Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois

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s.n. 1918, 18 May. Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois. Seen on 28 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/jd4pk08c1r/
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Les Nouvelles Journal belge fondé à Maestricht en août 1914 ABONNEMENTS : Hollande; 1 florin par mois 2.50 fl. par 3 mois Administration et Rédaction: La Haye - Prinsegracht, 16- Téléph. 2787 Bureaux à Maestrichi : Wilhelminasingel 27 annonces: La ligne : 15 cents en 4e page. Réclames permanentes à forfait Lettres du Havre El n'y aura pas de haut-cosnsnis5ais*e rœjfaS beige en Hollande — Le eSoct. Man Cauwelaert au Havre.— Mu Finistère si@ 'Sa Reconstitution Ëiatioraaie — Au EUSinistère eies Affaires Economiques — Le Ministère de Oa Guerre au front — L'encombrement au Havre — Le successeur du comte de Orunne. La Belgique à Sainte-Adresse « Stc-Adresse, le 5 avril. La Holiande n'aura pas de Haat-Cora-missaire Royal Belge! Telle est la nouvelle qui, depuis hier, court les couloirs ministériels.Ainsi que je vous l'avais annoncé, M. de Broqueville avait décidé d'envoyer en Hollande en qualité de Haut-Commissaire Royal le ministre d'Etat de l'Etat Indépendant du Congo, M. Van Eetvelde. Il s'agissait, dans la pensée du chef du Cabinet, de créer une série de Hauts-Commissaires Royaux, en Grande-Bretagne, en France, en Hollande notamment. Ces nouveaux fonctionnaires eussent dépendu du chef du cabinet en sa qualité de ministre de la Reconstitution nationale. Ils auraient été en relations directes avec lui et eussent constitué — comme le susdit ministère lui-même d'ailleurs — une innovation au moins curieuse.Seulement, en fin 1914, des commissions officielles ^vait déjà été constituées — vous les connaissez — M. Rolin préside celle de Hollande, et, sans en constituer précisément le plus bel ni le plus heureux ornement, M. Franz Van Cauwelaert en est le cata-pultueux secrétaire. En Angleterre, cette commission a pour président le Comte Goblet d'Aviella ; le secrétaire en est M. Edmond Carton de Wiart et l'avocat Constant Smee-sters, le secrétaire-adjoint. Or, on a eu déjà souvent les plus grandes difficultés à empêcher que telle commission n'empiète sur les attributions du ministre ou de la Légation de Belgique. Créer un nouvel organisme a donc paru non seulement superfétatoire, mais aussi très dangereux. Et on y a renoncé. Pour le surplus, M. Van Eetvelde lui-même, à raison de son grand âge, n'eut accepté la charge que lui offrait M. de Broqueville, que pour autant que son fils, de service dans le corps des automobilistes, eût put l'accompagner aux Pays-Bas. Tout bien pesé, il semble superflu de créer ainsi commissions sur commissions, emploi sur emploi. On finirait par ne plus ç'y reconnaître. 9 » * Je viens de citer le nom de l'honorable député que les journaux embochés de Bruxelles dénomment " passiviste ,„ mais dont, à les err croire, toutes les déclarations et le programme se trouvent en concordance avec les aktiboches du pseudo-gouvernement des Flandres. On l'a aperçu au Hâvre en ces derniers jours, escorté par les plus éminent» jeunes gardes ultra flamingants séjournant ici. Le ministre Helleputte l'a, à diverses reprises, *reçu à sa table; il a eu avec lui de longues et ténébreuses palabres. Ayant d'arriver au Hâvre, le Docteur Van aCauwelaert avait été vers le front. Là-bas, comme ici, il avait rencontré le ban et l'arrière-ban de tous ceux qui, sous forme de journalisme ou autrement, s'ingénient à vouloir— mais combien en vain! — troubler la bonne harmonie qui — quan<i même et malgré eux ! — règne partout entré Flamands et Wallons. Le chef de l'Etat a voulu voir celui qui n'entend pas trouver un mot pour