèle jusqu'à l'immolation au rôle ingrat qu'elle avait accepté de ses marraines la Belgique indépendante a amorti, en 191/»' les premiers coups portés par l'Allemaigne 'à la France. Noirs a-vons dit plus d'une fois ce que ce passé exige pour la sécurité de la Belgique de demain. Bien que M. le baron Beyens n'énonce formellement aucune conclusion, nous nous permettons de croire que ses réflexions sonit loin d'infirmer ce qpi a été dit si souvent dans les colonnes du XX» Siècle touchant les conditions nécessaires à une indépendance véritable de netre pays. STYIQ. -*/VWVl. . Catastrophe de chemin de fer ea Galicie Amsterdam, 1er janvier. Le Nieuice Fnttcrdamsche Courant annonce qu'un terrible accident de chemin de fer s'est produit près de Lambor, en Galicie. « ' Un train de voyageurs a pris feu tandis qu'il marchait à toute vitesse : les freins , de secours n'ont, pas fonctionné. Il y a eu un grand nombre de tués et de blessés. LE NOUVEL AN SUR TOUS LES FRONTS UN ORDRE DU JOUR DU GENERAL PETAIN La confiance des Etats-Unis. » Les promesses du Kaiser Le général Pét-àin, commandant en che les années françaises, vient d'adresser au. n- troupes, l'ordre suivant à l'occasion du 1> janvier : r> Officiers, sous-officiers et soldats I 1918 va s'ouvrir. Il faut que la lutte con sg tinue : le sort de la France l'exige. Soye patients, soyez obstinés. e~ Dans l'attaque comme dans la défense >n vous avez montré œ cjue vous valez. Cha que fois que vous avez attaqué, l'ennem a reculé. Chaque fois qu'il a voulu passer V0U3 l'avez arrêté, il en sera de même de main. La défaillance russe n'a pas éfcranl, votre foi. Je viens confirmer le concoun chaque jour plus puissant des Etats-Unis Vous avez ia ferme volonté de vous battr: autant qu'il faudra pour assuier la paix i vos fils car vous savez que si le plus pressi réclame la paix, le plus persévérant er fixe les conditions. IJe salue vos drapeaux et, en vous adres sant mes voeux les plus affectueux poui 1018, je vqua exprime une fois de plus ru fierté de vous commander et ma confiance s entière dans l'avenir. x s LE MINISTRE DE LA C-UEBRE DES it ETATS-UNIS EXAMINE LA SITUA-TION SUR TOUS LES FRONTS ET EXPRIME SA CONFIANCE (S Washington, 1" janvier. r Dans son, compte-rendu hebdomadaire ds :- la situation, M. Baker, ministre de la ;- guerre, s'exprime ainsi • '6 « La nouvelle année trouve les Anglais il dominant la plaine des Flandres. Ceux-ci ù ont. ouvert une grande brèche dans la ligne ; nrinoiipale des défenses allemandes en face s de Cambrai. Cette bataille prouve que les ÎJ positions défensives ennemies peuvent être 1 brisées et enlevées,et quoique l'exploitation c complète de ce succès initial n'ait pas été s possible, les aimées allemandes ont subi t le dIus grand désastre depuis la bataille de " la Marne. g « Les Français, avec leur ligne intacte, s tiennent la clef de la région de ï,a.on depuis s la capture du Chemin des Dames. » L'Italie, aippuyée par ses alliés, tient ferme tandis que l'ennemi, après avoir combattu en vain pondant six semaines, se 5 pré.pare à une nouvelle offensive. Les premiers succès des Allemands en Italie lé-t passent lew plus fol espoir pour la bonne , raison que ceux-ci n'avaient, pas élaboré de plan d'invasion sur une grande échelle. L'ennemi n'a pas fait preuve d'une stratégie parfaitement définie en Italie, ce que prouvent le transfert de troupes du Tren tin sur le Piave et vice-versa quand la résistance se fait sentir là où de nouvelles troupes sont amenées. » M. Baker mentionne ensuite les inifor-matiotis reçues sur les concentrations ennemies à l'Ouest et sur lé front de% Balkans.Sur la Russie, M. Bakej- dit simplement que les Allemands s'efforcent de persuader les Russes de leur désir de les aider au rétablissement des conditions normales de ce pays. Bien que les opérations des Américains spr le front soient restreintes, M. Baker assure que la présence des troupes américaines augmente la foi dans la victoire DANS UN RESGRIT A SES TROUPES, ILE KAISER LES CONVIE A DE NOUVEAUX EXPLOITS ET A DE NOUVELLES VICTOIRES Bàie, 1« janvier. On mande de Berlin qu'à l'occasion du 1er janvier Guillaume II a.^.dressé à l'ar- f mée et à la marine un rescritoù on lit n» i tamment : S Une année de combats graves et impor tants vient de s'achever. De gigantesque, batailles qui firent raqè depuis le prin~ . temps jusqu'à l'automne se sont dénouée« z en faveur de nos armées glorieuses. A' V'Est, Vesprit offensif de nos armées a, paf f des coups vigoureux, remporté de grandi . succès. Maintenant nos armes là-bas se re I posent. ♦ i L'empereur allemand, après avoir inen-: tioçné les victoires d'Italie et la hardiesse } des sous-marins allemands, dit : « Pleins » dorgueiil et d'admiration, nous contem-• pions la phalange héroïque de nios trou-1 pes coloniales. » Le reserit se termine i ainsi : i Mais nos ennemis espèrent encore vous battre q.vee l'aide de nouveaux alliés et , briser, ensuite pour toujours la position . mondiale que VAllemagne a acquise par un dur travail. Ils n'y réussiront tifys. Con-| fiants dans la justice de notre cause, dam notre force, nous attendons avec fermeté et une volonté d'acier Vannée 1918. Donc, en avant, avec Dieu, vers de nouveaux exploits et de nouvelles vicaires! ■ " • ***•— /ï'.BSH AU FRONT FRANÇAIS 14 heures. Action d'artillerie assez vive en Champagne dans la région de lc( Butte du Mes-nil.Un coup de main ennemi sur nos petits postes au Sud*Est de Beaumont n'a ob tenu aucun résultat. Nous avons lait de t prisonniers. Nuit calme partout ailleurs. 