Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois

1942 0
close

Why do you want to report this item?

Remarks

Send
s.n. 1918, 24 May. Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois. Seen on 29 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/1g0ht2hf6p/
Show text

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

ABONNEMENTS : Hollande: 1 florin par mois 2.50 fl. par 3 mois Journal belge fondé à Maestricht en août 1914 Administration et Rédaction: Bureaux à Maestricht : La Haye - Prinsegracht, 16- Téléph. 2787 . Wilhelminasingel 27 ANNONCES: La ligr > : 15 cents en 4e page. Rèclarr s permanentes â forfait CONTES ET NOUVELLES INEESITS m 1E U JC F A B R Eue Le premier lundi de juin 1913, une émotion s'emparait de la petite ville de Long-champs-sur-Oise. Un public nombreux se pressait devant le bureau des postes établi sur le marché, face à la Mairie, et commentait une circulaire fraîchement apposée: République Française Administration des Postes Ville de Longchamps-sur-Oise " Pour la facilité des habitants, les bureaux de Poste seront ouverts, à titre d'expérience, les dimanches et jours fériés, de dix heures à midi. „ Le Percepteur des Postes, DUMONT. La mesure était accueillie avec faveur. Enfin, l'Administration s'arrêtait aux voeux du public, enfin, elle réalisait un progrès. Longchamps ne serait plus mutilée de son activité soixante jours par an ! Les ouvriers l'approuvaient ; tenus toute la semaine au travail, ils auraient leur dimanche pour correspondre, faire leur règlements de comptes, jouir à leur tour des multiples commodités offertes par le service des postes à ses clients. • Les midinettes trottaient en souriant; désormais elles pourraient s'enquérir,sans détour si leur frivole ami songeait encore au fragile rendez-vous impatiemment attendu depuis huit jours. La décision du percepteur répandait un frisson de satisfaction dan# tout Long-champs. Tout Longchamps, c'est trop dire! Longchamps contient dans son sein des fractions multiples de " l'opinion publique ,. Cette opinion se localise dans le cerveau de quelques privilégiés, confis dans l'idée que leur foi doit servir de religion au monde, que leur conception du droit doit être la règle immuable de l'humanité et que leur jugement suffit à dire ce droit. Conservateurs obstinés, progressistes hardis, libéraux éprouvés, socialistes farouches, Longchamps possédait des échantillons variés de toutes ces castes agissantes ou tenaces.Le ^pharmacien Verducel tenait depuis longtemps officine des idées avancées; sa science mystérieuse, son séjour dans les écoles et universités l'auréolaient d'une considération déférente. Une parole tombée de ses lèvres, imprégnait son auditeur. Verducel avait été dans la région le protagoniste des trois-huit et du repos dominical. L'initiative du percepteur ruinait l'édifice des revendications péniblement consacrées.Hé quoi, s'écriait-il, le lundi soir devant les fidèles du café du Commerce, c'est l'Administration qui déchire le pacte conclu avec le parti ouvrier ! C'est elle qui donne l'exemple de l'infraction aux statuts de la' population laborieuse de Longchamps ! Alors que nous avons lutté pour arracher une journée de délassement pour nos travailleurs, elle impose à ses employés la fatigue du service dominical ! Les agents des postes sont-ils des parias ? Pourquoi les écarter du droit commun ? Ce sont des travailleurs comme les ouvriers manuels r Leur pensée attentive toute la semaine aux arides devoirs de la comptabilité, des écritures et des contrôles leur mérite à leui tour le réconfort et la distraction du dimanche.La Douairière de Froide-Terre représentait à Longchamps les traditions du pass< austère et intransigeant.