Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois

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s.n. 1918, 13 August. Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois. Seen on 19 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/0z70v8bq0t/
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! Rédaction & Administratif Turfmarkt 31 & 31 a La Haye—Téiéph.216 Bureau à Maastricht : H.otei Suisse, Vrijthof, 7 éléph 1KC à Flessingue : Siijkstraat. 6 FRANÇOIS OLYFF Directeur - Fondateur Les Nouvelles Journal belge fondé â Maestricht en août 1914 Mardi 13 Août 1918 B cents le numéro ABONNEMENTS : ., , 1 florin par mois Hohande- ,, 2.60 fl. par 3mois Etranger : port en sus ANNONCES : La ligne : 15 C. en 4 " page Réclames permanentes à forfait Du 8. d'Albert à l'E. de Reims, la victoire se développe m un front ie 110 kilomètres Chaulnes et Roye sont tombés Lassigny et Noyon sont menacés 35,000 prisonniers et 500 canons sont pris entre Albert et Soissons Outre un nombre de prisonniers équivalent, ie butin dénombré entre Soissons et Reims comprend 700 canons et 1,400 mitrailleuses Et ce n'est pas fini AU JOUR LE JOUR — Et vous, mon cher ami pa-•JT cifiste, neutre et internationaliste, avez-vous lu les révélations de M. JfîOL Morgenthau ? v — Qui est-ce, M. Morgenthau ? — M. Morgenthau est l'ancien ambassadeur des Etats-Unis à Oonstantinople. — Et il vient de faire, lui aussi, des révélations ? — Il vient. Vous ne les avez pas lues ? Vous avez tort. — Yraiment ? Et que disent-elles ? — Simplement ceci, que l'Allemagne, à l'époque où il était encore en Turquie, l'avait fait solliciter par son ambassadeur, le baron von Wangenheim, aujourd'hui défunt, dans le but de faire la paix. — Et alors ? — Et alors, ce Wangenheim ne cacha pas à M. Morgenthau, son collègue et peut-être son ami, que cette paix où tendait l'Allemagne ne pouvait être, dans son esprit cuirassé et blindé, que le provisoire à l'abri de laquelle les Allemands, reconnaissant que leur coup de 1914 avait raté, pourraient en préparer un nouveau, avec de meilleures chances de réussite.— Et vous croyez à de telles histoires ?. Vous êtes bien bon. — J'y crois, parce qu'elles sont vraies. J'y crois parce qu'elles puent l'Allemagne et les Allemands à plein nez. Et j'y crois aussi parce qu'elles ont été confirmées plus tard par des officiers allemands faits prisonniers en France, et qui s'écriaient la rage au cœur : « Eh bien oui, nous sommes battus, mais pour le moment seulement. Nos projets sont dérangés, mais provisoirement, pas davantage. Nous recommencerons plus tard, forts de l'expérience acquise. Nous recommencerons au bon moment, lorsque les nations qui nous font la guerre aujourd'hui se feront la guerre entre-elles. Nous isolerons tour à tour chacune d'elles et nous les battrons comme nous voudrons, dans un fauteuil.» Ainsi parla un Boche, ainsi parlèrent des Boches, et pour une fois, ils disaient vrai. Et c'est pourquoi il serait fou de croire que l'Allemagne à demi-vaincue acceptera sa défaite et rentrera dans le droit. Pour qu'elle l'accepte, pour qu'elle reconnaisse le droit, c'est-à-dire le bon droit de tous, il faut qu'elle ne soit pas vaineue à moitié. Vaincue à moitié, avec le pouvoir de rebondissement et la ressource de ce formidable pays, nous aurions d'ici vingt ans une Allemagne bien plus terrible que celle de 1914 ; et nous ne sommes pas certains que la coalition de 1914 sera encore vivante et pourra une fois de plus lui tenir tête. Les révélations de M. Morgenthau nous montrent une chose, c'est que si, par exemple, on se contente d'infliger à l'Allemagne une demi-défaite 'et qu'on