Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois

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s.n. 1918, 30 August. Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois. Seen on 25 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/z31ng4j862/
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15' Année — N° 6 Rédaction & Administration Turfmarkt 31 & 31a La Haye—Téléph.216 Bureau à Maestricht : Hotei Suisse,Vrijthof,Téléph.159 à Fiessingue : Slijkstraat, 6 FRANÇOIS OLYFF Directeur - Fondateur Les Nouvelles Journal belge fondé à Maestricht en août 1914 Vendredi 30 Août 1918 5 cents le numéro ^ ABONNEMENTS : .... , 1 florin par mois ^ Hollande: _ „ |k 2.50 fl. par 3mois R Etranger : port en sus W ANNONCES : La ligne : 15 C. en 4 * page Réclames permanentes à forfait LETTRES DU HAVRE Comment M. Hoover apprit qu'il devenait citoyen et ami de la Belgique — L'arrêté-loi sur l'alcool — La réparation des dommages de guerre «cas Sainte-Adresse, ce 10-8-18. 1{ Nous avoris eu la semaine Hoover ! C'est à dire que, partout, en France, en " Angleterre, en Belgique non occupée, on " a fêté ces jours derniers, l'homme actif £ et énergique, l'infatigable dictateur aux vivres des États-Unis, le génie agissant auquel depuis bientôt quatre ans, la Bel-gique occupée doit son ravitaillement, e auquel la Belgique libérée, demain, devra ses vivres et, en bonne partie, sa restauration. v A Londres, M. Vanderveldè, ministre P de l'Intendance — faut-il dire que notre ar- a mée doit à M. Hoover également ses v ressources actuelles en vivres, pour une bonne part ?— avait eu avec M. Hoover e plusieurs entrevues, et il était question c de recevoir solennellement à Sainte-Adres- [' se ce grand ami de notre pays, lorsque M. Hoover se trouva obligé de précipiter , les étapes. Comme le Roi avait exprimé le désir de rencontrer le Ministre améri-cain, c'est vers Houthem que celui-ci se ^ dirigea directement et c'est là qu'il rencontra les Ministres Cooreman, Hymans, § Segers et Van de Vyvere, qui, tous qua- a tre, s'occupent particulièrement de la ques- P tion du ravitaillement de la Belgique. Le Roi prodigua ses remerciements à ° M. Hoover et donna en son honneur un déjeûner auquel assistèrent les membres Y du Gouvernement. A l'issue de cette réu-nion, un incident émouvant dans sa sim- P plicité se produisit. Le Roi, prenant la parole, dit à M. Hoover combien était " profonde la reconnaissance des Belges a envers les Etats-Unis et leur éminent et ^ dévoué représentant. 1 Et il lui ajouta que pour la prouver P i particulièrement il avait décidé, d'accord " | me son gouvernement, de lui attribuer une distinction qui, jusqu'à ce jour, P n'avait jamais été attribuée à personne, § dans le titre de " Citoyen d'honneur et ' ami de la Nation Belge „. L'on vit alors cet homme froid, tou- a jours maître de lui, ce type de " bussi-nessman „ pour qui les actes comptent seuls et qui n'a cure des paroles, se lever et balbutier d'une voix étouffée par c l'émotion quelques paroles de remer- £ ciements, tandis que les larmes coulaient le long de ses joues... . £ M. Hoover avait compris que nul titre * de noblesse, qu'aucune décoration ne pou- ^ vait valoir un titre comme celui-là ; il s'était dit que s'il n'y avait^ jadis pas d'honneur plus grand que d'être proclamé citoyen romain cives romanus sum ! il ne pouvait aujourd'hui y avoir de titre plus glorieux que celui de " citoyen belge,,! Et tous ceux qui étaient là partagèrent , l'émotion de M. Hoover. * * * Ls télégraphe vous aura dit que les négociations entreprises avec M. Hoover avaient rassuré complètement le Gouvernement sur le ravitaillement du pays occupé pendant les mois qui vont suivre. M. Hoover a donné à cet égara toutes assurances à M. Cooreman quart! à 1 envoi des vivres; et M. Segers, de son côté, a