Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois

1944 0
close

Why do you want to report this item?

Remarks

Send
s.n. 1918, 29 May. Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois. Seen on 20 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/hd7np1xv2c/
Show text

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Les Nouvelles ABONNEMENTS : Hollande: 1 florin par mois 2.50 fl. par 3 mois " ■ — il m sse jesasaRsàœa Journal belge fondé à Maestricht en août 1914 Administration et Rédaciion : La Haye - Prinsegracht, 18- Téléph. 2787 Bureaux à Maestricht : Wilhelminasingel 27 m ANNONCES: La ligne : 15 cents en 4o page. ^ ; Réclames permanentes â forfait Offensive allemande - Offensive italienne POUR LES ÉVADÉS Une Amicale des " Invincibles „ Il est joli, il est pimpant et coquet en son exacte précision, ce surnom que l'on donne au Front belge aux héroïques jeunei gens qui brûlent la politesse aux Boches pour venir rejoindre leurs aînés en Belgique libre. Les " invincibles Oui, certes, ils ont au cœur une incoërcible volonté, ces braves qui, patiemment, sous le joug mûrissent leur projet d'évasion et, par un beau matin ou plus souvent par une nuit opaque s'envolent vers la liberté. Nous avons fréquemment pris ici la défense des évadés. Nous ne l'avons poini fait assez encore et nous regrettons vive-mént de n'avoir pu davantage dire leurs mérites à tous et la profonde admiration que nous leur avons vouée. 11 faut avoir ' assisté à l'arrivée de ces vaillants en Hollande comme- nous l'avons fait, au jour le jour, durant trois ans et demi, à Maestricht. pour apprécier les souffrances indicibles auxquelles ils ont été astreints et mesurer la somme de courage qu'il leur a fallu dépenser pour reconquérir l'indépendance. Nous avons été des premiers à réclamer l'octroi à ces braves d'une décoration, d'une „ médaille, d'un signe honorifique quelconque qui les distinguât de la foule. Nous n'avons cesiîé de déclarer que le sort des évadés revenus parmi d'immenses périls pour combattre à nouveau, devrait passion-* ner davantage l'opinion publique. Aussi sommes-nous très heureux d'âp-prendrequ'il vient de se constituer à Paris, à 1 initiative d'un évadé célébré entre tous: Garros, une organisation qui veut grouper les évadés pour la défense de leurs intérêts mutuels. M. Maurice Barrés consacre ■ quelques ligne? à cette généreuse idee*dans l'Echo de Paris : Un groupe d'aviateurs évadés, dit-il, convoque les officiers et les soldats évadés de toutes armes à se réunir dimanche à l'Aéro-Club de France, 35, rue François-ler, en vue ue constituer une Amicale des évadés. C est une initiative qui correspond aux pensées que Garros a exprimées dans une conversation pubiiée par i' xlaireur de Nice. " Combien, a-t-il dit en substance, il est regrettable de voir les évadés, à leur ren-tree en France, noyés dans la foule des promeneurs, sans rien qui rappelle leur exploit, car c est un ex -'oit que l'évasion d'un prisonnier. „ Reflexions profondément justes. Le 3 novembre 1915, je publiais ici un article intitulé : " Aidons et glorifions nos soldats qui s'évadent d'Allemagne,,, et nous fondions à la Ligue des Patriotes une " Section des évadés,,, qui avait pour but de recueillir les récits authentiques sur les exploits des évadés, de leur venir en aide "pécuniairement, et enfin d'agir auprès des pouvoirs publics pour leur faire obtenir la croix de guerre et, le cas échéant, une prime de rengagement. Les esprits seront unanimes à «'associer aux pensées de Garros, évadé glorieux entre les plus glorieux. Mais tout cela se passe... en France. Et c'est de Belgique que proviennent la grande majorité des évadés. Notre premier ministre M. de Broqueville ne disait-il point dernièrement, dans un discours prononcé à l'occasion de la fête du Roi, que plus de 30,000 Belges ont jusqu'à présent franchi les fils électriques, risquant cent fois leur vie pour venir faire leur devoir au front de I'Yser? Ce n'est point sans doute parce que la bravoure est une vertu si commune chez nous qu'il faut se montrer moins admiratif et moins enthousiaste envers ceux qni en témoignent. Ce serait payer d'une indifférence coupable des actes d'énergie et de virilité