répudier les traîtres aktivistes, les vendus du pieudo gouvernement de Flandre. Le jeune et infatué " docent,, a raconté à qui voulait l'entendre que le Roi l'avait " fort bien „ reçu. Est-ce que, par hasard, il s'attentait, à raison de son incroyable conduite, à se voir tirer les oreilles ? Q Cela le ferait un peu remonter dans l'estime des Belges de Hollande.., Mais, sans être souris, nous gageons que le Roi a dû dire à M. Van Cauwelaert ce qu'il pensait des régiments flamands et d'une série d'autres balivernes que défendent Frans, Joris tutti quanti... m m " Le Ministère de la Reconstitution Nationale, en attendant qu'on sache exactement à quoi se limitera son action, car il n'est doté d'aucun pouvoir exécutif — se peuple de très nombreux professeurs. M. Dupriez, revenu expressément des Etats-Unis, vient d'arriver, rejoignant les professeurs Dejace, Corbiau, De Visscheret tout un cortège de jeunes avocats. Et voici que le Ministre vient de désigner " pour l'étude spéciale des questions juridiques „ un magistrat qui se trouvait à Constantinople au moment où éclata la guerre. Nous avons nommé M. Fromès, ancien juge d'instruction près la Cour d'appel «e Bruxelles, qui instruisit sur le Bosphore «a fameuse affaire Helbig, où il fit déterrer à trois reprises le cadavre de la victime, montrant aux juges cc l'jJjlaires comment on iava.i faire une cr.^ à TTrù-Xelies en i_>ral ->n' • ' , M. Fromès ne s'occuper» pas seulement de la revision du Code de Procédure Pé--nale, mais de toutes les affaires judiciaires ?;énéralement quelconques, au Ministère de a Reconstitution Nationale. * • Le Ministère des Affaires Economiques de son côté, vient de se doter d'un Conseiller Juridique. C'est M. Justin Van Cleetn-putte, doyen d'âge des députés, qui depuis la mort de M. Schollaert, remplit en cette qualité les fonctions présidentielles de notre Chambre des Représentants, qui est déclaré titulaire de ces fonctions. * * * L'incendfe qui a éclaté l'autre jour dans les bureaux du Ministère de la Guerre AU FRONT a produit des conséquences plus graves qu'on ne le croyait tout d'abord. En effet, toutes les correspondances envoyées par le cabinet du Hâvre depuis le jour de la nomination du général de Ceu-ninck et son installation "au front,, dont de très nombreuses pour lesquelles on attendait réponse du ministre, toutes les dépêches ministérielles passées, les rapports, les dossiers, TOUT a disparu. Si bien que le Ministre, dans sa circulaire No 260j8 A. C. du 2 avril 1918 C. dit : A TOUTES LES AUTORITES MILITAIRES " Les différentes autorités militaires sont priées : lo D'envoyer au Cabinet (FRONT) un extrait de leur indicateur mentionnant les différentes pièces de correspondance qui n'ont pas encore reçu réponse à la date de l'établissement de l'extrait ; 2o de joindre à toute pièce de correspondance dans laquelle se trouve mentionnée une pièce ministérielle (Cabinet) une copie de cette dépêche ; 3o de faire établir un extrait de leur indicateur portant indication des dépêches qui leur ont été adressées et auxquelles elles n'ont pas encore répondu. " En même temps que leur réponse les autorités en question voudront bien joindre à celle-ci copie de la dépêche qui en est l'origine ; 4o d'annexer, jusqu'à nouvel ordre, à toute question qui sera expédiée au cabinet DU FRONT, un résumé des rétroactes de la question. Ce résumé ne doit évidemment être transmis qu'une seule fois pour la même question. " Les prescriptions dont il est question ci-dessus se rapportent aux affaires traitées avant la date de la présente dépêche „. Toutes les autorités militaires sont d'accord pour dire que le Ministre ayant rétabli son cabinet AU FRONT, dans une zone i non moins exposée qu'auparavant, cette dernière prescription n'est point pratique. Comme, fatalement, les