23 heures. La lutte d'artillerie a été assez vive sur la rive gauche de la Meuse au Nord de la Côte 304 et sur la rive droite dans la région Beaumont-Bois Le Chaume. Canonnade intermittente sur le reste du front. Au cours des combats aériens de ces derniers jours, le sous-lieutenant Guérin et le lieutenant Hugues ont abattu chacun leur dixième avion allemand. " —'WWW— , — AU FRONT BRITANNIQUE Après-midi. _ Aucun• événement important à signaler à part une considérable activité réciproque d'artillerie vers Arleux-en-Gohelle (Sud-Est de Lens). Soir. Un couy de vxain tenté, tat matin par l'ennemi a la faveur d'un vimnt bomlar-dement contre un de noj postes au Nord-Est de Loos a été aisément repoussé. Activité de l'artillerie allemande au cours de la journée vers La Vacquerie au Sud de Lens, au fford-Est d'Armentfè.res et à l'Est. d'Ypres. L'activité aerienne a été très'réduite hier par le brouillard. Bifn que le temps xc fut Un peu amélioré nos pilotes ont jeté, au. cours de la nuit, plus de cent bombes sur les cantonnements ennemis de Iq. région de Ttoulers et de Menin. Plusieurs coups au but ont été observés. Un train q. été égale ment bombardé et atteint. Tous nos appareils sont rentes indemnes. LE JAPON ET LA RUSSIE | UNE DÉCLARATION NETT I; Su Milnso La je II y a un fait nouveau dans J'attitu lit du-Japon au milieu de la guerre ntondi^, 1 dans soin discours du trône, à l'ouvertu de la session du Parlement de Tokio, inilvaijo a insiste sur la nécessité de pre la dre des mesures pour l'énergique coopér tion du Japon avec les aliiés afin de fai face à ta situation actuelle. ce Ces paroles acquièrent évidemment ui ri- signification toute spéciale d'êlr« prono )n oées au moment où le détachement de n" Russie •parait irrémédiable. De fait, ni ra alliés d'Extrême-Orient ont uiie tâche uti 1-6 à remplir dans la Russie orientale où présence de leurs soldats sauvegarder.! ,é" efficacement les intérêts de l'Entente do, 10 les bolçhevikis font le cas que l'on sait c profit des Allemands. Il'y a, en outre, i intérêt de nremie« ordre à barrer, milit; renient et économiquement, la route à J'I i vasion germanique vers l'Est et à maint nir le Transsibérien sous le contrôle 1 alliés. Enfin, il est de toute nécessité d'er pêcher la rupture des communicaftons e tre nous et l'a Russie méridionale avec 1 quelle il est indispensa,ble de demeurer c contact. n- Au moment même où nous parvient ] n déclaration du miltado. oi> télégraphie c n Tientsin que l'impression générale est. qi le Japon sera finalement, obligé de prend] is des mesures énergiques dans 'a Siliôr is orientale si l'iiifliieme nmvinialiste coni nue à s'étendre vers l'Est. La Chine ass le resra. probablement la protection de 1 Mandchourie du nord.. | L'OFFENSIVE EN PALESTINE E LES PROGRÉS DES ALLIÉS sont contaus . le Londres, 1" janvier, ra (Communiqué officiel de Palestine) La ligne anglaise a été de nouveau ava.n-ie cee vers le Nord dtjérusalem. Nous avons cature 750 prisonniers, dont 39 officiers, ' entre le 27 et le 29 décembre et relevé 1,006 18 morts ennemis. ie [Des nouvelles antérieures à. ce conimuni-que établissent que l'avance des Alliés sa poursuit sur tout le front à la vitesse de deux 111 a trois milles par joq,r. Le 27 décembre, l'en-is qemi, renforcé pa.r des troupes allemandes, l- avait pris nettement l'offensive pour repreu-|a dre Jérusalem, mais ij a été battu et depuis U anequle un peu chaque jour.] U H ■ 11 ■ -WVWV .u 4! Les précautions de l'Italie e- * ■s Rome, }" janvier. 1- 51. Orlando, président du Conseil, a i- donné des ordres en vue de l'internement. 1- de tous les sujets allemands et autrichiens, n Tous les étrangers résidant à Rome et qui étaient l'objet d'une surveillance 051* a déjà été appelés à la questure. 'p Les Allemands et les Autrichiens qui se-e ront atteints par cette mesure seront in-re trrnés dans les provinces d'Aquila,, d'AveJ-fl lino, de Benevento et de Casen/,). (Radio.) 1 - p" — -îWWVV- e - — Au cours de l'anpée 19X7, l? Grande-Pre-a tegne a dépensé cinquante milliards ,ie francs

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This item is a publication of the title Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique belonging to the category Katholieke pers, published in Bruxelles from 1895 to 1940.

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