qu'on ne saurait trop encourager et ce serait manquer une belle occasion d'exalter les fortes vertus qui font la valeur et le renom de la race. Nous demandons qu'il se constitue quelque part au Havre ou à Paris une Amicale des Invicibles, organisation centrale qui aurait des ramifications en Angleterre et qui trouverait en Hollande des sections toute faites dans les œuvres de secours si utiles, comme celle que, nous avons fondée nous-mêm-e à Maestricht et qui n'a pas cessé d'y développer utilement son action. Ce n'est que le jour où des groupements de l'espèce, bien constitués et fermement soutenus, existeront partout où passent nos évadés venant de Belgique ou d'Allemagne et se rendant en France par la Grande-Bretagne, qu'on pourra dire que nous avons fait notre uevoir envers nos frères ressuscité?, après des années d'oppression effroyable, à la grande lumière de liberie. Les évadés ont formé une Amicale Ces lignes étaient écrites lorsque nous est parvenue l'information suivante cueillie dans l'Echo de Paris et que nos lecteurs liront, comme nous, avec une vive satisfaction : Un grand nombre de nos soldats évadés d'Allemagne n'ont pas reçu à leur rentrée en France,^la récompense que méritaient . leur audace, leur courage et l|ur patriotisme. Quelques-uns mêmes, pour la plupart appartenant aux régions envahies, se sont retrouvés sur la belle terre de France sans amis, sans famille, sans personne qui pût leur venir en aide. Emus par cette double situation, des évadés glorieux entre tous, comme Garros par exemple, songèrent qu'il y avait là des injustices à réparer et de bonnes actions à accomplir. Ils jetèrent l'idée d'un groupement qui réunirait tous les évadés des geôles allemandes, s'entourerait de protecteurs et ferait de son mieux-pour rappeler les "oubliés,, au bon souvenir des autorités militaires et civiles, et secourir toutes les infortines. Cette idée généreuse "a eu dimanche un commencement d'exécution. Dans 1 une des salles de l'Aéro-Club de France se sont réunis de nombreux < vadés dont les noms inscrits à l'entrée sur des feuilles volantes forment un palmarès de gloire. Garros et Marchai ne pouvant assister à la réunion, étaient venus de bonne heure le matin s'inscrire-les premiers. C'est le sous-lieutenant Niox, fils du général gouverneur des Invalides, qui ouvrit mee. Il avait à ses côtés le général iviailèterré, MM. Magnan et Clunet, le Père domicain Raymond, sous lieutenant, de retour d'une mission en Hollande, et M. Hébert, ancien député, secrétaire général de la Ligue des Patriotes. Le sous-lieutenant Niox salua la mémoire de l'aviateur Gilbert et exposa le but de la réunion : grouper en association les évadés et venir en aida aux plus nécessiteux d'entre eux. Sur sa proposition, le général Bailloud fut acclama comme président d'honneur. Furent désignés ensuite pour faire partie du comité de patronage : le général Malleterre, le général Verraux, M. Maurice Barrés, M. Deutsch de la Meurthe, et l'abbé Wetterlé. Mes Magnan et Clunet furent choisis comme avocats-conseils.Le général Malleterre déclara que tout évadé ayant accompli une action d'éclat par le fait même de son évasion devait recevoir une récompense. Le groupement en formation - aura pour but de faire rendre justice aux " oubliés Chaque cas particulier sera examiné par le groupement lui-même et soumis à l'appréciation du ministre. Après avoir défini le but d'assistance du groupement, le général Malleterre a expliqué comment il pourra être constitué, conformément aux lois. Le sous-lieutenant Raymond a donné! sur son séjour en Hollande et ses rapports avec les évadés, des renseignements précieux. 