dossiers seront encore brûlés dans l'avenir, pour autant toutefois que le général de Ceuninck ne vienne s'installer au Hâvre, comme tous ses collègues et près d'eux, comme c'est nécessaire, il sera bon de faire des doubles et des triples de toutes les pièces jusqu'à nouvel ordre. Et nous nous étions laissé dire qu'à raison de la crise du papier et de son prix exhorbitant, on avait pris l'excellente mesure de remédier à l'abus de la paperasserie!.,. • * 4> Entretemps, si les journaux n'avaient paru portant les communiqués et des comptes-rendus de la situation militaire, les membres du gouvernement en seraient encore... à ignorer le premier mot de la situation militaire au cours de ces journées troublées qui vont du 23 mars à cejourd'hui !... Evidemment, nos ministres sont un peu loin du froit et, conséquemment, du Roi. Mais où les installer? Pouvait-on songer à aller mettre dans un endroit exposé, non seulement tous les documents, archives, projets, mais encore les fonctionnaires et employés et leurs familles ? On y songea un instant; il y a deux mois encore, c'était, dans certains milieux, une idée fort à la mode. Mais cela faisait, au total, un peu plus de trois mille personnes à loger! Où les mettre ? D'aucuns étudiaient cette question, lorsque l'incendie du baraquement du ministère de ja guerre est venu tout résoudre et fort simplement. Tous nos ministres ont émis cette sage pensée que, vraiment, l'idée n'éiait ni raisonnable, ni réalisable, et voilà pourquoi les ministères resteront installés au Hâvre, ou d'ailleurs ils ont pris des déveveloppe-ments de plus en plus sérieux. Il n'y a plus, à l'heure actuelle, non seulement un papillon — c'est ainsi qu'au Hâvre on dénomme lès maisons — mais un ■ie terrain sur lequel on pourrait instal-' -- ni .Vitre Baraquement' ! • Nouvelles du Jour — Le calme règne sur tous les front*. Luttes d'artillerie seulement sur le front e occidental ; entreprises de patrouilles sur le _ front italien. — Les Français ont abattu -18 avions al-68 lemands. Le lieutenant Fonck, qui vient de 8 réaliser 6 victoires aériennes le même jour, © estime que les Alliés ont actuellement la supériorité sur l'ennemi en ce qui concerne la guerre aérienne, supériorité qui ne fera qu'augmenter. — Le gouvernement belge se fera re-nt présenter à la réunion amicale des députés £. belges qui aara lieu le mois prochain à es Paris. Celle-ci n'aura, répétons-le, aucun caractère officiel ni officieux. — Les bonnes nouvelles que nous donnions dernièrement de notre ministre à Pé-trograde, M. Jules Destrée, sont confirmées es par des informations reçues au Hâvre. n- — M. Balfour s'est longuement et loyale-n- ment expliqué à la Chambre des Commu-lis nés sur la lettre de l'Empereur Charles au te gouvernement Français. Les Anglais en ont re été avertis. Cette lettre ne pouvait consti-ré tuer aucune base sérieuse de pourparlers. Les Alliés n'ont jamais, pensé à revendiquer l'Alsace-Lorraine dans ses limites de 1790. — L'Amirauté britannique annonce offi-I * ciellement que la flotte sous-marine anglo-u américaine de la Baltique, comprenant 7 Js sous-marins anglais et quatre sous-ma- rins américains, a été détruite par ex-j1" plosions entre le 3 et le 8 avril dernier lc en rade de Helsingfors, pour que ces unités ne tombent pas aux mains des Allemands. lt Les équipages se sont retirés à Petrograde. Un 8e soas-maria anglais qui s'était échoué e' le 28 oct. dernier dans le golfe de Riga a i% été coulé également. — Un torpilleur italien a réussi un bril-re lant coup d'audace : il a coulé an dread- nought autrichien du type lè plus grand -S dans le port de Pola. — Les raids aériens sur Paris dont nous parlions hier, ont totalement échoué : aucun m avion allemand n'est parvenu à survoler la es ville. • ~ ui . , ,i i ; —aas te La