Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois

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29 October 1918
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s.n. 1918, 29 October. Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois. Seen on 29 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/7659c6t81v/
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5e Année — N° 67 RéMisti I Administration Turfmarkt 31 & 31a La Haye—Téléph.216 Bureau à Maestrlcht : Hôtel Suisse,Vriithof,Téléph.159 à Flessingue : Siijkstraat. 6 FRANÇOIS OLYFF Directeur - Fondateur Les Nouvelles Mardi 29 Oct.', 1916 S cents le numéro ABONNEMENTS : u .. j 1 florin par mois Hollande: „ 2.50 fl. par 3 mois Etranger: port en sus ANNONCES : La ligne : 15 C. en 4* page Réclames permanentes à forfait Journal belge fondé à Maestricht en août 1914 Dans Lille libérée du joug allemand l'enthousiasme est indescriptible WFZizsrss r Notre oonfrèr# M. Louis Piérard, envoyé spécial de la « Victoire » au front, a visité Lille quelques heures après l'évacuation de la ville par les Allemands. Il fait d» cette visite 1« récit suivamt : Dans l'auto qui me ramenait de Lille, où je venais de rentrer, se trouvait un officier anglais venant de La Madeleine, où il avait été congratulé par le maire et où des centaines de civils l'entouraient et le pressaient de toute part, vieillards, femmes, enfants, cependant que des balles de mitrailleuses sifflaient non loin de là, tirées par des arrière-gardes allemandes. Et dans l'obscurité, cependant que nous roulions vers Armentières, Bailleul et Cas-sel, l'officier ne cessait de répéter à mon compagnon de voyage, mon confrère du " Times „ : " Marvellous days „ " jours merveilleux ! „ Je suis encore tout bouleversé des heures que j'ai vécues dans Lille. Rien que d'y penser, j'ai la gorge serrée. Mon confrère Robinson, journaliste endurci, me dit : " Avec l'évacuation d'Anvers, ceci fut ma plus forte émotion de la guerre. „ Révélons-le sans honte, ce furent sept correspondants de guerre, un Anglais, quatre Français, deux Belges avec deux officiers du grand quartier britannique, qui furent les premiers à bénéficier de l'entrée triomphale : des baisers innombrables, des acclamations, des fleurs. Les braves tommies avaient débordé Lille complètement et étaient très occupés à poursuivre entre Lille et Tourcoing les Boches partis à 5 heures du matin, après avoir fait sauter les ponts, les gares, l'usine élecirique et la distribution d'eau pendant la nuit dont les habitants parlent encore avec épouvante. Nous étions venus par Bailleul, réduit à une croûte de ruine, par Armentières, désert, mais où les dégâts des bombardements sont réparables. Nous suivîrot' la route d'Armentières à Lille que iitAôtû en loin les Boches avaient fait sauter à coups d« mines, mais que les pionniers britanniques avaient déjà réparée à moitié. Vers Capinghem nous remarquâmes en travers de la route des pièges à tanks et autres travaux en béton à peine amorcés par les Allemands dont les inscriptions foisonnaient. Quel coup au cœur ce fut pour nous quand, vers Lomm#, nous aperçûmes, sur la droite, les premières usines en briques rouges, les premières cités ouvrières ou corons de la vaste agglomération lilloise. Tout cela intact, à en juger par l'aspect extérieur. Disons d'ailleurs tout de suite que Lille, où plus de cent mille habitants sont restés et viennent d'être délivrés, est à peu de chose près dans le même état qu'en octobre 1914, quand le centre de la cité fut soumis à un bombardement ass . z sérieux. A Lom-me, les maisons sont vides, elles ont été évacuées et pillées par les Allemands qui avaient dirigé sur Tournai les habitants, dont certains reviennent à travers les lignes, racontant que l'on creuse des tranchées autour de la ville des Choncq-Clotiers.Quand nous approchons du canal qui court à l'ouest de Lille, nous apercevons le premiers civils ; des enfants, de6 hommes qui agitent vers nous de grands drapeaux français. De nombreuses fenêtres sont pavoisées. Où a-t-on pu cacher tous ces drapeaux ? Nous en avons vu des milliers, je n'exagère pas, arborés dans Lille même. Français, belges, britanniques, italiens, et même, ne riez pas, des russes. Quand nous arrivons au canal même une immense ovation monte vers nous. Il y a là, devant un pont effondré que garde un petit poste anglais, des centaine» de femmes et d'enfants qui nous pressent, nous tirent, nous embrassent, nous disent mille choses puériles et émouvantes en anglais de manchettes de journaux. Pour les mettre à l'aise, je leur demande si on chante encore à Lille " Le petit quinquin. „ Elles assurent qu'un de nos confrères d'aspect vénérable est un général anglais. 