Les nouvelles du jour: feuille luxembourgeoise d'informations

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24 December 1914
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s.n. 1914, 24 December. Les nouvelles du jour: feuille luxembourgeoise d'informations. Seen on 23 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/vt1gh9c782/
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Les Nouvelles du Jour Feuille Luxembourgeoise d'Informations ARLON, LE 23 DECEMBRE 1914 La Reine « LA REINE». — Ce nom collectif pone par tant de générations, ,ce nom terrible et charmant, ne trompera personne à cette heure-ci.La Reine dont il iaut parler, c'est Elisa-oerh de Belgique, celle qui a grandi sa fonction jusqu'à hauteur de l'héroïsme antique. La guerre qui offusque tout de son ombre, n'arrive pas à atteindre cette radieuse petite tête, dont l'image, emportee en exil, est pour le peuple belge, une ileur d'espérance. Avant la guerre, avant la royauté même, la femme du prince Albert était populaire au pays des Flandres, comme sur la terre wallonne.Les Belges aimèrent à première vue cette princesse en miniature, pour qui le poids d'un diadème semblait trop lourd, cette fragilité ,dont le front semblait ciselé pour porter une simple guirlande. Les artistes, peuple d'élite dans le peuple belge, firent une divinité de la princesse qui allait visiter leurs ateliers et leurs œuvres, simplement, avec la sûreté du goût, l'indépendance du jugement et l'horreur de l'étiquette.Les écrivains, les poètes furent émus des mots heureux que la future reine sut trouver en leur présence. Les enfants, et les ouvriers, ces autres enfants, furent attirés par les yeux d'un inexprimable gris-bleu, qui regardaient les humbles avec une fraternelle affection. Les femmes du commun, les mères imitèrent cette lemme d'en haut, cette mère couronnée qui aimait son mari et qui bornait son ambition à bien élever ses fragiles enfants. L'inclination devint de l'enthousiasme réfléchi quand l'héritière du trône donna les heures de ses journées, l'or de sa cassette, à la lutte contre la tuberculose ,organisée par elle sous la forme de la grande œuvre nationale, Par leurs fenêtres largement ouvertes [ à î'aii- et au soleil, les maisons de sanîi pour enfants débiles chantèrent l'hymne de reconnaissance à la princesse, sur les bords de la mer comme aux flancs des Ardennes. Avec un génie de femme aimante, elle apprit très vite son royal métier et fut un habile diplomate. La nation, très fière de la petite reine, avait trouvé les plus délicates manières d'exprimer son affection et sa reconnaissance: la fleur de Sa Majesté est celle de l'églantier. Dans toutes les villes du royaume, à l'époque de la oraison, on organise la vente de la fleur de la Reine au bénéfice de ses œuvres. C'est ainsi qu'une fois l'an, toutes les poitrines belges portaient la rose naturelle et simple, qui est vraiment le symbole de la Reine. Mais il ne s'agit pius de fleurs et de pauvres. Maintenant, la reine Elisabeth est l'ange de la Patrie auprès du Roi courageux,autour du Peuple digne de ce Roi. Celle qui ne voulait pas dessiner un rôle politique dans l'ovale du bonheur, ,grave son nom dans l'histoire parmi ceux des grandes reines. Une suprême soufirance s'ajoute peut-être aux souffrances de cette femme placée à un rang qui n'empêche pas les larmes de naître, mais leur interdit de couler; sur les champs de bataille où elle passe comme une Grâce et une Charité, la Reine voit ses sujets du côté de la Justice et du Droit. Mais parmi les adversaires, elle a vu les casques de son pays natal. Et cette souffrance, la Reine la cache, la refoule dans la profondeur de ses yeux aux lueurs de perles. Orgueilleusement, noblement, elle n'est plus que Belge ,avec toute la grandeur de la petite nation qu'elle a adoptée.Errante sur les champs de bataille, errante dans les hôpitaux,errante encore dans la villa qui est le palais provisoire de la sublime retraite, la Reine Elisabeth fait penser à une autre figure royale, à l'autre robe brune et blanche , d'une autre reine qui commença par le bonheur pour mieux finir dans le martyre. Elle aussi, elle est séparée des enfants, printemps en fleurs, qu'elle a déposés dans les jardins d'Angleterre avant de revenir braver le danger. Mais elle a le bonheur sauvage d'être près de son époux, que la Gloire enveloppe et illumine sur le dernier morceau de sol national, devenu un piédestal d'immortalité pour le couple Royal. Jean de BONNEFON. L'Italie veut être