11 est intéressant de noter que le sous-lieutenant Raymond est un Père dominicain qui a conquis sur les champs de bataille, son grade, la Légion d'honneur et la Croix de guerre. M. Hébert a apporté ensuite l'assurance du concours moral et matériel de là Ligue des Patriotes, qui compte dans son sein, depuis 1915, une section des évadés. Le groupement, qui aura pour nom " l'Amicale des Evadés ,„ a nommé ensuite son bureau provisoire, qui eet ainsi composé : commandant de Goys, président : sergents pilotes-aviateurs Saylot et Frèche, lieutenant aviateur Gindner et sapeur du génie Chaussisert, membres. Le capitaine Cautisson, lui aussi évadé d'Allemagne et dont la Croix de guerre s'orne de cinq palmes, apportera son concours au comité. A l'issue de cette belle réunion, où régna l'esprit de la plus franche camaraderie du général au simple soldat, une collecte fut faite pour offrir une couronne au malheureux Gilbert. Le général Malleterre leva la séance aux cris de : "Vivent les évadés! Vive la France ! „ J* R. ►Les usines de la Rothe Erde à Âix-ia-Chapelle sont en feu De notre correspondant : Des personnes venant d'Allemagne nous affirment que les aviateurs alliés ont attaqué également mercredi matin les grosses usines de la Rothe Erde situées près d'Aix-la-Chapelle à la frontière belge. Ces usines sont en feu. 88 morts à Cologne Le dernier raid des avions alliés sur Cologne à la Pentecôte a fait des dégâts énor-p': de nombreuses victimes. 88 tués ont ■«s dans la même fosseT"^" Nouvelles du Jour — Les Allemands ont recommencé. Deux mois exactement après leur première offensive, ils en recommencent une nouvelle, prouvant ainsi tout d'abord que la première s ' ne leur a pas donné satisfaction et qu'elle a e donc constitué un sanglant échec. Quoi qu'on s en ait dit et pensé, cette nouvelle offensive est beaucoup moins grave que la première. L'attaque cette fois s'est declanchée sur un 3 front de 40 kilomètres seulement — juste g la moitié de l'autre — avec des troupes ^ jusdu'à présent moins nombreuses et des moyens moins puissants. Elle s'est produite " sur un secteur neuf, formant la continuation ç vers l'est du secteur de Picardie, entre „ Vauxaillon et Reims, c est-à-dire sur [j les hauteurscîufameux Chemin des Da e mes, dont il a été tant parlé l'an passé à h pareille époque. Déclanchée de grand matin, h la bataille a sévi avec une extrême violence toute la journée. Français et Anglais ont 'r tenu le choc magnifiquement ; les Allemands n'ont obtenu les premiers succès inévitables [. qu'au prix de pertes lourdes et il leur a g fallu jusqu'à la soirée pour atteindre l'Aisne a en quelques points. j_ Précisément l'Aisne est là, formant une barrière naturelle importante sur laquelle n nos Alliés arrêteront sans doute, la ruée s ennemie. Il faut se réjouir, en attendant d'autres détails, que l'ennemi ait prononcé son mouvement dans un secteur aussi fa-!_ vorable à la défensive. j — Les Allemands ont tenté aussi si-t multanément une attaque sur la Lys n' entre Locre et Voormezeele, à cet endroit ' où une avance légère provoquerait l'é-_ vacuation du saillant d'Ypres et d'une par-j tié du front belge. Hât.ms-nous d'annon-i cer avec une profonde soie que leurs ef-e rorts ue ce cota ont eT<2 totalement vains. Les Allemands ont accompagné cette of-L fensive 4'un nouveau bombardement à lon-1 guie portée sur Paris. Là aussi l'effet a été raté : les obus n'ont même pas réussi à . faire-une seule victime! e — La joyeuse nouvelle qui nous vient - d'Italie ! Au moment même où les Alle- - mands attaquaient à l'Ouest, les Italiens fon-e çaient sur les Autrichiens dans le Tonale, - coïncidence qui établit que les "Alliés con-e naissaient même l'heure exacte du nouvel : effort allemand. Seulement les Italiens eux, ont brillamment réussi. Ils ont enlevé d'as-a saut de nombreux défilés, sommets et pla-i teaux à des altitudes de plus de 3000 mètres ;- souvent et ont capturé un gros butin. "Les Autrichiens, battus, avouent leur recul. La t bataille continue. On peut prévoir qu'elle t va contrarier rudement la ruée allemande t sur l'Aisne. _ t — Grande activité aérienne des Alliés qui ■ ont été lancer 20 bombes sur la gare alle-3 mande de Bensdorff et bombarder le port t autrichien de Cattaro. — Beau discours du Président Wilson sur - les vertus de l'altruisme et de la fraternité. r 21 awi^sus alliés ; S&iS^ IJégf© : Une bombe est tombée en plein dans la gare de ICsn-: kesnpobs — sent les ofoass f allemands qjsai ont fait le plus de wictimes j De notre corrtspondant : Les avions alliés ont exécuté, mercredi de cette semaine, sur l'agglomération lié-i geoise, un raid qui a réussi dans une par-: tie tout au moins de ses objectifs. Le raid . a eu lieu de 10 à 11 heures du matin, en : plein jour donc ; une vingtaine