Les nouvelles du jour: feuille luxembourgeoise d'informations

1628 0
27 December 1914
close

Why do you want to report this item?

Remarks

Send
s.n. 1914, 27 December. Les nouvelles du jour: feuille luxembourgeoise d'informations. Seen on 29 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/m901z42q4j/
Show text

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Feuille Luxembourgeoise d'informations ARLON, LE 26 DECEMBRE 1914 Les régiments décorés Le 1" de ligne belge Nos Lecteurs savent, par l'émouvante lettre a un officier que nous avons publiée ces jour* derniers, que les lime et 12me régiment de ligne belges ont été décorés, à Fur-nes, de l'Ordre de Léopold ,par le Roi. Le 7me de ligne s'est vu également attacher à la hampe de son glorieux drapeau, la croix d'honneur, au cours d'une cérémonie que relate, de façon saisissante, la correspondance suivante d'un témoin oculaire; * * * En arivanrt à Furnes, aubaine. La coquette cité flamande, claire, propre, aux maisons peintes de couleurs fraîches et éclatantes ,aux rues larges et bien lavées, est tout en rumeur. Aux carrefours, gendarmes à pied et à cheval. Sur les trottoirs, le piétinement de la toute des habitants et de ces réfugiés de villes bombardées, incen-diées,détruites, qui s'étendent sur les deux tiers de la Belgique mutilée. Vers la grand' place, carrée comme un champ de manoeuvres et toute entourée de vieilles maisons, des troupes d'infanterie se dirigent en bon ordre, avec cette allure dégagée et résolue de «ceux qui ont été au feu». Leur uniforme ,ironie des contrastes, est celui de l'armée allemande en 1870. Capote noire, pantalon gris, balot noir à bandes rouges. On dirait des soldats qu'Alphonse de Neuville et Détaillé nous ont peints à Montretout ou à Champigny. Leur masse sombre s'entasse et s'aligne face à l'hôtel de ville. Car le Roi est là. Le Roi Albert ,que tout ce peuple meurtri honore et adore, et qui va décorer le drapeau du 7me régiment de ligne. Ariw rév.-(;uai.ian l'armée bel ge se trouva inévitablement disloquée. L é-nergie inlassable du Roi eut tôt fait d'ordonner les mesures qu'exigeaient la reconstitution de l'armée. Des points de rassemblement et de concentration furent désignés; et c'est de Calais que ce 7rne de ligne réformé est arrivé à Furnes, pour recevoir la récompense suprême de sa belle attitude en de rudes combats. Les bataillons au repos,ont perçu l'immense bruissement de la foule qui s'écrase le long des boutiques, s'accroche aux façades des maisons, se presse aux fenêtres, se hisse sur les toits. Dans le lointain, le grondement grave et | prolongé des gros canons de Nieuport et de Dixmude. Soudain, un carillon dans le vieux beffroi. Un son clair et joyeux comme aux jours sereins des fêtes pacifique et, au dernier coup de trois heures, la silhouette du Roi surgit lentement sur le perron de l'hôtel-de-ville. Une sonnerie de clairon, des commandement brefs, les troupes présentent les armes. Le Roi s'avance vers le drapeau, il passe devant les officiers français et anglais qui forment la haie au pied de l'escalier. Sans escorte, suivi d'un seul officier des guides, il s'avance très pâle, très grand, très mince en son uniforme tout noir. Pas d'or, pas de broderies, pas de décorations, pas d'épée de Cour : une seule Croix sur la poitrine, la médaille militaire française. Au côté, un sabre de cavalerie, l'arme d'un combattant. Et voilà qu'un silence se fait ,prodigieux, saisissant. Le Roi, planté tout droit en face du Drapeau qui s'incline, parle. Il parle à son armée, il parle à son peuple, sa voix forte, un peu gutturale et qui scande les phrases parvient jusqu'à nous. Il détache, il martèle les mots: ((honneur, combats, violation du territoire, résistance à outrance, défense