obtenu les garanties les plus absolues quant au frêt qui sera nécessaire : à leur transport. : Voilà qui, avec les bonnes nouvelles de la Marne et de la Somme, rendra nos compatriotes plus décidés que jamais à souffrir des mois encore s'il le faut, pour la conquête d'une paix qui nous donnera avec la liberté, la certitude de la défaite des Barbares ! Croyez-le bien, et redites-le à qui* veyt l'entendre, nous disait tout récemment encore une personnalité venue de Belgique, cela vaut bien d'attendre quelques mois encore. Les Belges en voudraient à mort à ceux de leurs gouvernants qui les Sauraient conduits à une paix qui ne serait pas la paix glorieuse qu'ils ont payée de leurs souffrances, du sang de leur fils et pour laquelle ils souffriront encore aussi longtemps qu'il le faudra! *** A la demande de plusieurs membres du gouvernement, une discussion en troisième lecture du projet d'arrêté-loi relatif à l'interdiction de la fabrication et de la consommation de l'alcool de bouche a eu lieu au cours d'un récent conseil. Une des grosses objections soulevées était notamment celle-ci : Comment le gouvernement pourrait-il compenser la non-rentrée d'une bonne centaine de millions dont cette interdiction allait frapper le Trésor ? Faut-il dire qu'on n'a pas eu grand peine à démontrer que l'on trouverait I® les ressources budgétaires où il faudrait S les trouver, mais que jamais personne n n'oserait songer à baser encore l'assiette fi du budget sur l'empoisonnement de la 9| classe ouvrière et l'abatardissement de ® la race! Puis, à la suite de la réunion parlementaire — où la voix des fabricants s'était fait entendre— des scrupules étaient venus. Un sénateur ne s'était-il pas exclamé : — Et l'on veut frapper la bière ! Pauvre bière nationale !... Dire que, pendant près de quarante ans, je m'étais appliqué à la faire tellement faible qu'elle ne pouvait plus avoir un caractère nocif !... Ces doléances n'ont eu qu'un vague écho tout de même au sein du conseil et celui-ci a, finalement, voté le texte de l'arrêté qui vient d'être soumis à la signature royale .et en vertu duquel : La fabrication et la consommation de L< l'alcool de bouche, de tout vin de liqueur e titrant plus de 15 degrés, de toute bière p en titrant plus de 5, seront interdits pendant l'année qui suivra la fin de la guerre. P.our le surplus, il appartiendra alors au Parlement de reconduire ces dis- c0 positions dans la loi ou de les abroger. av Voilà une bonne et sage mesure dont av on peut féliciter le gouvernement de M. B; Cooreman et, en particulier, M. Vanderveldè qui s'est attaché avec une particu- 'e lièrere ardeur au vote de ces utiles dispositions. mi Qu'on n'aille pas supposer que ce soit a*J le fanatisme du " teatotaler „ qui ait fait Lii agir le Ministre de l'Intendance. En cette qualité, celui-ci vient de montrer, en effet, ro un renoncement personnel et un sens op- en portuniste évident. Il fallait de la bière à en nos soldats. M. Vandervelde, président d'une Ligue de Bons Templiers, n'hésita U point : il acquit, non loin du front, une grande brasserie; il découvrit le malt et le houblon nécessaire et l'on brasse, l'on brasse, si bien que nos braves " jass „ auront bientôt, s'ils ne l'ont déjà, un litre Pc de bière, de bonne bière mousseuse et gc blonde, par jour ! ur Du coup, M. Vandervelde a perdu sa qualité de " Bon Templier „ ! Il n'est plus ™ grand Maître de sa Loge ! n'nutant lu qu'il ne s'est pas contenté de fabriquer de la bière, mais il en a goûté, il la 11 goûte chaque fois qu'il passe à la Bras- S1 serie, pour se bien assurer qu'elle pos- et sède les qualités requises. On voit que la vie ministérielle ne va z+ pas sans quelques sacrifices !... e' * * * On a beaucoup glosé au sujet de la ce réunion de nos parlementaires; d'aucuns en ont médit. Evidemment, on a eu tort, V1 