d'avions ( anglais y ont pris part et il semble qu'ils i aient lancé en tout une vingtaine de pro-: jectiles, dont la plupart sont tombés en t terrains cultivés sans occasionner de dégât. Mais une bombe est tombée en plein dans l'importante gare de formation de Kinkem-i pois où plusieurs soldats et employés alle-i mands ont été tues et où le désastre occa-t sionné est considérable, dit-on. Un incendie . s'est déclaré qui a pu être éteint assez rapi-î dement. Nous manquons de renseignements ! précis à ce propos p^rce qu'aussitôt la gare a été isolée par un fort cordon de troupes et l'accès eu est depuis lors rigoureusement interdit à quiconque. • i Une autre bombe est tombée à 150 mê- très des Ateliers de la Meuse. * Les avions ont visé aussi le pont du Val Benoit où passent les trains, vers l'Allema-; gne. Ils n'ont malheureusement pas réussi . à l'atteindre. Une bombe est tombée à 50 3 mètres à peine du pont,~*dans la Meuse. A Herstal les Allié» ont visé l'importante î • usine des Etablissements Pieper qui travaillent pour les Allemands avec près de 4,000 ouvriers (armes et munitions) et la Fabrique Nationale d'armes de guerre occupée éga- ■ lement par l'ennemi, sans obtenir de tou- - ches directes. t Une bombe est tombée encore sur un établissement industriel à Chênée. Les Italiens attaquent « • dans le Tonale £ Ils s'emparent de toute une série de défilés, hauts soml é ments et plateaux et font un gros butin i : Les Italiens inaugurent par ! une victoire leur 4e année de guerre — ils capturent une dizaine de montagnes avec 870 prisonniers, 14 canons et 25 mitrailleuses ROME, 27, — Stefani officiel : Dans la région de T o n a 1 e sur un terrain rendu très difficile par k glace et la , résistance acharnée de l'ennemi nos Alpins , ont inauguré par une victoire la quatrième année de guerre. Les opérations ont commencé à l'aube du 25 mai et ont été poursuivies sans relâche pendant la nuit du 26 mai et toute la journée d'hier. Le sommet du Z i g o I o n (3040 mètres) avec le plateau du mont Maroche, le sommet du Presanella (3690 mètres) où nos troupes ont combattu avec une grande vaillance, le sommet du Monte Callo (2250 mètres) et le plateau à l'E. de ce sommet, ont été arrachés à l'ennemi et sont en notre possession. Nos troupes ont fait preuve d'une grande bravoure. Le 3e détachement d'assaut et les bataillons alpins de Cavento, Edole et Mandrione méritent d'être particu- lïcr-esnfttti •ign*14e., Moîivnnî. inflige, de lourdes pertes à l'ennemi tandis que, par suite de l'excellente coopération de notre artillerie et l'élan de nos troupes, nos pertes sont très minimes. Jusqu'à présent, 870 ^prisonniers ont été comptés dont 14 officiers, et nous avons capturé 14 canons de tranchée, 25 mitrailleuses, quelques centaines de fusils et du matériel de toute sorte. Dans le V a 11 a r s a, au cours de la nuit du 2 mai, l'ennemi a exécuté deux attaques contre nos positionskIu Monte Corne. Après avoir infligé de lourdes pertes à l'ennemi nos troupes ont contre-attaqué et l'ont mis en fuite. Dans la vallée de la P o s e n a et sur les pentes du San Rosso, des actions de patrouilles nous ont été favorables. Sur le reste du front, action d'artillerie habituelle, plus vive le long de la Piave. L'activité aérienne a été très limitée à tause du mauvais temps. £ avions enne» mis ont.été abattues. \ ROME, 27. — Stefani officiel : La hauteur 2052du défilé de Presenf (3011) a été complètement bouleversée par le feu de destruction de nos batteries. D'autres groupes ont conquis le sommet du GI-g o b o n (3040) et les pentes rocheuses du Maraccaro (2995) parsemées de travau* de défense jusqu'à la vallée de Genova. Par les défilés conquis, nos .alpins ont réussi un mouvement enveloppant et ont capturé .le sommet du Presena, défendu avec acharnement par l'ennemi. Nos troupes ont attaqué la chaîne da défenses qui dominent les rochers séparant les pentes du sommet du Presena. La deuxième phase de la bataille est ainsi commencée.D'autres divisions italiennes partanf de Castellacio et fortement appuyées par l'artillerie, ont chassé l'ennemi du défilé Del Paradiso (Montecitello) et ont conquis les sommets les plus importants, no-tamment les côtes 2609 