Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois

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s.n. 1918, 06 April. Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois. Seen on 25 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/z02z31q384/
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£ __4.« Directeur-Fondateur : François Olyif. Samedi 8 Avril 1918 Les Nouvelles ABONNEMENTS : Hollande : 1 florin par mol 2.50 fl. par 3 mois Journal belge fondé à Maestricht en août 1914 Administration et Rédaction: Bureaux à Maestricht : La Haye - Prinsegracht, 16- Téléph. 2787 Wilhelminasingel 27 ANNONCES: La ligne : 15 cents en 4e page. Réclames permanentes à forfait NOUVELLES D'ALLEMAGNE Notre Alsacien a continué comme suii l'interview dont nous avons publié hier h première partie : La guerre nécessaire Notre interlocuteur refrette que Hinden-ourg ait été mis en état de décrocher h " Machtsfriede ,, en Orient et d'envoyer des centaines de milliers de vies humaines dans la mort sur le fronc occidental en vue d'obtenir un succès marquant contre l'ennemi le plus redoutable : l'Angleterre. Pourvu que les Alliés sachent tenir el payer s'il le faut le prix pour la grand{ victoire. Les boches paient bien plus chei pour ne remporter qu'un succès local qui doit certainement conduire à 'a défaite. 11 craint que les Alliés ne sachent pas utiliser £ fond le moment psychologique de la grand* réaction qu'il attend et qui aura une in fluence décisive en Allemagne. L'Allemagn< a souffert terriblement. On ne publie plu; de listes de morts. Ces dernières se trou vent bien dans les tiroirs des hôtels-de ville, mais ne sont que très rarement con sultées. Elles sont imprimées sur de gran des feuilles en colonnes et en caractère: tellement petits qu'il devient désespérant de poursuivre les recherches, d'autant plus que les listes sont très nombreuses. Notre interlocuteur est d'avis que lei Alliés vont avoir la tâche dure. Hindenburg jetera toutes les troupes disponibles dans la brèche êt c'est pendant les semaines qui vont suivre que se décidera à son avis le sort de l'Europe. Hindenburg ne peut plus reculer. Il faut journellement des succès à la population tenue en haleine pendant de: années et à laquelle on a promis formellement cette fois la victoire. Peu de personnes en Allemagne s'intéres-oent encore à la guerre sous-marine. On ne croit -plus aux chiffres fantastjsques que journaux allemands publient jaunRlietticuù Ce qui sert actuellement d'indications précises à beaucoup d'Allemands, c'est le retour des sous-marins. Le nombre de ceux qui ne rentrent plus augmente constamment et c est là une raison d'inquiétude dont les autorités compétentes cachent difficilement 1 importance. L'Alsacien ne croit pas à la révolution en Allemagne si cette dernière devait gagner la guerre. Hindenburg justifierait par le succès des armes les hécatombes de morts, les foules d'invalides, victimes de cette agression injuste, en vue de conquérir l'hégémonie européenne. Tenir !... Les Alliés ont tout en mains. Il ne leur faut que beaucoup de persévérance et de décision dans ces moments critiques. Il faut qu'ils ne se fassent pas faute de bombarder les installations, les usines militaires pour décider en fin de compte les troupeaux d'esclaves à ne plus se rendre dans les ateliers. Il faut que l'alimentation de la machine de guerre soit entravée. Il faut semer la consternation dans la masse passive du peuple. Il faut que le sang coule à flot dans la patrie et alors seulement le peuple jouera son va-tout, parce qu'il n'aura plus rien à perdre. Toutefois on admet difficilement qu'une révolution montée par les socialistes éclatera, vu le régime de terreur régnant dans toute l'Allemagne. C'est par le bombardement des installations militaires que le peuple saura que les Alliés n'en veulent pas à lui-même, mais à la caste militaire, seule cause de la continuation de la guerre. La situation économique La situation économique en Allemagne tst tellement mauvaise qu'en pays allié on ne peut pas s'en fairt une idée exacte. Il faut avoir vécu en Allemagne, parmi la population, pour voir ce qu'elle doit endurer. C'est elle seule qui souffre terriblement de la privation de la plupart des articles de consommation journalière. A partir du 1er avril la ration de pommes de terre est réduite de 7 livres à 4 livres par semaine. On suppléera par le rutabagas. Le