Les nouvelles du jour: feuille luxembourgeoise d'informations

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s.n. 1915, 12 April. Les nouvelles du jour: feuille luxembourgeoise d'informations. Seen on 28 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/tm71v5cf0h/
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N**3 a»*««wu^jfc-^^>>>ato^ LUNDI-MARDI 12-13 AVRIL 1915 SfcSftSÎ ~*aOS& a# GBESSSSI BË^jmok&SI ISi^SlJrÖ^ é£%-^ctf*i>f^^ Feuille Luxembourgeoise d'informations ARLON, LE 12 AVRIL 1915 o»- Et que sera«t«elle ? («o»)- Comment'la Guerre finira-t-elle?... Et quand ? Il n'est pas de jour que la question ne se pose, énigme torturante, à chaque foyer où le devoir national a laissé quelque place vide qu'on espère voir réoccupée au plus tôt. Il n'y a pas que les mères, que les épouses, que les parents et les enfants des combattants que cette question tourmente. On a beaucoup et amèrement ri des pacifistes, parce que les événements ont d'un seul coup et brutalement anéanti leurs espoirs et broyé leurs efforts. On eut bien dû plutôt pleurer. Un temps viendra où l'Humanité, mieux éclairée et rendue meilleure, s'étonnera qu'il ait fallu immoler des millions d'hommes, ia fleur de toute une génération, pour aboutir en fin de compte à reconnaître que. ces fous de pacifistes n'étaient vraiment pas si fous que cela et qu'on aurait bien dû commencer par prêter l'oreille à leurs doctrines. Parmi tous ceux qui ont pris une large part à la création du vaste réseau d'œuvres internationales de toutes sortes qui couvrait — et couvre encore, malgré tout — le monde entier, la Belgique peut s'enorgueillir de posséder un des meilleurs ouvriers de cette grande et salutaire besogne. M. Paul Otlet, à qui justice n'a pas encore été rendue chez nous, a mis depuis de longues années que nous suivons son vaste et patient effort, de remarquables dons de réalisation au service d'un grand et beau Rêve. Aussi ne faut-il point s'étonner de le voir déjà s'occuper à présenter une solution pratique à la question qui hante tous les esprits et qui se posera quelque jour, trop lointain encore hélas 1, dans la pleine lumière de l'actualité. M. Otlet vient de publier un projet de Traité de Paix générale, basé sur une charte mondiale déclarant les Droits de l'Humanité et organisant la Confédération des Etats. Déjà, nous entendons rire et crier à l'Utopie et à la divagation idéologique. Il est certain, que le projet est singulièrement hardi et détonne au milieu des circonstances, tragiques qui accompagnent l'heure présente. Mais que d'utopies avons-nous déjà vu se réaliser en peu de temps! Et comme ces leçons historiques nous ont donc vraiment rendus peu circonspects vis-àvis des novateurs. Au surplus il ne nous en coûtera qu'un peu de bienveillance à accorder à la thèse que M. Paul Otlet précise comme suit dans son avant-propos: «Si la guerre se prépare pendant la paix, la réciproque est vraie: c'est la paix, qu'il faut préparer pendant la guerre. Les ultimatums ont été lancés avec la soudaineté de l'orage.Les armes seront déposées de la même manière. Que devra être cette paix? Consacrera-telle la victoire définitive, écrasante de l'un des partis sur l'autre, avec l'orgueil d'un côté, la haine de l'autre? Sera-ce le statu quo correspondant à une action indécise et incitant aux recommencements prochains? Ou constituera-t-elle une liquidation définitive de la situation générale qui a provoqué la guerre? Les peuples, eux, espèrent cette éventualité. Ils sont fatigués, ou le seront bientôt. Ils ne comprennent pas plus les arguties des diplomates que les complications d'une histoire politique où s'entremêlent les égoïsmes, les ambitions, les droits, les intérêts de toute l'Europe et, par influence, des autres continents. Ce qu'ils voient avec la clarté de