Les nouvelles du jour: feuille luxembourgeoise d'informations

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s.n. 1915, 15 April. Les nouvelles du jour: feuille luxembourgeoise d'informations. Seen on 25 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/ff3kw58884/
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■H* 99 LUNDI-MARDI 19-20 AVRIL 1915 masxm Feuille Lupcembouritsolse dinfonnafloits s* ** ARLQN, LE 18 AVRIL Î915 Qdntre les Risques de Gkuerre C'est une œuvre de véritable solidarité sociale que celle dont nos lecteurs ont déjà eu connaissance par notre journal et qui se dénomme « Association mutuelle belge industrielle et commerciale contre Jes Risques de guerre ». Lejîrincipe de !a Mutualité qui a réalisé, dan^'application, tant de choses admirables, s'est ici encore révélé comme une puissante sauvegarde des modestes intérêts qui trouvent dans l'union le secret d'une force considérable. Son but, extrêmement intéressant, consiste à indemniser ses membres dans la mesure des fonds disponibles, de tout ou partie des pertes résultant pour eux d'incendies ou de-destructions causées par faits de guerre, révolution ou émeute conséquence directe de la guerre. II est intéressant de rappeler h ce propos que la Mutuelle Belge est sortie de la Mutuelle bruxelloise créée quelques mois auparavant. Celle-ci a prouvé son utilité avec une telie évidence que le besoin s'est indiqué très rapidement d'étendre au pays entier le bénéfice des mêmes principes. Quelques différences essentielles et nécessaires séparent toutefois les deux œuvres, différences nécessaires en effet, on îe comprendra, pour éviter que les deux organismes n'empiètent réciproquement sur leurs domaines particuliers. comme son titre l'indique, étend son champ d'action au pays entier — n'accepte pas d'assurance au-dessous de 200.000 francs dans l'agglomération bruxelloise. Par contre il n'y a pas de minimum fixé, pour le restant du pays. Pas de limite non plus à la valeur du risque, oe qui permet à cette Mutuelle Belge d'accepter des millions de marchandises dans un même foyer. Â part ces distinctions indispensables, les deux organismes se complètent admirablement et les chiffres d'assurances atteints par eux, indiquent assez que garantir nos compatriotes contre les Risques que la Guerre pourrait encore leur faire éventuellement courir, constituait une nécessité à laquelle il fallait donner satisfaction, en dehors de tout esprit de spéculation et de lucre. Le Secrétaire de cette œuvre de grande mutualité — dont le président est M. O. Lépreux, Directeur de la Banque Nationale —, notre excellent confrère Eug. Tardieu, rédacteur en chef de la Chronique des Travaux Publics, a présenté ü y a quelques jours, sur l'activité de l'organisme bruxellois, un rapport dont on lira avec intérêt les passages essentiels. La similitude qui existe entre les deux œuvres, donne à ce rapport un intérêt immédiat pour notre province. « Après tant de douloureuses incertitudes, un besoin de sécurité nous reste de notre ancien optimisme et il trouve sa réalisation dans les œuvres d'entre-aide, chaque jour plus nombreuses. Notre devise devient une réalité et nous nous sentons plus forts en étant plus unis dans le malheur qu'au sein d'une longue période de paix et de prospérité. La Muhielle Bruxelloise contre les Risques de Guerre est une œuvre d'entre-aide, puisqu'elle a inscrit dans ses statuts que la totalité des frais ne pouvait dépasser dix pour cent du premier vingtième versé, soit un peu plus d'un dix-millième de la valeur assurée. Après que le Comité national de Secours et d'Alimentation eut réalisé la sécurité du pain quotidien, nous _ avons pris des mesures pour sauvegarder la maison familiale et ce qu'elle contient: si nous n'avons,pas le pouvoir de la protéger ellemême, du moins créons-nous une contrevaleur: que mon toit me tombe sur la tètQ, je pourrai reconstruire ma demeure après la paix..., moi ou les miens. Et ceux qui auront, grâce à notre initiative et à leur sagesse prévoyante, réparé pour eux-mêmes les maux de la guerre,tendront les bras, pour les secourir, vers ceux qui ont été frappés, au début de la guerre, alors que la prudence n'avait rien prévu, et qui sont sans asile. Nous créons des réserves pour la charité. L'accueil qu'a fait le public à l'idée qui ü présidé à la création de la Mutuelle Bruxelloise prouve combien le nouvel organisme répondait aux vœux de tous, des humbles comme de$ puissants, et saluons sur- joîif î$i r{$tfiW.