lait, la graisse et la viande sont en quantités insignifiantes et introuvables, malgré le système des bons, pour la classe ouvrière. Et c'est cette classe pourtant qui doit fournir exclusivement le travail le plus dur au fonctionnement de la machine de guerre. Les succédanés multiples nuisibles à la santé entrent pour une large part dans la nourriture du pauvre. Les effets d'habillements et les chaussures sont inaccessibles pour ces parias de la nation allemande, v Aussi n'est-il pas étonnant de constater que les forces secrètes travaillent et que le discrédit du kaiser ef de Hindenburg croît de plus en plus. A titre documentaire, on peut signaler que la semaine passée le kaiser a passé à Eupen avec son état major dans une vingtaine d autos. Sur chaque »uto étaient postés quatre soldats, fusils chargés et tournés contre la population accourue au passage. Pour un monarque aimé "'r son peuple, on ne prendrait point tant * is. Le <Kais:r 'se . - : au G. Q. G. à Spa où se trouvent de grandes quantités de troupes au repos. Guillaume II a loué pour l'été prochain le premier étage du Kurhaus à Aix-la-Chapelle.Dans la province rhénane est massée une armée formidable de réserve allemande. L'armée excédée Les soldats au front allemand font un usage énorme de genièvre. A chaque préparation d'attaque, les supérieurs ordonnent une large distribution de genièvre à chaque soldat avec la recommandation que cette quantité doit servir pour une durée de trois ou de huit jours. Toutefois les autorités connaissent tellement bien leur " Pappen-heimer „ qu'ils savent que les soldats ne ( garderont pas cette provision pour le temps indiqué et l'avaleront en une ou deux fois. | Mais le but est atteint ! La soldatesque ; avance sous l'influence de la boisson ef ' c'est un des moyens les plus sûrs de mener le troupeau à l'assaut. Les déserteurs rentrant de congé avec trois ou quatre jours de retard ne sont plus punis. Mais ils sont immédiatement envoyés ' au front en première ligne. Le nombre des déserteurs allemands derrière le front augmente journellement. A t«ute heure de la journée.on peut constater à Aix que des déserteurs en civil sont conduits par des soldats armés à la caserne pour être dirigés de là sur le front. L'affluence des blessés du front occidental dans la gare d'Aix-la-Caapelle Ouest dépasse toute imagination. D'après les témoignages d'ouvriers présents sur le quai, dans 1 les journées et les nuits de samedi et dimanche, il est arrivé environ 180 trains de blessés. Ces derniers étaient lamentables à voir. Il y avait énormément de blessures de tête, le sang coulait et les bandages faisaient h # c le sang 'îne mass<* e xacte. Beaucoup de pansements n'étaient que trop provisoires, insuffisants ; nombre de blessés n'étaient même pas du tout soignés. Et le sinistre cortège se poursuit depuis sans interruption. La population ne dira rien à la vue de tant d'horreur. Elle se laissera raconter par Wolff que c'est le dernier sacrifice, qu'après celui-là on aura la paix tant attendue remportée sur les puissances de l'Occident, qui n'ont pas voulu accepter la main pacifique de leur bien-aimé kaiser. Malgré ces malheurs sans égaux l'autorité militaire oblige la population à fêter le succès payés par la mort de milliers de ses enfants! Les écoliers ont congé, -font des excursions et chantent des hymnes patriotiques. On ordonne de hisser le drapeau, de sonner les rares cloches et de tirer des salves de victoire. Pendant le carnage le kaiser décore Hindenburg sur le tertre formé par lee cadavres allemands et envoie des télégrammes à sa femme pour lui annoncer qu' " avec l'aide de Dieu „ ses incomparables troupes ont remporté une brillante victoire sur la perfide Albion ! En clôturant enfin ce long entretien, notre informateur nous fait part de son opinion au sujet de l'Autriche-Hongrie. Celle-ci serait à bout d'épuisement. Elle demandera certainement la paix dans le courant de cet été. Le mécontentement contre l'Allemagne est très vif dans la monarchie. Le peuple veut à tout prix la fin des hostilités. Il y a, parait-il, pour le moment, trois corps d'armée austro-hongrois et un corps dîarmée bulgare au front occidental. Pour copie conforme : D. D. DE LA VALLEE. Le Mensonge de Czernin PARIS, 4. — Havas : La presse condamne unanimement la manœuvre de Czernin que le Petit Journal qualifie d'inavouable. Pour tous les journaux, elle constitue une