11 disparaît sous les chrysanthèmes... Pendant que nous montrions patte blanche au chef de poste anglais, qui a ordre de ne laisser entrer aucun militaire dans la ville, des aéros britanniques passent, volant très bas, les. passagers agitent les bras, déploient des drapeaux. Des acclamations délirantes montent vers eux. Des tommies, près de nous sont fleuris. L'un deux m'a dit, d'un air pudique : " Je ne fus jamais tant embrassé dans ma vie ! „ Dans un cabaret voisin on chante en chœur, accompagné au piano " Flotte petit drapeau „ et des chansons satiriques ■ antiboches, sorties on ne sait d'où. Quel- j ques braves tommies au bras de jolies ouvrières de fabriques, essaient de chanter avec elles. Nous franchissons le canal sur le ponl effrondé, glissant, nous livrant à des acrobaties impressionnantes. Nous voici dans Lille même, à la porte de Canteleu. Un cortège s'improvise. Nous sommes pris dans un tourbillon fou. Des femmes se jettent sur nous, en pleurant, disant : " Merci, good morning, nous sommes délivrés, à bas les crapules de Boches ! Quand entrez-vous ? Par où ? Par la porte de Béthune ? Quand viennent les Français ? Ne partez plus, hein ! „ Des drapeaux et des fleurs Des drapeaux s'agitent autour de nous. Des fleurs pleuvent des balcons dt la rue de Turenne et de la rue Nationale, pavoisées abondamment. Un enfant esl piétiné tout près de nous. Voici que se présentent des Anglaises restées prisonnières dans Lille pendant quatre ans. Je suis embrassé par des vieilles moustachues, par des jeunes filles adorables, au visage poudré, par de grosses dondons qui me tendent leurs gosses. Une " Marseillaise „ enragée, frénétique, scande la marche de cette foule. On me tord le bras, on essaie de m'arracher un insigna à mon épaule. Disons le mot, on st m'arrache ! J'entends dire : " Comme ils sont bien habillés ! Comme ils ont l'ail bien portants ! C'est pas comme nous. Ah ! monsieur, nous pas beaucoup mangei pendant quatre ans „. Nous finissons après une heure de marche exténuante, à gagner la mairie, installée boulevard Qambetta, depuis que l'Hôtel de Ville a flambé. De tous les carrefours des centaines de gens accourent, agitant des drapelets. Uns ivresse sacrée exalte ce peuple, le peuple du barbier Maes, qui trempait son blaireau dans un éclat d'obus autrichien, le peuple de Virginie Ghesquière et de Jacquet. Jamais le cœur de Lille, vilk héroïque, ne battit aussi puissamment Sur les murs du secrétariat de la mairie une affiche aux couleurs françaises vien d'être apposée. On y lit une proclamation du maire de Lille, Charles Delesalle, qiu son fils, aviateur français, descendu une heure auparavant sur un terrain voisin de la ville est en train d'embrasser. Enfin le terrible cauchemar qui pesait sur nous est dissipé, dit la proclamatien. " Lille est délivrée, et le cri si longtemps étouffé sur nos lèvres peu sortir librement : Vive la France! Je vous demande maintenanl de rester aussi dignes et aussi unis dans la joie que vous l'avez été dans la douleur. Quiconque refuserait de s'associei à l'œuvre commune ou la comprornettrail par des désordres, commettrait un véritable crime. Une seule pensée doil nous animer : celle de témoigner notre reconnaissance aux admirables soldats qui ont libéré notre sol et qui marchent maintenant de succès en succès vers la victoire finale. Nos morts seront vengés. Le soleil de la paix glorieuse se lève resplendissant déjà bien haut sur l'horizon. Vive is France! Vive la République! Vivent nos alliés! „ Cependant que nous conversons avec le secrétaire