prête L# 3 décembre a eu lieu la réouverture «u Parlement italien. A la Chambre .c'est devant une salle comble de l'hémicycle aux tribunes que le président du conseil, M. Salandra, a donné lecture de la déclaration du gouvernement. Tout d'abord, M. Salandra a indiqué que l'attitude du gouvernement lui avait été imposée par les circonstances mêmes. La guerre éclata inopinément; l'Italie fit tous ses offerts pour la conjurer. — Nous avons étudié soigneusement nos traités d'alliance, no*e avons envisagé tout** les éventualités, et nous sommes arrivés à cette conviction que l'Italie n'avait ni le devoir ni la nécessité de participer à la guerre. C'est dans ces conditions que nous proclamâmes notre neutralité. < Cette décision souleva des commentaires et des appréciations passionnés et nettement opposés, mais finalement chacun reconnut que l'Italie exerçait seulement son droit et sauvegardait ses intérêts. A l'heure actuelle, cette neutraute n est plus suffisante; devant te conmt formidable qui met aux prises presque toutes tes naUons et aont la auree est incalculable, i Italie doit songer à ses colonies et au maintien de ses justes revendications». A ce moment, ia ^nambre tout entiere, debout, acclame loraeur. Lorsque te bruit aes applaudissements s'est apaise, M. Salandra poursuit: — Le soin principal du gouvernement est donc la préparation militaire. La guerre actuelle nous a appris que là ou le droit fait défaut, ia seule ressource des nations est l'emploi de la force. L'Italie ne veut pas etre du-pee; elle ne veut pas non plus etre touiée aux pieds. L'Italie don garder son prestige de grande nation. (Applaudissements répété*, sur tous les bancs). tille doit demeurer pru-: dente, mais active; son armée est prête à faire face à toutes les éventualités. M. Salandra indique ensuite les mesures éconoiques qui ont été envisagées par le gouvernement et il demande à la Chambre de leur donner son approbation immédiate. En attendant, ie gouvernement doit défendre : la paix intérieure du pays; il a pleine confiance dans le peuple, qui n'a pas l'intention de troubler l'ordre comprenant que la situa-lion critique actuelle et le salut du pays exigent la concorde; les esprits sont prêts à tous les sacrifices. En terminant, le président du Conseil fait appel à tous les partis politiques, à la solidarité national et au patriotisme du Parlement. — La situation exige un gouvernement fort ,qui de son côté, ne doit pas marchander ses énergies et a pour devoir de veiller au maintien de la grandeur de l'Italie dans le monde. Le discouR& dt; M. Salandra a produit une très vive impression. Chaque phrase fut longuement accueillie et saluée des cris répétés de: «Vive Trente" «Vive Trieste!» A plusieurs reprises, les républicains et les socialistes donnèrent le signal des applaudissement. De l'avis unanime, jamais un ministre italien n'obtint un plus grand succès. M. Comandini proposa à la Chambre d'envoyer à la Belgique le salut des repré-. liants de l'Italie. Aussitôt, tous les députés se dressèrent et applaudirent longuement. Le député Bittolo a déposé l'ordre du jour suivant: « La Chambre ayant reconnu que la neutralité de l'Italie a été proclamée de plein droit et après examen sérieux, a confiance que le gouvernement, en pleine connaissance de sa lourde responsabilité, s'efforcera de garder une attitude et de prendre les mesures les plus conformes aux intérêts de la nation».Après une discussion assez longue, cet ordre du jour, accepté par M. Salandra ,a été adopté par appel nominal par 413 voix contre 49. Pour le ravitaillement du Luxembourg II. les Comités de répartition Dans un pays de plus de sept millions d'habitants, menacé dans son existence matérielle par ia disette des vivres, la répartition équitable des denrées nécessaires n'était point chose facile. Pour résoudre la difficulté ,le Comité National décida de faire appel à des Comités provinciaux, constitués comme lui-même, par voie de cooptation et réunissant, dans chaque province, les personnalités les plus qualifiées de la politique, de la magistrature et de l'administration,de façon à y représenter tous les partis comme aussi toutes les opinions philosophiques. A son tour, le Comité Provincial avait pour mission de aous-déléguer certaines de ses attributions à des groupements régionaux, constitués dans le même esprit d'impartialité et dont la mission essentielle serait d'assurer 1a juste répartition, dans les limites de leur zone spéciale, des vivres et secours obtenus par