Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois

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01 November 1918
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s.n. 1918, 01 November. Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois. Seen on 20 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/q814m92s9h/
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5e Année — N° 70-71 EeÉcliOii I Administration Turfmarkt 31 & 31a La Haye —Téléph. 216 Bureau à Maestricht : Hôtel Suisse.Vrijthof.Téléph.lSQ à Flessingue : Slijkstraat, 6 FRANÇOIS OLYFF Directeur - Fondateur Les Nouvelles Vendredi 1 et Samedi l Nov. 1918 S ©erats Se ïBMméei*® ABONNEMENTS : .. , 1 florin par mois Hollande: „ r.„ . 2.50 fl. par 3mois I Etranger: port en sus " ANNONCES : La ligne : 15 C. en 49 page Réclames permanentes à forfait Journal belge fondé à Maestricht en août 1914 LETTRES DE SUISSE Un revirement clans l'opinion de la Suisse allemande La question de l'Escaut — Les Luxembourgeois en Suisse 26 octobre 1918. Les lecteurs des " Nouvelles „ se se ront demandés si la vie belge en Suissi était morte depuis plus d'un mois. Mai: les journaux ont tant de choses émine ment intéressantes à signaler qui ce serait presque pécher, alors que cha que matin le lecteur a soif des nouvelle de victoire qui 1 lui gonflent le cœu d'espérance et de joie, d'attirer son atten tion sur des questions moins importantes Ce qui néanmoins intéressera les Belge de Hollande, c'est l'état de l'opinion ei Suisse depuis les récentes victoires d nos soldats et de nos chers alliés. Il y là une comparaison peut-être féconde ei expérience, dans le revirement qui s produit chez certains organes suisses e hollandais, * * * L'opinion dans la presse de la parti allemande de la Suisse a changé depui quelque temps, et, avant tout, empres sons-nous de le dire, en faveur de 1 Belgique : il est vrai que notre pays toujours été un peu l'enfant gâté ici; était pour ainsi dire en marge de la po lémique, bien que la campagne de men songes de la propagande allemande eû fait effet sur quelques-uns. On s'est demandé à juste titre que était le motif de ce revirement; un Suiss allemand qui connaît merveilleusement bie son pays me répondit : "C'est simple Ludendorff fait sa retraite stratégique, le Suisses allemands germanophiles font leu retraite morale.» Comment commencer ? En prenant 1 question morale par excellence de cett guerre, la violation de la Neutralité Belgf Les journaux de la Suisse romande or remarqué cette volte-face, et l'un d'eu le " Démocrate de Délémont „ écriva même : " Les gens qui retournent leu veste avec une si belle désinvolture n'or pas l'air de se douter qu'ils donnen ainsi faisant, une preuve manifeste d cette mentalité malheureuse contre laquell le monde entier s'est levé : la mentalit boche. Ils veulent être du côté du plu fort et sacrifient, inconsiemment peut être, à la Realpolitik; ils donnent le cou de pied de l'âne à ceux qu'ils considè rent comme, définitivement vaincus*. * * * Il y a quelques jours un petit journ; fort germanophile qui parait en françai à Genève, : " La Feuille „ annonçait grands cris que l'Entente allait demande à la Hollande le passage de l'Escaut pou défendre Anvers et réclamer la rive gau che du fleuve pour la Belgique. Cett nouvelle bien fantaisiste montre les det niers spasmes convulsifs de la propagand allemande, qui cherche à tromper les neu très et à brouiller les Hollandais et le Belges. Ce n'est pas la première tenta tive de ce genre à laquelle nous assis tons. En 1917, quel mal l'Allemagne n nous a-t-elle pas fait en traitant la Bel gique d'impérialiste? La question de i'Escaut est plus simpl que l'on ne se l'imagine généralemenl