Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois

1507 0
close

Why do you want to report this item?

Remarks

Send
s.n. 1918, 08 June. Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois. Seen on 29 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/3775t3h587/
Show text

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

4e Année M. 287. Directeur-Fondateur : François Olyff." Samedi 8 Juin 1918 Les Nouvelles ABONNEMENTS : Hollande: 1 florin par mois 2.50 fl. par 3 mois v Journal belge fondé à Maastricht en août 1914 Administration et Rédaction : Bureaux à Maesiricht : -a Haye - Frinsegracht, 16- Téléph. 2787 Wilhelminasingel 27 ANNONCES: La ligne : 15 cents en 4e page. Réclames permanentes à forfait La Vraie Confiance Elle est d'un puissant intérêt et d'un réconfort Incomparable cette revue méthodique des opininions de nos grands confrères allié» au sujet de l'offensive allemande. Elle nous donne le dessous des événements qu'elle éclaire en quelque sorte à plein jour en accentuant ainsi les contours et les reliefs. Continuons-la donc si vous le voulez bien : ' „ L'Allemagne a appris par sa première et formidable offensive du 21 mars que l'Entente possédait une force insoupçonnée, dit M. Maurice Barrés, l'académicien rédacteur à l'Echo de Paris. Aussi vient-elle d'employer les dernière» semaines à grouper sur le front de France près des sept huitièmes de ses forces, trente et quelques divisions seulement demeurant en Russie et des détachements infimes aux Balkans et en Asie. Mais nous-mêmes, ne perdons pas la conscience de nos forces, que depuis mars nous venons encore d'accroître par un regroupement complet des troupes françaises, britannique» et américaines sous un seul chef. " Chaque semaine de retard dan» l'offensive ennemie a représenté pour les Alliés un renfort de la valeur d'un corps d'armée, en raison de l'importance des arrivées d'Amérique. C'est ainsi qu'en un seul convoi quarante-cinq mille. Américains viennent de traverser l'Océan. Quelle preuve de l'impuissance à laquelle commencent à être réduits les sous-marins allemands! Et je ne vous donne pas des chiffres imaginaires, rien que des chiffres officiels. Comment n'être pas impressionné par les données que nous ont fournies publiquement le ministre de la guerre américain, M. Baker, et le haut-commissaire de France aux Etats-* Unis, M. Tardieu : cinq cent mille Américains actuellement en France, un million, ayant le milieu de l'été; quinze cent mille avant la fin de l'année. Et j'apprends que ces promesses, grâce à des mesures prises récemment par le président Wilson, seront largement dépassées. Je crois pouvoir affirmer qu'à la fin de l'automne, près de deux millions de soldats américains auront débarqué chez nous. " Ces chiffres, et puis notre supériorité en avions et en tanks, qui va être écrasante, expliquent l'effort désespéré du commandement allemand pour forcer la décision. En même temps, ils sont des éléments puissants de notre fermeté morale dans cette crise. Malgré ses premiers succès, l'ennemi n'a pu réussir à*accomplir la percée.- 11 se trouve partout en face des troupes alliées qui conservent leur liaison et organisent en liberté leur résistance. 