sacrée du sol de la Patrie... » Puis il saisit le drapeau, il fixe la croix sur la hampe, et, d'une main dégantée et qui tout à coup frémit, il attire la soie et la baise. Le drapeau se redresse, le Roi fait le salut militaire.La musique du régiment joue la Brabançonne. Toutes les têtes se découvrent des femmes s'inclinent comme à l'élévation. Alors le Roi va se placer seul au bord du trottoir, les officiers français, anglais et belges alignés derrière lui le long d'une maison.. Le 7me d'infanterie belge défile. La musique joue la marche de ((Entre Sambre et Meuse», d'abord sourde comme un hymne aux morts, puis vibrante comme un chant de victoire. Et quand ont défilé les derniers soldats, suivis du groupe émouvant des ambulanciers et aumôniers militaires, quand le dernier cuivre s'est tu, quand ne retentit plus dans les airs que le son assourdi du canon ennemi ,il se produit dans la foule un mouvement spontané, unanime, splendide.Hommes, femmes, enfants, tout ce peuple mutilé, ruiné, chassé, errant, tous ces pauvres êtres, minables , misérables, malades, sans cité, sans foyer, sans pain,se tournent vers leur Roi, vivante incarnation de la Patrie. Leurs visages pâlis s'illuminent ,leurs traits se tendent, leurs mains se crispent et c'est une clameur immense, magnifique, Inouie: «Vive le Roi,Vive la Belgique»,qui emplit la place, qui déferle par les rues , qui monte vers les ci eux, comme la protestation d'un peuple qui ne veut pas périr, et dont la Foi s'affirme, fervente et inébranlable sur le dernier arpent de terre vierge d'ennemi. Et moi qui viens d'assister aux combats épiques sur l'Yser, qui ai passé dans les villes détruites, sur les champs de bataille bouleversés, qui ai vu toutes les horreurs atroces et les beautés sublimes de la guerre, qui ai contemplé tous les spectacles qui devraient cuirasser l'âme et abolir la sensibilité, je pleure comme un enfant, à chaudes larmes... Jean d'AIGREMONT. Les navires de guerre sur chantier La «Revue Maritime», paraissant à Rome, publie le tableau des navires de guerre actuellement en construction chez les puissances belligérantes. L'Angleterre a en chantier 16 cuirassés de 25.400 à 28.800 tonnes; huit seront prêts à la fin de cette année et au commencement de 1915 et les huit autres une années plus tard; 19 destroyers d'un déplacement de 3.500 à 4.000 tonnes, qui seront prêts dans le courant de 1915; une vingtaine d'autres le seront en 1916; 44 torpilleurs et 27 sous-marins. L'Angleterre possède 22 chantiers de l'Etat et 24 privés. La France a en construction 8 cuirassés de 23.500 tonnes à 25.500 tonnes, qui seront prêt en 1915; quatre autres d'un déplacement de 29.500 tonnes pourront entrer en service en 1916; 3 croiseurs de 14.500 tonnes; 5 torpilleurs et 22 sous-marins. Il y a en France 16 chantiers de l'Etat et 8 privés. La Russie a en cours de construction 8 cuirassés de 22.900 tonnes à 23.400 tonnes qui ^seront achevés en 1915; 4 autres de 32.500 tonnes seront prêts en 1916; 8 croisa:-; a de 4-300 à 7.000 tonnes: 4PJorpilleurs et 25 sous-marins. En Russie, il y a 16 chantiers d'Etat et 16 particuliers. L' Allemagne possède 4 chantiers d'Etat et 10 privés. On y construit actuellement 7 cuirassés de 25.500 à 27.000 tonnes, qui seront prêts, partie en 1915 et partie en 1916; 4 destroyers de 5.600 tonnes; 17 torpilleurs et 5 sous-marins. L'Autriche n'a qu'un seul chantier d'Etat ' et 8 privés. On y construit un cuirassé de 13.500 tonnes qui sera prêt pour la fin de cette année ,et 2 de 24.500 tonnes qui seront achevés en 1917; 2 croiseurs, 6 contre-torpilleurs, 27 torpilleurs et 6 sous-marins. Ce sont là tout au moins les programmes arrêtés avant la guerre. * & ak Le correspondant du «Hérald» à Pétro-grad apprend que les quatre nouveaux