l'évidence, c'est que la machine politique est détraquée, qu'elle n'a pas répondu à l'attente ni aux sacrifices, qu'il faut dès lors une nouvelle machine. La guerre actuelle est caractérisée par le grand nombre de pays qui y participent et par l'extension de ses effets au monde entier. La guerre est nettement universelle; elle met en jeu, à la fois, des principes et des intérêts à l'égard desquels aucune Nation ne saurait demeurer indifférente. Au moment du règlement final des litiges ce ne sera plus seulement de territoires ni d'indemnités de guerre qu'il pourra s'agir, mais avant tout des conditions nouvelles destinées à assurer, pour l'avenir, la Vie et la Sécurité du Monde. Or, ces conditions touchant aux intérêts vitaux de toutes les Nations, il importe pour elles de prévoir et de vouloir, dès à présent, que toutes, si petites ou si éloignées soient-elles du centre des opérations militaires, prennent part au Congrès qui élaborera le Traité de Paix, qui statuera sur le sort des peuples ainsi que sur les résultats de la guerre. A ce moment les nations neutres seront, en effet, les mieux placées pour apprécier objectivement les faits. Au milieu des Puissance^ encore toutes sous l'empire des lut- te tes passionnées de la veille, elles pourront faire prévaloir des principes de raison capables de s'opposer aux exagérations et à l'arbitraire de la force triomphante, quelle qu'elle soit. Pour faire entendre leurs voix, les Nations ont une organisation toute prête: la Conférence de la Paix. La réunion de cette conférence devrait être provoquée par les grandes forces civilisatrices du monde, forces morales, intellectuelles, économiques, atteintes profondément par la guerre: Chambres de commerce, églises, associations démocratiques, socialistes, chrétiennes ou conservatrices, franc-maçonnerie, associations pacifistes, associations internationales. Ce sont elles qui toutes ensemble devraient s'adresser d'abord aux Etats neutres et leur présenter leurs vœux communs sous la forme d'un projet de traité de paix générale. La première étape dans cette voie, c'est d'élaborer un tel projet. En voici une esquisse. Les problèmes y sont abordés de front, en une « Charte mondiale déclarant les droits de l'Humanité et organisant la Confédération des Etats ». C'est un premier essai d'expression coordonnée des faits de l'Histoire combinés avec les vœux des réformes des grandes associations internationales. Il s'offre comme un ensemble de formules pouvant servir de point de départ aux discussions. Assez simples dans leur rédaction pour être comprises de tous, ces formules s'efforcent d'embrasser tous les points essentiels, de faire ressortir leur corrélation et leur enchaînement, de contenir les germes de féconds développements ultérieurs. Le préambule du projet de Traité expose l'esprit dans lequel en ont été rédigés les articles; le texte de ceux-ci est suffisamment explicite pour qu'il n'ait pas été nécessaire d'en donner des commentaires très développés. On a donc pu se borner, dans l'exposé des motifs qui l'accompagne, à esquisser l'économie générale de la charte proposée et à rappeler tous chacun des articles les considérations et les faits principaux qui les justifient. Ceux-ci sont connus. Depuis vingt-cinq ans, les parlements, la diplomatie, la presse, les universités, les congrès libres et les conférences officielles ont posé et discuté les problèmes des relations entre les Etats, les bases sur lesquelles elles peuvent être assises, les intérêts et les aspirations des peuples en présence, les moyens divers mis en œuvre ou suggérés pour assurer ia paix. D'innombrables publications ont familiarisé jusqu'au grand public avec les données des diverses questions. Jamais dans l'évolution historique, mouvement d'idées pouvant aboutir à une transformation