11 s'agit de passer encore aujourd hui dans l'angoisse de l'attente et puis dans l'angoisse de la bataille qui se déchaînera les jours d'après. Mais qu'est-ce^ que notre angoisse auprès des sacrifices dont nos soldats donnent l'exçmple à ia nation ? „ M. Charles Mauras montre la France unie malgré les factieux et rend je meilleur hommage aux combattants: " A l'heure ©ù le sang coule, où passent les râles de mort, où les membres brûlés ou tranchés du meilleur de la France recommencent à joncher douloureusement nos campagnes en avant des villes . qu'il faut préserver, j'entends dire qu'ils est, ça et là, te quelques bancs, heureusement rares, d'une assemblée qui vaut mieux que cela, des hommes pour tenter la manœuvre de désunion ou de »éparation politique conforme au programme insinué par la Gazette de Francfort. L'assemblée, quelle que soit sa teinte d'origine ou sa volonté de parti est une, assemblée nationale. On y parle français et l'on y sent en citoyen. " Rien ne sera plus simple que de la rallier sans même recourir à l'évocation du jlrapeau, sans avoir à dire ni même à crier que la Patrie est en danger. Quelques-uns, plusieurs, beaucoup, je pen»e, se trouveront pour répliquer à la première intrigue par la proposition de concentrer toute l'activité politique et législative, dans le soin vigilant, dans l'étude attentive du plus sacré des intérêts qui soient en cause, l'intérêt de n°s combattants... "Justement parce que les revers passagers oe ces jours derniers ont paru éloigner la victoire, il faut parler de la victoire et de effets au pays d'abord, ensuite à l'armée, race à l'ennemi en marche, face au spectre inquiétude agité par de mauvais patriotes ou «es patriote» sans foi, face à la situation pave, à la situation aggravée (ce n'est pas 'c' qu'on le conteste),. il faut montrer aux uvriers du redressement} aux héros ma-du rétablissement, que la France ' • quule songe déjà à leur couronne, à - sécurité et à celles de leurs foyers, ni !» n'aienf P" besoin de ce stimulant, aucun stimulant à une heure pareille," „ '' c<r lui est assez connu. Mais nous t ,oin>. nous autres, de ne pas sous- tic', 'es (dées et les sentiments de jus-senr ?,U'' de justice nationale, qui remplis-<i N os cœurs et animent nos réflexions. avoir ^vons °V» du moins, nous devons ïie5®!." ^ie direà ceux qui se dévouent "HJfi.ic 1, r'9youent pas pour une race au a ,eur désintéressement qui est immense correspondra la reconnaissance infinie. " Comme Georges Valois le fit remarquer le premier dans son Cheval de Troie, il ne serait pas seulement démoralisant, il serait scandaleux que le combattant, qui aura le plus donné pour le salut et la victoire de la France, fût aussi celui qui dût recevoir le moins. Cette iniquité autrefois courante parce que personne n'y prenait garde et qu'elle était masquée par l'obturateur kantien du devoir gratuit, parfait et pur, n'est plus admise aujourd'hui, de qui que ce soit.,, M. Léon Daudet évoque la première victoire de la Marne : " L'ennemi, numériquement accru par la défection russe, cherche furieusement la décision de la guerre, avant que l'aide américaine ait pu donner toute sa mesure. 11 a cherché cette décision en Picardie, le 21 mars dernier, puis, après avoir été arrêté, dans les Flandres, il la cherche actuellement dans ce bassin de la Marne où il éprouva du 5 au 12 septembre 1914, une sanglante défaite. Nous n'avions alors cependant aucune des supériorités qui nous appartiennent aujourd'hui. Peu ou pas d'artillerie lourde. Aviation rudimentaire et bornée à l'observation de i'adversaire. Munitions limitées. En outre, l'échec de Char-leroi et la retraite subséquente semblaient devoir peser gravement sur le moral de nos troupes. Enfin, le secours des armées anglaises était encore minime et, si nous avions la coopération des troupes russes, l'Italie et l'Amérique étaient neutres. Cependant, la France arracha la victoire et cette victoire a sauvé la civilisation. Telles sont les premières considérations qui doivent nous inspirer toute confiance. L'art de la guerre montre que quelques dizaines de milliers d'hommes en plus ou en moins, quand les effectifs adverses atteignent le chiffre de plusieurs millions, ne pèsent d'aucun poids dans la balance. Ce qui compte, c'est, avec