dread noughts du type «Gangut» en voie de construction dans la Baltique,sont presque prêts. Cette nouvelle est de nature à surprendre, car on croyait qu'ils ne seraient achevés qu'au cours de l'été 1915. Le ((Gangut» est un cuirassé de 23.000 tonnes qui a été lancé en 1911. Ses machines sont de 42.000 HP. Il est armé de douze canons de douze pouces et de seize canons de 4.7. Il a ,en outre ,quatre tubes lance-torpilles. Les Finances Françaises La situation financière de la France est considérée comme très rassurante. M. Alexandre Ribot, ministre des finances de la République, apprécie comme suit cette situation, dans un interview accordé à un confrère parisien: <( En présentant la loi des douzièmes, dit-il, je ferai un exposé des motifs qui résumera la situation financière, j'expliquerai les mesures prises par le gouvernement depuis l'origine de la guerre et celles qu'il envisage pour l'avenir. Je travaille encore à rédiger cette déclaration et je vous assure qu'elle ne sera pas de pure forme... « Le silence n'est pas une politique. Il y a intérêt à ne pas laisser dans l'ombre, soit pour le Parlement, à qui nous devons compte de nos actes, soit pour le dehors, une situation qui, somme toute, est rassurante. (( Nous avons vécu jusqu'ici par des moyens de trésorerie et ils sont tout à fait suffisants.L'émission de bons du Trésor a atteint pour ces derniers jours un chiffre de quatre-vingt-deux millions. La souscription totale va dépasser le milliard et ne s'arrêtera pas là. Aussi, nous n'avons nul besoin, pour l'instant, de recourir à l'emprunt. Nous nous réservons de choisir notre heure. (( Une preuve du succès de cette grande opération nationale: j'ai décidé aujourd'hui de réduire de 5 p. c. à 4 p. c. l'intérêt des bons à trois mois, sauf pour les bons qui seront ranouvelés au 15 décembre; nous entendons donner par là un avantage à nos premiers souscripteurs. (( De plus, la Banque de France, nous continuant l'aide précieuse qu'elle n'a cessé de nous donner, prendra en escompte les bons à trois mois comme les bons à six mois ou à un an. (( Enfin, je considère également comme de bon augure le résultat de la réouverture de la Bourse. On nour. avait tellement prêché la prudence que nou- ne nous attendions pas à ce que le marché, national reprit dans de telles conditions de >anquillité et de confiance».*■ * * * Le chiffre total des crédits provisoires que le ministre des finances demande pour les six premiers mois de l'année s'élève à huit milliards cinq cent ''ingt-cinq millions. Sur ce total, les dépenses de guerre absorbent six milliards trente millions. Les dépenses de la marine sont fixées à trois cent trente-hâit millions. Il reste donc pour les dépenses civiles deux milliards cent cinquante-sept millions. 5 milliards le dégâts iisriels en Belgique Les journaux allemands annoncent qu'une statistique stmi-officielle établit que les dégâts matériels, que la Belgique a subis jusque maintenant par la guerre, s'élèvent à 5.319.000.000 francs. Les postes pr;ncipaux sont: Liège et environs 373.000.000 Louvain g 186.000.000 Namur 120.000.000 Charleroi 516.000.000 Anvers "* 506.000.000 Dégâts causé à l'agriculture 418.000.000 Dégâts causé: -, ux établissements publics (chdK (ns de fer,etc.) 1.000.000.000 ■y» J*. LETTRES DE SOLDATS La dernière... Nous ne déflorerons par aucune espèce de commentaires la lettre ci-dessous — la première et aussi la dernière, hélas! — écrite par un soldat belge, quelques jours après la déclaration de guerre et qui fut trouvée, par un brancardier, sur son corps trouvé de balles, un soir de bataille... Prière à celui qui trouvera cette lettre de la mettre en bonne voie, c'est celle d'un petit soldat mort sur le chump de bataille. En guerre. Mes chers parents, ma