offensive renouvelée contre le moral des Alliés. Lt Journal déclare que si l'Autriche est lasse de la guerre, ce n'est pas une raison pour mentir et il flétrit ce cynique coup droit contre M. Clemenceau, champion de la résistance. Certains journaux considèrent la manœuvre comme une tentative pour créer une fissure dans l'Entente en tâchant de faire croire que la France poursuit une paix séparée.Ils proclament la certitude qu'elle ne détournera pas la coalition de l'Entente de la grande unité militaire et poliiique réalisée par la bataille d'Amiens. Les journaux constatent que la réponse de M. Clemenceau ne pouvait être plus concise et plus satisfaisante et considère le discours comme bien maladroit. L'Echo de Pari» et l'Homme Libre soulignent que l'affirmation de Czernin est un mensonge de la première à la dernière ligne et un acte de mauvaise foi. L'Echo de Paris relève avec de nombreux confrères que ce mensonge et cette hypocrisie sont au cœur de l'Autriche contemporaine et cache une longue manoeuvre que M. C'2-nenceau a qualifiée adéquatement. MËDDEfiS & ZOON jk . m C O S f U M E S et AÉ :: PALETOTS :: DEMI-SAISON <L J m depuis f 35.—. - LA HAYE ROTTERDAM Hofweg 11. Hoogstraat 356 Nouvelles du Jour w — La bataille a recommencé. Les Allemands ont attaqué dans la journée d'hier à la fois les Anglais et les Français. Contre les premiers leurs attaques se sont produites entre la Somme et l'Avre, où l'infanterie allemande a quelque peu avancé dans la région de H a m e 1, et à l'O. d'A 1 b e-r t où tous les efforts ennemis sont restés vains. Contre les seconds, l'attaque a été plus sésieuse : elle s'est produite sur un front de 15km. allant de Grivesnes à la route Amiens-Roy e. Grivesnes, spécialement visé par l'ennemi, a résisté à toutes les attaques; les vaillantes troupes françaises y ont ensuite déclanché des contre-attaques vigoureuses qui leur ont permis d'avancer dans ce secteur. Plus au centre de l'attaque, l'ennemi a de même tenté vainement de percer le front français^ Il a réussi, au prix de pertes sanglantes et après des attaques dix fois renouvelées, à avancer de quelques centaines de mètres et même à occuper les villages de Mailly-Raineval et Mori-sel, mais le front français est resté inentamé.— MM. Lloyd George et Clemenceau viennent de faire ensemble une visite au front de la Somme où ils ont rencontré les généraux Haig, Foch, Pétain, Pershing et Bliss. av. fuuien le ftu iL'ariilleEi» a pris une certaine intensité, notamment sur la Piave. EN BELGIQUE Les canons lourds qui bombardent Paris passent par la Belgique De notre correspondant : Les canons lourds qui bombardent Paris, venant des usines Krupp d'Essen, ont traversé la Belgique. Nous en avons vu pas-.ser un lundi dernier sur la ligne de chemin de fer Aix-Visé construite par les Allemands, comme on sait, le long de la frontière de Hollande, d'où on aura pu également le voir passer. Ce canon était monté sur cinq trucs représentant ensemble la longueur de trois wagons de chemin de fer. La volée du canon mesure une vingtaine de mètres de longueur, la bouche à feu a 20 à 25 centimètres de diamètre. Le canon était garni de planches. Les Allemands vont èoehiser la justice ! L'arrêté suivant vient d'être affiché en Belgique : AVIS Depuis trois ans et demi, sous ma protection et celle de mes prédécesseurs, les tribunaux belges ont pu rendre la justice avec une entière indépendance dans tout le pays. Il était réservé à la Cour d'appel de Bruxelles, en abusant de son autoritéen se laissant entraîner à une manifestation politique, de me contraindre à interdire à ses membres 1 exercice de leurs fonctions judiciaires. Ces faits ont déterminé d'autres tribunaux belges, ayant à leur tête la Cour de cassation, à suspendre leur activité. Cette manière d'agir compromettant le bien public, c'est la population qui en supportera les conséquences. Conformément à l'article 43 de la Convention de La Haye, concernant les lois et usages de la guerre sur terre, j'ai ordonné d'organiser des^ tribunaux allemand», qui auront pour mission de maintenir l'ordre et la sûreté publics. Jusqu'à l'entrée en activité de ces tribunaux, les commandants militaires seront chargés de réprimer les crimes et délits, en vertu du paragraphe 18, 3e alinéa, de la " Keiserl. Verordnung „ du 28 décembre 1899. Bruxelles, le 26 mars 1918. Der Generalgouverneur in Belgien, Freiherr von FALKENHAUSEN, Generaloberst. 