Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois

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s.n. 1918, 18 June. Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois. Seen on 28 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/sq8qb9wk80/
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4e Année — N° 297 x i \nn^^ i > u i Rédaction I Administration Turfmarki 31 & 31 a La Haye—Téiéph.216 Bureau à Maestricht : Wilhelminasingel 27 . FRANÇOIS ÛLYFF Directeur - Fondateur Les Nouvelles Mardi 18 Juin 1918 B cents le numéro ABONNEMENTS : . . 1 florin par mois ioilande 2.50 fl. par3mois Etranger : port en sus ANNONCES : .a ligne : 15 C. en 4 ° page Réclames permanentes à fortaii Journal belge fondé â Maestricht en août 1914 LETTRES DE PARIS L'Unité belge et l'Allemagne — Les " mascottes „ à l'armée - Pages à lire PARIS, 4 juin. Il est dit que la guerre aura tout boul-versé dans les habitudes qui constituent notre vie, même la tradition de la Revue des Deux Mondes. En effet, la Revue cède à l'esprit nouveau et adopte l'orthographe généralement admise ; elle renonce à l'usage, datant du dix-huitième siècle, de couper les t au pluriel des mots se terminant en ant ou eut. C'est presque une révolution, et François Buloz n'y eût certainement pas consenti. Il paraît que les nouveaux lecteurs de la Revue s'étonnaient de cette bizarrerie, dont l'origine leur échappait, et ils s'affligeaient, nous dit-on, de ce qu'ils prenaient pour un essai de réforme de l'orthographe. En réalité, la Revue a cécé à un argument qui a sa valeur morale : la figure des mots fait partie du patrimoine français, que nous devons défendre de toutes nos forces, Elle marque, elle aussi, une époque, et l'époque française actuelle, si grande par l'épreuve et l'héroïsme, veut qu'on la défende et qu'on se réclame d'elle jusque dans la figure des mots. Dans ce numéro de la Revue, où l'orthographe, pour la première fois, est rajeuni, M. Georges Goyau consacre un article très documenté â l'Unité belge et l'Allemagne. La question est du plus réel intèrèt europ^n, puisqu'un des buts essentiels de l'Allemagne est précisément de détruire l'unité belge par l'opposition .violente des Flamands et des Wallons. En réalité, il y a en Belgique, comme nous l'avons démontré à plusieurs reprisas ici même, deux langues, mais un seul peuple, deux races, mais une seule et même nation, et il est faut de soutenir, comme le font les " activistes „ flamingants, que cette unité morale n'est qu'une apparence, la création factice d'une politique qui depuis plus de quatre-vingts ans aurait cherché systématiquement à assurer la prépondérance de la langue française à la Belgique entière, celle du nord comme celle de sud. La raccourci du passé belge que présente M. Georges Goyau démontre parfaitement que la fusion remonte à plus de mille années : la ligne de démarcation politique que traça le septième siècle entre l'Austrasie et la Neustrie bloquait des Wallons de l'Ardenne, du Namurois et du Hainaut dans l'Austrasie germanique, tandis que des Saliens de Flandre étaient compris dans la Neustrie romane. Au partage de Verdun, on fit de la Flandre une annexe germanique de la France, et du pays de Liège une annexe romane de la Germanie. C'est cela qui, dès les origines, a fondu les contrastes, a créé en fait le caractère et l'âme belges. Les Flamands du moyen âge envoyaient volontiers leurs enfants en Wallonie p«ur y apprendre le français, et il n'y eut pas, dans toute l'histoire, trace d'un assaut de la culture française en Flandre ; il y eut simplement infiltration spontanée et acclimatation progressive. Termonde, dès 1221, et Ypres, dès le quatorzième siècle, rédigeaient en langue française leurs comptes communaux et libellaient en français le registre des libertés communales. Godefroid Kurth, qui, en