Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois

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s.n. 1918, 28 March. Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois. Seen on 16 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/mp4vh5dv2w/
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it» fc-i : ^ ^—w 1,1 mm "•«wswr- iimp w™ w . 1 1 _ n « -1 Journal belge fondé à Maestricht en août 1914 abonnements: Administration et Rédaction : Bureaux à Maestricht : annonces: Hollan2d50fi/Iar3mois La HaYe " Pnnsegracht, 16 - Téléph. 2787 Wilhelminasingel 27 Rèc'iamw permanentes"àîJil?*' L'OFFENSIVE ALLEMANDE Les contre-attaques britannique La grande Bataille de la Somme se d *eloppe avec une tendance de plus en pl marquée à rappeler celle de Verdun. L Anglais ont déjà trouvé leur Pétain et rétablissement paraît en bonne voie de ré lisation. Dépuis hier matin, le combat « entré dans une phase nouvelle qui ne se certes pas la moins intéressante pour nou celle des contre-attaques. Les Britanniqu •'y sont lancés avec un élan et un en très remarquables en ce qu'ils prouvent qi le " cafard „ ne les « même pas effleurés dai leurs revers, et, du coup, les Allemands o commencé à piétiner sur place. Nos alliés ont eu la chance de trouvi leurs anciennes positions de septemb et de juillet 1916 garnies de troup fraîches et d'un matériel abondant, adm rablement disposées pour servir de ba: solide à leur réaction. La première ( ces lignes passe par Thiepval, Coure lette, Martinpuich, Ginchy et Comble: la seconde s'étend à 2 ou 3 kilomètri en arrière traversant Pozières, les det Bazentin et Guillemont. Immédiatemeut comme d'instinct, par une sorte de mouvi ment réflexe, les troupes britanniques, ! •entant le pied ferme et vigoureusemei appuyées, ont fait front comme un sei homme. La vague assaillante s'est brisé comme sur un roc et a reflué avec fraca La bataille continue en ce moment ave un acharnement redoublé. Mais la fortur semble avoir changé de camp. Déjà le ci losse allemand a chancelé... La guerre de tranchées Nous causions tantôt des événements.gr; ves auxquels toutes nos vies sont suspei dues, à nous, Alliés, même ici à 1 extrêra arrière, avec une personnalité très comp (mtc 4.C uruu iiiraw *pt/ui te-» 1 maximum de données utiles. Son caln nous a frappé. — Non, rttms dit-elle, je n'ai aucun? craint Les dépêches sont d'ailleurs de plus en pli rassurantes et il parait bien établi que 1< Allemands, cette fois encore, • ne passeroi pas. Ils on* évidemment enregistré des sui cès au premier choc. Mais on s'y attendai C'était inévitable. 11 n'y a pas d'exemp qu'un assaut vigoureusement mené, avt des effectifs et un matériel appropriés, r produisent point, momentanément tout £ moins, iyi recul de la défense. 11 suffit d mettre le prix et vous savez que les Ail tnands ont l'habitude de payer fort cher Cette fois surtout ils ont été d'une prod ijalité qui a dépassé toute mesure. Mais pour bien comprendre ce qui ! passe actuellement sur le front britanniqi quelques précisions sont nécessaires. La victoire tactique est le fait de l'occ pation définitive par un des adversair d'un terrain occupé et défendu par l'auto v • de 1 ampleur variable de ce gain de terrai découlent des avantages très divers, et portée stratégique d'une victoire ne cor mence à apparaître qu'au moment où l'ei semble des forces adverses, dont une pa lie seulement a pu subir la défaite, se trom compromis au point d'être obligé de mod fier sa situation générale. - Retenons surtout de cette définition l'a gument essentiel suivant : l'occupation dcl nitive du terrain ne peut être que le propi de l'infanterie : la victoire est donc fai toute entière de la possibilité pour le fai tassin d'avancer, de mettre ses pieds l't devant l'autre et tout obstacle qui empêcl sa marche devient un obstacle à la vi toire. Or, la guerre actuelle emploie un proc dé de défense, connu en vérité depuis di temps immémoriaux, mais généralisé cet fois dans des proportions ignorées de