Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois

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19 February 1918
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s.n. 1918, 19 February. Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois. Seen on 29 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/m03xs5ks6z/
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Les Nouvelles Journal belge fondé à Maestricht en août 1914 abonnements: Administration et Rédaction: I Bureaux à Maestricht : annonces: j. Hollande : 1 florin par mois , .. _ . _ . . taianu 5707 h u/iihaiminq^innai «7 '~a ligne . 15 cents en 4e page- ✓ 1 2.50 fl. par 3 mois ^*a Haye - Prinsegracnt, 16- Teleph. 2787 | Wllheîminasmge! 27 Réclames permanentes â forfait LETTRES DE LONDRES FIGURES LITTÉRAIRES BELGES Nous continuons aujourd'hui les " Figures littéraires,, de notre éminent collaborateur M. Charles Conrardy, l'écrivain belge discret et fin, qui fut — avant la guerre — un des meilleurs chroniqueurs du "Soir,, de Bruxelles. (1) Marcel WYSEUR Il marche nerveux, fin, en souriant. Les yeux ont vu la Flandre magnifiée. II la chante, il la dit avec amour et passion. Le vers chez lui est fermé, martelé, net, sans cassures. Parfois sa prosodie est un peu froide mais le marbre est pur. Il a suivi pas à pas les " Pélérinages „ de Rodenbach, erré le long des canaux de spleen trainant dans les villes mortes. C'est aussi incontestablement un fils d'Emile Verhaeren dont il a le rude accent, les images fulgurantes. La forme diffère ; chez Wyseur elle est tempérée. Herman FRENAY-CID C'est le frénétique fils de Gustave Kahn, dont il doit aimer l'harmonie à la fois aisée et bizarre. Il est moderne à en devenir futuriste, tant il a traîné parmi les sofas des " five o'clock tea„ et les coussins des 40 HP. ses derniers rêves romantiques. Jadis il dessinait des fantaisies, et quelques mascarons grimaçants sur du véritable papier anglais. II semble aujourd'hui que son cœur fraternel soit plus près de la terre et des hommes. L'adolescent des bars, des musics-fialls, de la ville enfin empoisonnée de la nervosité de l'alcool, du tabac et du thé, est devenu l'homme la fin à l'Art subtil mais mâle. Frenay s'est miré dans la Meusp et le fleuve wallon n'aime que les âmes claires. Jean BEAUFORT II n'avait pu donner que les promesses d'homme jeune, entier dans l'élaboration de la vie. L'avocat, l'homme de lettres, tout est dis-i paru, un jour, devant l'ennemi. Beaufort avait pour lui la volonté, son masque d'énergie imposait. Des vers, quelques contes, tout ce qu'il a pu publier, nous l'avons aimé. Laisse-t-il des papiers? Au retour, ce sera pour nous plus qu'un devoir de les retrouver. Q je ses amis nous aident. Sans être le plus actif, ni le moins transcendant, il fut notre compagnon des batailles, soutien des combats. Nous espérons lui rendre l'hommage dû dès que le calme le permettra. Prosper-Henri DEVOS L'accueil de Devos ne nous sourira plus. Le roman l'absorba. Ses livres : " Le Jacobin de l'an VIII ", jt Monna Lisa ", ont compté. La route le menait déjà vers l'horizon. La vie fut pour lui lourde de désillusions. Son dernier voyage, pour lequel il avait choisi le décor somptueux de la vieille Espagne, lui avait fourni l'occasion d'écrire de définitives chroniques dans "l'Etoile,, Il avait campé les romanesques personnages des " Contes „ des " Livres „ dans un paysage national. D'un coup de plume surgirent les " fonds „ du Bruxelles moderne, les coulisses de nos " bois „ de nos parcs, de nos rues. Au " Diable au Corps „ Devos trônait parmi nous, tapant des notes sur le piano, chantant des refrains. Son groupe de la " Belgique Française,, luttait, lançait poèmes et proses triomphales. Nous avons voulu lui rendre ici un tardif hommage, car il nous aida, car il avait un beau talent et des jnains toujours prêtes à secourir lés autres, Julien FLANENT II va par les ruelles, la tête penchée, les mains derrière le dos et il songe si longtemps qu'il a