le perfectionnement technique des armes nouvelles, l'habileté des chefs et le potentiel moral des soldats.',, E(foutez maintenant la voix grave du Temps: " Quatre ans se sont écoulés depuis que nos drapeaux connurent la grande victoire. Qu'en avons-nous fait? Comment se peut-il que le destin nous ramène encore aux champs consacrés où notre race s'est ressaisie, où nous avons poussé prématurément peut-être le'cri de délivrance ? Depuis lors, que d'exploits! Combien de deuils! Quels efforts ! Quelles souffrances ! Que de fautes aussi et d'illusions! Combien d'erreurs chèrement payées ! Que de disputes entre nous, d'injustices et de joies satani-ques à n<?us proscrire les uns les autres! Comme elle fut brève et précaire la vie d'union sacrée ! " Tâchons de revivre ces quatre ans. Son-, gerons-nous sans amertume à la façon dont nous avons parfois gâché le grand crédit que la miraculeuse victoire nous avait ouvert sur l'avenir ? Cette méditation n'est point délétère. Elle ne peut qu'élever nos âmes à la hauteur des heures tragiques. Depuis trois jours, le sort hésite. 11 ne s'agit pas d'un rythme nouveau dans le cours de la destinée. Nous connaissons notre ennemi, les avantages que lui donnent le nombre, une préparation suivie pendant un dé-mi-siècle, une volonté toujours tendue vers la domination de l'univers à n'importe quel prix. Sans l'abaisser d'aucune manière, nous pouvons dire que notre héroïsme a dépassé le sein. Mais l'Histoire se contente de saluer des héros, elle ne s'arrête et ne s'incline que devant les vainqueurs et se façonne à leur gré. „ Telle est la dure loi. Il ne dépend pas de nous de la changer et de sauver autrement les lendemains de notre peuple. Il faut vaincre. La plus belle et la mieux ordonnée de toutes les oraisons funèbres ne vaut pas le chant de populaire allégresse qui s'échappe des lèvre» de l'homme libre, fier d'avoir su défendre et de pouvoir transmettre »a liberté. Notre effort pour l'indépendance fut un moment traversé par un accès d'hystérie humanitaire. La victoire marchandée s'éloigna de nous au moment même où nous allions la saisir. Serait-il possible que les sacrifices consenti» depuis lors n'aient pas mérité d'elle un nouveau sourire ? Nous ne voulons pas le croire et nous attendons. „ Jusqu'à la fin de la bataille engagée, nous vivons dans une espérance virile. Il faut le dire' au gouvernement. Il faut renoncer à ces communiqués adoucis, à ces explications puériles dont on nous a régalés pendant ces derniers jours. Un écrivain militaire qui s'adresse à la clientèle extrêmement nombreuse d'un journal populaire a protesté hier, comme nous, contre certains commentaires vraiment trop ingénieux qui étaient venus de sources officieuses. „ C'est en disant la vérité que l'on monte la meilleure garde autour du moral de la nation. Elle âime mieux apprendre que nous avons été surpris, que des fautes ont été commises, que de hausser jusqu'au prodige l'habileté tactique des ^Allemands. Cette seconde hypothèse nous laisserait peu de chances. L'autre nous permet d'espérer, Nouvelles du Jour — Les Allemands continuent leur inaction. Les Français les ont rejetés au-delà de l'O i s e en faisant des prisonniers. Nos alliés enregistrent aussi un succès entre l'O u r c q et la Marne où ils ont avancé d'un kilomètre, capturant 270 prisonniers dont 10 officiers. On croit que les Allemands préparent de nouveaux chocs en Champagne ou en Lorraine. — L'activité aérienne reste grande. Les Français ont abattu de nombreux avions ennemis. Les Anglais ont effectué des raids réussis en Allemagne notamment sur Coblence, Trêves, Thionville, etc. — Les Anglais ont abattu en mai 518 avions ennemis. — Les Etats-Uni» organisent la lutte contre les sous-marins