le Comité provincial. A cet effet, le Comité Provincial du Luxembourg divisa la province en 17 groupes régionaux, concordant dans une certaine mesure avec les délimitations cantonales, et dans chacun de ces groupes ou zones, il cons titua un double Comité Régional; le premier (Comité de Ravitaillement) préposé à la détermination, la commande et la répartition à prix d'argent, des denrées nécessaires à la subsistance des populations du groupe; le second (Comité de Secours) chargé de la | distribution de» vivres nécessaires à l'alimentation des familles nécessiteuses résidant { dans le même périmètre, le Comité Provincial allouant à cet effet des subsides mensuels à chaque groupe. Ces subides — dont le chiffre fut fixé provisoirement à cinquante mille francs par mois, pour l'ensemble de la province — ne pouvaient, pjar décision expresse, servir qu'à des achats de vivres à répartir, à l'exclusion de tout sert :rs en argent. rie tk Des Comités de Ravitaillement Occupons-nous tout d'abord des Comités de Ravitaillement, dont l'action va se manifester si utilement pour i'alimentation de nos populations luxembourgeoises. Leur mission est des plus délicates. Ils doivent, après une enquête consciencieuse auprès des administrations locales et des personnalités a même de leur fournir des indications puisees à bonne source, déterminer, pour chacune des communes de leur ressort, ies besoins en denrées diverses, en tenant compte des reserves éventuelles, de ia consommation normale, de tous les facteurs, en un mot, qui peuvent jouer un rôle dans le domaine de 1 alimentation collective. Cette enquote menée à bonne fin, il appartient aux Comités Régionaux de Ravitaillement de provoquer, dans les diverses communes, les commandes nécessaires, d'en assurer le paiement préalable, ou tout au moins ia consignation d'une provision suffisante, de transmettre au Comité provincial, ces commandes, après les avoir groupées par catégorie dt: denrées. Cela fait, le Comité Régional, n'a accompli que la première partie de sa tâche, li iui reste à recevoir les marchandises à leur arrivée, à les entreposer dans des conditions absolues de sécurité, non seulement au point de vue de leur bonne inversât-ion, mais encore au point de vue de réquisitions éventuelles,de la part de l'autorité militaire allemande. 11 lui incombe en-rin d'en assurer, ia répartition entre les diverses communes, au prorata des commandes reçues et dans la mesure des besoins de chacune d'elles. Vous croyons ut'k, de reproduire ici, le règlement vott'pa .é V;.00iité Régional d'-Ar-loBvMsssancy, c.. m séance du 1-5 décembre courant, et qui pourra servir de base de discussion, aux autres Comités Régionaux de Ravitaillement. COMITE DE RAVITAILLEMENT pour la Région comprenant les Cantons d'Arlon et de Messancy ainsi que les Communes de Châtillon, Chantemeile, Hachy et Vance. REGLEMENT pour la répartition des Farines et autres Denrées entre les Communes ART. 1er Le Comité constituera des entrepôts ou magasins généraux pour les différentes catégories de denrées, choisira les préposés chargé de leur gesiion et déterminera les salaires ou tantièmes leur attribués. ART. 2. Les commandes de farines et autres denrées à fournir par le Comité régional seront reçues à l'Hôtel-de-Ville d'Arlon, les dimanches et jeudis de dix heures du matin à midi. Elles seront accompagnées du montant présumé de la fourniture à effectuer et seront produites en double original dont l'un restera au Comité et l'autre, visé par lui et portant quittance de la somme reçue, sera restitué à la commune. Les commandes, aussitôt reçues, seront inscrites an livre-journal dans l'ordre de leur réception. ART. 3. Les commandes, régulièrement faites, seront transmises à BruxeUes dans le plus bref délai possible et au plus tard le mercredi qui suivra leur réception. ART. 4. A l'arrivée des marchandises, leur conditionnement et leur tonnage seront vérifiés par un ou plusieurs délégués du Comité Régional, qui en dresseront procès-verbal con-tradiefoirement avec le préposé et si possible avec le convoyeur. Au vu des factures, procès-verbaux, et autres pièces justificatives, le Comité Régional fixera tes prix unitaires auxquels les mar chandises seront délivrées aux communes ou à leurs représentants. ART. 6. La délivrance des marchandises commandées et payées ne pourra avoir lieu que sur bons émanant de l'administration communale intéressée et visés par le Président et le Secrétaire du Comité Régional,ou leurs délégués.Ces bons vaudront