- Sans cesse sur la brèche, elle maintenait intactes les prérogatives attachées par les ans aux institutions sacrées, aussi appréciait-elle sans aménité la nouvelle atteinte portée par l'Administration aux convictions et aux pratiques religieuses de Longchamps. " Nul ne peut ignorer, écrivait-elle le mardi au percepteur, l'empressement de notre population à suivre les exercices divins et la grand'messe de dix heures. Ces coutumes locales consacrées pai les siècles, méritent le respect de toute administration qui ne serait pas systématiquement hostile aux idées de la partie la plus paisible et la plus digne de Longchamps. Ouvrir les bureaux de la poste le dimanche à 10 heures, est une manœuvre sournoise, destinée à distraire les paroissiens de leui office habituel.... „ Le syndicat des Agriculteurs tenait ses assises le mercredi. Il enregistra avec contentement la décision du percepteur, pourtant une sujétion surgit de la part du secrétaire. L'honorable membre fit observer avec raison que l'homme des champs est matinal; les premières heures du jour conviennent le mieux à son activité, dix heures est une heure déjà lointaine sur le cadran de sa vie et a midi il a beaucoup vécu. Ne plairait-il pas à M. le percepteur d'ouvrir les bureaux à sept heures pour les fermer à neuf? Chacun disposerait d'une longue matinée poui vaquer à d'autres travaux. Longchamps possédait son journal, L'Eclic de l'Oise. La chronique du jeudi y est consacrée à i intérêt local. ^ 'S .eiacurs impatients y trouvent alimenl a -*.r ît de curiosité. L'évé du jour y figurait en bonne page. Un journaliste attend beaucoup du service des postes : délivrance hâtive du courrier, communication des dépêches, abonnements, la poste est un organe essentiel de la vie du quotidien.Se ménager la bienveillance du percepteur est l'epitomé des devoirs professio-nels. Le rédacteur poussa jusqu'à la flatterie. " Notre tille se trouve gratifiée d'un fonctionnaire attentif aux désirs de ses con- ' citoyen». Doué d'un esprit d'initiative auquel il nous plait de rendre hommage, Monsieur le percepteur a compris que la fermeture des bureaux de la poste, les jours fériés, est une nuisance pour Longchamps, qu'elle galvanise les affaires, qu'elle nous place en infériorité vis-à-vis des grandes villes. Honneur aux fonctioiftaires qui pénétrent la pensée du public et s'appliquent à lui donner les satisfactions souhaitées... „ Toutefois, l'intègre réputation du journal imposait au rédacteur l'impérieux devoir de renseigner les mouvements de l'opinion ; l'Echo faisait suivre l'éloge des critiques con-commitantes. . Ce fut le signal d'une levée en masse. Chacun se crut autorisé à éclairer le percepteur sur les " vrais intérêts „ de Long-champs.Sociétés* de pécheurs à la ligne, colombophiles, fanfares, cercles de gymnastique, tous rivalisèrent de zèle et de logique pour démontrer au percepteur que les heures par lui choisies, étaient calamiteuses. Seules devaient satisfaire la masse, celles qui convenaient à leur propre commodité. Le vendredi l'honorable fonctionnaire en fut submergé, et le samedi un public nombreux se pressait devant le bureau des postes et lisait, avec aigreur, l'avis suivant : République française Administration des Postes, " La décision vde l'Administration d'ouvrir 4e bureau des postes les jours fériés de 10 à 12 heures, n'ayant pas recueilli l'adhésion unanime des habitants, est rapportée „. Le Percepteur des Postes, DUMONT. On parle de sa prochaine révocation. * UN ROND DE CUIR. ISTos Eïclios " Bob „ aviateur Nous apprenons.~avec un vif plaisir, que notre sympathique confrère Léon Sougue-net vient d'être cité à l'ordre du jour de l'armée d'Afrique pour avoir opéré, avec cinq autres aviateurs français, l'extraordinaire traversée aérienne du Sahara. Nos cordiales félicitations au brillant chroniqueur de la Chronique et de l'Eventail. Nos prisonniers en Allemagne Le numéro de mai des Nouvelles de T'agence Internationale des Prisonniers de Guerre,,, à,Genève, complète les détails que nous avons donné récemment sur nos prisonniers en Allemagne. Les délégués de l'ambassade d'ESpagne à Berlin ont trouvé : A Ostérfeld (Westphalie), mines de charbon 31 Belges; aux hauts-fourneaux d'Il-sede-Peine (Hanovre) 160 Belges; au camp des sous-officiers de Hakenmoor, 63 Belges ; à Bokeloh, 10 ; à Munster, 264 ; aux mines de Volpke (Saxe), 123 ; au détachement de Asse (Hameln), 8; à Exhede (dép. de Ha-meln), 69; à la mine de Riemke-Bochum, 4 ; à lutter (Brunswick), 2 ; à Garkenholz (Blankenbourg), 10 ; à Neumunster (Bavière), 5 ; à l'hôpital de Furtenfeldbruck (Bavière), 1. Dans les hôpitaux militaires de Coblence, 6 Belges; de Soltau, 48; d'Aix-la-Chapelle, 