ennemis qui continuent leurs hauts faits dans l'Atlantique. Hier deux vapeurs norvégiens ont été coulés. — Le Koningin Eegentes, devenu navire-hôpital hollandais servant à l'échange des prisonniérs de guerre anglais et allemands, a coulé sur une mine hier. Il n'y avait pas de blessés à bord. 4 chauffeur» sont noyés et l'administrateur, M. Smit, recueilli sur le Sindoro "avec les autres passagers, y est mort. La délégation anglaise venant en Hollande et les infirmiers qui se trouvaient à bord, ont été tous sauvés. C'est le 4e steamer que perd la Cie Zeeland depuis la guerre. — Il parait que la Suisse va tenter de jeter le» bases d'une Société des Nations. en rectifiant de mauvaises méthode», que nous obtiendrons encore le succès dont dépend la liberté dn monde. „ Voilà ce que nou» demandons pour le» jours qui vont suivre. U ne s'agit plus de nous distribuer une ration de-vérité coupée d'eau pour estomacs débiles. Le pays sait. 11 a entendu passer dans l'air le grand frisson des ailes de l'archange qui distribue la vie et la mort. La notion exacte du péril ne peut qu'exalter notre courage et notre volonté de vivre „. On trouvera dans nos "Journaux de Paris et d'Ailleur» „ d'autre» considérations encore qui sont bonnes à lire. Mais que nos broyeurs de noir entendent ce qui dit M. Alfred Capus, l'académicien directeur du Figaro qui montre " les énormes chances d'erreur des jugements portés à distance, sur les opérations militaires, dans des milieux fiévreux comme la politique ou le monde parisien „ : „ L'esprit critique qui ne s'appuie que sur des renseignements hasardeux, et décide d'après une première impression, dit-il, arrive tout de suite ainsi aux plus bas dénigrements et aux plus injustes. " Que n'avons-nous pas entendu! dire en douze heures, par quelques civils bien informés, sur la manœuvre allemande de l'Aisne et la surprise qu'elle avait réservée au commandement français? " Le principal inconvénient de cette hâte c'est qu'elle ne nous fournit qu'une vue fugitive des événements en train de s'accomplir, et dont, d'une minute à l'autre, nous recevons des démentis. " Alors l'esprit perd son assiette et sa clarté, va d'un extrême à l'autre et corrompt en nous la confiance, sentiment qui a besoin d'etre entretenu par la continuité de l'effort sur sot, et par la raison Capus précise qu'il parle, non pas d'une "confiance mystique qui est comme une paresse de l'âme engourdie ,„ mais au contraire d'une " confiance active, forme de l'action, qui se propage à travers la foule, devient de l'exemple et de la force „ : " Elle n'a jamais été plus nécessaire qu'à l'instant où nous sommes, remarque-t-il fort justement. Nos soldats savent que leurs chefs utilisent au mieux l'héroïsme le plus intelligent qui ne se soit manifesté jamais sur les champs de bataille. " Allons-nous être, à l'arrière, moin» patients et moins dévoués à la patrie ? „ Lire en 3e page : AU CINQUIÈME JOUR DE LA RUÉE, par M. Gustave Hervé ; LA CONFIANCE RÈGNE, par M. Maurice Muret ; LA PROPAGANDE ALLEMANDE DANS LES CAMPS D'INTERNÉS BELGES.Les " NOUVELLES „ sont en vente dans toutes les aubettes et dans tous les kiosques à journaux de La Hâve etjSçfaeveniji(Lue. « = L__ Combats favorables aux Alliés — 1 Les Français rejettent l'ennemi au-delà de l'Oise, avan* cent d'un kilomètre entre l'Ourcq et la Marne et font plus de1 400 prisonniers — Nombreux raids aériens en Allemagne —< Les Etats-Unis et les sous-marins — Le „Koningin-Regentes'* coulé SUR LE FRONT BELGE LE HAVRE, 6. — Officiel belge : Au cours de la nuit, après une violente préparation d'artillerie, un parti ennemi a pu pénétrer momentanément dans certains de nos éléments avancé^ dans la région de Ramscapelle. No» postes ont été immédiatement réoccupée