création du ministère des Affaires économiques, dont M. Hymans se trouva le *• premier titulaire, détermina une activité très "■ grande dans plusieurs départements. M. Helleputte, notamment, aggrandit du coup toutes ses installations, et c'est ainsi que tandis que M. Berryer négociait la lo-es cation de l'Hôtel des Régates, afin d'y lais-es ser les diplomates qui s'y trouvaient installés et de pouvoir y donner asile aux dé-ss putés, sénateurs et personnalités diverses, re qui descendaient qu résidaient à Ste-Adresse, Bt le Ministre de l'Agriculture et des Travaux Publics louait, pour le compte de son Dé-» parteraent, le dit Hôtel. et II en est résulté ce très fâcheux incident le que les diplomates des puissances étrangè-res accrédités aaprès du Roi Albert se trou-ê- vèrent,» du jour au lendemain, expulsés de l'Hôtel où ils étaient logés depuis octobre ,n 1914; et que, dans les grandes salles qui eussent particulièrement convenu pour les réunions du Conseil Economique et autres, c. il y a, actuellement, perdus à deux ou trois, ji des dessinateurs des Travaux Publics. ie Pour en revenir aux installations minis-te térielles au Hâvre, il n'y a donc plus un s pouce de terrain disponible, littéralement ! Car à côté des Belges, il y avait les An-e glais et, aujourd'hui, il y a les Américains,.. ;r Ils achètent ou louent pour trois, six, neuf !... ïs A l'heure présente, ils ont déjà repris deux ^ grands hôtels qui donnaient le gite et le „s couvert à quelque deux cent cinquante Belges : officiers de nos ateliers, fonctionnaires, j. employés. Comme il n'y a pas un grenier x de disponible, il a fallu faire de véritables e prodiges pour les loger... Tant et si bien que l'Amiral Gouverneur du Hâvre a dû se résoudre, d'accord avec les autorités locales et les gouvernements français et étrangers, à faire un relevé des gens installés au Hâ-lt vre. Ceux qui n'ont aucune raison spéciale de s'y trouver seront invités à aller planter 1_ leur tente aillears, d« manière à faire place aux officiers et civils dont la présence au " Hâvre est indispensable, et qui ont bien le :s droit d'y faire venir leurs familles. Cette mesure a été* arrêtée en principe, norç seulement à raison de l'excès de popu-'• lation, mais aussi de la raréfaction des vivres et de leur coût exhorbitant. n De temps à autre, lorsque nous lisons ici les mercuriales des autres villes, où l'on | trouve tout bien cher, nous avons le sou- • rire! Que ceux qui trouvent cher : la viande, x les oeufs, le beurre, les vêtements, la bois- son, viennent donc passer quelques jours par ici ! Ils nous en diront des nouvelles!... Nous mentirions du reste en disant que tous les commerçants havrais ne sont pas, s dès à présent, à même de se retirer " après t fortune .faite „ ! Et tous d'ailleurs l'avouent - très ingénument. Heureux Hâvrai3 ! comme eût dit notre e regretté confrère Vauthier de la "Gazette,,. » # * i Le vénérable Comte de Grunne, qui rem-:, plissait au Hâvre les fonctions de Comman- - dant de la Place Belge, depuis le début de la guerre, et avait été nommé général par - M. de Broqueville, vient de prendre sa re- - traite. î C'est le général de Ruettes, aide de camp - du Roi, qui le remplace dans ces importantes fonctions. VENI. La Flotte anglaise de la Baltique ne ; tombera pas aux mains de l'ennemi Les Anglais ont détruit leur sous-marins de la Baltique LONDRES, 16. — Reuter officiel : L'amirauté communique : i Sept sous-marins de la marine royale, (jui se trouvaient dans les eaux russes, ont été détruits par ordre entre le 3 et le 8 avril ; 1918, à l'approche de navires de guerre i allemaads vers Hango, dans le S. O. de la i Finlande. Aucun des navir.es n'est tombé aux mains de l'ennemi. Les canons de Han- • go ont été détruits et à l'arrivée des forces - allemandes, les Russes se sont retirés en ; faisant sauter leurs 4 sous-marins américains. 