Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois

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01 January 1918
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s.n. 1918, 01 January. Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois. Seen on 28 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/0p0wp9v763/
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Les Nouvelles Journal belge fondé à Maestricht en août 1914 "f>/'H abonnements: Bureaux à La Haye : I Bureaux à Maestricht : annonces: J Holiand© î 1 florin par mois H La ligne : 1y 2,50 fi, par 3 mois Prinsegracht, 16 - Téléphone 2787 | Wilhelminasingel 27 Réclames pormanentesrtërfa» La bonne Samaritaine. a'nos lecteurs A tous nos lecteurs, à l'occasion du renouvellement de l'année, et du fond du cœur, nos meilleurs vœux ! C'est la quatrième fois que nous venons ainsi exprimer à ceux qui veulent bien quodi-jiiennement nous lire la sympathie que nous leur portons et la volonté qui ne cessent de nous dominer, de leur être utiles et agréables. Voilà quarante mois que nous échangeons [ournellement avec eux nos meilleures pen-iées, quarante mois que nous; nous efforçons în toute sincérité, de soutenir leur courage ît d'entretenir leur inaltérable confiance en :in meilleur avenir. Une amitié solide nous a entement unis ; des liens de cordialité qui se •ont fortifiés dans les épreuves comnyines, es enthousiasmes communs, les heures l'allégresse et plus encore peut-être lansles heures d'adversité, se sont tout natu-ellement forgés entre nous. Nous né nous onnaissions pas quand, chassés de nos foyers lévastés par les monstres à face humaine qui ni stupéfié le monde de leurs exploits, nous j vons échoué en bandes affolées en ce havre j 'attente brève, en ce refuge hospitalier où ous croyions ne passer que quelques jours t ou déjà s'est perdue une si large tranche de otre vie. Mais nous avons spontanément :nh que nous étions frères, frères de la même ice et de la même terre, et dans la gravité • . des dangers courus, dans la solennité des heures vécues ensemble, nos cœurs, dépouillés de toute haine, se sont soudés dans une réciproque confiance tandis que nos âmes se fondaient, en franchise et en loyauté, dans une seule coulée de lave alimentée au souffle ardent du patriotisme le plus pur. NOTRE journal —il est à vous, lecteurs, autant et plus encore qu'à nous — notre journal vient de traverser une crise périlleuse. Son transfert à La Haye nous a valu des difficultés telles, dans les circonstances actuelles, que l'œuvre patiemment ébauchée et soutenue laborieusement de semaine en semaine, de mois en mois, d'année en année, a été sur le point desombrer. Nous pouvons le dire aujourd'hui que nous sommes sortis triomphants de 16 lutte. Si nous n'avions point appris trois ans durant, au contact quotidien du prodigieux combat que l'on même en pays envahi, les grandes, les nobles vertus de ténacité et d'endurance, nous n'existerions plus. Nous vivons cependant! Nous sommes plus forts, ^>lus vaillants que jamais. Déjà nos lecteurs ont pu apprécier la valeur des heureuses transformations subies par cette feuille en ces dernières semaines. Ce n'est qu'un commencement.Demain notre personnel BELOE sera au complet et nous pourrons achever la mise au point de nos corrections. Demain nous publierons régulièrement de» Lettres du Front, dn Havre, -de s Londres, de Paris, de Rome, de Suisse, pour - lesquelles nons nous sommes assurés le con-; cours de journalistes professionnels qui' î viendront heureusement compléter le fais-ï ceau, déjà remarquable, de nos collabora-e tions. Demain nous pourrons aussi multiplier nos rubriques sur la vie en Hollande et faire ;, de ce journal un organe varié et souple, al- - lègre et substantiel, qui constittfe une nour-i riture spirituelle solide et tonique, digne à s la fois de la grande cause dont nous nous î sommes faits les plus humbles servants et : des bons patriAes dont nous voulons con-; tinuer d'être les conseillers fermes et sûrs. : Nous demandons, nous, pour notre nouvel - an, que ceux qui nous font l'honneur de nous