tant qu'historien, n'est certainement pas suspect de sympathie exargèrée pour la France, a constaté lui-même qu'au quatorzième siècle déjà le français était le seconde langue maternelle en Flandre. D'ailleurs, les ducs de Bourgogne, bien que princes français, respectèrent toujours l'usage., de l'emploi du flamand dans les actes d'administration provinciale ou communale, tandis que le français était la langue de l'administration centrale, et ce furent des princes allemands, Charl#s VI, Marie-Thérèse et Joseph II, qui imposèrent les premiers le français aux èchevinages flamands. C'est ce qui fait dire à Godefroid Kurth : " Alors qu'une dynastie française a su, pendant des générations, faire preuve de déférence envers ses sujets flamands en parlant leur langue, c'est une dynastie germanique qui met la langue flamande au rebut ! „ Il n'est pas au pouvoir de l'Allemagne, ni d'aucune puissance de domination, de détruire l'unité belge cimentée par des siècles de vie commune et de luttes communes contre l'oppresseur. Le joug odieux que les Allemands imposent aux Belges depuis près de quatre années aura pour effet certain de raffermir encore les liens qui unissent Flamands et Wallons, et de ruiner, par là même, toute 'intrigue germanique contre la nation du devoir et de l'honneur. — On a beaucoup décrit sur les aventures parfois.curieuses, toujours touchantes des animaux à la guerre, et l'histoire des " mascottes „ fait partie en somme, de l'histoire même des régiments. M. T. G. Sée y consacre dans la Revue une étude très documentée et il cite des faits qui prouvent bien qu'il y- a là plus qu'une superstition puérile, mais une véritable tradition que les soldats se transmettent fidèlement de génération en génération. Dans nombre de régiments anglais, par exemple, les rapports relatent l'état de santé des mascottes et leurs écarts de liberté ; et comme elle font campagne avec les régiments, le livre d'or de ceux-ci mentionne leurs états de service. Dans l'armée britannique, la inascette a un caractère officiel, elle est reconnue par les officiers et les règlements. Les chèvres sont les mascottes dont l'origine est la plus ancienne. Les régiments gallois possèdent toujours des chèvres blanches, généralement offertes par le roi ou la reine, et cela parce que la légende veut qu'au temps de la lutte des partis au Pays de Galles, ce fut une chèvre blanche qui servit de guide dans la montagne à un chef gallois réputé, et lui permit de surprendre et de battre les troupes rebelles. Les régiments de Nottinghamshire et de Der-byshire ont comme mascotte un magnifique bélier, dont la tête est ornée de riches attributs d'argent retenus par des chaînes finement travaillées. Les troupes de cavalerie choisissent de préférence des chevaux superbes, généralement de robe pie, et qui marchent en tête de la colonne, recouverts d'une housse écarlate ou bleu de roi. Seul, le 12e régiment de lanciers, formé en 1715, a toujours comme maseotte un cheval noir, et cela en expiation d'une faute contre la discipline commise en 1813, en Espagne, où les soldats pillèrent les caves d'un monastère Le 4e régiment de la garde royale a depuis 1854 un cheval gris-fer, parce qu'à la bataille de Balaklava, le colonel du régiment, blessé, fut sauvé par le cheval gris qu'il montait et qui le ramena dans les lignes. Le " Middlesex „ possédait une mule décorée de trais médailles qui lui furent décernées pendant les campagnes des Indes et de l'Afrique du sud, " pour la vaillance et le sang-froid dont elle fit preuve, dit la citation, lorsque, sous un feu violent, elle assurait le ravitaillement en munitions „. La garnison de Gibraltar posséda comme mascotte un âne qui avait été dressé à porter les lettres et les paquets à la station "perchée au haut du rocher et, seul, sans conducteur, il s'acquittait