petite sœur, Nous voilà partis en guerre. Reviendra-ton, ou ne reviendra-t-on pas ? En tous cas, si je meurs, j'écris avant de partir les derniers mots qui seuls vous donneront du courage.Songez que nous sommes tous ensemble, les camarades avec lesquels nous avons fait notre service, et que le seul désir de tous est de marcher en avant; l'espoir de vaincre, l'espoir d'être un peuple libre nous poussent tous d'un élan patriotique qui sûrement nous fera arracher la victoire-, mais, pour cela, il faut faire des sacrifices, et ce sacrifice est celui de notre vie. Malgré votre douleur, vous serez heureux d'apprendre que votre fils a marché la tête haute et a fait son devoir jusqu'au bout ... Si vous ne me revoyez pas, allez, si possi-ble> chercher mes photographies; elles sont restées dans ma boîte individuelle, qui est à la caserne X au magasin de la 11c compagnie ou bien dans ma chambre 18. .. Mes dernières recommandations sont faites; pensez à moi ,je pense toujours à vous et songez que j'ai toujours été un bon fils et que je serai un bon soldat. Adieu, mes chers parents, et ma chère Lucienne.- ce sont les dernières pensées que j'aurai quand une balle m'aura touché mortellement.Votre fils chéri qui vous embrasse bien bien fort; Albert M... Caporal au 28e de ligne. La guerre de tranchées Pour abstraite qu'elle soit quand elle prétend se confiner à l'expression de certaines idées générales, la littérature militaire est toujours instructive et force la réflexion. Lisez, par exemple, cette page curieuse et si précise sfar les phénomènes tout nouveaux qu'a fait éclore la nouvelle méthode de bataille, cellp qu'on nomme la guerre de tranchées: Souvent l'offensive n'est que l'affirmation extérieure de la victoire. Le combat d'u- i sure l'a obtenue déjà; il a démoralisé l'adversaire, ce qui signifie qu'il a brisé sa vo- * lonté . L'adversaire reste sur place néanmoins ,inerte. L'offensive déterminera i la réaction qui,dans l'état de démoralisation, ! ne peut plus être que la fuite ou la reddition, j Un rétablissement de l'équilibre moral avant cette réaction n'est possible que par un ap~ j point de troupes fraîches, c'est-à-dire de for- ' ces nerveuses intactes. La guerre de Iran- 1 chées rend beaucoup plus difficile l'appré- j dation de l'état de démoralisation et la déter- j mination de la réaction. Le motif est simple. . La fuite du démoralisé est presque impossi- j ble, elle équivaut à la mort, parce qu'elle est ralentie par l'obligation de sauter hors de la j tranchée avant de prendre ses jambes à son . cou: or, on ne fuit que pour échapper à la mort. Si' la fuite accroît le risque ,elle devient une mauvaise spéculation. On reste dans la tranchée. La reddition devient alors la principale réaction du démoralisé: mais comme cette démoralisation se traduit par l'inertie, l'assaillant doit, avancer jusqu'au bord du fossé et risquer la culbute pour pro- ; voquer ou simplement constater la réaction. On voit combien plus grande qu'autrefois devient la difficulté de vaincre ou plus exactement la difficulté de constater qu'on a vaincu ! Au temps jadis, ceiui det, belles charges en terrain plus ou moins découvert, où les Ion- j gues lignes de tirailleurs avançaient, nombreuses et serrées, suivies de renforts prêts à les doubler et de réserves prêtes à les enlever dans un ultime effort, leur seule vue ! intimidait le défenseur ébranlé, saisi par l'impression de l'irrésistible. Il n'attendait pas son reste. A 100 mètres, à 200 mètres idéjà il lâchait la position et trahissait à l'assaillant la victoire obtenue. Le combat d'usure avait suffi. La démoralisation avait saisi les âmes. L'assaut n'était plus qu'un point final. Rien de pareil devant la tranchée . A 100 mètres, à 200 mètres, aucun signe