lui permette après cela de former avec les Alliés la société des Nations, les Alliés seront tôt ou tard punis pour avoir été aussi stupidement magnanimes. Voyez ce qui s'est passé en Russie? N'est-ce pas un avertissement ? Et en Roumanie, n'est-ce pas un aveu ? Ah mon ami, vous êtes charmant, vous êtes pacifiste, vous êtes — Dieu me pardonne — humanitaire et sentimental. Et vous avez cent fois raison. Mais expliquez-moi, très cher, 'pourquoi vous ne croyez pas — car vous haussez d'ironiques épaules — les histoires que je vous raconte, bien qu'elles soient basées sur des faits et sur des témoignages de personnes honorables, et pourquoi vous croyez à la sincérité du désir de paix des Allemands, et à |l'hon-nêteté de ce désir ? — C'est que si les Alliés faisaient comme moi, s'ils y croyaient aussi, nous aurions la paix dans un mois ! — Et la guerre dans dix ans. Eh bien, les Alliés aiment mieux, et ils ont le devoir d'ai- Une nouvelle offensive entre Montdidier et Soissons Les Français prennent Montdidier LONDRES, 10. — Reuter officiel soir : L'attaque qui a été déclanchée au S. de Montdidier hier en accord avec le plan des opérations par l'aile gauche de la première armée française, a encore été développée de matin par nos alliés avec un succès complet. La ville de Montdidier, tournée par le N. et le S.-O. est tombée ce matin aux mains des Français, avec un grand nombre de prisonniers et de grandes quantités de matériel. Le lendemain l'avance française a été continuée à l'aile^ droite de la 4e armée anglaise. La pression considérable exercée par les Alliés sur la retraite des Allemands au S. de Lihons, a brisé la résistance ennemie et nous a fait faire des progrès importants. La ligne générale atteinte jusqu'ici par les Alliés passe du N. au S. par Lihons, Fresnoy-Les-Roye-Lignières et Conchy-les-Pots.Le nombre des prisonniers continue à augmenter. Les Français avancent de 10 kilomètres au delà de Montdidier, prennent de nombreuses localités, 8000 prisonniers et capturent 200 canons. PARIS, 10. — Havas officiel soir: Sur le front de l'Avre, les attaques se sont continuées toute la nuit avec un succès croissant. Montdidier a été tournée ce matin au N. et à l'O. et est tombée en nos mains. Continuant leur avance victorieuse en prolongement de l'aile droite anglaise, nos troupes ont avancé leur front de 10 km. à l'E. de Montdidier et l'ont porté sur la ligne Andechy—La Boissière—Fescamps. Les Français ont de plus développé leur avance vers le S. 0. et ont attaqué les positions allemandes vers Roye à droite et à gauche de Saint-Just en Chaussée, sur un front de plus de 20 km. Ils ont pris Rollot, Orvillers-Sorel, Ressons-sur-Matz, Con-chy-les-Pots, La Neuville sur Ressons et Elincourt, effectuant une avance de 10 km. en certains points. En 3 jours de combat les Français ont avancé de plus de 20 km. le long de la route Amiens-Roye. Le nombre de prisonniers faits dans ce laps de temps dépasse les 8.000. Parmi les énormes quantités de matériel abondonné par les Allemands, on a compté jusqu'ici 200 canons. mer mieux, à cause de tout le sang qui a coulé et qui coule encore, un an s'il le faut encore de guerre, et alors une paix assurée par ceci que, les Allemands étant mis hors d'état 'de nuire, la guerre qui est leur chose, leur grande affaire et comme le disait déjà Mirabeau, leur industrie nationale, deviendra impossible, automatiquement ! — R. F. La nouvelle offensive française : 6 I|2 kilom. d'avance sur un front de 20 LONDRES, 10. — Reuter : Les Françaisont passé à l'attaque ce matin entre Montdidier et l'Oise. Leur nouvelle ligne va de Faverolles à Ressons-sur-Matz, par Rollot et Cuvilly. Les Français ont fait 7000 prisonni >rs, compris parmi les 24.000 qu'a annoncés l'état-major anglais, et ont capturé 100 canons depuis hier. En 6 heuresi les Français ont avancé de 4 milles (6 1/2 km.) sur un front de 12 milles .