l'hi toire. Je veux parler de l'organisation c terrain par systèmes de tranchées. Quelque rudimentaire que soit l'obstacli quelque facile qu'il soit à créer, il n'en coh titue pas moins une impossibilité pour fantassin de continuer, d'entamer même i progession victorieuse et il faut de toui nécessité, avant que de lancer les colonn< d'infanterie à l'assaut, avoir bouleversé i nivelé ces trous profonds où s'abritent p; surcroît, canons légers, mitrailleuses et fusi à réduire au silence jusqu'à l'extrême limii possible. Mais ici va se poser une question tecl nique hérissée de difficultés et dontlasoli tion actuellement mise en pratique rest faute de rnieyx, grossière, dépourvue d'ar horriblement coûteuse Qu'on en juge : La consommation des munitions Bouleverser, ijiveler le terrain ne peut-êti . que l'œmvre de* l'artillerie lourde. On a cr lors des premières batailles, que le projet tile de l'artillerie de campagne pouvait su fire à mettre hors de combat les défenseui d'une tranchée, dont la conquête deviei drait alors chose relativement aisée ; il a fall en rabattre, reconnaître l'erreur et la pn Bomption de ce procédé encore bien plu insuffisant aujourd'hui, sur le front occider lai, où la défense enterre ses abris à 20 c 30 pieds sous le sol et d'où le défenseui " l'artillerie de campagne était seule en jei sortirait gaillard et dispos quand les batte- , ries de l'attaque cesseraient leur tir pour , S laisser le champ libre aux colonnes ou va- ] . gues d'assaut. ] Même d'ailleurs les canons lourds ne peuvent toujours crever les abris profonds: ( ?s mais en nivelant les tranchées, en broyant ( lc les mitrailleuses et autres engins qui defen- < a; dent les abords, ils font déjà œuvre de pre- ) st paration suffisante dans la plupart des cas : j ra l'obstacle a disparu, la valeur de l'infante- ( s" rie peut alors faire le reste, mais alors < es seulement. j in Or, le talent des plus habiles construc- ( ,e teurs d'artillerie ne peut s'affranchir des ; " conditions de la technique moderne qui ; limitent quoiqu'on fasse, la précision des i canons. On ne peut doser les charges, ni ] [ peser les projectiles à moins de quelques j e décigrammes près, on ne peut ceinturer les s projectiles ou aléser les tubes à moins de ( [ quelques dixièmes de millimètres près : je < îe ne parle même pas des conditions atmos- ] _ phériques variables, de l'habileté variable j s" des artilleurs ou des officiers, etc... Bref, on estime qu'entre le point visé et j :s^le point atteint, il y a place pour un écart j qui peut aller jusqu'au centième de la dis- i " tance à laquelle on tire. i L'écart en question .peut aussi bien se , ^ produire en deçà qu'au delà du but visé, si < j bien que tirés à 5,000 mètres, par exemple, ] 1 les coups d'une pièce vont se répartir dans :e une bande de terrain d'une centaine de | s' mètre d'étendue. Or la tranchée n'a guère , :c qu'un mètre de large ! Mais alors? Pour avoir quelque possibi-3" lité de placer un obus sur cette tranchée, il va donc falloir consentir à tirer une centaine de coups? i- Eh, oui ! i- Considérons, en outre, que le champ d'ex-e plosion utile d'un-des projectiles envisagés ne dépasse 'pas une moyene de deux à trois ; !c iutlrcs rnntîrfprnfl5 rnror^ ryjr ïa truc- 1 ie tion des obstacles doit être opérée de bout en bout sur le front d'attaque ; le nombre i i. des projectiles à placer sur la tranchée est 1 [s donc théoriquement égal à la moitié du nom- ; :s bre de mètres que compte le front d'atta- 1 it que ? ( :- Eh, oui ! i t. Et un système de tranchées se compose i le de trois ou quatre lignes successives ! Autre ( :c multiplication par quatre ! 