Certes cette question doit être examinée car l'Europe exigera une Belgique fort dans l'avenir pour empêcher le retour d nouvelles invasions germaniques. Mais s l'Europe y a intérêt, la Hollande en tou premier lieu doit désirer cet examen, e une entente au point de vue militaire en tre la Hollande et la Belgique est à sou haiter. Tout le monde y gagnerait. Seul: les Allemands ne s'en consoleraient ja mais. Du coup la question de la défens* réelle et effective de la Meuse et de si rive droite serait résolue. Le dr. Van Hame a dans le temps montré aux Hollandais où résidait leur véritable intérêt; il < prouvé que le danger venait seul de l'Es et non du Sud. Puissent nos amis Hollandais s'en souvenir, et préparer la voie ï la réalisation d'un problème où nous sommes tous intéressés. * * * Vous avez appris en Hollande que 1; vie politique extérieure du Grand Duch^ de Luxembourg se rallume un peu d'ailleurs votre correspondant luxembourgeois vous l'a écrit. Le gouvernement de coalition Reuter semble être animé dt désir de gouverner avec le peuple, e^ carrément, contre les oppresseurs dt 2 août. La demande du gouvernemeni grand-ducal à Mr Wilson pour obtenir l'évacuation du territoire est significative, Les organismes luxembourgeois existanl en Suisse et en France ont, pour donnei plus de poids et de crédit peut-être à la demande de leur gouvernement, envoyé des télégrammes aux puissances garantes de la neutralité du Luxembourg, leur de-~ mandant de réclamer lors de l'armistice ^ l'évacuation du sol de leur patrie. Une ' réponse à l'un de ces organismes, signi-~ ficative et pleine d'espoir pour l'avenir, ^ est celle de notre ministre des Affaires Etrangères, qui a déclaré que dès le * 8 octobre, c'est-à-dire au moment où il _ y était pour la première fois question d'armistice et, coïncidence curieuse, le jour mê-me où la Chambre Luxembourgeoise propo- * sait une démarche à M. Wilson, le Gouver-3 nement Belge avait fait savoir à M. Wilson l et aux puissances alliées que la Belgique réclamerait, et l'évacuation de son terri-3 toire, et celle du Grand-Duché de Luxem-bourg. C'est que le Gouvernement Belge entend à juste titre ne pas abandonner la revendication totale du droit. L'emprise allemande sur le Grand-Duché, toute union e de cette province avec un autre état que s la Belgique rendrait illusoire au point de - vue militaire la défense de la rive droite a de la Meuse; le traité de 1867 était une a invention de Bismarck; nous ne nous il laisserons plus prendre au piège des neu- - tralités imposées ou désarmées. Le Luxem- - bourg entend rester lui-même, la Belgique t et la Hollande aussi. Le droit des peuples de disposer d'eux-mêmes ne sera désor-:1 mais plus un vain mot. Mais qu'est ce e qui empêcherait, comme M. Muret le dira sait récemment dans la Gazette de Lau- * sanne, que ces trois pays placés au car-s refour de deux civilisations s'unissent ei r forment un bloc de granit qui garantirai! à l'avenir la paix de l'Europe? a VEDI e P. S. — Je vous parlerai dans une :• prochaine lettre du " Comité d'Etudes it Economiques en Suisse „ et de la ques-s tion flamande telle qu'elle se pose ici. NOS ECHOS r, Jiin Belgique libre e Lady Suzanne Townley, la femme de e S. E. M., le Ministre de Grande Breta-é gne à La Haye, s'est rendue ces jours-c s en Belgique libre. Elle a visité Bruges oî - elle est allée déposer une superbe couronne P sur la tombe du capitaine Fryatt, de h - part de sa veuve. Elle a visité égalemen Ostende, où elle a été reçue par notre Roi et notre Reine. Elle s'est rendue ensuite à Ypres et ï l' l'Yser dont elle a parcouru les tranchées s Partout la gracieuse touriste a trouvt à nourriture abondante et d'excellente qua r lité. Ypres est occupée