oublié le soir, et les ombres et te vie. Mais il n'a pas oublié les hommes, I! ne les oublie jamais. Sa pitié, elle est douce comme lui. Prenant les pauvres par la main, Flament montre à leurs yeux éton-jftés les merveilles d'une cathédrale, d'une |aison ou d'une idée. II sait dire tout, avec lenteur et persuasion, comme en parlant. Et les pauvres l'écoutent parler. Il est fraternel Avec sa volonté qu'il donne, qu'il sème dans Je vent. f (1) Voir « Les Nouvelles „ du 18 déc. 1917. Maurice GAUCHEZ Sanguin, ingénu, sentimental et violent. Il est planté debout tandis que souffle la tempête des passions. Son cerveau, saturé des exquises senteurs de tous les tabacs, implacablement poursuit l'idée, le but, 1» vie. La foule gronde tumultueuse autour de son roc. Il la domine et de sa taille et de son talent. Il chante, il crie les bras levés vers le soleil ou il critique, il peint avec patience, mais toujours fougueusement, muscles tendus, yeux droits plantés dans les demains. De la volupté et de la force, ses deux maîtresses, il a gardé l'amour de l'action et du courage. Juies DELACRE Balzac et Flaubert et après eux bien d'autres ont raillé la vieille province ave<" ses bourgeois ignobles, ses maisons suant l'ennui, ses cieux à potins et son esprit mercantile. De respectables douairières passent le restant de leur vie à lorgner, à inspecter dans les " espions „ les passants et la physionomie de la rue. En des vers forts et précis, Delacre a dit la villette provinciale. Comme c'était bien cela ! Adieu vaines déclamations, hurlements futuristes ! La clarté revenait éclairant les symboles. Il y avait, dans les pages du poète, de l'intimité mais aussi du lyrisme sans prétention, sans rien que tout ce qu'il faut. Fernand MARTEAU Derrière ses pince-nez, ses - yeux brillent et son regard surgit, scrutateur. U a des prompt, des mains habiles; il est leste et court toujours, prêt à entrer ea scène, à surgir derrière un portant, à courir de coulisse en coulisse et à répéter un tçonologue non loin du manteau d'Arlequin. Marteau semble toujours en scène, car il est drama- 1 turge jusqu'à la moelle. II a toujours écrit pour le théâtre. Ses dialogues, ses répliques, ses chroniques à la " Plume „, vives, enjouées mais toujours de bon ton, l'ont con- j duit à la notoriété. Il fut joué à Paris, à Anvers, sa ville natale. L'administrateur, le régisseur, le metteur en scène ne sont pas à dédaigner. Un tremplin (et bientôt il y en aura) et Marteau saute en plein boulevard où sa verve connaîtra le succès. Isi COLLIN C'est un bon compère que Compère Guil-Ieri. Aimable, amusant, érudit. Il fait des vers et une prose originale l'a caractérisé dans le temps. Tout passe. Aujourd'hui il est journaliste, hier il l'était déjà, c'est vrai. Ah ! si tous les journalistes étaient comme Isi. Tout le monde ne peut avoir un prénom aussi " égyptien ,„ s'appeler Collin, comme dans une bergerie, être aimable et avoir de l'esprit plus que Monsieur Bob lui-même. Edmond GLESENER La ville a toujours le long des quais quelques rares maisons qui, vieillotes, se mirent dans l'eau de son fleuve. Elle a ses " types „ qui existent depuis des siècles et dont l'habit, l'extérieur se\il change. Elle a ses écrivains pour chanter son orgueil, son passé, sa force historique. Elle a aussi ses prosateurs qui bâtissent sur un fond pittoresque son décor coutumier. Ainsi se présente l'œuvre de Gle-v sener, œuvre que l'on voit. On ne rêve pas toujours le long des fleuves. Le fleuve travaille et les cheminées des usines sont sa garde et les trains passent sur le dos des ponts. La Wallonnie parait en une maquette claire, Liège, devant laquelle danse des silhouettes populaires. Quelques intellectuels ridicules y montrent leur vice et des femmes falotes y rodent. Tout cela éclairé par quelque gaz sympathique. Georges VIRRÈS Son regard doux qu'ennoblit le monocle scrute la lande des bruyères. Sa pensée vole au-dessus de la Campine ardente qui est ' sienne. Il a vu venir par les chemins