apparent ne trahit la vérité .La mousqueterie est-elle moins vive? Ce ralentissement peut n'être qu'une feinte. Pu$s le canon tire toujours et la mitrailleuse aussi. Que croire? Est-ce la victoire que l'on peut espérer? Est-ce te contre-attaque qu'il faut attendre? La réaction sera-t-elie celle de la démoralisation et de l'inertie? La reddition ou quelque reste de valeur la traduira-t-elle par la résistance? La tranchée garde son secret. Il faut l'aborder la grenade à la main et la ba y on nette au canon pour le lui arracher. , fuir li Miliitaiol Il Umémi III. Le rôle des communes Dans l'organisme complexe institué par le Comité national de secours et d'alimentation les communes jouent un rôle important et même essentiel. Elles sont l'intermédiaire en quelque sorte forcé entre les Comités régionaux et les populations qu'il s'agit de ravitailler. Dans le Luxembourg, toutes les administrations communales, ou presque toutes, semblent avoir compris leur devoir. La plupart ont répondu à l'appel du Comité provincial leur demandant d'intervenir comme fondateurs, dans la société coopérative destinée à donner une existence légale i l'œuvre de ravitaillement et de secours aux victimes luxembourgeoises de la guerre. Cette société coopérative a été constituée à Bruxelles, le 12 décembre dernier, au capital de fondation de 660.000 francs en chiffres ronds, chaque commune souscrivant une quote-part de deux à quatre francs par tête d'habitant?. Il semble cependant que le sud du Luxembourg ait plus spécialement apprécié les avantages de l'organisme nouveau: à elles seules, les communes formant le groupement régional d'Arlon-Messancy, ont souscrit ensemble, une quotité de 170.000 francs environ, représentant exactement 4 francs par tête d'habitant. Le quart du capital souscrit a été versé lors de la constitution, procurant dès ses débuts, un fonds de garantie de près de oent cinquante mille francs, à la coopérative. Le capital ainsi versé fournit à la société les fonds de roulement nécessaires pour acquitter les premières commandes au Comité National. La société coopératve. qui a pris la dénomination suggestive de l'Alimentation du Luxembourg. est administrée par un conseil de 23 membres, composé des mêmes personnalités que le Comité Provincial. MM. Bouvier et Diederrich lui sont adjoints en qualité de commissaires. Pour leurs commandes de denrées et l'emploi à faire'des approvisionnements reçus, les communes feront bien, tout au moins dans le groupement régional d'Arlon-Messancy,de s'inspirer minutieusement, des instructions qui viennent de leur être don nées par les Présidents des Comités Régionaux de Ravitaillement et de Secours. Nous reproduisons ci-après ces deux circulaires qui sont d'un très grand intérêt au point de vue de la bonne marche des service# de ravitaillement et de secours. * sk ' COMITE REGIONAL D'ALIMENTATION D'ARLON-MESSANCY Aux Bourgmestres des 23 communes composant la région «Arlon-Messancy». Monsieur le Bourgmestre, Nous avons l'honneur de vous transmettre ci-joint, en vingt exemplaires chacun, le bon de commande ei le bon de délivrance des fournuures a taire aux communes par notre Comité régional. iNous croyons bon de vous donner quelques indications au sujet de l'emploi de ces deux formules. L-a première: le BON DE COMMANDE doit être remplie et signée par le Collège échevinal et scellée du sceau communal; elle doit contenir ta commande des marchandises nécessaires pour un mois, être déposée au Comité régional au plus tard le premier dimanche de chaque mois pour le mois suivant et être accompagnée, à titre de provision d'une somme égale au montant de la commande.' , Le reçu qui se trouve à la partie intérieure du bon sera rempli par le secrétaire-trésorier du Comité ou par