par de nombreux r Chinois qui déblaient les ruines et répa-" rent les routes. Lady Townley a rapports e de Bruges les derniers vêtements et les " derniers objets personnels du capitaine 2 Fryatt, le glorieux martyr des sous-ma-~ rins, décédé il y a juste deux ans. s Un nouveau bourgmestre à Furnes En vertu d'un Arrêté-Royal du 18 oc-" tobre 1918. M. A. Pil, membre de h s Chambre des Représentants, est nomme " bourgmestre de la ville de Furnes, er remplacement de M. R, de Spot, dont h 1 démission est acceptée. Un beau cadeai M. Henry Ford, dont on se rappellera 2 la tapageuse campagne pacifiste, a offerl " a* roi Albert un cadeau destiné à la Bel-■ gique, qui se compose de dix grands * tractears Ford, avec les charrues et her- * ses (accessoires. Ces machines se trouvent déjà derrière le front des Alliés, où les soldats belges en congé peuvent se familiariser avec leur maniement. Exposition d'Art moderne belge Pour rappel, c'est ce jeudi après-midi à 2 heures que s'ouvrira solennellement au " Stedelijk Muséum „ (Musée Communal) d'Amsterdam la grande exposition d'art moderne belge organisée sous le haut patronage de M. le ministre Poullet et de M. le Baron Fallon, ministre de Belgique en Hollande. Un rapide coup d'œil nous a permis par avance de nous rendre compte de l'importance et de l'éclat de cette mani-i festation artistique à laquelle les événements actuels ajoutent encore une signification particulière. L'Exposition d'Amsterdam montrera, en effet, que l'art belge, malgré tout, resta aussi vivace, aussi original, aussi varié et aussi puissant que jamais et que l'épreuve suprême de la guerre et de l'invasion n'a fait que fortifier chez les artistes belges (les exilés comme les autres), le sentiment de leur haut apostolat. Nul doute que le public hollandais n'accorde ses suffrages * aux efforts des artistes belges dont les œuvres garnissent dès aujourd'hui la | cimaise du Stedelijk Muséum. AU JOUR LE JOUR j En attendant la fin... On ne connaît pas encore au moment où j'é«ris, les conditions de l'armistiie. Mais il paraît /ni31/ qu'elles seront soignées. Tant mieux. Aux gens qui reprochent aux Alliés de vouloir < tuer » l'Allemagne, et d'être cruels et impitoyables, demandons comment elles se figurent les conditions que l'Allemagne triomphante eut imposées à l'Entente écrasée. Nous nous souvenons de Brest-Li-tovsk et de Bucarest. Et nous nous souvenons qu'en juillet 1914, en temps de paix, l'Allemagne fit demander à la Pranee le droit d'occuper Toul et Verdun, — simplement pour la rassurer, elle, Allemagne sur la sincérité d'une éventuelle neutralité française. C'est à la lueur de ses souvenirs qu'il faudra juger les conditions qu'élaborent en ce moment le conseil inter-allié de Paris sous la paissante et prudente inspiration de Foch. D'ailleurs, les Allemands n'ont aucune illusion à cet égard. « Nous crierons un peu, avoue ingénument le Yorvvarts, mais nous finirons par tout accepter. » C'est aussi mon avis. Le premier jour toute la presse boche fulminera et publiera des variations frénétiques sur le mot » jamais » On nous parlera copieusement de l'honneur allemand, qui peul accepter eeci, et doit refuser cela. Et puis, quelque nouveau général sera sagement débarqué au bon moment, à moins que Guillaume II n'abdiqu* lui-môme, et tout rentrera dans l'ordre : L'Allemagne acceptera, après avoir protesté pour la forme. Et la guerre sera terminee avec beaucoup de simplicité. On pourra alors commencer à s'occuper de la paix. Le « Vorwaerts » a raison. Les Aliemands sont mûrs, à peu près, pour toutes les abdications, même eelle de leur empereur. Que vuulez-vous qu'ils assent ? Voila qu'après les Bulgares, les Turc, font la paix, et en môme temps