faisant un communiqué à la Presse de ™ lui donner un caractère ridicule. Point re n'était besoin d'un communiqué pour an- ™ noncer aux Belges que la séance avait 51 commencé à 10 heures et s'était terminée à 12 h. 1/2. Il aurait fallu, sans entrer d dans des détails qui eussent rendu inex- 0 plicables l'exclusion de la presse, donner 11 quelque idée des discussions; permettre a à l'opinion publique d'être saisie des explications intéressantes que plusieurs 12 membres du Gouvernement ont fourni n sur leur action depuis trois ans et demi c' sur ce qui, déjà, a été réalisé en vue du retour de la reconstitution de nos affaires... Peut-être n'est-il pas trop tard?... j_ Une question était pendante et discutée depuis deux ans ; la réparation des dommages de guerre. Le Gouvernement avait conçu un orojet qui, soumis aux députés de France,' de Hollande et d'Angleterre, avait été passablement discuté et amendé. 's, Il a soulevé au sein de la réunion de nos n parlementaires un assez long débat, qui ne fut pas vain. En effet, à la suite des explications échangées, tout le monde se q trouva d'accord pour se rallier aux con- ^ sidérations émises par M. Emile Brunei d et c'est celui-ci qui rédige en ce moment ^ l'exposé des motifs de l'arrêté-loi qui sera incessamment soumis aux délibérations n du Conseil des Ministres. p Voici qui prouve que la réunion de nos / parlementaires n'a pas été inutile, car le ç pays occupé comme les Belges du dehors attendaient avec impatience que la Belgi- c que se mit à la hauteur des Alliés et c • résolut, à son tour, cette question palpi- ( tante pour tous de la réparation des dom- ( mages de guerre. VENI. t o— I A Scheveningue i Notre journal est en vente dès avant midi à l'aubette de l'inhala- ^ torium et aux quatre aubettes de ( de la digue de mer. LES ALLEMANDS BATTENT EN RETRAITE Les Anglais sont devant Péronne Les Français atteignent la Somme Les Anglais prennent Croisilles Les Français avancent de 22 km. et reprennent 70 localités Le brillant fait-d'armes des Belges — —♦ a ♦ Les Français prennent Chaulnes et atteignent à 12 km. au delà: Nesle — 30 villages libérés PARIS, 28. — Havas officiel 2 h. Dans la nuit nos troupes ont gardé le * contact avec l'ennemi et continué leur avance au N. et au S. de l'Avre. Nous avons pris Chaulnes, Omiecourt, Balâtre, Roiglise et Verpillières. Plus au sud, nous avons pénétré dans le bois de Crapeaumesnil et pris D i v e s. Nous avons continué aujourd'hui notre ; marche- vers la Somme et nous avons atteint au N. de l'Ancre la ligne générale Licourt-Potte-Mesnil-k-Petit-Nesle. Nous avons conquis depuis hier environ 30 villages et accompli en même temps I en certains points une avance de 12 km. en profondeur. Une nouvelle avance de 10 km. Encore 40 villages délivrés PARIS, 28. — Reuter offic. 11 h. soir : Nous avons continué aujourd'hui à poursuivre l'ennemi, qui sous notre vigoureuse poussée, a hâté sa retraite sur un front d'une trentaine de km. Nous avons atteint les hauteurs de la rive gauche de la Somme de Cizancourt iu&Qji'à la région à l'É. de Nesles. Plus veis se o. ,.w.o ___ rive ouest du canal dj Nord sur la plus grande partie de sor cours entre Nesie et Noyon. Au N. de l'Oise, ncus avons pris S u- zoy, Pont-l'EvêCue, Vauchelles et Porqué-Ricourt. Notre avance a dépassé aujourd'hui en certains points les lOicm. | ; Depuis ce matin me quarantaine de i villages ont été repri. Parmi l'important ! matériel abandonné pr l'ennemi en cette j région, nous avons tnuvé trois trains de ! matériel de guerre. Nous avons fait t 500 prisonniers. Entre l'Oise et l'Ane, dans la région de Juvigny, de vifs (mbats ont eu lieu, où les Américains it conduit vaillam- t ment plusieurs attaœs et ont un peu c avancé. r Une vive tentative inemie pour passer t la Vesle au S. de azoehes et de Fis- ri mettes 3 été repouée par les Améri- ri cains. c Sur le reste du Dnt, journée calme. k Les Anglais avaient au S. de c Somme et sures deux rives d i de la Scarpe | p 5 LONDRES, 28. -leuter offic. matin : !' > Au S. de la Sone, nos troupes se d • 'sont emparées de Foiauc-ourt, quel'en- 3 nemi avait fortifié ssamment à l'aide 31 • de mitrailleuses. c.