©r ?s «ont Agg.otingg çn &%%- se serrée, sans songer à se livrer à des discussions byzantines sur l'interprétation de tel article de nos statuts; ils ont tiré de leur bas de laine, combien peu gonflé en ce moment, la somme nécessaire pour assurer leur modeste mobilier, dont chaque pièce représente le sacrifice réalisé par une économie persévérante; ils ont 'accompli un effort touchant pour réunir la garantie des 19/20 qu'on exigeait d'eux. Peu fortunés, donc suspects, ils devaient apporter immédiatement le gage complet; ils l'ont fait sans rechigner. Ils ont répondu à nos précautions par une confiance entière et ont assuré, en définitive, le succès de notre œuvre. Pendant ce temps-là, les gros attendaient, disant: il faut d'abord savoir si le capital souscrit sera suffisant pour payer f les indemnités aux sinistrés. La conclusion de cette prudence était de ne rien apporter; si chacun avait raisonné ainsi, nous n'aurions pas eu nos premiers cent miî- j lions; et même nous n'aurions pas encaissé un sou! Le premier cap a été doublé grâce au concours unanime des petits risques qui, remarquons-le, sont les meilleurs pour nous, car, répartis dans tous les coins de l'agglomération, ils se présentent admirablement au point de vue du calcul des probabilités. La petite bourgeoisie a fait preuve, dans l'espèce, de ses qualités traditionnelles. Maintenant, le bataillon des puissants se dirige verg nos bureaux. Il y a eu d'abord les sociétés dont les administrateurs ont réfléchi à la responsabilité qui pèserait sur eux, s'ils s'endormaient dans la confiance; notamment, les sociétés . hypothécaires talonnées par leurs clients inquiets. Puis les propriétaires se sont dit qu'après tout on leur proposait une bonne affaire; après réflexion, ils ont ramené la question à un dilemme: ou on bombardera la capitale, ou on ne la bombardera pas. Si on ne la bombarde pas, je rentre a peu près dans mes fonds, j'ai dépensé cent sous pour une sécurité de 50,000 francs. Si on la bombarde, je puis être sinistré et. alors je touche tout de suite! Je puis ne pas être sinistré et je devrai payer ma part dans le bilan des sinistres, mais mon engagement de bombardement, j'aime encore autant payer et échapper à la destruction et je rentrerai même peutêtre dans mon avance lors de la liquidation des indemnités de guerre. Le dilemme est exact d'ailleurs, mais ce genre d'argumentation fait descendre l'étude de notre organisme sur le terrain assez plat des affaires. Nous voilà loin du noble souci de !'entre-aide. Disons, pour terminer, que nous avons ressenti les heureux effets de la protection qu'ont bien voulu nous donner, au point de vue financier, notre président, M. Lépreux, directeur à la Banque Nationale, et notre vice-président, M. de Brabander, directeur à la Société Générale de Belgique, et que nous les remercions de leur bienveillance. J'aurai bien envie d'ajouter que les lumières que M. Begault.doit à ses études spéciales ont éclairé mainte question, mais je n'en ferai rien, de crainte d'effaroucher sa modestie. Et puis, le Comité permanent ne peut parier de lui-même avec éloge. Il vous promet seulement de continuer son zèle et son dévouement à la Mutuelle Bruxelloise. C'est aussi sur le terrain des affaires que nous avons rencontré des hostilités. Les Sociétés d'assurances nous prêtent loyalement leur concours; les intérêts de leurs clients sont les leurs; en couvrant les risques de guerre qu'ils ne peuvent accepter, nous leur conservons la matière assurable. Les Sociétés d'assurances comprennent que nous leur rendons service. Mais les agents! « Horresco referens! » La plupart ne comprennent qu'une chose, c'est que la Mutuelle Bruxelloise, dont les dépenses sont strictement limitées, ne peut payer de courtages. Et alors, c'est la guerre, la guerre sourde et sans merci, le dénigrement systématique dans les conversations particulières, et même, des campagnes dans la presse. Cette guerre n'est pas sans nuire à notre œuvre, parce que nombre de gens sont habitués de s'en rapporter à l'agent d'une compagnie quand il s'agit de leur assurance, et, comme l'adit Tiberghien, dont le nom a été donné à la rue qu'habite notre directeur: rompre une habitude est un déchirement ! Il est pénible de penser par soimême, quand on n'y est pas accoutumé. Heureusement, les courtiers vont se tuer euxmêmes;ils sont en train de monter une Société d'Assurances contre les Risques de Guerre, à titre de pure opération commerciale. Et il est à supposer que les gens voudront bien peser les garanties qu'ils trouvent d'un côté et de l'autre. Les courtiers vont remuer de nouvelles couches jusqu'ici immobilisées et, sans s'en douter, enverront de nouveaux associés à la Bruxelloise. Le Comité permanent, au nom duquel j'ai l'honneur de présenter ce rapport au Conseil d'administration, n'a pas épargné son temps ni ses peines pour remplir la rrçgfc r%y&t ?harg£ " • EN MARGE DE LA GUERRE â-t-on remirc.é le Peuloop ? A-t-on remercié te Peau-Rouge? Je l'ignore. Si on ne l'a pas fait, il faut le faire sans tarder. Je ne sais plus bien sen nom... «Nuage rouge»? «Œil de faucon»? «Grcnd Serpent»? «Bison des Prairies»? «Bas de Cuir*?... Il a envoyé son obole

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This item is a publication of the title Les nouvelles du jour: feuille luxembourgeoise d'informations belonging to the category Liberale pers, published in Arlon from 1914 to 1916.

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