5, d'Oberhausen, 1 ; de Hambourg, 7 ; de Burgfeld-Lubeck, 7 ; de Celle, 3. Aux camps d'officiers de Magdebourg, 1 Belge; de Hanovre-Munden, 10 officiers et 10 ordonnances. Au camp de Munster III (Westphalie), 58 Belges ; en -détachement 575 ; à l'hôpital, 2 ; à Meschede (camp principal) en détachement, 10,000, 2 sous-officiers, 4 hommes de troupes. A Doberitz (Brandebourg), 66, dont 1 à l'hôpital. ; — Le bulletin signale également l'internement à Senne d'un soldat belge venant de Ravels-lez-Turnhout, où il a été pris le 20 mars. Sans doute s'agit-il d'un des quelques soldats demeurés en Belgique après la retraite de l'armée, et que les Allemands traquent sans répit. Taisez-vous !... Méfiez-vous !.« On ne saurait trop attirer l'attention sur l'intérêt qu'il y a pour les prisonniers de guerre évadés, à ne pas révéler, dans les territoires neutres spécialement, les détails de leur évasion- Les récits qu ils peuvent faire sont comjmumqués, presque immédiatement par les agents ennemis aux autorités du camp dont ils se sont échappés et peuvent, par suite, nuire auix autres prisonniers. Nouvelles du Jour — Les Belges, après avoir été vaillara-meut à la peine, sont largement à l'honneur. Le généralissime Foch s est rendu personnellement au front belge et, en présence du Roi, il a créé le général Gillain, notre chef d'état-major générai, commandeur de la Légion d'honneur. 11 a ensuite décoré les officiers et soldats qui se sont le plus distingués aux combats des 17 au 20 avril dans le secteur de Kipe. — On apprendra avec une vive satisfaction que le corps de nos auto-canonniers, qui s'est-distingué en Russie l'an passé, est arrivé sain et sauf aux Etats-Unis où une réception chaleureuse a été faite à no» hommes. En voilà des braves qui auront voyagé ! — Les Anglais ont réussi une petite action aux environs d'Hébuterne. L'activité d'aviation et d'artillerie est toujours très vive en Flandre et en Picardie. — Un nouveau raid jaérien tenté par les gothas sur Paris a échoué. — Le succès des raids alliés sur Cologfie et Coblence est confirmé. Il y a eu à Cologne 35 morts et 87 blessés. ! — Les Russes pnt fait sauter la forteresse Ins, une des défenses du port militaire de Cronstadt et du golfe de Finlande, pour qu'elle ne tombe pas aux mains des Allemands.— Les Etats-Unis se donnent à la guerre avec un enthousiasme incomparable. 11 y aura bientôt un million de soldats américains en France et des milliards de dollars continuent à être affectés aux besoins de l'armée. — Les mineurs anglais ont écarté comme inopportune une motion pacifiste présentée à la clôture de leur congrès. — Le correspondant à Paris du Manchester Guardian qui fit les prétendues divulgations que l'on sait au _ujet de la 2e lettre de l'Empereur Charles, a été expulsé de France Quatre obus en plein but démolirent le dernier "kanon,, monstre Du Petit Parisien : M. Ch. Leboucq, député, de retour du front, a bien voulu nous fournir quelques précisions sur les conditions dans lesquelles la pièce à longue portée, qui tirait encore sur Paris, fut réduite au silence. — Le 24 mars dernier, nous dit-il, l'un des canons avait déjà été mis fort mal en point par le tir de nos batteries. Quelques jours plus tard, la seconde pièce était à son tour réduite au silence; mais la troisième continuait ses méfaits. Le temps brumeux gênait considérablement les reconnaissances de nos avions.. Enfin, dans la matinée du 3 mai, le ciel s'éclaircit. Nos avions prirent l'aîr et, durant toute la journée, de 8 heures du matin à 7 heures du soir, nos escadrilles de réglage, indifférentes aux plus violents tirs de*barrage, survolèrent continuellement l'emplacement de la pièce monstre. Le tir commença après une mise au point minutieuse. Le résultat ne se fit guère attendre. Quatre coups en plein but atteignirent la plate-forme même qui supportait le canon géant ! Des photographies prisent par nos aviateurs ne peuvent laisser aucun doute sur ce point. Ce beau résultat ne donna point satisfaction à nos artilleurs qui, poursuivant leur tâche, continuèrent à arroser copieusement les emplacements des " kanons „ monstres, bouleversant le terrain et coupant en plusieurs endroits les voies