( s Au N. de la Somi nous avons con- r' e quis également une nde partie du Bois " des Trônes, où nouivons fait nombre P' t de prisonniers apparant à une division n( de la garde prussier di a Au S. de la Sce, les troupes de s notre première armént amélioré leurs m positions des deux tés de la route 1 s Arras-Cambrai. Elleat atteint la lisière m e d'Haucourt et de Bc-Notre-Dame. n{ s Au N. de la Scar'ennemi a déclan-ché de violentes ca-attaques le long de la ligne de chemie fer Arras-Douai aF où nos troupes ava:s ont dû reculer Sr d'environ 200 mètreers les anciennes , tranchées allemandeur la hauteur du Bois Vert, où l'atte des Allemands fut brisée par notrë. S Nos troupes ont :uté hier une opé- ! L_ ration locale réussie; deux côtés de la de route de Neuf-Ber — Estaires. Elles | tio ont avancé leur ligur un front d'en- ! de vircn 4 milles et faiîlques prisonniers, de ♦ E3 ♦ (i Les Anglais prenftent Curiu, Har-decourt, Croisilles, Boiry et Pelves LONDRES, 28. — Reuter officie! soir : Au S. de la Somme, les troupes australiennes talonnent l'ennemi et ont atteint la ligne générale F r e s nes-H e r b e cou rt.L'en-nemi résiste avec acharnement devant les passages de la rivière àBrieetàPéronne Sur la rive N. de la Somme, nos troupes ont pris après un dur combat Curlu et Hardecourt (entre Bapaume et Péronne). Elles avancent à présent dans la direction de Maurepas. Entre Bapaume et le Scarpe, nous avons continué aujourd'hui nos attaques j et fait partout des progrès. Croisilles ; (N. de Bapaume), où les Allemands ont résisté avec ténacité a été cerné par les ' troupes de Londres et est maintenant en notre pouvoir. Nous nous sommes frayé un chemin en combattant vers Vraucourt et vers le S.-E. de Fontaine-les-Croisilles. Après un combat violent qui a duré toute la journée, les troupes canadiennes ont chassé l'ennemi de plusieurs positions solidement défendues et d'importants systèmes de tranchées et pris les villages de Boiry-Notre-Dame-et Pelves (15 km E. d'Arras^ mr\uc oirAuo foît dans cps opérations un grand nombre de prisonniers. Durant le journée nous avons avancé notre ligne au N. de Locon. Au front américain PARIS, 27. — Reuter officiel : Hors de nouveaux combats locaux le long de la Vesle entre Bazoches et Fismes, rien à signaler. Les Belges s'emparent des postes de Langemark Comment les Flamands se rendent ! LE HAVRE, 28. — Officiel : Dans la nuit du 26 au 27, les troupes j belges ont remporté un brillant succès devant Langemarck. Le feu prépa--atoire a commencé à 1 h. du matin; , bientôt les positions ennemies furent sou-nises à un feu de destruction intense et îos troupes d'assaut s'élancèrent aux * :ris de : Vive le Roi ! Le terrain était marécageux sur les 3 f, cm. du front d'attaque, où de violents combats à la baïonnette furent livrés. k Les Allemands se retirèrent en aban- ~ lonnant des prisonniers. Nous avons pris plusieurs fermes fortement défendues par v ennemi. Les carabiniers et les régiments a le ligne ont rivalisé d'ardeur. Après l'achèvement des opérations, nous P vons installé définitivement les positions onquises. Nous tenons les postes exté- n ieurs de Langemarck. ^ Nous avons amélioré nos positions, fait lus de 100 prisonniers et capturé de ombreuses mitrailleuses, des munitions et d< u matériel. Nos pertes sont fort légères. d< e nombre considérable des cadavres aile- at larids témoigne de la violence de la bataille. 