Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois

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16 October 1918
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s.n. 1918, 16 October. Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois. Seen on 29 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/5d8nc5th7g/
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5e Année — N° 54 RedactiDiî I Administration ! Turfmarkt 31 & 31 a La Haye — Téiéph.216 Bureau à Maastricht : Hôtel Suisse,Vrijinof,Téléph.159 à Flessingue : Siijlistraat, 6 FRANÇOIS OLYFF Directeur - Fondateur Les Nouvelles Journal belge fondé â Maastricht en août 1914 i<lCrcredi 16 Oct. 1918 i cents le numéro ABONNEMENTS : .... . 1 florin oar mois Hollande- „ 2.50 fl. par3mois Etranger : port en sus ANNONCES : La ligne : 15 C. en 4 e page Réclames permanentes à forfait Grande Victoire Belge Indemnités de Guerre LA QUESTION DU CHOMAGE Par M. Pavoçat Ferd. VANDE VORST ®o@-- I. — Le chômage " En matière économique il y a ce que l'on voit et ce que l'on ne voit pas, et ce que l'on ne voit pas est souvent plus important que ce que l'on voit,,. Ce mot de Bastiat s'applique particulièrement à la Belgique, victime de la perfidie et de la barbarie, martyre de la parole donnée, symbole du droit outragé. L'opinion universelle depuis le pacifiste le plus utopi-que jusqu'au neutre germanophile réclame pour elle la justice et une justice d'autant plus complète qu'elle est plus lente à venir et que la souffrance a atteint et dépassé les bornes du possible et de l'imaginable. Mais cette opinion n'a vu que les choses qui frappent les yeux, les atrocités, les incendies, les destructians. La bibliothèque de Louvain, les halles d'Ypres, le sac de Dinant sont présents à toutes les mémoires. Peu songent à une cause de ruine et de misère, moins colorée, moins tumultueuse, moins soudaine, mais beaucoup plus étendue tt plus profonde, à la paralysie lente et destructive qui consomme toutes les forces vives de la nation par l'arrêt forcé de son activité productrice. Il y avait en Belgique, au moment où la guerre s'est abattue sur elle, 2,258,800 hommes et 931,334 femmes occupés au travail professionnel. L'immense majorité de cette armée de travailleurs intellectuels et manuels devait vivre du produit de son labeur. Depuis quatre années, les moyens d'existence ont fait défaut dans chaque ménage. Depuis le grand industriel et le riche agent de change jusqu'au plus humble ouvrier, chacun a dû .vivre de ses réserves ou de la charité publique. Le chômage a frappé des millions de chefs de famille, qui ne demandaient que de pouvoir gagner leur vie et qui sont livrés à la plus horrible et à la plus imméritée des détresses. Voilà la chose à laquelle en ne songe pas assez. Des économistes ont évalué le revenu annuel belge (travail compris) à cinq milliards cinq cents millions de francs. De cette somme, un dixième, soit 550 millions, allaient à l'épargne, et les neuf dixièmes, soit quatre milliards neuf cent cinquante millions, subvenaient aux dépenses individuelles et collectives. Le chômage, en tarissant ce revenu national, n'a pas supprimé les charges des familles ni celles des entreprises privées. Il a non saulement arrêté l'accroissement de notre richesse nationale, il l'a détruite en l'empêchant de se renouveler, 1 et il a avant tout infligé à nos populations une diminution d'avoir, une perte matérielle, certainement énorme. 11 comprend donc deux parts : la principale, c'est l'appauvrisement; la très accessoire, c'est le défaut d'enrichissement. Des gens à courte vue l'ont baptisé le " manque à gagner „, terme inélégant et inadéquat à la chose, sorte de camouflage verbal qui est de nature à faire croire que nous réclamons des bénéfices perdus, alors que nous demandons une compensation de nos dommages. Il est nécessaire d'attirer l'attention générale sur ce que l'on ne voit pas ou sur ce que l'on ne voit pas assez, c'est-à-dire sur la ruine complète causée à la nation belge par le chômage, l'arrêt de ses industries, de son commerce et des activités individuelles; et sur la justice et la nécessité d'une réparation. La présente étude ne traite que de cette seule cause de préjudice, moins apparente, mais plus générale et plus meur-tière que les destructions, les pillages et les extorsions qui ont frappé l'imagination publique et qui ne seront jamais oubliées. Ce n'est donc pas un exposé complet des dommages de guerre qui va suivre, mais un rapport au sujet du chômage exclusivement. IL — Causes du chômage La violation de la neutralité belge par une puissance garante a été un crime