et quelques prisonniers sont restés entre nos mains. Pendant la journée, activité d'artillerie assez intense dans la région de Dixmude et de M e r c k e m. Le sous-lieutenant aviateur W. Coppens a abattu un ballon captif allemand au S. de Z a r r e n. C'est le 5e ballon-captif ennemi incendié par cet aviateur depuis trois semaines. M. Cooremaa et les gouvernements alliés LE HAVRE, 6. — De notre correspondant : Le ministre-président M. Cooreman à envoyé un télégramme à tous les gouvernements alliés, à Paris, Londres, Rome et Washington, pour leur annoncer le changement ministériel. Il aj^légraphié à M.Clemenceau qu'il tenait a l'assurer spécialement que les relations amicales et loyales entre le gouvernement belge et celui de la République ne seront changées d'aucune façon. La " Nation Belge „ et M. de Broqueville LF HAVRE, 6. — Commentant la démission de M. de Broqueville, notre confrère M. F. Neuray dit dans la Nation Belge: Le ministre président part chargé de mérites et de gloire. A la veille de la guerre, l'opinion publique a commencé à lui rendre justice et à voir en lui, non seulement un réalisateur mais aussi un pacificateur. Telle est la grande raison de sa popularité en Belgique occupée, où il est estimé à l'égal du Roi, du cardinal Mercier, du bourgmestre Max et du généra^ Léman. Il a toujours et partout su joindre l'acte à la parole. 11 s'est trompé quelques fois et quelques-uns de ses actes portent la trace de ses défaillances, mais nous n'oublierons pas le scrupule avec lequel il a conduit <Ie gouvernement.M. Coorema saura bientôt si les 13 membres du Cabinet seront mieux conduits et resteront plus unis. C'est un homme droit et habile, sans ambitions, mais nous ne pouvons cacher que no» espoirs sont limités. Le remède consisterait en un changement de régime. 7 ministres dont 3 au moins nommés à raison de leurs capacités, en dehors de la vie politique et parlementaire, telle devrait être la composition du cabinet dont le pays a le pius urgent besoin. SUR LE FRONT OCCIDENTAL Les Français rejettent l'ennemi au-delà de l'Oise et font 150 prisonniersPARIS, 6. — Havas officiel de 2 h. : A l'est de Sempigny nous avons refoulé hier en fin de journée les troupes ennemies qui avaient réussi à passer l'Oise. Nous avons fait 100 prisonniers. Au N. de 1' A i s n e nous avons amélioré sensiblement nos positions à l'est de Haute B r a y e. Nous avons fait 50 prisonniers. Vives actions d'artillerie, surtout dans les secteurs de Longpont, N e u i 11 y - la -Poterie et à l'ouest de Reims. Combats locaux LONDRES, 6. — Reuter officiel du matin : La nuit dernière l'ennemi a tenté à nouveau d'attaquer nos position» au sud-ouesi de Morlancourt, Sa tentative est demeurée infructueuse. Un autre détachement ennemi a réussi hier après-midi à pénétrer dans un de nos postes vers B o y e 11 es. Deux de nos hommes ont été portés manqùants. L'ennemi a tenté encore la nuit dernière d'exécuter des coups de main au nord de L e n s, à l'ouest de B é t h u n e et à 1 esi du bois de la N i e p p e. Toutes ces attaques ont été repoussées. L'artillerie ennemie a été très active dans le secteur de Strazech. Le Communiqué de Berlin BERLIN, 6. — Wolff officiel : Action d'artillerie d'intensité variable. Des combats de reconnaissance nous ont donné des prisonniers. Sur le front de bataille, situation inchan gée. Des combats locaux à l'ouest de P o n toise, an nord de l'A i s n e et dans les fonds de S a v i è r e nous ont mis en pos session de tranchées ennemies. La lutte d'ar tillerie a été fréquemment vive. Château Thierry a été bombardé continuellemen nar F***><»«v- . Le butin fait par les armées du Krou* prinz depuis le 27 mai dépasse 55,000 pr$ sonniers, dont 1,500 officiers, plus de 