4 soss-marins anglais du type E ont été, ■ le 3 avril, coalés par explosion à la sortie ■ du port de Helsingfors. Entre le 3 et i le 8 avril 3 sous-marins du type C ont été t détruits. Les équipages ont été envoyés à ■ Pétrograde. Le plan qui consistait à obstruer l'entrée • du port en y coulant les navires a étt . rejeté par l'amiral russe, commandant er - chef. mx» Les effets de la destruction des sous* marins anglais sur les équipages des navi-res marchands ont été excellents. Plusieurs de ces navires ont été détruits ensuite, qui autrement seraient tombés aux mains de»1 Allemands. Des sous-marins mentionnés ci-dessus 2 faisaient le service dans la mer Baltiquë depuis Itf 15 octobre 1914, les antres avaient respectivement quitté l'Angleterre le 15 août et le 14 septembre 1915. Ces navires avaieni atteint leur destination par le Cattegal et le S u n d. Les autres ont été remorqué! jusqu'à Archangel et ont quitté l'An' gleterre le I août 1916. D'A r change! il furent amenés par les eaux intérieures à Cronstadt. Ils y arrivèrent le 19 octo-bre et furent conduits aux chantiers de la Baltique à Pétrograde. Un des sous-marinî a échoué le 28 octobre 1917 dans le golfe de R i g a et dans l'imposibilité de le renflouer l'équipage a fait sauter le navire. Les hommes sont revenus indemnes à Pernan. 1 ' " : Le Gouvernement anglais donne • des explications complètes sur | l'offensive pacifiste de ' l'empereur Charles " —— ESI i M. Balfour juge la lettre de l'empereur Charles : elle ne constitua i pas une base sérieuse de paix t honorable LONDRES, 10. — Reuter : M. Ruaciman a posé aujourd'hui à la Chambre des Communes plusieurs ques-« tions au sujet de la lettre de l'empereur s Charles que le gouvernement français a publiée. M. Balfour, dans sa réponse, a i donné quelques renseignements intéressants, i Nous n'avons, a-t-il déclaré, jamais conduit . de pourparlers de paix comme nous n'erï . avons pas empêché si quelqu'autre peuple les avait désirés. Si un représentant d'un . pays ennemi veut nous faire des proposi-, tions, nous serons toujours prêts à l'écou-, ter. Il va de soi que nous ne négocierons jamais sans en avertir nos alliés. La lettre de l'empereur Charles était une lettre privée adressée à un parent et com-t muniquée par celui-ci au président de la . République française sous le sceau du se-. cret le plus absolu et avec autorisation de ; n'en communiquer le contena qu'au roi : d'Angleterre et au premier ministre an-i glais, mais non au cabinet. Elle fut com-! muniquée au premier ministre français aux , mêmes conditions. Balfour était' en ce mo-, ment aax Etats-Unis et quand il rentra, il ne put se mettre aussi bien au courant des événements que s'il avait été ici. Runciman demande si le président Wilson ! fut averti. Le gouvernement américain n'était pas mieux informé à ce moment que Balfour lui-même. Celui-ci n'a pas de secret pour M. Wilson, car il estime que les Etats-Unis et la Grande Bretagne ne peuvent mener à bien la grande oeuvre entreprise sans une absolue confiance réciproque, (vifs applaud.). En ce qui concerne la conférence de Stockholm, Balfour déclare qu'il reste persuadé qu'elle ne pouvait avoir aucune influence .heureuse sur la fin de la guerre. L'attitude du gouvernement anglais au sujet de cette, conférence n'a nullement été influencés par la lettre de l'emgereur Charles. Runciman demande si les négociations auxquelles cette lettre pouvaient donné naissance, ont échoué par suite des exigences de la France en ce qui concerne l'Alsace-Lorraine, Il fait évidemment allusion à la visite que M. Doumergue fit au tsar au début de 1917 et à la suite de quoi il a été dit que la France revendiquait ces provinces dans leurs limites de 1790 et