1 e Et en arrière du système formant la pre- ! tu mière position, s'en trouve une seconde dite y position de repli ou de soutien — par- i e- fois une troisième — Autre multiplication i ... par deux ou par trois ! : i- Or, pour chacune des positions établies < il faut que la destruction s'opère simultané- i ;e ment sur tout le frontjittaqué, r'non, si l'on ■ te opérait successivement de la droite à la j gauche, le défenseur, libre de ses gestes à u- droite quand on le " travaillerait „ à gau- < ss che, aurait le temps et le moyen de réfec-:: tionner les ouvrages au fur et à mesure I n qu'on les lui détruirait. i la Ici le nombre des canons disponibles, ( n- plus haut le nombre de projectiles dispo- I i- nibles vont donc nous imposer des limites 1 r- et l'on conçoit maintenant que cette œuvre 1 •e colossale de préparation ne peut s'entre- i i- prendre que sur des fronts relativement restreints, 20 à 30 km. peut-être. i r- Prenons 30 km. : c'est à peu près le front | i- d'attaque principal de la Somme; admettons 1 e les bases théoriques ci-dessus discutées, et 1 te supposons que l'on n'ait reconnu l'existence I i- que de deux positions successives. ( n Le minimum des prévisions nécessaires j îe ne comporte pas un total d'obus d'artillerie [ c- lourde inférieur à douze" millions; vous avez ( bien lu : DOUZE MILLIONS, et dans ce j s- chiffre ne sont pas compris les approvision- c :s nements des pièces spéciales, j'entends sur- < te tout les pièces à longue portée, genre ma- ; s- rine, destinées à agir sur des objectifs loin- ; u tains, noeuds de voies ferr es, gares de i débarquement, etc. ; pas plus que les appro- 1 :, visionnements également colossaux des piè- 1 s- ces de campagne qui conservent leur emploi < le pour les tirs de barrage, les tirs sur les s la troupes de contre-attaque, etc.... < e Veut on une approximation du nombre i :s de pièces lourdes nécessaires? Elle est sim- i :t pie à calculer et l'on peut admettre qu'une ir batterie de quatre pièces est un minimum Is pour agir, dans une zone de 100 mètres de e front, sur une position qui comprend en profondeur trois lignes de tranchées avec i- leur réseau de communications. Donc, au i- total trois cent» batteries lourdes je ne :, parle pas des autres. ^ j t, Voilà, en gros, qui doit donner une idée j de ce qu'est la préparation d'une action i sur le front occidental et qui explique déjà < pourquoi on est amené à limiter le front < e d'attaque. , ] u Les événements nous donneront l'occasion i :- demain de compléter cet examen analyti- : F- que des conditions dans lesquelles se pour- 1 s suit la grande bataifte où est actuellement < i- engagée cette " misérable petite armée „ 1 u britannique dont le Kaiser parlait avec tant i :- de mépris au début de la guerre et qui 1 s suffit aujourd'hui, à elle seule, comme les i i- Français l'ont fait à Verdun, à arrêter les i :t formidables masses de troupes qui «uppor- < ■, tent.la fortune des Hohenzollern. < i, > François OLYFF. i Nouvelles du Jour — Le communiqué officiel allemand proclame lui-même que „la lutte est entrée dans un nouvelle phase,,. L'avance allemande a cessé, momentanément tout au moins. La ligne ennemie s'étend de la Scarpe à l'Oise par Albert, «Lihons, Roye et Noyon. Car les Allemands sent de retour à Noyon ... et M. Clemenceau en sera sans doute plus qu'aucun autre affecté. Hâtons-nous de dire que la situation est néanmoins beaucoup meilleure pour nous. Nos allié» ont reçu d'importants renforts et ont développé à l'E. d'Albert et dans le secteur de Noyon des contre-offensives qui, quoi qu'en disent les Allemands, ont éié couronnées de succès. Comme le dît Y Homme Libre, nous sommes à l'instant où le gigantesque effort allemand a dépassé son apogée tandis que celui des Alliés continue à croître et à se développer. Dans ses conditions, la fortune n'a plus qu'à tourner.... — M. Orlaado a rendu visite au ministre de Grande-Bretagne à Rome pour l'assurer des vives sympathies, de la profonde admiration et de la confiancç absolue du peuple italien. — Le Conseil des commissaires du peuple a Petrograde vient de sauver la patrie: il a déporté six grands ducs ! Trotsky-le-Grotesque a décrété la constitution d'une armée rouge d'un million d'hommmes pour combattte évidemment les Russes qui ne s'associent point à ses crimes contre la Russie. — Le sous-marin allemand réfugié dans