lire,ne se bornent point à nous continuer leur estime,à laquelle nous tenons cependant esWn- i tiellement.Nous avonsconclu ensemble,tacite^ ment, un contrat bi-latéral. En échange du réconfort que nous tâchons de leur apporter, il leur faut agir aussi et nous amener de nouveaux lecteurs, de nouveaux abonnés. La presse belge à l'étranger n'est plus une œuvre hâtive d'attente, bâclée à la diable et dont l'on pouvait se borner à acheter les organes au numéro. Notre journal a fait ses preuves. Il était né viable. Il est devenu grand, Dieu ayant bien voulu lui prêter vie. A vous de le développer davantage encore en lui apportant avec vos sympathies, votre argent et l'argent de ceux que vous connaissez j â I i r" comme appartenant à la grande famille que nous avons fondée. C'est de la sorte que l'année nous sera bonne pour tous et que nous arriverons, sans encombre à la Victoire, que sauront nous assurer ceux qui, dans les tranchées de la gloirs, monte la garde vigilante des destinées nationales. C'est à ces braves, c'est aussi aux vaillantes populations des pays envahis et à ceux des nôtres qui souffrent dans les geôles allemandes, que nous envoyons notre meilleure pensée en terminant cet article. Puisse 1918 leur apporter à tous en abondance ce qne nous tentons, amis lecteurs, de vous procurer un peu ici chaque jour : une nouvelle provision de foi et d'espérance ! LES NOUVELLES. ii les nouvelles du jour 1 — Toutes les correspondances de Belgique signalent un énorme mouvement de troupes. Le kaiser après avoir visité le front ce Verdun, a traversé la Bel-gique et séjourné notamment à Gand jeudi pass.'. Gin s attend y. un effort considérable des Allemands sur le front occidental. Français et Anglais se disent prêts d'ailleurs à toute éventualité et augmentent, eux aussi leurs effectifs. — Un communiqué de iJerlin dit que les Allemands au r raient occupé les tran' chées avanoâes anglaises entre Marco ing et La Vacqucrie. — Les Autrichiens ont renouvelé leur attaqua aérienne sur Padoue et endommagé pl sieursi édifices célébrés. — L'ex-premier russe Goremjykine a tt) assassiné avec sa femme et son beau-frère dans sa propriété dans la Caucase, — Le Torkostlan s'est déclaré autio- IÏ0ÏÏJ3.. — Les1 Anglais marquent une nouvelle avance en Palestine où ils Ont occupé encore plusieurs localités importantes. Voir nos Nouvelles de la Guerre et Dernière Heure en 2me page. Nouvelles du Pays Les soldats allemands grouillent..,. I>e notre correspondant: Les Allemands massent tant de troupes en ce moment en Belgique que, depuis samedi passé 24 courant, ils en bourrent les plus petites localités. Il n'y a pas de fermes, pas de métairies «jùt n'en soient combles jusqu'au fenil. Des fermiers ont jusque 45 et 50 hommes à nourrir. Le nombre d'hommes casés par village est de 1500 à 3500 suivant le nombre et l'importance des fermes. La Hesbaye surtout est véritablement inondée de gris-poux. Pour ce qu'on les aime pourtant!... Ce casernement de la troupe chez l'habitant est du reste en opposition formelle avec les prescriptions des Conventions de La Haye. Mais n'est-ce pas une raison fc plus pour les Allemands de nous imposer cette nouvelle vexation ? La commune de Wellen (Limbourg) condamnée à 109.000 marks d'amende La rapacité des Allemands en pays occupé est sans limite. Voilà qu'ils viennent d'im. poser une amende de 100.000 marks à la petite commune de Wellen, près de Tongres, qui ne compte guère plus de 1.000 habitants, parce qu'elle s'est trouvée dans l'impossibilité de fournir dans le délai fixé la quantité de grain dont nos bourreaux l'avaient eux-mêmes taxée. Cela fait 100 marks par tête d'habitants, femmes et enfants compris ! Les déportations dans Ses Flandres Pif iûoLre correspondant: Nos ennemis ne cessent d'exercer sur la population de notre malheureux pays l'oeuvre brutale et barbare clés marchés d'esclaves. Aucun jour ne passe sans qu'une commune des Flandres ne fournisse à l'armée 311Pmï°îf 1 f* ■in tiniurnou obligés de travailler aux retranchements immédiatement derrière le front, sous les obus et la mitraille. Il y a trois