profonde de la société n'a été mieux préparé. En ces jours d'incommunication prolongée et absolue, tandis que le canon tonne, que la cité est cernée, que les collaborations sont dispersées, ce projet n'a pu revêtir encore la forme désirable d'une œuvre collective. C'est pourquoi j'en assume seul la responsabilité. Puisse maintenant m travail de critique constructive, amendements, additions, suppressions, entrepris en commun par toutes les organisadons intéressées, transformer ce simple projet en «cahiers» du prochain Congrès». li Iriteil k plaits U jiw m- iï pis («o»)- Le traitement local des plaies présente deux indications essentielles: prévenir ou combattre l'infection et arrêter l'hémorragie. Grâce aux progrès de l'organisation du service de ianté dans tous les pays civilisés, ce premier traitement, y compris l'antisepsie, peut être pratiqué beaucoup plus tôt qu'autrefois, sur le champ de bataille même. Chaque soldat est pourvu d'un «pansement individuel» qu'il porte dans une poche de sa capote, et .ui permet de se panser lui-même ou, mieux, de se faire panser par un camarade aussitôt la blessure i^çue. Il y a là un progrès manifeste. Le blessé, une f cis pansé, peut attendre avec moins de risques qu' I ait gagné le poste de secours ou qu'on l'aie transporté à l'ambulance. Le mode de pansement individuel actuellement employé dans l'armée française comporte les éléments suivants: i. un carré de gaze; 2. un carré d'étoupe entouré de gaz : les deux pièces ont été imprégnées de sublimé et sont douées, par conséquent, d'un pouvoir antiseptique ; 3. une bande de coton ; 4. deux épingles de sûreté. Le tout est enfermé dans un sachet imperméable. Au moment où les hostilités ont éclaté, ce paquet allait être remplacé par un modèle nouveau, non plus antiseptique, celui-là, mais aseptique, contenu dans une enveloppe de papier japonais. Il se composait de deux pansements constitués chacun par un coussinet de coton hydrophile entouré de gaz. L'un d'eux fixe, cousu à la bande de toile qui sert à entourer le membre blessé ; l'autre mobile et se déplaçant sur to bands :grâcv à îa présence He rteux la- cets, faisant glissière, tes matériaux qui constituent ce dernier pansement qnt été stérilisés à l'autoclave et ne comportent Padjonction d'aucun antiseptique. (Delorme). Si l'adoption du pansement individuel a constitué une grande amélioration des soins à donner le plus tôt possible au blessé, on ne doit pas oublier cependant qu'il ne suffit pas de disposer d'un bon matériel ,mais qu'il faut aussi savoir s'en servir. Manié rar des mains inexpert^s ou malpropres, au cours même d* l'action ou d^us les tranenées, il peut ne pas donner tout ce qu'où attend de lui. A l'arrivée à l'ambulance, il est denc prudent de refaire tout pansement qui n'a pas *% appliqué par un médecin auxiliaire ou au moins un infirmier expérimenté, ce qui dépend évidemment des circonstances. Très souvent par exemple, on a pu remarquer que la bande de fixation du pansement avait été, par excès de précaution contre l'hémorragie, beaucoup trop serrée, au point d'amener l'enflure du membre. Le gonflement ultérieur.des éléments spongieux du pansement par le sang ej la sérosité provenant de la plaie avaient exagéré encore cet effet,si bien que la partie du membre-située.au-dessous de la bande de serrage se montrait vio&cée et tuméfiée. Si les lenteurs de l'évacuation—surtout à la période de tâtonnements du début —j faisaient trop tarder l'arrivée du blessé à l'ambulance, ou lorsque celle-ci, surchargée brusquement .de besogne et réservant d'à bord ses soins pour les blessés très graves avec hémorragies ou fractures, évacuait hâtivement, sans plus ample examen, les Cessés pourvus d'un pansement provisoire paraissant suffisant, oh a pu voir la bande de gaz, devenue ;'rugueuse sur ses