ferrées qui servaient au ravitaillement des pièces. r Aussi peut-on être assuré, conclut M. Ch. Leboucq, que, pour l'instant, les Boches ne possèdent plus de pièces à longue portée qui menacent Paris. -fruaffviV' UNE JEUNE VOIX DE FRANCE Nous pensons faire plaisir à nos lecteurs en reproduisant ici ces quelques vers du tout jeune fils de notre confrère suisse, M. Frédéric Clément, disparu à l'assaut de Vauquois en février 1915. Nous les trouvons dans le journal parisien La Liberté du 6 avril 1918 : CLEMENCEAU Ce qu'on eatend gronder dans son cœur qui [tressaille : La Bataille. Ce qu'on entend passer dans le bruit de ses pas } Les soldats. Ce qu'on entend parler dans les ordres qu'il crie : La Patrie. Ce qu'on entend vibrer dans son terrible nom : Le canon. Ce qu'on entend sonner dans sa voix pêremptoire l La Victoire. Oliwef CLEMENT. t Le générai Foch dé ~ are les Eiéros belqes Nos autos canonniers de Russ 3 sont arrivés heureuse-ment aux Etats-Unis — Nouveau raid raté sur Paris — Succès des raids sur Cologne et Coblence — Les gothas géants — La Grande Bretagne célèbre le 3e anniversaire de l'entrée en guerre de l'Italie — Les Russes font sauter un fort de Cronstad — Les mineurs anglais contre la Paix — L'effort prodigieux des Etats-Unis Le général Foch récompense lui-même les héros belges des journées d'avril LE HAVRE, 22. — De notre correspondait : Le général Foch s'est rendu au grand quartier général belge. En présence du Roi Albert, il a remis au général Gillain, chef de l'état-major général belge le cordon de commandeur de la Légion d'Honneur. Il a également décoré les officiers et soldats qui ont pris part aux combats du 17 au 20 avril près de K i p e. - Nos auto-canonniers de Russie sont reçus avec enthousiasme aux Etats-Unis. • LE HAVRE, 22. — Officiel : Les officiers et les hommes du corps d'autos blindés belges qui ont pris part à la campagne de Russie, sont arrivés aux Etats-Unis, en route pour rejoindre l'armée belge. Les autorités américaines ont réservé une brillamte réception à ces braves. Un beau geste des Etats-Unis Pour nos enfants LE HAVRE, 22. — De notre correspondant : Les Etats-Uni» ont dccido cl'ftdopicr dcc enfants belges sans les, enlever à leurs parents ou aux personnes qui en prennent soin. Les enfants adoptés recevront des vêtements et-les frais de leur entretien, de leur instruction, etc. seront payés SUR LE FRONT BELGE L'activité d'artillerie augmente dans les secteurs de Nieuport et de de Boesinghe LE HAVRE, 22. — Officiel belge : Au cours de ces dernières vingt quatre heures, l'activité de l'artillerie ennemie s'est principalement accrue dans les régions de Nieuport et de Boesinghe. Notre artillerie a exécuté de nombreux tirs de destruction sur les communications et les batteries ennemies. Une patrouille qui tentait de s'approcher d'an de nos postes en a été repoussé par le feu. En représailles à des bombardements par avions ennemis, nos aviateurs ont lancé des bombes la nuit dernière sur les baraquements de la gare de Z a r r e n et sur ceux de Leffinghe et de Leke. La Panne et Furnes ont été bombardés par de pièces à longue portée. Nous avorô riposté par des tirs similaires. S® SUR LE FRONT OCCIDENTAL Vives actions d'artillerie PARIS, 22. — Havas officiel de 2 h. : La nuit a été caractérisée par des violentes actions d'artillerie dans la contrée d ' H a i 11 e s, du bois de S e n e c a t, de Rouvray et de Clermont. Sur tout le front de l'Ailette les patrouilles et les éclaireurs ont déployé une grande activité. Nous avons fait un raid sur les lignes allemandes à l'ouest de Maison de-Champagne.' Deux attaques allemandes en W o e v r e et en Lorraine ont été repoussées. Petits succès anglais LONDRES, 22.— Reuter oificiel du matin : Nos troupes ont exécuté avec succès des raids en divers points du front. Dans le secteur au nord-est d'A r r a s, nos troupes ont pénétré dans'les tranchées ennemies et ramené des prisonniers' et des mitrailleuses. D'autres détachements ont ramené des. prisonniers des positions ennemies de Lo-c o n, du bois de N i e p p e et du secteur de M e t e r e n. Au nord du canal Y p r e s-C 0 m i n e s, nous avons fait 16 prisonniers. La nuit dernière, nous avons repoussé un détachement ennemi qui s'approchait de nos lignes au nord d'A 1 b e r t. L'artillerie ennemie a été assez active pendant la nuit aux environs de D e r n a n -court, et a montré une grande activité prè» du boi» de N i e p p e. Le secteur au N.