décharge au profit du Comité Régional vis-à-vis de la Commune qui les aura émis. ART. 7. Au cas où les envois du Comité provincial ne représenteraient pas, pour chaque catégorie de denrées, l'intégralité des commandes transmises au Comité Régional, il y aura lieu à répartition entre les Communes au prorata du chiffre de la population de chacune d'elles. ART. 8. Indépendamment du hvre-journal visé à l'art. 2, il sera tenu par les soins du secrétaire ou de son adjoint . l- Un grand-livre renseignant les opérations faites par le Comité Régional avec le Comité provincial et, séparément pour chaque commune, les transactions intéressant chacune de celles-ci. 2. Un livre de magasin indiquant, pour chaque espèce de denrées, les entrées et les sorties. ART. 9. Il seta dressé mensuellement et pour chaque Commune, un relevé de sa situation vis-à-vis du Comité Régional. Une copie en sera remise à la Commune intéressée. Au cas où ce relevé se solderait en déficit, ta Commune aurait à verser immédiatement le manquant dans la Caisse du Comité Régional.ART. 10. Il sera établi par les soins des administrations communales, un tarif des prix maxima auxquels les marchandises délivrées pourront être recédées aux particuliers. Ce tarif devra etre au préalable sdiimis à l'agréaiion du Comité Régional. ART. 11. Tout bénéfice éventuel réalisé sur la revente des marchandises, soit par le Comité Régional, soit par les Communes devra être versé au Comité de Secours Régional, lequel en fera la répartition entre les " Communes, au prorata des sommes par elles versées. ART. 12. Les pertes éventuelles résultant de la gestion du Comité Régional seront réparties entre les Communes intéressées dans la proportion des sommes par elles souscrites dan± ia Société Coopérative constituée à Bruxe] les, le 12 décembre 1914. ( A suivre) — - - - S~ —- - - Il „ h Dm k nsvambra à hm. Au cœur même du populeux faubourg St-Antoine, à Paris, rue de Charonne, s'élève l'église de ia Sainte-Famille de la Mission Belge. C'est là qu'a été célébré ,1e 15 novembre dernier, un «Te Deum» solennel, à l'occasion de la fête du Roi Albert. Dans l'église, décorée d'une profusion de drapeaux belges et aux couleurs des nations alliées, une foule nombreuse, émue, recueillie, se pressait, silencieuse. Aux premiers rangs, se tenaient le général Florentin, grand chancelier de la Légion d'Honneur, le général Duparge, représentant le Président de h République, M. Arthur Meyer, représentant le syndicat de la presse parisienne, les membres de la Légation de Belgique et d'innombrables officiers des armées belge et française, en tenue de campagne. Parmi ces derniers ,on remarquait côte à côte un officier d'état-major russe et un capitaine de l'armée japonaise. Enfin, parmi la Foule, des lanciers beiges, des chasseurs, des fantassins, des gendarmes, des artilleurs, combattants de Liège ,de Namur, de Charle-roi, de Termonde, d'Anvers, de l'Yser, aux uniformes ternis, raccommodés, glorieusement décolorés, - se mêlaient aux fantassins, aux artilleurs, aux cavaliers français, venus en grand nombre, blessés pour la plupart et dont certains arboraient avec fierté des décorations tâchées1 de leur sang. Toute la colonie belge était également accourue. Le rude parler flamand se mêlait aux sonorités plus douces du patois wallon et la même émotion, très pure, très haute, faisait battre tous les cœurs et mouillait tous les yeux. Au pied de l'autel, près d'un coadjuteur de l'archevêque de Paris, le Duc et la Duchesse de Vendôme, beau-frère et sœur du Roi Albert, avaient pris place à droite de l'officiant,tandis qu'à sa gauche se tenait M. Leghait, ministre de Belgique à Paris. En silence, la messe se déroula, puis api le tonnerre des grandes orgues, la puiss voix, sonore et cuivrée, du baryton Jean N té, de l'Opéra, s'éleva. Le grand ar chanta l'«Hymne à la Belgique», l'«H à la Nuit», de Gounod,'les «Rameaux C Fauré et enfin, lorsque l'officiant pio iça l'«ite missa est», il entonna superte ent la Brabançonne. L'assistance écout ebout, îrémissante, s'envoler les proj: ^s paroles du chant national belge. Certains étaient devenus pâles comme des morts, d'autres serraient les lèvres et crispaient les poings, tous librement laissaient couler leurs larmes,et Noté lui-même, d'une voix que l'émotion faisait trembler, n'acheva qu'à grand'peine la dernière strophe. Quand, dans un sanglot, il lança le dernier vers: Le Roi, la Loi, la Liberté... un tonnerre d'applaudissements s'éleva jusqu'aux voûtes, encore