général de la mairie, donl le dévouement fut admirable, avec ses infatigables collaborateurs et quelques conseilleurs municipaux, un remous se produit soudain au dehors, parmi la foule, qui est forte maintenant de six à sepl mille personnes au moins. Une musique éclate. Ce sont les pompiers de Lille qui arrivent coiffés de casques de prisonniers anglais, remplaçant les casques de cuivre que les Boches ont réquisitionnés comme les espagnolettes, les lustres, les batteries de cuisines et les cloches, la laine des matelas et les matières premières des usines. Les seuls cuivres non réquisitionnés sont ceux de cette fanfare qui, parmi l'océan des têtes soudain découvertes, joue la " Marseillaise ,„ le " God save the king n la " Brabançonne „ le " Salut au drapeau „« Des acclamations folles suivent chaque morceau. On crie : a Vive la France ! Vivent les Anglais! „ Me voilà tout à coup hissé sur un appui de fenêtre. Il faut parler. Le grondement de cette foule s'apaise. Je crie : " Français, Lillois „ et un long murmure répète : " Français, Lillois ! „ Ce n'est pas un soldat de la splendide armée britannique qui parle, mais un Belge qui suit les opérations de cette armée qui vient de délivrer votre ville. M'est-il permis de vous dire que cette délivrance est due aussi en partie au mouvement réussi ces jours derniers en conjonction avec les vaillants soldats anglais et vos chers compatriotes, les poilus français, par la petite La Flandre bilingue La voix des Flamands libérés Le premier journal paru à Bruges depuis la libération de la ville, journal intitulé « Belgenland » « Le Pays Bilge », et publié dans les deux langues fait une charge à fond en flamand contre le* aktivistes et publie l'article earaetéristique suivant : DE L'ENSEIGNEMENT Parmi tant de questions, celle qui réclame le plus impérieusement une prompte solution, sera la question de l'enseignement.Dans ce domaine, tout est à refaire : il convient à la fois de remanier les programmes et de réformer l'esprit qui les inspire. Nous avons été douloureusement surpris de constater combien, au cours de ces quatre années, on a mis de zèle à obéir aux prescriptions illégales qui avaient toutes pour but la ruine de . la langue française. Avec une unanimité déconcertante nous avons vu la plupart de de nos établissements d'instruction se soumettre, les uns par crainte, les autres avec joie, sans se soucier jamais de ce que penseraient de cette attitude les pères soucieux de l'avenir d# leurs enfants. Or, ■ la question est grave, et il importe que dès maintenant nous nous élevions contre un abus aussi criant, pour qu'on ne puisse arguer plus tard du FAIT ACCOMPLI. Nous affirmons hautement que nous sommes opposés à tout enseignement unilin-gue. Loin de nous l'idée de réléguer au second plan l'enseignement du flamand, cela va de soi : mais il est aussi évident que nous n'entendons pas approuver la suppression de l'enseignement en français. D'autres que nous exposerons les raisons patriotiques, historiques ou sociales qui justifient l'emploi de la langue française en Flandre et pourront montrer les avantages qui en résultent. Nous nous bornerons à revendiquer nos droits. Pour le bien comprendre, il faut admettre ce 1 fait, réel d'ailleurs et facile à vérifier, que 1 la langue française doit être considérée : j comme langue maternelle même en Flan-jj dre en ce sens que, par un usage constant et une c.utume plusieurs fois sécu-I laire, elle e6t la langue parlée à bien des 1 | foyers. Au nom de quelle anecdote veut-on ; j aboiir cette tradition et comment admettre 3 que le maître d'école ou le professeur ; qui n'est que le mandataire du père de ■ | famille puisse la combattre? C'est malheu-1 ■ reusement ce qui s'est produit au point ; de faire naître dans certains milieux entre 1 - parents et ^enfants de3 querelles et des 1 ; divergences dont nous reparlerons plus ; , tard. Il y a dans le domaine des idées 1 | une première réforme à exiger ; le res-; j peet, de la part des professeurs auxquels nous confions nos enfants, de traditions qui neu» sont chère». En outre dans la pratique il importe de réserver à la langue