(20 km.) La voie ferrée Amiens-Paris, près de Saint-Just, est probablement mise hors de portée de l'artillerie ennemie. Nous nous en sommes servis hier soir en cet endroit. Le feu de notre artillerie rend absolument inutilisable aux Allemands le noeud de chemin de fer de Chaulnes et les prive ainsi d'une excellente voie» de ravitaillement pour le front de Montdidier et de l'Oise. Une retraite de l'ennemi est rendue fort probable sur une largeur de 7 à 14 milles à la Somme et au canal de Nesle à Noyon. La cavalerie canadienne annonce que près de Chaulnes une forte arrière-garde ennemie s'efforce de contenir l'avance des Alliés pour permettre aux Allemands de sauver leurs approvisionnements. Nous avons reconnu 11 divisions allemandes des armées de Hutier et de von Marwitz. L'avance française entre l'Avre et l'Oise PARIS, 11. — Havas officiel 2 h. Hier en fin de journée et la nuit, nos troupes ont continué leur progression sur le front entre l'Avre et l'Oise. Elles ont enlevé le massif de B o u 1 o g n e-1 a-G r a s-se et porté leurs lignes à l'E. de Bus. Plus au S. nos troupes ont pénétré dans la région boisées entre la Matz et l'Oise, gagnant les abords de La Berlière et de Gury, conquérant M a r e u i 1-1 a-M o t-te et réalisant une avance de 3 km. environ au N. de Che vin court. L'avance continue LONDRES, 11. — Reuter officiel : Par une opération réussie dans la nuit, nous' avons avancé notre ligne au N. de la Somme sur les hauteurs entre Etin-chem et Denancourt, Des combats ont lieu en différents endroits au S. de la rivière. Les Français ont progressé sur la rive S. de l'Avre et ont atteint les faubourgs de l'Echelle-St Aurin, à 4 km. de Roye. Nous avons corrigé notre ligne à l'E. de Robecc^. Les Alliés ont capturé 700 canons et 1,400 mitrailleuses sur la Vesle PARIS, 10. — Havas:Dans la retraite des Allemands entre la Marne et la Vesle, les troupes alliées ont capturé 700 canons de tous calibres, 1,400 mitrailleuses, des centaines de milliers d'obus, des cartouches par millions, des armes, des autos et le reste par centaines, sans compter un butin énorme de matériel et d'approvisionnement. Chaulnes et Roye sont tombés 35.000 prisonniers LONDRES, 11. — Reuter ; La Weekly Dispatch de dimanche apprend que les communiqués officiels ne donnent pas 1out a fait la situation réelle de la merveilleuse avance des Alliés. La garnison capturée à Montdidier s'élevait à plusieurs milliers d'hommes. On affirme que Chaulnes et Roye sont tombées. Le total des prisonniers va toujours croissait et approche les 35.000. m/i f J \ \y / , \ \ « a 4 ^ À fH.l PARIS, 11. — Reuter : Les Français ont occupé Chaulnes. Woîff semble avoir perdu la boussole BERLIN, 11. — Wolff officiel : Entre l'Yser et l'Ancre l'activité a diminué durant la journée pour augmenter dans la soirée. De fortes attaques ennemies aux deux côtés de la Lys ont été repoussées. L'ennemi a étendu ses attaques- jusqu'à l'Oise. Entre l'Ancre et la Somme, des attaques furieuses ont été repoussées devant nos lignes. Au S. de la Somt»e, l'infanterie ennemie est restée inactive après son échec des 9 et 10 août (sic). De fortes attaques partielles entre Rainecourt et Litnons ( ont échoué sous nos feux et nos contre-attaques. La force principale des attaques d'hier a été dirigée contre notre front entre Lithons et l'Avre, à l'E. de , Rosières et ' ux deux côtés du chemin de fer d'Amiens à Roye. Nous