longuement prémédité et froidement exécuté. Elle a été accompagnée d'actes de terrorisme destinés à frapper les populations d'une panique calculée. Elle a été suivie d'une occupation oppressive et (É * barbare. L'histoire ne connaît point un attentat au droit des gens aussi noir et aussi effrayant. Ses auteurs doivent répondre de toutes les conséquences qui sont la suite naturelle ou directe de ce monstrueux forfait. On a parfois fait en France la distinction entre les conséquences de la guerre en général et les conséquences des faits de guerre. Cette distinction est inapplicable à la Belgique et apparaît aux Belges comme byzantine en ce qui les regarde. v En effet, nous ne souffrons pas de la guerre en général, événement mondial à rèpsrcussion universelle. Nous souffrons de l'occupation de notre territoire, de la suppression de notre liberté, de la confiscation de nos moyens de production, du blocus exercé par les Alliés. Toute .la Belgique est sous la main ou sous le feu de l'ennemi. L'oppression allemande est un fait de guerre. Il en résulte que la Belgique ne souffre pas d'une manière générale comme les nations belligérantes, qui n'épargnent ni leur sang ni leur bourse pour abattre leurs ennemis, ni comme les neutres qui sont gênés par mille rectrictions diverses dans leur trafic après s'être enrichis par la guerre. Nous sommes dans une situation bien plus malheureuse. Notre activité économique n'est pas gênée, elle est supprimée. Une paralysie mortelle, suite dë l'occupation, s'est emparée de tout le corps social. Analysons les différentes causes qui ont amené l'arrêt de nos usines et de notre commerce, ainsi que des activités individuelles. Il sera difficile de ne pas y voir la relation directe de cause à effet entre les faits de guerre et le chômage. Pour nous, d'ailleurs, il suffit de démontrer que le chômage est une conséquence directe (ou naturelle) de la violation de la neutralité belge. Signalons en ordre successif : 1. L'interdiction de travail intimée aux usines, maisons de commerce et particuliers se trouvant dans la ligne de feu ou la zone d'étape ; 2. La destruction .des sièges d'exploitation ; 3. La défense de travail intimée par l'occupant, telle l'ordonnance du gouver-neur-général prohibant les travaux publics ; 4. L'enlèvement des machines, outils et matières premières; 5. Le blocus exercé par les Alliés sur tous nos ports sans distinction, l'impossibilité pour nos usines, d'importer les matières premières, l'impassibilité d'exporter les produits fabriqués et l'arrêt du négoce international ; 6. La réquisition et l'accaparement des matières premières se trouvant dans le pays au moment de l'invasion; 7. L'accaparement des combustibles par les Allemands ; 8. L'accaparement des voies ou des moyens de transport, ou leur suppression;9. La destruction des villes et des bourgades et la dispersion de la population ouvrière ; 10. La fuite des habitants devant l'armée d'assassins, d'incendiaires et de terroristes ; 11. Le refus patriotique de nos usiniers et de notre population ouvrière de travailler pour l'ennemi; 12. La ruine complète et simultanée, l'une dérivant de l'autre par une conséquence fatale, de la classe ouvrière, de la classe des petits commerçants et employés, et même de la classe moyenne et riche, privées de leurs moyens d'achat. Toutes ces causes agissent directement. Seule la 12e pourrait faire naître une discussion, mais ce serait méconnaître la solidarité étroite qui unit toutes les classes d'une nation, que de considérer comme accidentelle ou occasionnelle la ruine individuelle qui dérive de la ruine de tout un pays, surtout quand un pouvoir occupant, sans cœur'et sans pitié, ne permet point aux séquestrés de Belgique d'aller offrir leurs services ou exercer Leur profession sous des cieux plus cléments. A suivre. Ferd. VANDE VORST. Les Belges avancent de I ira. sir m front de 20 Ils libèrent Handzaeme, Corternarck, Hooglede, Beveren, Rumbeek, Bevthem, Winkel-St-Eloi, Iseghesn, Lendelede et menacent Thourout Thieit et Courtrai Les Français ppaimeuf Usuiers a- / ~————— Nouvelle avance considérable en Champagne Les Français à Sissonne et devant Rethel AU JOUR LE JOUR La bataiîîe continue ! Cette réponse à la note du pré- J" dent Wilson, elle peut faire illu-sion, au premier abord. Mais re- yCOLf lisez-la, et vous verrez qu'il n'y , a rien de plus allemand que cette réponse allemande. Tout ce teste sue la peur du désastre militaire imminent st trahit le désir immodéré de se sauver par la tangente, quitte à tâcher de rouler les Alliés sur le teirain diplomatique. Wilson avait posé des questions assez