parfaitement de sa tâche. Quand il mourut, en 1912, on perpétua son souvenir par une pierre et une inscription. Un autre régiment, à Gibraltar, possédait un singe, Jako, dont la popularité fut grande parce qu'il avait un jour détruit et jeté au feu le cahier de punitions de la troupe. Les soldats le décorèrent solennellement ; on lui offrit un banquet et il mourut d'indigestion ! D'autres régiments ont dressé des ours, des lionceaux, de jeunes tigres pris au piège ; quant aux chiens, il y en a dans toutes les unités ; .ils sont les amis fidèles du soldat.En somme, la- " mascotte „ , qui témoigne d'un sincère amour des bêtes, vaut mieux que la superstition banale qui existe encore dans certaines armées des puissances centrales. C'est ainsi que M. Sée rapporte que les Saxons font coudre dans la doublure de leurs gilets des ailes de chauves-souris qui doivent les rendre invincibles,-croient-ils, et que les Bavarois, avant d'aller au combat, font couler quelques gouttes de leur sang sur le tronc d'un bouleau, persuadés que s'ils sont blessés, ils guériront quand l'arbre verra pousser ses feuilles ! * * * Parmi les pages à lire de cette quinzaine, on trouvera, dans la Revue de Paris, un article de M. Pierre Hamp sur le rôle des pêcheurs au danger, rôle trop peu connu, et une intéressante étude sur les " décembristes „ russes en exil. Le Mercure de France publié un article de M. Ernest Raynaud sur la préfecture de police et une curieuse étude de Wacif Boutros-Ghali, où il est démontré que ce sont les Turcs, et non l'islam, qui ont déshonoré et avili l'âme arabe. Dans la Revue, où la comtesse de Chambrun traite de John Aubrey, un des premiers biographes de. Shakespeare, M. Jean Finot nous parle des phénomènes et de l'expérience occultes devant le problèmfe de la mort. ' M. Charles Andler, poursuivant dans l'Action nationale la publication de ses L'OFFENSIVE AUTRICHIENNE Les Autrichiens déclanchent à leur tous* une grande offensive sur tout le front italien depuis Asiago jusqu'à la mer—Les Italiens et les Anglais tiennent solidement partout Les Italiens font 3000 prisonniers Une déclaration du gouvernement ROME, 15. — Stefani: Le ministre président M. Orlando a parlé devant une Chambre bondée et [profondément silencieuse de la nouvelle offensive autrichienne. L'ennemi a commencé cette nuit, a-t-il déelarè, sa grande offensive. La bataille se développe sur tout le front presque. L'offensiye s'étend avec une grande violence de l'Astico à la Brenta, du Trentin ■ii la Piave et jusqu'au* plateau d.'Asiago et au secteur de la Grappa. Le très vif bombardement s'est déclanché à 3 h. du matin et l'attaque d'infanterie à 7 h. L'examen d'ensemble de la situation â 1 h. après-midi constate que partout nos troupes ont opposé une brillante résistance à l'ennemi (Vifs appl. unanimes auxquels participent les tribunes. Cri de : Vive l'Italie ! Vive l'armée l) Etant donné la gravité du coup auquel l'ennemi se donne tout entier, tout acte de jactance ne serait pas en accord avec la dignité et la mesure qui sont parmi les caractéristiques de notre race (Vifs appl.). On peut affirmer toutefois que le premier ébranlement qui suit d'ordinaire une offensive écrasante, a pu être évité (Vive approbation). La dépêche que je viens de recevoir conclut que tous les renseigne- travaux sur le socialisme et l'impérialisme, explique le sens et la portée actuelle de la fameuse polémique qu'il eut en 1913 avec Jaurès. On y trouve cette conclusion : " Or, les partis socialistes unifiés d'aujourd'hui sont aussi des cathédrales mutilées, mais des cathédrales de style jésuite, bâties en ciment armé de Potsdam. Ce qui pourrait leur arriver de mieux, c'est de s'effronder avant de s'achever ... Le socialisme sera un libre mouvement d'idées, répandu par une inspiration renouvelée des premiers