650 canons et 2000 mitrailleuses. Les deux der-i niers jours, 46 aéroplane» ennemis ont été' abattus. Les Français avancent d'un kilomètre entre l'Ourcq et Sa Marne et font 270 prisonniers dont 10 officiers PARIS, 6. — Reuter officiel 11 h. soir : Au cours de la journée de petites action» ont été continuées en quelques points du front. A l'O de Longpont, nos troupes soutenues par des tanks, ont progressé et fait des prisonniers. Entre l'O u r c q et la M a r n e, par une attaque exécutée dans la région de V e u i 11 y-la-Poterièet de B u s s i a r e s, les trou« pes franco-américaines ont avancé leur ligne d'environ 1 kilomètre en capturant 270 prisonniers. dont 10 officier». Entre la Marne et R e i m s, les Allemands ont exécuté une série d'attaques locales.Une forte tentative contre Champlat a échoué complètement. Plus au N. les Allemands sont parvenus 1 prendre le village de B 1 i g n y, ainsi qu« la hauteur au S. Par une contre-attaque les Anglais se sont à nouveau rendu maîtres de cette hautear. Au S.-O. de Sainte-Euphrasie, nous avons reconquis au cours de la journée quelque terrain qui avait été pris par les Allemands dans la matinée. Ailleurs rien à signaler. Combats autour de Loere LONDRES, 6.— Reuter officiel du soir* Au cours de la nuit des combats locaux ont eu lieu près de L o c r e, au cours desquel» des attaques allemandes ont été repoussées par les troupes françaisss. Ailleurs rien à signaler. Le Communiqué de Berlin BERLIN, 6. —, Wolff officiel du soir» Attaques locales au N.O. de C h a t e a u-T h i e r r y et sur l'A r b r e. Nombreux raids en Allemagne LONDRES, 6. — Reuter officiel du soir: L'amirauté annonce que les 3, 4 et 5 juin 8 raids de bombardement ont été entrepris contre les objectifs suivants : Z e e-brugge et Ostende, ainsi que les noeuds de chemins de fer de Bruges et de T h o u r o u t. De grandes quantités de bombes de gros calibre ont été lancées. Au cours de combats aériens 2 avions ennemis ont été abattus et 3 autre» forcés à descendre désemparés. Un dç nos avions manque. Dans les eaux intérieures, des sous-marins ont été signalés et combattus et des mine» découvertes. Une escadrille de grands avions a fait une longue reconnaissance en mer du Nord. Une large escadrille ennemie fut attaquée et perdit 2 appareils. Au retour 2 avions anglais ont été forcés d'atterrir près de la côte hollandaise par suite de pannes et ont été internés. 20 tonnes de bombes ont été lancées sur différents buts et notamment sur les voies ferrées d'A r m e n t i è r e s, R o ye et Ze e-b r u g.g e . Nos, avions de bombardement ont effectué une vigoureuse attaque sur les gares de Trêves, Metz-Sablon et Karthauset sont rentrés «ans pertes. Durant la journée 7 avions et 3 ballons allemands ont été détruits et 3 avions endommagés. 4 des nôtres manquent. La nuit du 5 juin, 13 tonnes de bombes ont été lancées sur les gares de St Q u e n -tin, Bussigny, Cambrai et Armen-tières. Tous nos avions sont rentrés. L* . même nuit nous avons réattaqué la gare de Metz-Sablon et le triangle de voie» ferrées de Thionville, où 5 bombes furent lancées avec résultats. Le matin du 6 1 mai, la gare de Coblence a été l'objet d'une vioiente attaque. De bons résultats ont été observés. Nos avions sont rentres indemnes. ! 19 avions allemands abattus PARIS, 6. — Havas officiel du soir: Le 5 juin 19 avions allemands ont été ■ abattus ou forcés à descendre. Un ballon t captif a été incendié le même joHr. La nuit 25 tonnes de bombes ont été . lancées sur les camps, dépôts, gare» et transports ennemi». Un vaste incendie suivi d'ex-t plosion a été constaté à U gare de F è r e -en- T a r d_e n noi s.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Add to collection

Location

Periods