Les nouvelles du jour: feuille luxembourgeoise d'informations

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s.n. 1915, 22 March. Les nouvelles du jour: feuille luxembourgeoise d'informations. Seen on 18 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/348gf0nh4b/
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J* ta .**&******■ 4 I ' ^ '«.? LU/ nrwini i■HnwrnwiiwMM ARLON. LE 22 MARS 1915 GLANunKS Morts pour la Patfii —«®»— III L'ENTREE DES TROUPES ALLEMANDES DANS LA VILLE. — LA RETRAITE De LA 4e DIVISION. -L'AFFAIRE DE BIOUL. Les deux premiers chapitres de celte étude contrée au àiege de Numur ont successivement rek ace les phases de la déiense de la place, puis celles de 1 investissement et celles ennn de l'attaque foudroyante portant sur un secteur de la ceinture rorfcike. Tout cela lut l'œuvre rapide des fameuses pièces de 42. Le bombardement commença, comme nous l'avons exposé, ie vendredi 21 août, il se poursuivit le, lejdemain samedi, et le dimanche les Allemands pénétraient dans la ville. Celle-ci avait eu beaucoup à souffrir de ces trois jours de canonnade ininterrompue. Dès le vendredi, vers i heure, des obus se mirent à pleuvoir sur l'agg.cmération namuroise, éventrant des haOitations, déchiquetant d'inonensiis passants, terrorisant la population. L'indignation était extrême, mais l'on eut quelques jours plus tard l'explication de ce qu'on-considérait alors comme un crime. Ceux qui connaissent Namur, savent que l'anti4ue Citadelle construite par Vauban, l'architecte militaire célèbre de Louis XIV, s'avance comme un formidable éperon de pierre au cœur même de 1 agglomération. Cette Citadelle, désaffectée depuis vingt ans,était transformée en un délicieux parc public, auquel on avait conservé, pour le pittoresque, son aspect militaire, sans en excep;er une demi-douzaine de vieux canons, du reste encloués et hors d'usage. Par n alheur, cette inoffensive Citadelle continuait à figurer sur toutes les cartes militaires, même belges,-comme un des forts de l'enceinte. En sorte que les assiégeants étaient fond-s à croire que la ville de Namur faisait partie de la position fortifiée. D'où l'erreur qui coûta d'autant plus cher à la ville de Namur que Tétut-major belge n'avait rien fait pour la dissiper. Au contraire. Les mesures qu'il avait cru devoir prendre étaient de telle nature que l'intérieur de l'agglomération présentait l'aspect hostile d'une ville que ses habitants se disposent à défendre rue par rue, maison par maison. Des tranchées s'ouvraient au sein des faubourgs et, dans les artères les plus centrales, des meurtrières avaient été percées aux façades des maisons, maigre les protestations des habitants. Rien de tout cela ne fut d'ailleurs utilisé. Mais de cet ensemble de faits, il résulta que Namur, en réalité ville ouverte, fut considérée par l'ennemi comme ville fortifiée et traitée comme telle. Elle en souffrit cruellement. Après deux jours de déiense contre une artillerie de siège d'une puissance insoupçonnée, il apparut, le dimanche matin, que la place n'était plus tenab.e. Le secteur compris entre les forts de Cognelée-Marchoveletie-Maizeret avait été forcé, et, par les intervalles d'où les nôtres étaient ba'ayés irrésistiblement, la ruée des troupes allemandes commençait à déferler vers la ville. A 5 heures du matin, l'Etat-Major de la position fortifiée avait abandonné la place. L'Etat-major de la 4e Division d'armée ne devait pas tarder à suivre cet exemple et, vers 10 heures, lui aussi gagnait l'EntreS3mbre-et-Meuse en auto, après avoir donné comme dernières instructions à ses troupes laissées derrière lui, de ne pas combattre à l'intérieur de la ville afin d'éviter à celle-ci d'inutiles dévastations. C'est alors que, pour couvrir la retraite désordonnée de nos braves petits soldais, reculant la mort dans l'âme, que se produisit le sacrifice simplement héroïque d: deux bataillons français. Tandis que les nôtres se retiraient lei. uns vers Salzinnes, Malonne et St-Gérard. les autres vers Dinant, ces deux bataillons