et fervents groupements babouvistes, fou-riéristes et blanquistes, ou il sombrera dans le haineux immobilisme des sentences de congrès. „ C'est on le voit, la nette opposition de la formule du socialisme français à la formule» allemande du socialisme marxiste. ROLAND DE MARES. • ments concordent pour dire que les opérations n'ont atteint que la première zône de défense et qu'elles n'ont, même pas en quelques points, les résultats que l'ennemi pouvait attendre de son vigoureux bombardement et des masses de troupes qu'il a lancées à l'assaut et que les nôtres ont magnifiquement repoussèes (Longues acclamations). Les Italiens résistent solidement ROME, 16. — Stefani officiel : Un communiqué du président du conseil au sénat et à la chambre décrit ainsi la situation suivant les informations arrivées du commandement suprême jusqu'à 20 heures : La bataille continue violente. La pression de l'ennemi est également forte sur tous les points du front d'attaque • depuis le plateau d'Asiago jusqu'à la mer. -La résistance de nos troupes est toujours très solide et n'a pas permis à l'ennemi de pénétrer dans nos lignes. La bataille se .déroule toujours sur notre première ligne avec des alternatives diverses; nos troupes ont effectué plusieurs contre-atta-ques dont quelques-unes avec des résultats heureux, rétablissant la situation première. Sur le front britannique les Autrichiens ont lancé 4 divisions et n'ont fait que peu de progrès LONDRES, 16. — Reuter officiel du front italien. Un violent bombardement autrichien a commencé ce matin à 3 h. sur le front entier de la mer jusqu'à 1 ' A d i g e. Cette action a été suivie par des assauts d'infanterie qui ont duré toute la journée. ' Le front britannique a été attaqué par 4 divisions ennemies. Sur notre droite, l'attaque a échoué avec de lourdes pertes pour l'ennemi. A notre gauche, l'ennemi a pénétré dans notre ligne sur un front de 2 1/2 milles et une profondeur de 1,000 yards, oir il a été contertu pendant toute la journée. L'ennemi a subi de très lourdes pertes. Pendant pluisieurs jours l'aviation a été impossible à cause du mauvais temps. Pendant cette période 7 machines ennemies ont été abattues et 2 ballons captifs détruits. Dans «l'après-midi, nos escadrilles ont bombardé les ponts et transports ennemis près de la basse Piave en y causant de grands dégâts. Vienne annonce 10,000 prisonniers VIÈNNE, 16. — Corr. bnr. officiel: On mande de samedi soir du quartier général de la presse : Nos armées ont pénétré ce matin dans les lignes ennemies aussi bien sur le plateau des Sept Communes qu'au delà de la Piave. Les informations reçues l'après-midi annoncent la capture de plus de 10.000 prisonniers. Le butin est également considérable.Sur le Front Belge LE HAVRE, 16. — Officiel belge : - Au cours des journées du 14 et du 15 juin, activité normale d'artillerie. Nos patrouilles ont ramené quelques prison-niers.L'appel sous le» armes LE HAVRE, 15. — Un arrêté royal appelle sous les armes les jeunes gens nés en 1899 et habitant Baarle-Duc. Ils sont tenus à se faire inscrire pour le service militaire au consulat de Belgique de leur ressort avant le 15 juillet. Les Etats-Unis et la Belgique LE HAVRE, 15. — En réponse au télégramme de M. Coorçmaa, le secrétaire d'Etat M. Lansing a répondu au nom des Etats-Unis : Nous sommes fiers d'être les alliés d'un peuple aussi noble et vaillant que le vôtre dans la lutte pour la liberté du monde et nous sommes fermement décidés à restaurer la Belgique dans tous ses droits. Les raids aériens sur Paris. PARIS, 16. — Reuter officiel : L'alerte a été donnée, a 23 h. 45 et la berloque a ètè sonnée à 12 h. 40. PARIS, 16. — Reuter : Une nouvelle officielle dit que le raid aérien sur Paris a causé plusieurs victimes et quelques dommages.

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