semaines environ 90 hommes de tout âge d'Assenede, ont été déportés et dirigés sur une destination inconnue. Lundi dernier,c'était le tour de la commune de Selzaete, qui a dû fournir 172 hommes de tous les âges et de toutes les classes delà société. Il faut aux Allemands des bras à tout prix et ils les prennent sans s'arrêter à aucune considération.Ainsi parmi les 172 malheureux enlevés à Selzaete se trouvent les fils Hamer-link, imprimeurs ; le fils van Cleemput,chef de bureau ; les fils Meyer, entrepreneurs ; Arth«. Martens, affréteur; les fils Van de Steene, brasseurs ; Vermersch, brasseurs ; Stokman, notaire etc. etc. Tous ces noms sont ceux de familles qui vivent dans l'aisance et la richesse et dont les enfants vont êtres livrés aux pires rigueurs du travail forcé sous les bayonnettes allemandes. La majeure partie des déportés appartient à la meilleure société de la commune. Plusieurs autres notables ont été déportés dans des camps en Allemagne. Parmi ceux-ci on cite le brasseur C. Heyne, Cyrille Van Zeelle, propriétaire, et E. Stevens, affréteur. Les souffrances sans nom que font peser les Barbares sur nos malheureuses populations n'atténuent nullement la détresse profonde dans laquelle ils vivent eux-mêmes actuellement.Parlez-leur de la paix séparée avec la Rus sie,ils haussent les épaules ;parîez-leur des succès sur le front italien, ils détournent la tête; montrez-leur une tartine, alors !... alors leur visage s'illumine, ils se font suppliants et ils se jeteraienLà vos pieds pour saisir cette bou chéebienfaitrice. Ils ont faim ! Ils ont aussi froid que faim. La semaine passée, pendant un des jours qu'il a gelé, ou pouvait voir de :x bochef armés d'une pioche retourner une petite plâtërbande où l'on avait planté des carottei par en rechercher quelques morceaux pouf assouvir leur faim. D'après leurs dires ils ne reçoivent presque plus de pain. Des pomtnei de terre, ils sont loin d'en avoir a leur faim(' La viande, ils n'en connaissent plus le goût. Très fréquement ils s'adressent le Iongde( frontières à des Hollandais pour obtenir de vieux effets de dessous,chemises, chaussettes, caleçons etc. Bref ils ont faim et encore plus froid que faim. EN WALLONIE La neige Nous avons signalé déjà les abondantes chutes de neige qui ont eu lieu en Belgique ad) commencement de ce mois. Nous recevons à ce propos des renseignements complémentaires.Jamais depuis de très longues années et de mémoire de vieilles gens, il n'est tombé de la neige d'une façon aussi continuelle et dans de si fortes proportions sur la Wallonie. Dans toute la Hesbaye et le Condroz les 3 et 4 décembre, il est tombé une couche de neige de 25 à 30 centimètres. Le jour de la St Nicolas, on en mesurait 25 cent, à Andenne, 30 cent, à ftuy, autant à Namur. On peut sans se tromper .qualifier cette chute extraordinaire de vrai cyclonfe. Partout les fils téléphoniques boches furent rompus ; le trafic des chemins de fer a été fortement contrarié et de nombreuses équipes d'ouvriers durent être réquisitionnés pour le balayage des voies. Ce fut aussi pour nos cultivateurs un moment de forte crainte car la récolte de betteraves était en pleine activité et elle fut suspendue de force par cette chute abondante. Heureusement, la neige ne séjourna que très peu de temps et vers le 10 elle disparaissait pett à peu complètement. f EN HESBAYE Les siroperies font d'excellentes affaires. Parmi les plus prospères, on cite celle de M. Amédée Marchai à Oreye et celle de son frère, M. Arthur Marchai à Bierset, Elles occupent chacune une centaine d'ouvriers. On signale que les Allemands ont enlevé beaucoup de machines-outils à la fabrique des Ecremeuses Mélotte à Remicourt. Il est arrivé, il y trois semaines, 3,000 évacués venant des Flandres à Coswarem et aux environs. A TONGERLOO L'éclairage électrique Le carbure et le pétrole sont à un prix inabordable. Aussi nombreux sont les gros fermiers qui installent chez eux l'éclairage y 1 4» Année No 129 et 130. p»™ cteur-FondateurFrançois oiytf. Mardi 1er et Mercredi 2 Janv. 1918.

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