1° Particularité remarquable : les Aile- de lands avaient affiché ce même jour devant *e os lignes un écriteau qui invitait les ^ lamands à se rendre. 01 " Notre réponse, déclarait un Flamand g1 ?rès la bataille, ne leur aura pas fait Cl rand plaisir „. s iieut. Brifaut reçoit f la Croix de guerre française ^ LE HAVRE, 28. — Officiel : ps Le lieutenant Brifaut, le député qui est ni; ;puis 1915 incorporé au service d'avia- et )n française, est porté à l'ordre du jour bo :s armées et a été décoré de la croix ba : guerre. se; « Le Communiqué de Berlin BERLIN, 28. — Wolff officiel : L'armée du général von Below a été engagée hier dans de durs combats dont le foyer principal a été au S. de la Scarpe. L'ennemi a lancé en masses àu feu des autos blindées et des troupes d'infanterie canadienne et anglaise pour tenter à nouveau de trouer notre front des deux côtés de la. courbe Arras-Cambrai. Nos troupes combattant sur la ligne Pelves (E. de Monchy) — Croisilles et composées de régiments poméraniens, west-prussiens, de Hesse-Nassau et d'Alsace, ont arrêté le matin, dans une lutte acharnée, un peu au N. de Pelves, près de Vise-en-Artois et Croisilles, l'attaque des troupes anglaises de beaucoup supérieures en nombre. Avec le concours de bataillons wurtembergeois, elles ont arrêté l'après-midi des attaques anglaises menées en rangs serrés. Des assauts anglais répétés contre Boiry-notre-Dame et au N. E. de Croisilles ont également échoué. L'ennemi s subi hier de lourdes pertes. Notre artillerie et nos lance-mines ont détruit de nombreux tanks. La bataille s'est développée vers midi sur la rive N. de la Scarpe et vers le S. de Mory. Des attaques anglaises y ont échoué à plusieurs reprises. Des deux côtés de Bapaume les attaques anglaises ont été plus molles que les jours précédents. L'ennemi qui a attaqué brusquement des deux côtés de la ville, avec préparation d'artillerie mais sans l'appui des tanks, a été repoussé partout. Àu N. de la Somme, l'ennemi a exécuté de puissantes attaques contre notre nouvelle ligne de Fiers et Curby. Nous l'avons repoussé et avons repris dans une contre-attaque Fiers et Longue-val que les Anglais avaient occupés temporairement. Au S. de la Somme des attaques anglaises locales ont échoué. Entre Somme et Oise nous avons re-iré nos lignes devant les Alliés, et livré ;ans combat les ruines de Chaulnes et de ?oye. La défensive allemande avait forcé es Alliés depuis le 20 à arrêter leurs ittaques sur ce front ; cette manœuvre ious a permis d'accomplir notre mouve-nent sans être inquiétés et de l'achever [ans les dernières nuits sans que l'en-emi s'en aperçût. Entre Oise et Aisne l'action s'est limite à de petits combats d'infanterie. Sur la Vesle des grenadiers mecklem-oùrgeois ont arrêté une attaque améri-aine sur Bazoches, et des troupes badoises nt défendu Fismettes dans la vallée de la esle. Dans ces deux opérations les méricains ©nt subi de lourdes pertes et ;rdu 250 prisonniers. Dans l'Argonne, nous avons fait pri-rnniers des Italiens au cours d'une atta-je réussie. BERLIN, 28. Wolff officiel soir : Au S. E. d'Arras, de nouveaux efforts : percée de l'ennemi ont échoué. Au N. : Bapaume et au N. de la Somme des taques anglaises ont échoué avec de urdes pertes. Entre Somme et Oise, :s combats se sont livrés sur l'avant-rrain devant nos nouvelles positions. 2S attaques françaises au N. de l'Aisne tt été repoussées ave.c des pertes san-aates pour l'ennçmi. îauines a été vigoureusement défendu LONDRES, 27. — Reuter : Le correspondent de Reuter au front mçais écrit que Roye a été prise à 9 h. matin. Nos éléments avancés ont de-ssé Chaulnes. La résistance a été opi-itre surtout dans la région de Chaulnes d'Avricourt. Nous n'avons occupé le is de Chaulnes qu'après un vif com-t. L'artillerie ennemie use surtout de ; pièces à longue portée.

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