bords, après dessèchement, couwer la peau et y déterminer de petites plaies qui s'infectaient très facilement. Il faut reconnaître cependant qu'à ces réserves près, ce pansement ,coavenablement appliqué, esî excellent. Pendant les guerres de Mandchourie et des Balkans, beaucoup de blessés ont vu leurs plaies guérir, en l'absence de tout autre soin, sous ce seul pansement. Il s'agissait, bien enoendu, de plaies superficielles ou de plaies en séton dans lesquelles il n'y avait plus de projectiles. L'idéal serait qu'en campagne, comme on temps de paix, une plaie pût être désinfectée presque aussitôt produite. Le pansemsnt individuel, qui est composé d'éléments antiseptiques, y vise: il y parvient même dans une certaine mesure si en ne lui demande pas trop. Mais depuis quelques années, c'està-dire postérieurement à >'adoption de ce pansement la chirurgie a trouvé mieix, je veux dire la teinture d'iode, qu» n la rapidité et par la sûreté de son action. Dr MANOUVRIER. LET RES DE SOLDATS Un combat dans l'Argonne Un soldat français écrit à son père les détails qui suivent sur un combat dans 1s forêt d'Argonne, au cours d'une de ces dernières semaines: « Le ... mars, nous reçûmes l'ordre d'attaquer îc-3 tranchées que nous avions en face de nous. Dans ce but, nous avions construit des sapes et nous allions maintenant en faire sauter sept. La première explosion eut lieu à 8 heures; les autres suivirent avec des intervalles d'une minute. Nous étions déjà tous prêts depuis 5 h. 1/2. Nous étions là la bayonnette au canon et attendions ,un peu pâles mais calmes, le signai de l'assaut. La première sape saute en l'air. Un craquement formidable, des flammes s'élèvent, puis une grêle de pierres retombe sur nous. Nous nous serrons contre la paroi de notre tranchée. Après la dernière explosion nous recevons le commandement : en avant, marche I Nous escaladons les échelles et nous nous précipitons l'arme au poing dans la fumée asphyxiante, dans l'avalanche des débris de pierres. On est aveuglé par la fumée, on perd le contact avec les camarades ,mais on les retrouve et l'on est bientôt en sécurité dans les tranchées ennemies que nos mines ont détruites. Tout ce qui ne veut pas se rendre est massacré. A midi, la situation est bonne pour nous; nous avons pris deux tranchées ennemies. Mois voilà que les Allemands commencent une contre-attaque. Leurs projectiles nous inondent, nous n'avons même pas le temps de nous couvrir, car leurs bombes tombent dru comme la grêie dans toutes les directions, et on ne se fait pas d'idée de tout ce qu'ils nous jetèrent là à la tête : des projectiles de tous les calibres imaginables. Tout-à-coup, noir, entendons devant nous de formidables cris : «Hourra !» Les Allemands nous chargent: nous, c'est-à-dire les quelques hommes que les projectiles allemands avaient épargnés. Pour éviter d'être faits prisonniers, nous nous retirons; nous gagnons une tranchée de nos positions, en retrait, et ftous sommes enfin en sécurité. Ce que nous avions gagné le matin après un tra; vail de sape de plusieurs semaines, nous l'avons perj du l'après-midi. La nuit tombe, nous veillons pour empêcher les Allemands d'avancer. Enfin le jour revient et voilà que nous voyons devant nos tranchées une masse de terre, qui se met en mouvement dans notre direction. Est-ce l'ennemi? Non, c'est un camarade blessé qui était resté couché entre les tranchées ennemies et que le feu a ranimé. 