précises. L'Allemagne répond : , Comment donc ! Réunissons une conférence. Et ! nous nous arrangerons bien sur les détails d'exécution. Avec des expressions pareilles on peut aller très loin, et si les alliés étaient assez jeunes pour accepter sans réserves les propositions allemandes, ils verraient vite cé que les Boches appellent des détails d'exécution. La Pologne réunira-t-elle sous son sceptre indépendant la Silésie et la G alicie, toutes deux provinces polonaises ? Détail d'exécution. L'Alsace-Lorraine deviendra-t-elle autonome dans le cadre de l.i confédération germanique, ou sera-t-elle renà'ae purement et simplement à la France? Détail d'exécution? Trieste de-viendra-t-il, comme faire se doit, italien ? Détail d'exécution. Pour l'Allemagne, la grande affaire c'est de cesser les hostilités qui lui étouffent son armée, c'est de faire rentrer dans ses frontières c'ette armée intacte ou à peu près, et enfin c'est de réunir une conférence de la paix, où l'on pourra discuter, biaiser, et intriguer. C'est de cette triple nécessité allemande qu'est née la note qui a été publiée samedi. Il va sans dire que les Alliés ne peuvent l'accepter telle quelle. Il leur faut des garanties,, et des garanties d'ordre militaire. Et il faut s'entendre enfin sur les « quatorze point» » de Wilson, qui sont excellents, académiquement, mais qui ont des lacunes immenses, et qui, étant vieux de près d'un an, ne sont plus tout-à-fait à la page. Vous voyez, chers lecteurs,- que si nous sommes près de la paix, nous n'y sommes pas encore tout à fait. Il ne reste plus qu'à régler l'essentiel : les conditions de la déroute allemande. Et ce n'est pas là un détail d'exécution.Et que nous apprennent ce matin les gazettes ? Le prince Max de Bade serait "à la veille de démissionner, battant ainsi tous les records de durée et de vitesse établis depuis qu'il y a des chanceliers allemands, et qui chancellent ! Son aventure est assez pénible pour lui, assez-drôle pour nous. Figurez-vous qu'il y a quelque dix mois le môme prince de Bade écrivait à un pacifiste allemand établi en Suisse une lettre fort compromettante et où il traitait les socialistes et les libéraux allemands de la belle manière, c'est-à-dire ds la manière boche. Cette lettre, Reuter nous a rendu le sefvic» de la publier. Et les libéraux et les socialistes allemands, collaborateurs intimes et directs du prince de Bade, sont furieux. 'Vainement le prince Max fait-il aujourd'hui des distinguo et affirme-t-il le droit pour un homme d'état de changer d'opinions suivant les circonstances. Sa lettre est accablante pour lui, d'autant qu'elle nous montre ce néo-pacifiste sous un jour que ne connaissons pas, infecté de junkerisme et de pan-bochie. Il est concevable que Schei-demann, Bauer, Erzberger et Grœber, en ad-njettast qu'ils veuillent prendre leurs nouvelles fonctions au sérieux, ne tiennent pas essentiellement à servir sous les ordres d'un prince aussi changeant, nettement réactionnaire en janvier, non moins nettement secia-lisant et démocratique en octobre. Et c'est pourquoi sans doute le prince Max s'en ira. Tout ça, bien entendu n'a aucune importance. Après Max, il en viendra un autre, quLs'ea ira aussi. Ce qui importe seul, c'est la bataille, c'est le front, où la victoire se dessine chaque jour avec une plus magnifique netteté, c'est la volonté de toute l'Entente d'en finir avec les armées de Hindenburg. Quant à Max de B«de, qu'est-ce que ça peut nous faire ? Pas ça ! — R. F. En cas de réclamation, prière de toujours joindre une des dernières bandes du journal et, pour les changements d'adresse, joindre, • en outre, fl. 0,50 pour réimpression des bandes. s % 6,000 prisonniers LE HAVRE, 14. — Officiel belge : Le 14 octobre à 5 h. 30 les troupes belges, avec les troupes françaises opérant en coopération étroite avec elles, se sont portées à l'assaut des positions ennemies sur un front de 20 km. entre le canal d'Handzaeme et la route de Roulers à Menin. Brisant la résistance désespérée des Allemands, elles ont fait des progrès considérables sur tout le front et libéré les villages d'Handzaeme, Cortemark, G e i t e - S t - J 6 s e p h, Hooglede, Beveren, Rumbeke, Beythem, O u c k e n e, et Winkel-St-Eloi. Vers le milieu de la journée, les troupes françaises ont enlevé d'assaut la v i 11 e de Roulers. Plus à l'E. les troupes belges ont progressé en combattant sur une pro-fondeur de plus de 10 km et ont enlevé Iseghem et atteint les lisières de Lendelede, délivrant une nombreuse population civile. L'avance varie entre 3 et 10 kilomètres. Les aviateurs belges et alliés n'ont cessé d'apporter aux opérations une