et 2553 et le B a i t o Homonymne, qui constituait un vrai nid d'artillerie, et ont cerné les dernières -garnisons austro-hongroises, celles de la hauteur 2432. Sur tous les points, les troupes austro-hongroises, les escadrons de Tyroliens à pied les tirailleurs impériaux, les chasseurs alpins, les compagnies de troupes montagnes et <itWSbaaiaurs nous; ont opposé une résistance; ac arnée. Mais avec une magnifique bravoure, nos alpins ont chassé les défenseurs. Des garnisons entières ont été anéanties ou capturées. Le butin comprend deux installation» complètes de télégraphie et téléphone. Au cours de l'action dans le Val V e r« m i g 1 i o, au N. de V e 1 o n, un dépôt munitions ennemi, bombardé par notre ar< tillerie, a sauté. Vienne avoue un recul VIENNE, 27. — Corr. bureau officiel : Comme suite aux entreprises de reconnaissances du 25 mai, les- Italiens ont attaqué hier à l'aide de plusieurs bataillons alpins appuyés par la grande artillerie lourde et les lance-mines, nos positions au S. du défilé de Tonale. Une petite partie de nos lignes a été quelque peu repoussée, puis l'ennemi a ,cté empêché d'avancer davantage. n n « a a' cT. Z Les Âiieraaisds attrapent sur un front de 4© kilomètres entre S©iss©iïs ©t Reisus Les Alliés résistent vigoureusement et leur infligent de lourdes pertes — L'ennemi attaque aussi en Flandre où il est totalement repoussé Reprise de l'offensive allemande Les Allemands attaquent entre Soissons et Reims et en Flandre LONDRES, 27 — Router oL'iciel du Matin ; Ce matin à l'aube, après un bombardement de grande intensité, des attaques ennemies se s'ont développées sur un large front contre les troupes anglaises et françaises sur le front R e i m s-S o i s s o u s, et les troupes françaises outre Locre et V o o r m e z e e 1 e. Hier et pondant la nuit, l'artillerie ennemie a été tris active sur le front anglais. L'attaque se fait entre Pinon et Reims Les Alliés résistent énergiquement PARIS, 27. — Havas officiel de 2 h. : Cette nuit les Allemands ont commencé un violent bombardement dans toute la contrée entre le bois de Pinon et Reims. Ce matin l'ennemi a déclanché son atta- Les Allemands ont été fort surpris pat cette attaque et leur déconvenue a été grande. Ils n'étaient nullement préparés à la recevoir i aucun de leurs appareils n< s'est élevé pour repousser les assaillants Leur» canons antiaériens et leurs mitrail leuses du plateau de Cointe et du pont dt Val Benoit ont été en action, mais ils n< disposaient pas d'obus appropriés. Un obui allemand est tombé dans la cour du char bonnage du Val Benoit, tuant ou blessan une vingtaines de personnes. que sur uu très large front entre ces deux points; Avec leur courage habituelles troupes franco-anglaises résistent à la poussée ennemie. La bataille est engagée. En C h a m p a g n e et sur sur la rive droite de la Meuse, dans le bois d'Apremont et en Wœvre, de violentes actions d'artillerie ont eu lieu. Au cours de la nuit les Allemands ont fait de nombreuses attaques locales dans le bois d'Apremont, mais ils furent repoussés avec des pertes. * Deux autres attaques dans la contrée de L i m e y et au nord-ouest de B a d o n v i 11 e r i ont échoué également.Nous avons fait des prisonniers. ^ L'attaque sur l'Aisne est appuyée par des tanks et par un violenf bombardement d'obus à gaz. -- Sur la Lys, l'échec de l'ennemi est complet LONDRES, 27.— Reuter officiel du soir: ' Ce matin à 3 h. 30, nos divisions qui occupent le secteur dans le front français aux deux côtés de l'Aisne, à Berry-au-Bac entre B e r rnericourt et Crayon n e 11 e ont été fortement attaquées. En même temps les Allemands exécutaient de fortes attaques contre les forces françaises à droite de nos troupes et contre les divi-: sions françaises à gauche de nos positions ^ dans le terrain élevé traversé par le Chemin des Dames. i Dans le secteur britannique, l'attaque ; était appuyée par des tanks et accompagnes t d'un violent bombardement de nos position* - par obus à gaz. . t Sur l'aile droite nos troupes ont maintenu leurs positions et combattent en contac* ^ iM.277. Directeur-Fondateur ; François Olytt.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Add to collection

Location

Periods