-E. de Béthune a été bombardé avec des projectiles à gaz. Activité réciproque d'artillerie PARIS, 22. — Reuter officiel du soir : Activité réciproque d'artillerie en divers points du front de la Somme et de l'Oise. Pas d'action d'infanterie. Actions réussies des Anglais à Hébuterne LONDRES, 22. — Reuter officiel du soirî Pour la deuxième fois ce matin l'ennemi a tenté d'attaquer nos positions au S. E. de Mesnil, mais il a été repoussé. La nuit, en corrélation avec les attaques réussies du matin, nous avons entrepris une attaque contre Hébuterne. Dans ces rencontre» nous avons infligé de lourdes pertes à l'en-' nemi et fait quelques prisonniers. Il n'y a rien à signaler sur le reste du front, en dehors d'un échange de feux dans divers secteurs. L'activité des Américains LONDRES, 22. — Le correspondant de Reuter près de l'armée américaine en France annonce en date du 21 mai : Pendant les dernières 24 heures, près de L u n é v i 11 e r~ct au nord-ouest de T o u 1, des patrouilles américaines ont livré trois combats. Près de Lunéville une patrouille américaine a attaqué un détachement d'é-claireurs qui s'est replié et abrité dans une ancienne tranchée. Cette patrouille a fait quelques prisonniers. Plus tard les Allemands ont essayé d:at t&'T er un poate américain maie aprèe utt violent combat ils ont été obligés de se retirer en abandonnant des morts sur la terrain. Au nord-ouest de T o u 1 une patrouilla américaine a attaqué une patrouille alle< mande et a refoulé l'ennemi sur ses tranchées sans perdre un seul homme. Ce matin, de bonne heure, l'artillerie américaine a bombardé violemment le boit de Gerekimp. Pendant toute la journée des avions américains ont été en action dans le secteur de T o u 1. Au cours d'un des combats le pilote d'un avion de chasse américain a été tué. L'observateur, qui servait la mitrail* leuse, a pris place au volant, s'est mis à la poursuite de l'avion ennemi qu'il a abattu Pendant au autre combat un avion ill« mand fut obligé d'atterrir. Le Communiqué de Berlin BERLIN, 22. — Wolff officiel : L'activité d'artillerie a continué dans la lecteur du K e m m e 1. Le soir,^ de fortes attaques partielles ennemies ont échoué au nord du village de K e m m e 1 et au Sud de L o c r e . Nos positions de l'arrière, des deux côtés de la Lys et près du canal de LaBassée, ont de nouveau été soumises à un feu violent Le soir, l'artillerie ennemie a également été active entre Arras et Albert. Entre la S o m m e et 1' O i s e, l'activitJ ne s'est accrue que par intermittences. BERLIN, 22. — Wolff officiel du soir 1; Rien de neuf. —>®<5 Le succès des raids sur Cologne et Coblence On mande de Cologne le 22 mai à l'A» gence Vaz Dias que dans le dernier raid aérien sur Cologne, il y a eu en tout 35 morts et 87 blessés. Dans la nuit du 20 au 21 mai des avis» teurs alliés ont lancé 21 bombes sur Coblence. 2 sont tombées au centre de la villa et 5 dans les faubourgs. Les dégâts sont considérables. Le raid sur Londres 40 morts et 179 blessés LONDRES, 22. — Reuter officiel: Dans L'attaque aérienne de dimanche, 40 personnes ont été tuées et 179 blessées dan| tous les districts réunis. Encore un raid raté sur Paris PARIS, 22. — Reuter officiel : Hier soir on a signalé quelques avion* ennemis qui se trouvaient en route pouf Paris. , , , , A 10 heures on a donné le signal d alarme. L'artillerie anti-aérienne a ouvert uq violent feu de barrage, pendant que no? escadrilles aériennes se sont mises en action pour attaquer l'ennemi. Sur plusieurs points dans les faubourgs des bombes sont tombées, causant des dégâts et des victimes. Aucun avion n'est par»; venu à atteindre Paris. Un des avions allemands a prit feu et s'est abattu brûlant au nord de la ville. . .. A 1 heure de ia nuit tout danger avait, disoaru. 4e Année N- 272. Directeur-Fondateur : François Olyff. Vendredi 24 Mai 1918 I

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Add to collection

Location

Periods