coopération précieuse en mitraiilant les convois et les rolonnes ennemies en retraite. / Deux ballons et 15 avions ennemis ont été abattus. Le lieutenant Coppens a remporté sa 36e victoire aérienne. Le nombre des prisonniers recensés jusqu'à présent est de près de 6,000 faits par moitié par les troupes française^ et belges. Une grande quantité de matériel est tombé entre nos mains, six batteries entières et tout attelées ont été capturées ainsi que d'autres pièces non encore dénombrées.L'ennemi a allumé des incendies à Roulers, Corternarck, Hooglede et Gits. A Roulers des explosions ont eu lieu dans différentes parties de 'a ville. L'attaque a été faite simultanément par les troupes belges, françaises et britanniques. LONDRES', 14. — Reuter : Le correspondant de Reuter auprès de l'armée anglaise télégraphie que ce matin à l'aube notre seconde armée a amorcé la bataille en Belgique avec la coopération de nombreuses forces alliées, qui combattent sur l'Yser. Notre front d'attaque s'étend depuis h Lys, près de Wervicq jusqu'à St-Pierre, sur la route de Roulers à Menin. Nous pouvons admettre à coup sûr que les Allemands s'attendaient à une grande attaque du général Plumer. Quoique l'ennemi n'ait pas sur ce front autant d'hommes qu'entre Cambrai et St Quentin, il est hors de doute que l'ennemi a tout mis en œuvre, pour autant que ses moyens épuisés le lui 'permettent, pour fortifier ses lignes menacées. Le temps nous a été favorable. L'ennemi n'a répondu que fort faiblement à notre feu d'ouverture. Cela provient d'abord du fait que les Allemands ont perdu uns masse de canons dans cette région et qu'ils veulent ménager leur artillerie, même au prix de l'infanterie. A 3 h. du matin, nous avions accompli une avance moyenne de 3 km. et conduit' à l'arrière environ 600 prisonniers que d'autres allaient suivre. Les Belges ont combattu brillamment. A ce moment ils s'étaient emparés de la route Rolleghem-Capelk: et avaient dépassé celle de Roulers à Ledeghem aux environs de Den Aap. Les autos-mitrailleuses ont coopéré à l'action mais non pas les tanks. La bataille continue favorablement et peut se développer encore jusqu'à un de ces grands succès auquel nous nous sommes habitués. Tandis que notre seconde armée fait honneur à son nom glorieux, nos alliés qui développent la bataille au N. auront une part importante aux résultats de l'attaque. Il ne paraît pas exagéré de prédire qu'un gros butin fera partie des fruits de la victoire. —a C'est le Roi Albert qui commande les troupes victorieuses des Alliés La côte belge et Lille vont être libérés LONDRES, 14. — Reuter apprend cet après-midi qu'à 2 heures la ligne en Flandre passait immédiatement à l'E. de Dixmude, au-delà de Corternarck, à l'E. de Roulers, à un mille environ à l'E. de Winkel-St-Eloi, immédiatement à l'E. de Moorseele et à 500 m. environ au N. O. de Menin. La résistance de l'ennemi a été fort faible au S. de Roulers, mais très vigoureuse dans la direction de Thieit, au N. E. de Roulers. L'effet de l'avance, aussi bien sur la garnison allemande de la côte qui est sérieusement menacée, que sur le saillant de Lille qui est attaqué encore de plus près par le N., se fait sentir considérablement et sera sans aucun doute décisif. La 2e armée» anglaise et les troupes françaises opèrent sous le commandement du quartier général belge. La flotte a coopéré à l'action par un bombardement dans la direction d'Ostende. ~ 1rs " — ^ La progression des Alliés s'est effectuée sur un front de 50 km» LONDRES, 14. — Reuter apprehd que la nouvelle attaque en Flandre a progressé jusqu'ici de 3 à 5 km. sur un front de 50. Un bateau anglais a l'entrée du port d'Ostende LONDRES, 14. —Reuter: D'après une nouvelle confirmée, un monitor anglais a poussé droit sur l'entrée du port d'Ostende et a bombardé violemment les positions ennemies. Le communiqué de Berlin BERLIN, 14. — Wolff offic. soir : En Flandre, l'ennemi a attaqué sur un large front entre Dixmude et la Lys. Nous avons soutenu le choc. Sur l'Oise et l'Aire, et à l'O. de la Meuse, les attaques des Français et des Américains ont échoué. j - % ledlens à Zoon ' PARDESSUS D'HIVER Ut U depuis fl. 50 | t CD LA HAYE ROTTERDAM ' i JP Haîweg, !l fioogsîraat, 356 T 'Office de Renseignements au sujet de militaires belges, Lange Voorhout, 17, La Haye, rappelle aux Belges résidant aux Pays-Bas qu'il se tient gratuitement à leur disposition en vue de leur fournir des informations relatives aux membres de leur famille et à leurs amis' se trouvant au front et qui n'ont plus donné de leurs nouvelles depuis un certain temps »

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