0^© Leur hypocrisie prise sur le vif BERLIN, 4. — Wolff officiel: Hier midi le bombardement de Pari» à grande instance a été interrompu parce qu'il était conni que dans l'après midi avaient lieu les funérailles des malheureuses victimes civiles d'un " regrettable coup de hasard La Bataille de la Somme > ■ ■ * » * La bataiSie recommence Les Allemand attaquent les Français sur un front de 15 kilomètres et ne parviennent pas à reprendre Grivesnes— ils attaquent aussi les Anglais entre la Somme et l'Avre —« La bataille continue ■ Vifs duels d'artillerie au N. de Montdidier PARIS, 4. — Havas officiel de 2 heures : Dans le secteur de Montdidier, les duels d'artillerie ont atteint une grande intensité pendant la nuit. Au N. O. de R e i m s, en Champagne et sur la rive gauche de la Meuse, nous nous sommes emparés de plusieurs tranchées ennemies. A la suite de ces attaques nous avons fait 30 prisonniers et capturé 2 mitrailleuses.L'ennemi a attaqué sans succès à i'E. de Reims, dans le bois d'Avocourt et au N. de S t D i é. Rien à signaler sur le reste du front. Raid réussi des Anglais LONDRES, 4. — Reuter officiel du matin •' L,a nuit dernière nos troupes ont ie,xéciuté uin r,a,id sur un centre de mitrailleuses alfet. mtand, dans les environs d'Iiébntern©. Elles ont capturé une mitrailleuse. Sur d'a,utres parties du front nous avons fait quelques prisonniers'. Rien & signaler en dehors Ide quelquieta activité de, l'artillerie ennemie sur plusieurs points du front et dans les seoteurs de la route de Menin eft de Basschendacfei. Le Communiqué de Berlin BERLIN, 4. — Wolff officiel : Sur le front de bataille au S. de la Somme l'activité dt combat s'est accrue. .Par- un co.ua de. jua® ** -a*iEP.s_ j m ? formidable. préparation cTartillerie, l'ennemi a essayé à maintes reprises de reprendre la hau-tenr au S.O. de M o r e u i 1. Les attaques ont été repoussées avec de lourdes pertes. Devant Verdun et dans le bois de P a r o y, vive action de feu. Le commentaire Havas PARIS, 4, — Commentaire Havas : Les petite» actions locales qui viennent d'avoir lieu au N. de la Somme ne modifient pas la physionomie générale. C'est le calme avant la tempête que la canonnade intensive et les rassemblements de troupes et d'artillerie font prévoir à bref délai. Les Alliés attendent ces attaques de grand style avec une inébranlable confiance en raison des pertes effroyables que les meilleures troupes d'assaut ennemies ont subies et de la difficulté pour l'ennemi de les remplacer pour un nouvel effort qui, même aussi gigantesque, ne réussira pas mieux que le premier. Les chiffres indiscutables publiés par l'agence Havas prouvent que des divisions ennemies ont perdu 25 p. c. de leur» effectifs et certaine» autres divisions 40, 50 et même 75 p. c. v Des députés venus dans les couloirs de la Chambre de retour de leurs circonscriptions n'ont constaté aucune nervosité dan» le paya et racontent que le» événements militaires ont fortifié davantage la confiance de tous les Français dans les chefs et les soldats. On attend dan» un calme absolu et un véritable recueillement le» futurs grands chocs. De nouvelles attaques se préparent LONDRES, 3. — Reuter : Un officier supérieur anglais questionné par Reuter a répondu, qu'il est tout a fait enfantin de croire que les opérations «ont finie» maintenant que les Allemands ont momentanément arrêter leurs attaques. On ne doit pas perdre de vue que les Allemand» n'ont employé que la moitié de leurs troupes disponible» au front occidental, et que probablement ils recommenceront leur tentative. D'après cet officier il y a de» indice» qui portent à croire que les Autrichiens feront une nouvelle offensive en Italie. BERLIN, 4. — Un télégramme Wolff trouve naturel que les grandes opérations aient momentanément cessé au front occidental. Après une bataille acharnée comme celle de la semaine passée, il fallait naturellement une pause, pendant laquelle d'autres combats décisifs seront préparés. Les ordres d'armées allemands restent par là dans la ligne des actions précédentes; après la percée de Galicie, un long repos se produisit également, après lequel la bataille reprit avec plu» d'acharnement. Il en a été de même en Italie après que les Allemands eurent atteint la ligne du Tagliamento. Un sérieux arrêt BALE, 4. — Par radio : La National Zeitung de Bâle «'exprimant sur la situation militaire dit : L'offensive allemande