le port espagnol de Ferrol a été interné. T.... — 7^|, | - ! —r,-i~T - • —» - | ■■ •• Une déclaration du Gouvernement Belge au sujet de la Russie Par le traité du 19 avril 1839 la Russie a placé sous sa garantie l'indépendance et Le 4'août 1914, cette neutralité ayânTeff violée par l'Allemagne, qui», elle aussi, l'avait garantie, la Belgique appela la Russie à son aide. A cet appel la Russie répondit le 5 août, promettant à la Belgique le concours de ses armes. La nation belge est ainsi"entrée dans la lutte pour défendre son indépendance et sa neutralité, confiante dans la loyauté indéfectible du peuple russe vis-à-vis de la Belgique héroïque, fidèle à ses obligations internationales. La Russie déclara devant le monde attentif qu'elle ne mettrait pas fin aux hostilités sans que-la Belgique fût rétablie dans son indépendance et largement indemnisée des dommages qu'elle a subis. En outre elle promit son aide pour assurer le relèvement commercial et financier de 1a Belgique;Les pouvoirs issus de la révolution russe viennent de signer le 9 février et le 3 mars 1918 des traités par lesquels ils mettent bas les afmes devant ■ les empires allemands et austro-hongrois. Cependant la Belgique est encore en proie aux armées allemandes qui la pressurent, déciment sa population par les privations et les représailles impitoyables et l'accablent des pires souffrances morales. A ces-violences la nation belge continue à apposer la force de résistance qu'elle puise dans la conscience de son droit, la beauté de sa cause et son attachement à la liberté. Le respect des traités est basé sur les relations morales et juridiques des Etats et sur les conditions d'ordre international probe et régulier. Entraînée dans la guerre par la volonté de faire respecter le pacte dont la Russie était garante, la Belgique poursuit la lutte sans défaillance et au prix des plus douloureux sacrifices. Elle considère que la parole de la Russie, en qui elle a eu foi reste engagée vis-à-vis d'elle. Elle se refuse à croire que le peuple russe, maître de ses destinées, méconnaîtra irrévocablement les promesses solennelles contractées en son nom. La Belgique, confiante dans l'honneur et la loyauté du peuple russe, se réserve de lui réclamer l'exécution des obligations que leur caractère permanent soustrait aux changements de régime intérieur de l'Etat. s —e««- —— Le, gouvernement anglais fait un appel au peuple pour la production du matériel LONDRES, 26. — Reuter: M. Winston Churchill, le ministre des munitions, publie la déclaration suivante : Un grand effort est nécessaire pour remplacer immédiatement les pertes sérieuses en canons et mitrailleuses. Notre part dans la lutte actuelle est de tenir à hauteur l'armement des troupes qui combattent. Nos ressources nous permettent heureusement d'accomplir cette mission. Mais il est nécessaire de presser les travaux importants en cours. Certaines variétés de canons et d'obus devenus très utiles devront être livrés dans les premières semaines en grandes quantités, avec les tanks, les mitrailleuses et les engins de toute nature. Je fais un appel a tous ceux qui coopèrent à la fabrication des munitions pour qu'ils mettent en œuvre toutes leurs forces et pour que le travail ne soit point interrompu pendant le» vacance» de Pâques. t WJXtfKZtBZ&r** ? : i--***™.™** l' i ■ ■ ■■ iBB—~ > ' A? La Bataille de la Somme Le Rétablissement a commencé Les Allemands arrêtés sur la ligne Albert-Lihons-Roye* Noyon — Contre-attaques réussies des Anglais à l'E d'Albert et des Français autour de Noyon — Vive activité aérienne — Nouvelle avance anglaise en Palestine J±.. SUR LE FRONT BELGE g LE HAVRE, 26 —. Par radio: oh L'ennemi a continué „ ses tirs sur com- Sy inunicatious visant principalement Fûmes, de Forthem et Adinkerke. Nos pièces à longue portée ont bombardé les cantoimemant^ ad- pj. verges. Eu dehors de ces tirs sur commu» nications, l'activité d'artillerie a été peu vive. ~ Une reconnaissance allemande cherchant y-( do surprendre un da nos poste? à l'est 'de Nieuport a été repôus^ée par notre ieu. Le maréchal Joffre chez le roi Albert LE HAVRE, 26 —. Par radio: Le maréchal Joffre a été ces jours derniers l'invité du Roi des Belges. Il n'était chargé d'aucune mission officielle et c'est à titre purement personnel qu'il a été reçu1 par Albert 1er, gui n'a cess.