française la même importance que celle accordée au flamand. Nous ne demandons pas seulement l'enseignement du français, mais nous entendons que la moitié des cours se donne en français. Voilà le minimum de nos exigences, minimum trop modéré pour en pouvoir retrancher la moindre concession. Que nos deux langues nationales soient désormais enseignées dans nos athénées et nos collèges dans la même proportion et qu'elles soient tous deux également en honneur. Que nos enfants s'appliquent à les connaître l'une et autre avec le même zèle et la même ardeur. Qu'elles leur soient familières au point de se confondre pour eux dans une même affection. Que nos enfants sachent qu'elles sont l'expression d'une double civilisation qui jusqu'ici a fait l'honneur et l'originalité de notre Patrie. Pères de familles, soyons unanimes à revendiquer nos droits. Gardons intact pour ceux qui suivent un patrimoine intellectuel dont nous savons tout le prix. Agir autrement serait faire le jeu de l'oppresseur qui nous quitte après avoir semé parmi nous l'ivraie de la discorde. A nous de prouver que son œuvre fut vaine, et qu'«n dépit de ses efforts nous demeurons les enfants étroitement unis d'une même Patrie que nous voulons tous également belle, grande et forte. armée du roi Albert. Ainsi s'rvère une une fois de plus cette puissante fraternité qui existait avant la guerre, déjà entre la Belgique et la région lilloise. C'est pourquoi je suis heureux de vous crier comme Belge : " Vive la France et vive Lille ! „. Des mains m'aggrippent, on me descend. J'ai un drapeau français autour du cou en manière de foulard et je vois autour de moi des gens qui s'embrassent en pleurant. Je finis dans un endroit calme par interroger des gens qui me donnent des renseignements précis sur l'occupation allemande et le départ de ces MM. Boches. I La poussée sur tous les fronts L'Allemagne se déclare à nouveau d'accord avec le Président Wilson — Elle renvoie Ludendorff, mais elle garde son Kaiser SUR LE FRONT DES FLANDRES LE HAVRE, 26. — Officiel belge : La nuit du 25 au 26 octobre a été marquée par une grande activité d'artillerie.Nos premières lignes et nos arrières ont été bombardés. Rien à signaler le 26 en dehors des tirs habituels sur tout le front. Nous avons réduit la résistance de nids de mitrailleuses au nord de Ronsele. LE HAVRE, 27. — Officiel belge : Légère activité d'artillerie marquée surtout par des tirs sur nos premières lignes et nos communications. Les Anglais font encore 1,000 prisonniers LONDRES, 25. — Reuter officiel : Nous avons pris Artreset Famars (au S. de Valenciennes) ei noas avons avancé sur la rive E. de l'Escaut vers les quartiers extérieurs de Va 1 e n c i e n-n e s. Nous avons fait 1,000 prisonniers.Victoire française entre Serre et Oise et au S. de la Serre PARIS, 26. — Havas offic. 11 h. soir : Nos troupes ont effectué aujourd'hui avec l'appui des chars d'assaut une vigoureuse attaque entre Oise et Serre. L'ennemi qui tenait avec fermeté sur ses travaux de défense, a été bousculé et chassé de plusieurs villages. Nous avons pris Pleine-Selve, Parpeville, Cherenzy-les-Da-m e s, et nous avons poussé au N. de Pleine-Selve jusqu'aux quartiers extérieurs de Courjumelles. Nous avons fait de nombreux prisonniers. Entre Sissone et Château-Porcien, l'ennemi a tenté, au cours de la journée, de nous reprendre nos gains d'hier. Ses contre-attaques, renouvelées à plusieurs reprises avec des divisions nombreuses, surtout au S. de Banogne et sur le moulin d'Herpy, ont été repoussées partout devant nos positions. Nous avons fait depuis hier dans cette région plus de 2300 prisonniers. Une seule de nos divisions a capturé des centaines de mitrailleuses.Rien d'important sur le reste du front. Les Français continuent leur avance sur tout le front et font encore de nombreux prisonniersPARIS, 27. — Havas officiel 2 h. : Pendant la nuit, nos troupes de la première armée ont redoublé d'efforts sur le front compris entre l'O i s e et la Serre. Les Allemands, bousculés par les combats d'hier, ent fléchi sur toute la ligne et ont dû se replier vers le N. en abandonnant leurs positions. Nous