a subi un sérieux arrêt, plus la bataille avance et plus l'exploitation stratégique de la percée est ralentie et peut être arrêtée par la mise en action, au moment critique des réserves de l'entente. - ——i 80.000 Tcheco-Slovaques de Russie vont combattre avec les Alliés LONDRES, 3. — Reuter : Le lieutenant Jean Seba qui organisa l'ar* mée tcheco-slovaque de Russie a débarqué à Londres venant d'un port russe des côtei du Mourman. Lorsque la Russie fit la paix avec PAlle« magne, trois divisions de cette armée ayant combattu dans le S. O. se retirèrent vers la Nord. 80.000 hommes de ces troupes seront bientôt en France. Seba est parti de Petro-grade avec quelques soldats qui avaient la garde d'une importante section de la nouvelle ligne de chemin de fer vers la côte du Mourman. Seba a déclaré que la Russie est malade et doit reprendre haleine. Après elle recommencera la guerre. La réaction contre le bolschevisme et l'or» ganisation d'une nouvelle armée ont déjà commencé. Les ouvriers russes s'aperçoivent qu'ils sont pris dans un vilain piège. Un autre facteur très important en faveur des Alliés est le retour en Russie de 3 million» de prisonniers d'Autriche et d'Allemagne qui rie seront certes pas germanophiles ni amis des Bolscheviks. Seba estime d'autre part que les Alliés ne permettront jamais l'exploitation de la Rus-»ie par les Centraux, telle qu'elle est prévue par les traités de paix. Les socialistes français PARIS, 4. — Havas : —rrsgcHCc rravas reproduit une interview du député socialiste Cachin sur les faits qui ont amené les socialiste» à renoncer au voyage aux Etats-Unis. M. Cachin estime notamment que la défense nationale prime tout en ce moment où la lourde offensive allemande ensanglante le territoire français que tout Français a pour devoir de défendre.La faillite des sous-marins LONDRES, 4. — Reuter : Le Daily News commente la situation de la navigation et dit que celle-ci est plus satisfaisante que jamais. Le nombre de grands navires torpillés est plu» bas qu'au 17 janvier et ceux de la nouvelle construc-tion dépassent de beaucoup les précédents et compensent largement les pertes des deux mois écoulés. 11 serait toutefois imprudent d'attacher une trop grande importance à ces chiffres et de croire que le danger a disparu. La balance qui s'établit entre les pertes et les gains restent soumises à des fluctuations variables. Mais les résultats acquis montrent néanmoins que le mal est en décroissance et que la nuisance est en voie de neutralisation.Un discours du général Smuts LONDRES, 3. — Reuter : Au cours d un discours prononcé à .Londres, le général Smuts a déclaré: Le poids des derniers douze mois de guerre a surtout pesé sur l'arméelang'iei i se. O est pourquoi l'ennemi pense quQ cette armée êst assez affaiblie pour que le cotip 4e grâce puisse lui être portj.-> Mais malgré l'attaque acharni e, la lignef anglaise n'a pas été brisée; les soldats ne se sont retirée que lentement, devant une pression irrésistible, jusqu'à c© quel l'attaque- fut ' arrêtée. Les grands événements des douze derniers mois et surtout des deux derniers ont ccl&'irci } atmosphère. La question a été résolue quant à savoir si l'Allemagne est T agresseur ou si elle fait «ne guerro défensive contre un .monde d'en,. y-nemis voulant sa destruction- Les r évé-la;<iotty3ia M. MubloÈf, le mémoire du prince Lichnowsky et la réponse de M. von Jagow doivent avoir montré aux! Allemands eux-mêmesqui est le coupable. En second lieu, la lumière a été fait© sur les buts de guerre de l'Allemagne. Les paix avec la Russie sans défense et avec la Roumanie ont prouvé que l'Allemagne ne voulait pas une paix honorable et durable, une vraie paix mondiale, mais bien une paix allemande, ce qui signifie l'établissement d'un girand Etat; allemand, militaire et conquérant, non pas) seulement en Europe centrale, mais aussi en Asie centrale et peut-être en Amérique du Sud. Enfin, la signification de 1 offre de paix allemande est apparue clairement. En janvier dernier, M. Lloyd George ai fait, à la conférence travailliste, une déclaration très modérée sur les buts de guerre de l'Angleterre, que MM. WiLaou et Clemenceau ont approuvée entièrement^ L'Allemagne, lasse de la guerre, avait là un point d'appui. Mais comment a-t-j elle utilisé cette occasion?' Soi réponse astj venue sous forme de la plus sanglant0

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