l'Autriche t' traîne, lanieii table, aui pieds du président Wilson pour le suppliei 1 d'accepter sa capitulation. L'Allemagne esi , donc seule. Et de plus elle est vaincue i tous les degrés, e; sur tous les champs d< bataille, et dans te us les domaines. Que voulez-vous qu'elle di:e et qu'elle fasse? Quel- 2 ques Boches essayent eneore de bluffer e' 5 parlent de levée ei masse et « patrie en danger ». Amère pla> anterie et qui ne prenc plus, môme à Ber^t. A Berlin surtout, où 1( peuple est bien décidé à faire la paix lui-môme, si Max de Bade et Scheidemann ne lî font pas, et vivement.'^ CarJ le peuple di Berlin ne s'intéresse plus à la guerre, et i la considère comme terminée. Il en parli ï comme d'une affaire liquidée, et perdue. I en rit à l'oocasion, ce qui est d'un beau déta ;i chement. On me racontait tout-à-l'heure l'his j toire que voici : Cela se passe à Berlin, oi i un neutre qui se faisait voiturer dans le Tier a garten se mit à bavarder avec son coeher , qui lui dit : « Moi Monsieur, je suis un tyj> exceptionnel. J'ai six fils, et ils sont tous vi ® vants. — Comment cela ? 1 — Mon Dieu, oui. Le premier est dans 1; i. diplomatie. Et le second est également idiol é Le troisième a la Croix de Fer de Ire classe et le quatrième n'a pas été au front noi £ plus. Le cinquième est un nouveau riche ; e le sixième est également en prison. » 5 Voilà avec quelle ironie vengeresse on pari " de la guerre à Berlin. La vérité c'est qu'o) 5 s'en moque. On considère la guerre comni' ^ une affaire des « grands », et que le peupl n'a plus aucune raison de suivre, puisque 1 cauchemar a pris fin. Car s'est fini ; tout L S monde en Allemagne pense que c'est fini. I n'y a que sur le front de l'Oise que les trou j piers allemands sont bien forcés de constate 5 que ce n'est pas encore fini, mais que çz v; " finir. Et comment ! — R. F. 1 i J >JfcjtK1^:^..r:J1|n||)>|m||||B||)||||||| i Les manoeuvres allemandes t contre la Belgique LE HAVRE, 29. — Par radio : Le jour nal hollandais " De Maasbode „ annon çait le 25 octobre qu'une révolution étai sur le point d'éclater en Belgique, si 1; paix n'était pas faite immédiatement e que deux divisiôns belges avaient réfuse i de marcher. Ces deux informations, de i source évidemment allemande, sont auss I fausses et invraisemblables l'une que t l'autre. L'armée belge, qui témoigna, er t 1914 et pendant quatre longues années d'une admirable énergie et d'une force de résistance insurmontable, a fait preuve dans son offensive victorieuse des Flandres sous les ordres du Roi Albert, d'ur élan et d'une bravoure qui ont arrache des cris d'admiration aux soldats français et britaniques, combattant à ses côtés Quant à l'état d'esprit en Belgique, or en a de sûrs indices dans les sentiments des populations de la Flandre occidentale récemment libérées, par exemple des Brugeois, quand le Roi Albert, !a Reine Elisabeth et le prince Léopold firent vendredi, leur entrée dans la ville, en tête des troupes belges. De leur côté, les Belges qui souffrent toujours sous le joug allemand, écrivent qu'iis n'on qu'une pensée: " Il faut châtier les tyrans, de la Belgique, dut-on pour cèle souffrir encore quelques semaines de plus. „ y La Victoire italienne s'étend du Trentin à la Mer §3,0011 prisestmers Les Autrichiens annoncent officiellement qu'ils évacuent l'Italie eQ« ROME, 30. — Stefani officiel: Notre offensive, qui a été précédée par la prise de Papadopcl jet par des attaques en plusieurs endroits sur le plateau d'A s i a -go, amorcée dans la nuit du 24 dans la région du Grappa et développée le 28 jusqu'à la moyenne Piave, s'est étendue hier vers le S. La 3e armée est entrée victorieusement dans la bataille. Le front s'étend du Trentin jusqu'à la