cou-tumiers qui mènent là-bas, aux villages, les fées de la contrée aride. Des choeurs lointains ont chanté à l'horizon, il les a écoutés avec ferveur. La vieille foi des ancêtres est en lui, la robuste foi, où il n'y a pas de mysticis- LES NOUVELLES DU JOUR — Voila les Centraux à nouveau en guerre avec la Russie! Un communiqué officiel do Berlin annonce que puisque les masâmalistes n'ont pas voulu signer effectivement la paix, la suspension d'armes convenue le 15 décembre dernier, est considérée comme rompue et que les Ga..)aiux replantent leur liberté d"ac-tionce On sait ce que la veut dire. Les 1- journaux allemands annoncent qu une nou-c- vel, e offensive va être déclanch'c sur, le iront oriental pour' pro éger les territoires occupés de CourlanJe, Lithuanie, etc. ccntro les attaques et les meules de© ma-ximalistes. On voit que le pangermanis-t. me n'a pas reculé d un pasi il — On apprend en même temps que is fe mécontentement contre l'Ukraine grandit lx dans les autres parties de la Russie et qu'en Ukraine même'les partisans de lia paix allemande «mt- en minorilé. Noos (disions bien " samedi que les Cen'raux ne sont pas î. au bout de leurs peines avec ce hochepot de nationalités, qu'ils ne1 "réussissent point à faire. riÉjoiç* à leur guise. :n — C'est le moment que les délégués de ,c l'Ukraine et de la Liftimnie qui sont d'ac-\ coird avec les Oenlraux, saisissent pour appeler â leur seci urs lés .armées allemandes 'd contre lies rœaximaiis'cs. C'est donc bien s- la guerre qui va recommencer sur le front à I oriental et c'est d'excellerfte augure pour nous. — Le c'het de l'état major anglais ... Rohertson, 'e sxotnd du maréchal liai g. a démissionné. Le général Wii&'jû a éié :n désigné pyur le remplaar. ts — Les Allemands ont tenté un nou es veau raid aérien sur Londres et Douvres, lu Ils n'ont pas eu de succès et ont perdu ie un avion. Un d > leurs sous marins a également bombardé Douvres de nuit peu-11 dant quelques minutes,;, tuant quelques civils.— Le gouvernement belge iviont de voter l'unanimité de ses membres un hommage d'admira ioo îfol.hoiisias'e aux :s parlementaires beiges reliés en pays envahi, te . a la nwgislEafcii • hni#^ et au pauple belge à tant entier. La Belgique reste pJUsque jamais une «i indivisible devant-toutes "les entreprises Me l'ennemi. ' me. Il a vigoureusement planté sur la terre natale les hommes vrais, les arbres rares, les herbes ceintes par l'implacabilité du soleil et | de la vie. Mais il est resté l'homme au regard bleu de douceur et de bonté. Franz HELLENS , Il est d'une lignéf^fière, d une famille qui compte d'Aurevilly, Villiers, Maeterlinck. La phrase chez lui a une tendance, un art. Sa ligne nerveuse dessine sur un ciel fou, des nuages. angoissants. Le vent soufle sur ses pages, un vent du Nord qui a connu'les légendes, habité les " burgs „ et porté le vol noir de quelque corbeau. La vision s'acharne, dépouille l'être de son extérieur ' jusqu' i nous faire toucher du doigt quelque os du squelette. C'est aussi l'écrivain des nerfs qu'il faU travailler jusqu'à la névrose. Et combien reels sont ses personnages sortis d'un cadre de Durer, ou tantôt rappelant une gargouille craclieuse de cathédrale ! Vivant au figé dans un rêve fixe, son héros a de vastes yeux où la lumière s'engouffre.Louis BGUMAL Les enluminures naïves d'un manuscrit ont des tons criards, attiédis pourtant par la douceur de quelques figurines, tête calme de châtelaine, yeux bleus du chevalier éternel. Boumai en peint avec amour, fixant de menus détails, rehaussant d'une goutte d'or une fleur rare. Mais il connaît le sourire moderne ou l'indifférence met son stigmate. Il a fréquente aussi les refrains où Laforgue a dit des choses exquises. La wallonnie sous son pastel a retrouvé des grâces du X Ville siècle, la couleur des joues d'une enfant. Charles CONRARDY. Londres, janvier 1918. La guerre serait le plus monstrueux des crimes.... L'Allemagne impériale ne pourra pas se défendre contre le juste reproche