avons repoussé sur ce front des attaques ennemies réitérées. Dans ces combats contre i des forces supérieures et une grande ( quantité de tanks, notre infanterie a prou- : vé à nouveau sa force agressive inébran- i lable. A plusieurs reprises les âssauts ennemis échouèrent sous nos feux. Entre l'Avre et l'Oise, l'ennemi a pro-.poncé, après une violente préparation ! d'artillerie, de fortes attaques contre nos positions de Montdidier à Antheuil. Il ne put atteindre nos nouvelles positions (sic). Nos arrière-gardes le reçurent dans nos vieilles positions par un feu violent et se retirèrent sur la ligne La Boissière-Hain-villers-Rfcquebourg-Marest-sur-Matz.Nous avons abattu au-dessus du champ de bataille 23 avions et 1 ballon ennemis.Sur la Vesle, des attaques ennemies entre Fismes et Courlandon ont été repoussées. En Champagne, à l'O. de la chaussée de Somme-Py à Souain, nous avons fait des prisonniers. BERLIN, 10. — Woff officiel soir : Le bataille s'est développée de l'Ancre à l'Oise. Les attaques de l'ennemi ont été repoussées devant nos positions de combat. La fuite allemande tend à devenir une débandade... Noyon et Lassigny menacés 500 canons capturés PARIS, 11. — Commentaire Havas : Notre victoire continue à se développer avec rapidité et dans des conditions extrêmement brillantes, permettant les plus beaux espoirs. Le communiqué officiel d'hier donne le chiffre de 24,000 prisonniers, mais les journaux estiment que le nombre s'en élève au moins à 30,000 ou 35,000. Le butin est énorme et comprend notamment plus de 500 canons de tous calibres. L'Echo de Paris prévoit l'évacuation imminente de Lassigny, Roye et même Noyon. Tous les critiques militaires sont convaincus que les Allemands vont être bientôt contraints à une large retraite stratégique. Dès maintenant nous sommes en possession du groupe des communications de Chaulnes. Nous sommes parvenus à une petite lieue de Roye et nons avons marqué une douzaine de kilomètres d'avance au-delà de la Matz. Dans cette région, la fuite des Allemands est devenue une véritable débandade. Ces résultats rapides ont été obtenus malgré une résistance énergique en différents points. Une compagnie française signale que le pont sur lequel elle a dû passer l'Avre a été démoli 23 fois. Les Anglais au N. entre l'Ancre et la Somme ont éprouvé une résistance considérable. Là aussi cependant, la charnière qui faisait le pendant avec celle de Montdidier a été ébranlée par la prise de Mor-lancourt et Chipilly. Certains correspondants signalent l'arrivée en masses considérables de troupes de renfort ennemies accourant en marches forcées de Cambrai, Péronne et St-Quen-tin. On peut prévoir ainsi que l'ennemi va réagir violemment et tenter un retour offensif pour sauver Roye, mais la question est de savoir s'il n'arrivera pas trop tard. Les journaux signalent que la reprise de la voie ferrée Paris-Amiens nous vaudra une grande facilité de marche en assurant une liaison plus étroite entre les troupes françaises et les britanniques. Sur le Front Italien Les Alliés attaquent et remportent plusieurs succès, faisant plus de 700 prisonniers. ROME, 10. — Stefani officiel : En Judicarie et sur le plateau d'Asiago des troupes italiennes, anglaises et françaises ont effectué sur les lignes ennemies des attaques couronnées de succès. En Judicarie, des détachements d'élites italiens ont passé le 8 la Chiese, dans la vallée d2 la Daone, et ont surpris un fort détachement ennemi sur les pentes du Dosso di Morti, Malgré le tir de barrage et l'arrivée de renforts ennemis, nos troupes ont tué ¥ 4C-Année — N° 353

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