é de professer j<e poux lui la plus vive amitié. Le aouve- £ju raiu et le maréchal se sont entretenus Ion- gc guement et dans la plus stricte'intimité. En j-j. passant dans les secteur occupé par les trou»-pes britanniques, où il a été l'objet dî la nQ plus cordiale manifestation do sympathie, le maréchal a fait une visite au maréchal re| Haig, qu4 a voulu qu'un chaleuraux hommage QC lui fut rendu. Déjà la préparation d'artillerie c-' allemande battait son plein et la formidable bata:lle commençait, l'une des localité? tra- ^ versées; par l'ancien commandant en chef de l'armée française était môme copieuse-ment bombardée par les avions ennemis. wv*a utrriwin o *oippi 1 * - m# Energiques contre-attaques franco-anglaisesPARIS, 26 —. H:ivas officiel -2 heures de ap^ès-midi : , Sp La bataille a continué avec violence dans la soirée du 25 et dans la nuit. L'ennemi av multiplie ses; attaquas sur tout le front de ejt Noyon à Chauny. gt< Notro artillerie bien établie dans la ré- n gion de Noyon appuie, efficacement notre co infanterie dont la résistance et les fréqueui- ^ tes contre-attaquea retardent «la .poussée «les Allemands, et leur infligent des pertes, éle- on vées. djj Noyon a été évacué pendant la nuit,/dans le plus grand ordre. ^ Le3 Français tiennent solidement la rive ^ gauche do l'Oise. Rien à signaler sur le reste du front. nç dé Les Allemands ont engagé 70 m. divisions dans la bataille LONIifiES-,-2<î. — lient r officiel du ma- ^r tin: . La lutte s'emi) rol;>ntlad'.us la nuit et no- de troup s So Eoait établies cteris de nouvelles po- si tiens à l'est de ïîoye et d'Albert. Ou ac s'attend h, une poursuite de la lutte au nord M' do la domine mais jusqu'ici elle ne sa dé- co velçppe pas encOrv. lnl On signale quo des attaques se sont dé- ari ployées au sud de là Somme centre les tiou- pes britanniques; et fïtcçaitcs dans lea envi- |l rouia de Roye et do Chaulée». Les pertes Jec de l'ennemi demeurent considérables et l'ad- lin versa ire a été^ obligé do renforcer sou front do combat avec des troupes restirées de tou- c'" tes les parties du frolat oeci&iJntal. Lo nombre des divisions eng g'ics dans l-i bataille dépassa 70. Ml Le Communiqué de Berlin m, BERLL\, 26. — YVoIff officiel: po Nos troupes ont remporté hier de vnou- tri veaux succès. Des divisions françaises et anglaises venues des Flandres et d'Italie de ont attaqué nos troupes; elles ont] été un battues. • fci Les armées des généraux Otto von Bel- de Jow et von der Marwitz ont conservé définitivement Ervillcrs après un violent combat et ont conquis Biihucourt, Bvet'-villers et Grévidlers? Elles ont pris Irles et, Miraumont et ont passé l'Ancre en ce point. De nouvelles forces .anglaises, venant al! (l'Albert, se sont portées à l'attaqua sur pi un large front. Après une lutte acharnée, ra l'ennemi a été repoussé. Nous avons dé- ié< passé la route Bapaume-Albert près do tei Courcelotte et Pozières. ap ( Au sud de Péronne, les troupes du ail général von Hofackcr ont forcé le pas- gu sage de la Somime et pris les hauu cie teurs de la Maisonnette, si disputées dans in" lia bataille de 1916 et le.