d'avoir encouragé l'Autriche sur ce mauvais chemin. On se demande si les plus fous ou les plus scélérats des hommes sont capables d'ouvrir une pareille crise. Jean JAURES. (30 juillet 1914.) " Nouvelles du Pays (Reproduction interdite sans indication de source) r. » Le Gouvernement Belge rend ; solennellement hommage au peuple Belge et à l ses mandataires ^ Comme suite à la lettre que nous avons 3- publiée samedi et par laquelle les sénateurs et députés restés en pays occupé demandaient e à la Cour d'appel de Bruxelles des pour-t suites judiciaires contre les traîtres activistes et comme suite aux innombrables protesta-a tions qui ont flétri de toutes parts le crime s du prétendu Conseil des Flandres, le Gou->- vernement belge vient de voter la résolu-■l tion suivante que tous les belges liront avec joie et fierté : LA HAYE, 18. — Note officielle de la r Légation de Belgique : ® Le Conseil des Ministres réuni à Sainteté Adresse le 15 février 1918 a voté à l'unani-r mité la déclaration suivante : Prenant connaissance des~ protestations s émouvantes des députés et sénateurs fla-»; mands et wallons restés en Belgique occu-e pée, des administrations communales et des ( corps judiciaires et autres contre les pré-, tentions usurpatrices du soi-disant conseil a des Flandres qu'instigue et protège l'enva-& hisseur, Le Gouvernement du Roi félicite les élus réguliers du peuple belge d'avoir fièrement revendiqué contre l'immixtion de l'étranger n les drSits imprescriptibles de la Souveraï-s neté nationale, > Salue la courageuse attitude de la ma-® gistrature qui «t'a pas hésité à requérir Lap-s plication des lois contre les mauvais citoyens coupables d'avoir, de connivence avec l'ennemi, poursuivi le dessein criminel de démem-1 brer les pays, s Rend un solennel hommage à l'héroïsme s civique du peuple belge qui s'atteste après t trois ans et demi d'épreuves et de souffrances i immuablement fidèle au Roi, à la Constitution et la Patrie, Affirme i'inebranlable volonté de la Nation de maintenir son unité et de continuer sans 1 défaillance et jusqu'au bout la lutte- pour" 1 l'affranchissement du territoire et la restau-1 ration intégrale de la Belgique indépendante. s Comme on l'a vu par les renseignements s que nous fûmes les premiers en Hollande s à publier, l'Allemagne qui avait pensé créer s grâce à la complicité du prétendu " Conseil 1 des Flaudres „ l'illusion d'un mouvement r populaire contre l'unité nationale belge, pré-- lude d annexion déguisée, a abouti à provo-s quer un soulèvement populaire contre ces • propres machinations. L'impudence des akti-5 vistes, qui avaient l'audace de comploter * entre eux et de pactiser publiquement avec l'ennemi pour attenter à la force du Gou- 1 vernement, a été châtiée par la Cour d'Appel " qui à l'unanimité, ordonna l'ouverture d'une instruction judiciaire contre les auteurs du crime prévu par les lois pénales belges. t L'arrestation immédiate au nez -t à la j barbe des autorités allemandes des deux " ministres „ du soi-disant gouvernement provisoire de Flandre démontra, avec le retentissement d'un coup de tonnerre, le superbe esprit d'indépendance de la magis-strature belge. Mais surtout, et c'est cela qu'il importe de mettre en lumière afin que plus un homme de bonne foi, même neutre, ne puisse encore affirmer la spontanéité du mouvement, surtout les Boches ont été contraints à surgir de la coulisse pour protéger leurs misérables complices et ils ont dû permettre à tous de constater la coopération politique qu'ils cherchaient à , cacher. L'Allemagne fourbe a dû avouer son rôle réel d'instigatrice dans-toute l'intrigue ' Le machiavélisme politique et administratif I allemand est ainsi magnifiquement déjoué ( par le courage, la décision et l'habileté des Belges désarmés, mais inébranlables malgré 1 trois années du plus atroce régime d'occupation.I Les nouvelles ne cessent d'affluer sur les manifestations incessantes de la résistance d'autant plus significative qu'elle est entièrement