qu'il ne soit pas d'usage d'applaudir dans une église. Et la foule s'écoula lentement, tandis qu'au dehors, sur les trottoirs et sous la pluie, on criait : VIVE LE ROI! ... LETTRES DE SOLDATS Le vrai courage Extrait d'une lettre d'un officier beige: « je me trouvais de poste au pont de L>ix-muae, ie 2.6 octoore dernier; ae ia, je pouvais apercevoir, a /uU ou bUU métrés, une u-oupe du geme ue la 3e ai vision élevant des reseaux de rils de ter pour i enrorcer un point i ai oie ae ia ligne ae défense entre ie chemin de ter et ie cimetière de la viiie. baiies, odus et shrapneils ne cessaient de pleuvoir; uien des travailleur:» i^iiioaic»»L sano que les autres nuei rompissent icur t/wSogiic. i^cux officiers du génie allaient d'un groupe a l'autre, insouciants uu danger, dirigeant avec autant de calme que d acuvite ie travail imposé. « vers j. heures, cciUi-ci fut termine. La petite troupe regagnait son cantonnement, iorsqu un ordre pai vun a son çhei, lui enjoignant de raseï ce* .aines maisons Situcc^ prés uu pont ci qui ie tir de lUdiiers iian- •Vai;» eiâDlis dans les tranchees longeait ta nve gauciie de i Yscr. A peine ce nouveau travail eian-il entame, que les gros obu.» allemands se mirent à içmbei sur te ue pionniers qui continua néanmoins d'achever sa tâche en se couvrant du mieux possioie au mo> en det décombres fermes par ies 0--molitions.« i ersonnellement j'avais insisté auprès des deux officiers si exposés pour qu'iis partageassent l'abri que j'occupais, et d ou ii ■eur était tache de survei.ier le travail de :eurs hommes. « nous n avons pas le droit de nous abi uer per.dant que ces oraves sont au danger», fut la seule réponse que j obtins. « Quelques minutes plus tard ,un sergent du génie venait nie dire qu'un gros shrap-ueli avait éclate au-d.jous des travailleurs, blessant grièvement le capitaine-commandant A. E. M. de Sutter ,te sôus-lieutenan; voiontaire Pop ; nont et plusieurs hommes. « La façoç calme et stoïque dont ces deux braves oaï-iers et leur pet::S troupe ont accompli un devoir périlleux mérite* d'être ci , - p-.-r: L entrevue des rois scctndinaves —<(0»— D après la «Berliner Zeitung am Mittag», l'entrevue des trois rois Scandinaves à M'ai-moe, est un des plus importants événements politiques depuis ie commencement de la guerre. Elle ouvre, dit ce journal, de nouveaux horizons sur la collaboration étroits des trè s nations qui n'ont jamais abandonne i idse d une nouvelle union Scandinave. La ((Pall Mail Gazette» de Londres dit: « l ious regrettons que l'usage de no: droits de belligérants sur mer nous ait o'bii gés de causer certains désagréments au> trois pays du nord, mais nous avons fait e nous faisons tout notre possible pour condui re la lutte navale avec tous les égards dus i leurs intérêts». Le «Globe» de Londres dit: « Notre puissance navale est notre arm< principale contre l'Allemagne; nous enten dons profiter de tous les avantages qu'elle nous assure. Nous avons la certitude que h conférence des trois rois exposera clairement notre position et nos intentions au> peuples amis. Les Etats neutres peuvent êtr< assurés du désir de la Grande-Bretagne d< leur éviter tout embarras dans la mesure di possible». Le • Stockholms Dagblad» dit qifen Suè de, comme en Norvège et au Danemark tout e mopde se réjouira de l'entrevue de: trois rois, qui indique qu'il y a unité de vue: dans les pays du nord. Dans ces pays, le: hommes pftlitiques et les peuples reconnais sent la vérité de la vieille devise: l'union fai la force. , © ®s>— —— — Ccnx r,ï2l ne sont plus... Mené DUBREUCQ Un confrère bruxellois, consacre au re gretté major Dubreucq, des grenadiers, don nous avons annoncé la mort sur l'Yser, les h gnes suivantes: Dubreucq est mort, tué à l'ennemi. L nouvelle, cette fois, est maiheureusemen certaine. Je n'oublierai jamais ce petit homme ner veux, râblé, exubérant, enthousiaste, infat: gable, gai d'une gaîté souvent en surface. C'était un soldat content d'être soldai content de ses galons, de son sabre ,de so bonnet à poils, de ses fourragères, de se épaulettes ,de son bataillon, de son régimer content d'aller à l'exercice, à la corvée, à 1 manœuvre, à la guerre .content de son mé tier, de sa carrière où il s'était fait iui-mt me à torce de volonté .d'intelligence et d joie. C'était aussi un colonial irréductible et u intarrissable conférencier. Il avait toujours une conférence en tête o en poche. N" 4 Le:Numéro 10 centimes Jeudi 24 Décembre 1914

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