^ villages 'det Biaches et Rarleux. De fortes contret-afta- xf ques ennemies ont échoué. £a; L'armée du général von Hutier a re- ça fêté l'ennemi, après des combats acharnés, de au-delà de la voie ferrée Péromna-Roye) près de Marchelepot et Hattenourt. Lq| tre village d'Etalon a été pris malgré lu m I résistance des troupes anglaises et Iran- tri çaises. Des divisions françaises venant <I« Noyon ont été battues près de Frênft. ohes et Bethancourt. Nous avons pris Buism sy. Nous occupons les hauteurs au nirl de Noyon. Le buttin s'est élevé -à 9G3 oanonè. Plus do 100 tanks sont restés dans- lea positions conquises. Sur la reste du front, la lutte d'aï; tillerie continue; elle a pris uus grand«( violence sur le front de ' Lorraine. Nous avons continué le bombardement da la forteresse • de- Paris. • Les Allemands ont cessé leurs attaques LONDRES, 25. — Reuter officiel : Le département de la guerre annonce que l'ennemi a cessé les attaques dans la nuit du 25 au 26. La ligne de front au N. de la Somme passe par Bray, Albert, Beaumont-Hamel, Puisieux? Arjette, Boiry, Hénin, Nancourt et Est de Monchy pour rejoindre notre front originel. Ce soir les Allemand» ont attaqué vigoureusement au S. de la Somme, où ils ont occupé Roye à 10 h. 30. La ligne de ce côté s'étend de Méricourt à la Somme par Rozières et passe à l'O. de Roye et de Noyon. Les troupes anglo-franco-amériCai» ,nes luttent coude à coude dans ce secteur et des renforts leur arrivent en abondance. L'ennemi est arrêté, et incendient la gare de Cologne LONDRES, 25. — Reuter officier : Au cours de la journée du 24, l action d'artillerie a été très vive. La journée a/été spécialement marquee pâr la grande qfuai-tité de bombes qui ont été lancées par ncs avions, le nombre de vols qui ont été effectués et les milliers de coups qui ont été tirés à faible altitude sur les troupes ennemies. Les troupes ennemies qui étaient-concentrées dans les zones de combat ont «té attaquées continuellement à la bombe et à la mitrailleuse. Plus de 1700 bombes ont été lancées au cours de la journée sur. différents objectifs, parmi lesquels le port de Bruges, la station de chemin de fer de Aulnoye, le grand camp au S. E. de Cambrai, les canons ennemis et les renforts. Nos machines ont abattu 45 machines en* nemies et en ont obligé 22 autres à atterrir désemparées. Deux autres machines ennemies ont été abattues par notre feo antiaérien, 10 de nos appareils manquent. Après la tombée de la nuit, nos escadrilles de bombardement ont de nouveau bombardé les troupes ennemies sur le front de combat et les ont attaqué à la mitrailleuse. Les travaux du port de Bruges et un aérodrome à mi-chemin entre Tournai et Mons ont été également bombardes. Au cours de la nuit une grande machine ennemie de bombardement est descendue en arrière de nos lignes. Après l'att-.que réussie sur Mannheim, qui a été effectuée en plein jour, d'autres objectifs ont été bombardés. Nous avons lancé une demi tonne de bombes sur les stations de chemin de fer de Cologne, où un incendie a éclaté. Plus d'une tonne de bombes ont été lancées entre la station de Luxembourg et la station de Courcelles à l'E. de Metz. Deux tonnes de bombes ont ét<j lancées sur la station de chemin de fer de Metz. Des touches ont été observées sur un pont au S.-E. de la ville ainsi que sur un train qui a pris feu. D'autres machines ont lancé une tonne de bombes sur la station de Thionville où un train en mouvement a déraillé et pris feu. Tous nos appareils sont rentrés indemnes.L'organisation de l'offensive allemande % La „Morning Post" apprend du front: Ui* des faits les plus curieux de l'offensive allemande c'est le déplacement rapide de^i pièces lourdes. Les opérations actuelles en; rase campagne ont été- étudiées et préparées avec soin depuis des mois. Nos aviateurs sont les seules personnes qui aient uul aperçu complet d uspectacle grandiose ueai alternatives do la lutte. Nous pouvons distmk guer aussi comment les gros obuisiers s avart-etent par les routes, suivis par les colonnes) interminables des camions automobiles trans-Pariout, les canons_sont mis en. action en xPartout les canons sont mis en action en rase campagne et en certains endroits des» batteries de campagne ont été avancée^ rapidement jusqu'à uin mille diei nos lignes. Une armée de travailleurs, qui sjuit troupes combattantes^ répare immédiatement les voieg ferrées et les ponts que nus troupes ont détruits et construit des ambu,- Nl21^ Directeur-Fondateur : François Olytl. Jeudi 28 Mars 1918

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