non de 1870. Il n'a jamais été question de cela et l'Alsace-Lorraine AGRANDIE n'a jamais constitué un des- buts de guerre de l'Entente. L'entretien de Doumergue avec le tsar n'eut aucun caractère international. Sans doute ne saurons nous jamais pourquoi les deux empereurs, parfaitement d'accord avec Czernin, voulaient en 1917 attirer la France dans l'engrenage de négocia-■tions. Il s'agissait probablement d'une offensive pacifiste dans le but de diviser le bloc des Alliés. La contre-attaque de M. Clemenceau semble avoir été d'une efficacité complète. La commission parlementaire française a soigneusement examiné le dos-eicr de la lettre de l'empereur Charles et elle a conclu qu'elle ne constitua aucune offre sérieuse de paix honorable. 11 est évident qu'elle n'aurait pas conclu de la sorte si elle avait vu dans la lettre un moyen quelconque d'arriver à une paix qui aurait rendu l'Alsace-Lorraine à la France avec l'assentiment de l'Allemagne. Quoiqu'il en soit, personne plus que le gouvernement britannique~~nê"dés,;rt hâter la fin de la guerre et il est prêt à accepté? toute proposition qui puisse y conduire honorablement. Mais nous luttons aa milieu de nombreux alliés contre des puissances qui, pour autant que je puisse le garantir, n'ont à aitcun moment et maintenant moins que jamais, fait la moindre proposition acceptable à la rencontre de nos légitime» revendications auxquelles toute la Chambrç et tout le pays ont aquiescé. Nos buts de guerre ne seront acquis que dans une entière loyauté réciproque entre tous les Alliés, (Vifs applaud.). Un torpilleur italien coule un dreadnougSit ennemi dans le port de Poîa 'Deux avions ennemis abattus ROME, 10. — Stetani officiel : L'enseigne de vaisseaa capitaine de Tignol* de Modène, deux matelots et un chauffear ont, avec un courage extraordinaire et autant de qualités militaires que de capacités maritimes, en évitant les bateaux avant-postes et les projecteurs ennemis, pénétré dan» le port de guerre, très fortifié de Pola et ont torpillé un grand vaisseau de ligne ennemi du type Viribus Unit a» (21.370 tonnes). A l'aube nos escadrilles d'hydroavions ont apparu au-dessus de Pola et ont rencontré des avions de chasse ennemis dont ils ont abattu deux et obligé un autre à atterrir. Elles sont ensuite revenues indemnes à leur base. Raids ratéâ PARIS, 16. — La deuxième alerte, qil! n'a duré que 20 minutes, a été sonnée cetta nuit à 2 h. 10. Tout comme à la première aucun appareil allemand n'a survolé la ville. Il est confirmé que lors de la première alerte les avions ennemis n'ont pas dépassi les faubourgs où ils ont jeté des bombes. Le ravitaillement de la Belgique LE HAVRE, 15. — Du correspondant du Nieuive Rotterdamsche Gourant : Lundi dernier 50.000 tonnes de grain et de vivre! ont quitté New-York au profit du ravitail» Iement en territoire belge occupé. Hommage au grand Cardinal LA HAYE, 15. — De l'Office Belge : On annonce de Madrid que le Cardinal Mercier vient d'être élu membre d'honneur de l'Académie Royale des Sciences Morales et Politiques d'Esoagne. Il est le seulmem* bre étranger revêtu de cette dignité. Pour les dentellières belges LE HAVRE, 16. — Afin de secourir le» 60.000 dentellières belges, la Commission for Relief in Belgium a organisé la venté des dentelles belges en Amérique. Cette vente a rapporté en janvier dernier seul, ,950 livres sterling. La commission a actuel! Iement encore une réserve de dentelles dïl plusieurs millions de francs. Comme à Londres en Décembre 1917, une exposition de dentelle» belges a eu lieu à New-York at» mois de Mars dernier, et de ce fait la vente! S. f«gmenté fortement, pour le grand bleli1, Je dentellières 4e Année N.266. Directeur-Fondateur : François Olyff. Samedi 18 Mai 1918

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