spontanée. N Aux noms des nombreux conseils cornai tnunaux protestataires dont nous avons donné | la liste samedi, il y a lieu d'ajouter aujour-d hui une foule d'autres, toute la Belgique poussant le même cri de révolte et d'indi-gnatin. Le pays flamand surtout se soulève avec un ensemble incomparable. Le Con-seil communal de Laeken a flétri énergi-quement la complicité boche-flamingante; l'université libre de Bruxelles a spontanément fait entendre sa vive réprobation. A Anvers, outre le Conseil communal, le grand commerce, la grande industrie, les grosses firmes maritimes, les banques,, le tribunal et la chambre de commerce, les compagnies d'assurances, etc. etc. ont exprimé collectivement leur profonde fidélité à la cause belge et envoyé au chancelier Hertling l'hommage... de leur inaltérable patriotisme belge ! _ Mgr Mercier, le grand cardinal qui incarna si fréquemment les sentiments du peuple entier, a, dans son mandement de carême, dénoncé le " crime activiste „. Ainsi les intrigues si patiemment nouées par les Allemands, les manœuvres soutenues à tant de frais et avec de si grosses peines, ont leur aboutissement fatal : elles arrivent à provoquer dans le pays une effervescence, une émotion, un soulèvement populaire que les déportations elles-mêmes n'avaient pas produit avec autant de force. La Belgique s'est faite une plus étroitement, plus solidement, plus indissolublement. L'Union nationale se trempe dans les épreuves; elle résistera à tous les efforts parce qu'elle est au fond des coeurs. L'hommage voté unanimement par le Gouvernement Belge et que nous publions ci-dessus, mettra le sceau à cette magnifique et retentissante expression de volonté nationale et établira définitivement que si tous les Belges pratiquent devant l'ennemi avec tant d'élan l'Union Sacrée, c'est que la Nation Belge existe et qu'elle continuera d'exister malgré tout et- quand même. D. D. DE LA VALLÉE. Une Ancienne Famille • « Un écrivain français consacre une infères* santé étude à une ancienne famille. M. Goyau, c'est le nom de l'écrivain, entend par là la familte Mercier. " II y a deux cents ans „, dit-il. que le$ Mercier sont des Belges. Auparavant ils étaient Français. Nous pouvons noter avec une satisfaction patriotique cette lointaine origine française de l'archevêque de Malines. U n'est point non plus sans intérêt de savoir que le père du cardinal a fait, en 1830, à Bruxelles, avec trois de ses parents, le coup de feu pour les libertés belges. U n'ayait pas hésité à s'arracher à l'horizon familial (la famille Mercier était alors confortablement installée à Braine-l'Alleud, bourgade du Bra-bant wallon), pour remplir au péril de sa vie son devoir civique. Les Mercier, même au temps où ils avaient du bien, n'etaient pas captifs de leur aisance : l'idée de droit, l'idée de liberté, pouvaient les émanciper de leur bien-être familial et les entraîner loin de chez eux. „ " Savait-on „ , ajoute l'auteur, " que Mgt Mercier, que l'on appelait à cause de sa haute taille " le grand abbé „, longtemps avant qu'il fut le " grand cardinal „ , compta pendant quelques mois parmi les élèves de Charcot à Paris?,, L'écrivain français rend un hommage éIo< quent à l'archevêque de Malines, à l'élévation de son caractère : " Vraiment, „ écrit-il en terminant, " est-ce que tant de sérénité intellectuelle, un si beau 1 caractère, une telle noblesse d'âme, ne laissaient pas prévoir que les plus terribles épreuves trouveraient le cardinal Mercier égal aux : 1 plus hauts devoirs? Et maintenant, nous U • voyons, " écho et guide des consciences, parler à l'Allemagne au nom de la Belgique, â toutes deux au nom de Dieu. „ 1 „Nous prions nos lecteurs qui reçoivent des nos. en douible ou qui ont lu leur No. d'envoyer LES NOUVELLES en seconda lecture à des amis ou connaissances s>us< ceptibles de souscrire un abonnemertt. Ils coopéreront ainsi à unet Couvre Utile de propagande patriotique*'1' 4e Année N. 178.

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