11 jette des regards pleins d'angoisse du côté des Allemands, craignant qu'ils tirent sur lui. Nous lui jetons un lacet ,il s'en saisit, et bien que les ennemis aient aperçu notre manège, ils ne tirent pas un coup de feu. Nous sommes donc parvenus à faire rentrer notre camarade dans la tranchés. Tl avait eu une iambo écrasée. s a>*aattBiMMKxwa^Mww»«Éir,wiiii a LA RESURRECTION D'UNE VILLE Un pèlerinage à Dinant J'ai fait avec un de nos archéologues les plus connus, M. Joseph Dtstrée, conservateur aux Musées royaux d'arts décoratifs er industriels, un voyage à Dinant. Ah! je croyais le connaître, ce coin charmant où tant de fois la nuit belle et mysfé rieuse m'avait surprise en flagrant délit de vagabondage et d& rêve ! Je m'imaginais avoir frissonné de toutes ses beautés,parce qu'il m'avait plu souvent de voir la lune chercher au fond des eaux la cime des monts; parce que, plus d'une fois, j'avais attendu que le sourire de l'aurore dissipât les hésitations et les pudeurs de l'aube; parce que le brouillard m'y paraissait plus fluide, plus vaporeux, plus frisé; parce que la neige y était rose ou bleue et que la pluie même parvenait à troubler mon cœur.Pour cela et pour bien d'autres impressions encore, ineffables et douces, grandioses et graves, je croyais te connaître et j'étais certaine de t'aimer, ô Dinant ! Hélas 1 ce n'était encore que ton visage ensorceleur, que ta parure magnifique; le trésors de ton âme m'étaient restes ca chés... En ces derniers temps, elle m'a parlé, ton âme; et je n'ai pu que pleurer avec elle. Aujourd'hui, le soleil est revenu. Le printemps rampe au long des rochert Dlancs et claironne à tous les échos. La pioche a jeté bas les murs que la tempête n'avait point vaincus. De-ci de-là, entre des restes de maçonnerie, s'est établie une cambuse et, dans ce magasin de fortune, le commerce peu • à peu reprend haleine et cherche à vivre. Il n'est point d'avocat, il n'est plus de rentier qui ne se range parmi les disciples de Mercure. Le démon du trafic a élu domicile dans îa vieille cité e; rêve d'en faire l'entrepôt de la Belgique. vec une hâte Scvreuâre, on déblaye les rues; tout ce qui fut doit disparaître;plus de trace des jours passés, une vie nouve'le dans une ville moderne! Et notre pèlerinage a commencé, nous laissant recueillis et muets, pleins d'une admiration douloureuse. ■ Combien de Dinantais connaissent, rue Saint-Jacques, les belles ogives qu'une affreuse façade de remise dissimulait aux passants? Pourquoi tant se hâter de briser les colonnades de l'église Saint-Pierre? Sa-viezvous, fidèles paroissiens de Saint-Nicolas, que, sous le plâtre et sous la chaux, il y avait deux rangs de colonnes en belle pierre de taille? Aviez-vous jamais regardé les chapiteaux, extrêmement intéressants? Le vieil hôpital de la rue Saint-Pierre, si pittoresque, si riche de couleurs, a donné asiie à une brasserie; une maison patricienne de la rue En Rhée est devenue une fabrique de savon; l'ancienne église SaintMauge abrite les matériaux d'un menuisier. .. Que deviendra Dinant? Quelle ville banale va naître? l^s projets aventureux dé quelques novateurs réussiront-ils? Aurons-nous le regret de voir surgir des constructions prétentieuses, défiant la magnificence du paysage? Dinant, souviens-toi! Ta beauté était discrète, n'insultait point la grandeur de la nature. Laisse ia Meuse fenlacer de sa moire d'émerauée; conserve îa prestigieuse couronne de its monts fleuris, de tes roches aîtières; laisse le vent semer, le soleil éparpiller ses rayons d'or, et cherche à ressusciter plutôt que de vouloir naître! Alice COLIN. ^»*m-*: LE NOUVEAU ROI DES MERS Le Sous-Marin --raraday» avec des moteurs à peiróie', aöeiat 15 .;œuds. Les qualités de marche sont'toutefois loin a'être parlai tes. Un a songé à faire de plus'grands jous-marins, à augmenter la taille de ces navires Jt ia puissance de leurs moteurs. Cela conduisit fata.

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This item is a publication of the title Les nouvelles du jour: feuille luxembourgeoise d'informations belonging to the category Liberale pers, published in Arlon from 1914 to 1916.

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