son adjoint. Il est entendu que toute commande, conformément au règlement du Comité devra être faite en double exemplaire dont un sera remis à la commune et l'autre conservé dans les archives de la Société. La seconde, le BON DE DELIVRANCE, doit être remplie, dans sa partie gauche parie Collège échevinal et être dûment signée et scellée du sceau communal; elle sera remise par la personne chargée de prendre livraison des marchandises à l'Hôtel-de-Ville d'Ar-lon, au secrétaire-trésorier, qui remplira la partie droite et ensuite à lentrepositaire qui délivrera la marchandise;.. Le bon de délivrance comme le bon de commande, sera dressé en double expédition dont l'une sera remise à la commune intéressée pour lu< servir de facture et l'autre, comme ii est dit plus haut, à lentrepositaire pour figurer dans sa comptabilité. En ce qui concerne les farines ,ks commandes doivent être exprimées en kilogrammes et non en sacs; elles seront payées jus-qu à nouvel ordre sur le pied de frs: 39.75 par 100 kg., prises à Arion, au moulin Wagner, ou frs-, 25.50 par sac de 64 kilos. Les toiles étant facturées au Comité régional à 2 irancs pièce, il sera perçu au moulin Wagner une consignation de 2 frs par sac lors de la délivrance des farines ,à charge de remboursement,- si les toiles sont restituées en bon état. Nous insistons très vivement pour que les commandes nous soient toujours remises dans le délai fixé afin de pouvoir les transmettre en temps opportun au Comité provincial qui doit les recevoir au plus lard le 10 de chaque mois pour le mois suivant. Exceptionnellement, elles seront reçues, pour le mois de janvier prochain jusqu'au jeudi 24 courant inclus. Celles qui arriveraient après cette date, de même que celles qui nous seraient présentées pour les mois suivants, après le premier dimanche de chaque mois .seront considérées comme non avenues et les communes en défaut se verraient en conséquence» privées de marchandises pendant tout un mois. 11 résulte des renseignements que vient de nous fournir le Comité provincial que chaque commune ne peut disposer de plus de 250 grammes de larine par jour et par tête d'habitant. 11 est donc très simple de dé-icrminer la quantité de cette marchandise qui doit être portée sur le bon de commande mensuel ; il suffit de multiplier, 250 grammes de farine par jour et par têtes d'habitants et de multiplier le nombre obtenu par le nombre de jours du mois auquel se rapporte la commande: celle-ci toutefois ne peut comporter qu'un nombre exact de centaines de kilogrammes. D'autres instructions,très importantes, seront données à la réunion de jeudi prochain 24 courant, aux administrations communales auxquelles il est vivement recommandé de s'adjoindre, pour les aider à mettre sur pied l'organisation des commandes et des distributions, le curé ou l'instituteur du chef-lieu de la commune. Veuillez agréer, Monsieur le Bourgmestre l'assurance de notre considération la plus distinguée. Le Président. Le Secrétaire-trésorier adjoint, Ch. HANCE N. ENSCH. COMITE DE RAVITAILLEMENT ET COMITE DE SECOURS D'ARLON-MESSANCY Instructions pour les communes Il résulte des conventions intervenues que la farine américaine pourra être livrée sur. place aux différentes communes de la. région d'Arlon pour un prix qui n'exédera pas 4Q francs 50 centimes les 100 kilogs. Dans les prix indiqués ci-dessus, il n'est pas tenu N° 6 Le Numéro 10 centimes Dimanche 27 Décembre 1914

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
This item is a publication of the title Les nouvelles du jour: feuille luxembourgeoise d'informations belonging to the category Liberale pers, published in Arlon from 1914 to 1916.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Add to collection

Location

Periods