avons conquis le Mont d'Origny, Origny-Sainte Benoit e, Courjumelles, Chevresis-Monceau, ainsi que de nombreux points d'appui entre ces villages.Sur la droite, nous avons capturé P e-r o n et progressé vers le N. Nous avons pris la côte 1 1 7 et la sucrerie à 1,500 mètres à l'E. de R i c h e c o u r t. Le chiffre des prisonniers capturés s'est encore accru. Sur le front de la Serre, la 10e armée appuyant les mouvements de la première armée a également réalisé des gains. Nous avons franchi la Serre à l'E. de Dercy et pénétré dans les tranchées allemandes. A l'E. de Sis son ne, une violente contre-attaque allemande dans la région de la ferme Macquigny a été brisée par notre feu. La lutte d'artillerie a continué très vive sur le front de Bannogne et de Mon-teuil.Finie cette sordide, cette immonde tyrannie. Les gens sont fous de joie et croient rêver. Je reviens à la poste de Canteleu dans un cab attelé d'un poney qui a passé huit jours dans une cave, dissimulé, le seul cheval que j'aie vu dans la ville. Nous croisons un# bande de femmes qui promènent en chantant deux moutards costumés «n cuirassier et un turco. Je commence à me ressaisir, mais j'ai de terribles courbatures et dans une poche déchirée de m®n uniforme, je sens tout à coup quelque chose de mou et de gras, c'est une tartine de saindoux ! Qui donc a pu me la fourrer là ! Mon confrère du Times a raison : " Un bien beau jour ! f„ Louis PIERARD. Le chiffre des prisonniers capturés dans les combats du 21 au 26 octobre entre Sissonne et Château-Porcien dépasse les 2450 dont 50 officiers. Nuit calme sur le reste du front. Le butin des Américains en un mois PARIS, 26. — Officiel améric. (suite): Dans la bataille au N. de Verdun, commencée il y a un mois, nous avons fait depuis le 26 septembre 2 0,00 0 prisonniers — sans compter les pertes sérieuses infligées à i'ennemi en morts et en blessés ; neus avons pris 15 0 canons, 1,000 mortiers de tranchée et plusieurs milliers de mitrailleuses. Le communiqué de Berlin BERLIN, 27. — Wolff officiel : En Flandre l'activité de combat a été insignifiante. L'ennemi a continué la destruction des localités belges en arrière du front. A Aneghem et Ingoyghem, lors de combats d'artillerie a l'aide d'obus incendiaires, la population qui s'était abritée dans les caves, a en grande partie péri. La Réponse de l'Allemagne C'est un simple accusé de réception BERLIN, 27. — Wolff officiel : Voici le texte de la réponse envoyée au président Wilson: Le gouvernement allemand a pris #©n-naissance de la réponse d* président Wilson. Le président reconnaît les changements qui sont intervenus et interviendront dans la constitution allemande. Les négociations de paix seront conduites par un gouvernement du peuple, aux mains duquel se trouvent effectivement et d'accord avec la constitution, les compétences décisives. A lui est soumise aussi la puissance militaire. Le Gouvernement allemand attend maintenant les propositions de l'armistice préparatoire à la paix de justice comme le Président l'a caractérisée dans ses discours. Signé : dr SOLF, secrétaire d'Etat des Affaires étrangères. Ludendorff s'en va C'est au Kaiser qu'il remet sa démission BERLIN, 26. — Wolff officiel : Le Kaiser a accepté la démission de Ludendorff, général d'infanterie, premier chef du quartier-général. Le Kaiser a décidé que le 39# régimentj des fusiliers du bas Rhin, qu# le général a cemmandé longtemops, porterait dorénavant le nom de Ludenderff. La réponse de l'Autriche VIENNE, 27. — Corr. bur. : Les jeur-naux annoncent que la répons# autrichienne est prêt# et sera soumise aujourd'hui aux personnes compétentes. On dit qu'elle est très conciliant# et qu'elle sera envoyée aujourd'hui ou demain. m, i - - Lire en 3e page GEORGES LORAND par Charte» DELCHEVALERIE qui lut longtemps son collaborateur â l'Express de Liège k Meddens_& Zoon JL PARDESSUS D'HIVER U m depuis fl. 50 | | LA HAÏE ROTTERDAM JM Bolweg, 11 Boogstraat, 356 JJ ■ ■ Oiseau de la Paix, sois béni ! Tes promesses sont merveilleuses ... Mais il faut voir si ton nid N'est pas un nid de mitrailleutes.

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