marchaient le sourire aux lèvres, face à l'ennemi et à la mort. En chantant, ils gagnèrent ainsi le faubourg St-Nicolas et les hauteurs de Bouges, qui dominent 'a Meuse et la ville dans la direction de Marchovelette. Et là, sans un regret, sans une reculade, avec un calme inouï, ils se firent tuer tous jusqu'au dernier. Cette page est l'une des plus glorieuses de la campagne. On en cite des épisodes d'un héroïsme sans nom. Jusqu'au dernier, les petits soldats de France tinrent bon sur les hauteurs de Bouges, le plus longtemps possible. Il ne s'agissait pas de vaincre, il s'agissait simplement de durer, pour donner aux camarades belges le temps d'évacuer la ville et la position. Le sacrifice fut consommé jusqu'au bout. Quand, ayant va: ncu cet obstacle suprême, les troupes du général de !"uelsen pénétrèrent dans les rues, il n'yavait plus un soldat belge. Cela se passait dans l'aprèsmidi du dimanche 23 Août. La ville s'était rendue. Les forts aussi. La voix obsédante du canon s'était tue et la pank.ue s apaisait parmi la population. La journée du lundi fut calme. On commentait toute!ois vivement la disparition du Dourgmestre M. Arthur Procès. Celui-ci, par;i la veille avec deux parlementaires allemands n'avait plus reparu. On sut plus tard que, pressé par ces parlementaires de fixer les conditions de la reddition de la Ville, il n'avait pas cru devoir y consentir en sa qualité de magistrat communal eî qu'en compagnie des deux officiers allemands, il s'était mis à la recherche du général Michel qui, seul, avait qualité pour traiter avec l'assiégeant,, cette importante question. Mais le général Michel était déjà loin et c'est en le cherchant de village en village. ue M. Procès s'éloigna de la ville jusqu'à qu'il fut... arrêté et fait prisonnier par soldats belges qui le prirent pour un espion] Durant ce temps, les Allemands se croyant trahis par le bourgmestre, avaient pénétré dans la ville et y avaient nomme aux fonctions may orales, le premier échevin, M. Golenvaux. Le mardi matin, à l2 suite d'incidents qui s'étaient produits la veille au soir, les vainqueurs prirent des otages, parmi lesquels M. Procès, bourgmestre qui avait pu enfin regagner la ville» A partir de ce moment , les événements ilîèrent s'apaisant.Des mesures d'ordre très sévères furent édictées par le g.ncral von Betow, commandant allemand de la place, et scrupuleusement observées par la population. Pendant que s'établissait ainsi le premier contact entre les troupes allemandes et la population belge, la 4e Division d'armée efrectuait à travers l'Entre-Sambre-et-Meuse une retraite malheureuse, sous la conduite des seuls cadres de régiments. L'armée frança se venait de subir un échec à Fosses et elle s'était précipitamment repliée vers le Sud. C'est au milieu d'un corps entier d'armée allemande que nos soldats tentaient de gagner La France. A dioul, la 4e Division dut livrer combat au milieu du brouillard. Le résultat fut désastreux. Les nôtres étaient tombés dans un véritable traquenard et une bonne moitié de la division resta sur le terrain ou fut capturée par l'ennemi. i_e restant fit des prodiges de valeur et parvint à se frayer un passage; toujours combattant, ils gagnèrent Philippeviîle, Cfrmay, puis entrèrent en France,suivant dans sa retraite l'armée française qui ne devait p'us s'arrêter que sur la Marne. Les nôtres s'acheminèrent à marches forcées vers Roiien et Le Havre, d'où ils furent rapatriés sur Anvers. Ainsi finit l'odyssée de la 4e Division d'armée belge, qui avait bien préparé la défense de Namur et n'avait guère oublié^ de prévoir qu'une seule chose: l'imprévu,c'est à dire en 1'occurence, les grosses pièces de 42. La vérité c'est qu'elles ont surpris toutle monde.(A suivre). ->•- •©«*-

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This item is a publication of the title Les nouvelles du jour: feuille luxembourgeoise d'informations belonging to the category Liberale pers, published in Arlon from 1914 to 1916.

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