mer où combattent fraternelltment l'armée italienne pour les trois-^uarts avec le vaillant 14e corps britannique, une division fixe française et le jeune et vaillant 32e régiment d'infanterie américaine. Entre laBrenta et la Piave, l'activité intense de noire artillerie, contre laquelle l'ennemi, renforcé de réserve fraîches, résiste opiniâtrement, donne à la bataille un caractère particulièrement acharné. A. l'E. de la Piave, l'ennemi cède à la vigoureuse poussée des nôtres, et se retire sur des lignes d'arrière consécutives où il essaye de se maintenir avec l'appui de son artillerie et de nombreuses mitrailleuses. Sur le Grappa, les troupes de la 4e armée ont remporté des avantages dans la région du Pertica et du Col del Rosso. La 12e armée qui opère» sur les deux rives de la Piave a atteint la lisière du village de Quero, a pris Legusino et s'est,.emparé du Monte Cisone. La 8e armée a occupé Dopilo et ' Follina et atteint Vittorio ; la bataille j continue au N. de Conegliano. La 10e armée, après avoir établi de fortes têtes de pont sur le Montican», a ; franchi la route de Conegliano à Odarso. La 3e armée est à l'E. de Zens on. Nos avions ont contrebattu l'artillerie ! autrichienne sur la rivière près de San Dona di Piave. 4 avions et 1 ballon en-, nemis ont été abattus. i Le nombre des prisonniers ne cesse de , croître. Depuis le 24 octobre 802 offi-l ciers et 32.198 soldats ont été cap- ■ turés, avec plusieurs centainesîde canons, ■ des centaines de mitrailleuses et un 1 matériel considérable. ' Les Autrichiens évacuent l'Italie 3 VIENNE, 30. — Corr. bureau offi. : Faible action de combat sur le front du Tyrol. Entre la Brenta et la Piave, des troupes fraîches des Alliés ont attaqué 1 en supériorité l'Asolone et le Portica. Nous • avons brisé leurs efforts. Dans la plaine ; de Veret les Anglais et les Italiens ont [ encore avancé. Ils ont réussi à développer considérablement les brèches au N. 3 et au S. de Montello. i Conformément à la décision 3 du gouverne me nt austro-hon-3 grois, souvent exprimée, de con-3 dure un armistice préparatoire j à ia paix qui mettra fin à la guerre des peuples, les troupes ~v austro-hongroise en Italie vont i évacuer le territoire envahi. Trois divisions autrichiennes ont été rappelées LONDRES, 30. — Reuter: Les Austro-Hongrois ont retiré 3 divisions du front occidental pour les rame-» ner en Italie et aider à la résistance contre les attaques anglo-italiennes. SUR LE FRONT DES FLANDRES LE HAVRE, 30. — Officiel belge : t Actions d'artillerie assez violentes sur i tout le front beige au cours de la nuit, t Journée assez calme. - Le butin en Flandre LONDRES, 30. — Reuter officiel : Les armées alliées en Flandre ont fait ' entre le 14 et le 27 octobre 18,493 pri-1 sonniers, dont 331 officiers. Les Belges [ en ont fait 7,962, la 2e armée anglaise ; 5,354, et les Français 5,177. Le nombre ; total des prisonniers faits depuis le 28 est de plus de 30,000. Le butin est si | grand qu'il est impossible de le calculer. ; Le chiffre total des canons pris entre ' le 14 et le 27 est de 509, dont 351 pièces de campagne, 110 lourdes et 84 ca-1 nons de côte de lourd calibre. Les Beiges en ont pris 247, et les Anglais 211. On a pris plus de 1,200 mitrailleuses. Sur le Front Occidental PARIS. — 30. — Havas officiel 2 h. : AuN.de Guise, nos troupes ont progressé sur la rive N. de l'Oise et se sont emparées de la ferme de Beaufort. A l'E. de Lesquielies (N. de Guise) et i à droite de Peron, n'»uî> avons réalisé : une nouvelle avance à l'E. de Monceau-le-Neuf en faisant des prisonniers. i En Lorraine, deux coups-de-main en- / nemi n'ont obtenu aucun résultat. | Nuit calme sur le reste du front. | LONDRES, 30. — Reuter off. matin : Sauf des rencontres de patrouilles où ! nous avons fait des progrès et capturé i des prisonniers, il n'y a rien à signaler. LONDRES, 30. — Reuter off. améric. : Au N. de Verdun, nous avons capturé Aincreville et progressé au-delà. PARIS, 30. — Havas officiel 11. soir: Dans des opérations locales dans la région au S. de Guise, nous nous som-« mes emparés de plusieurs tranchées ennemies et nous avons approché de la route de Guise à Héric-la-Viéviile. Nous avons continué d'attaquer entre : Banogne et Herpy et fait des prisonniers.A l'O. de St Vergeux, dans la direction de la hauteur 145, de violents combats se développent à nouveau. Nous avons repoussé plusieurs contre-attaques ennemies. LONDRES, 30. — Reuter officiel soir : Rien à signaler en dehors des actions d'artillerie et d'avant-postes. Le communiqué de Berlin BERLIN, 30. — Welff officiel : Dans la vallée de la Lys, entre la Lys et l'Escaut, près de Famars et d'Engle fontaine, de fortes attaques partielles de l'ennemi ont été repoussées. Près du canal de l'Oise, de violentes attaques alliées ont échoué ce matin. Les Français ont recommencé, après une forte préparation d'artillerie, leurs attaques à l'aide de tanks entre Nizy-le Comte et l'Aisne. Nous les avons repoussés complètement sur un front de 18 km. Des parties de la position d'Her-py, perdues momentanément, ont été reprises par nos troupes. Le soir, les Alliés ont effectué des attaques locales répétées qui ont échoué partout devant nos lignes. L'ennemi a subi hier de lourdes pertes. Des deux côtés de Vouziers et à l'E. • de l'Aisne, combat momentané d'artillerie. BERLIN, 30. — Wolff officiel soir : De fortes attaques des Français ont échoué sur l'Oise. Pas de grands combats sur le reste du front. La Bohême proclame son indépendance BERLIN, 29. — Wolff : On mande de Vienne au Berliner Tageblatt : La Bohême tchèque a proclamé son indépendance le 28 octobre après-midi. Dans les rues, les soldats et le public ont fraternisé. Le statthalter est parti pour Vienne. Le conseil national a reçu séance tenante le serment des fonctionnaires d'être fidèles au Narodni Vybor. Un accord a été conclu entre le conseil national et le commandement militaire d'après lequel les soldats ne pourront être employés qu'au maintien de l'ordre, en échange de quoi le conseil national s'engage à veiller à leur entretien. Sur la place Wenzel, des députés tchèques ont prononcé des discours devant une foule de plus de 100,000 personnes.Les cris de "Vive la république tchéco-slo-vaque ! Vive Wilson ! „ retentissaient sans cesse. j La nouvelle de ces événements a fait à Vienne une profonde impression. On peut s'attendre que l'assemblée nationale des Allemands, qui se réunit mercredi, prenne une mesure décisive. On doit compter que des événements analogues se produiront parmi les autres nationalités de l'Autriche. Mardi, à la séance du conseil national, les Serbes et les Croates se déclareront indépendants et annonceront leur réunion à l'Etat Yougo-slave. La Turquie négocie la paix séparée FRANCFORT, 28. — H. N. : Les négociations de paix séparées de la Turquie ont commencé en deux endroits: à Berne par l'ambassadeur turc Selim Fuad Bey et dans l'île de Mytilène par l'intermédiaire du général anglais Townsend, l'ancien commandant de l'armée anglaise en Mésopotamie, qui était prisonnier des Turcs depuis la prise de Kout. Il a été libéré ii y a huit jours ; accompagné du Wali de la province d'Aidin, Rahmi Bey, il s'est rendu au quartier général anglais établi sur l'île de Mytilène. Il y a quel- I ques jours le ministre de la marine turque Reus Bey et le sous-secrétaire des j Affaires étrangères, Rechad Fuad Bey les / / 7

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