Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois

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s.n. 1918, 10 August. Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois. Seen on 25 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/8g8ff3n72v/
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4e Année — N° 350 iéÉstion & Administratif r Tupfmarkt 31 & 31 a La Haye — Téîéph 2tC gureeu à Maastricht : Hutel SuiàSî-,V rijtbcr, 1 éléph.159 à Messinpue : Slijkstraat. 6 FRANÇOIS OLYFF Directeur - Fondateur ngessuuesssssassessssmssiies^BSBsa^Bm Les Nouvelles Samedi 10 Août 1918 5 ceaifs le îtiuméro A 3 Q N N L M E N T 8 : 1 florin par mois i .oli^nde 2.50 fl. par 3mois Etranger : port en sus ANNONCES : La ligne : 15 C. en 4 8 page Fiéciames permanentes à forfait Journal belge fondé â Maestricht en août 1914 Offensive victorieuse des Alliés à l'E. d'Amiens LE MARÉCHAL FOCH SI Le glorieux vainqueur de la seconde Bataille de la Marne est l'homme du jour. Son élévation à la dignité du maréchalat de France a été ratifiée dans le monde entier par tous les Alliés et par tous leurs amis. M. Léon Daudet dans /'Action Française signale fort opportunément l'utilité d'un livre comme celui que vient de consacrer au généralissime M. René Puaux. "FOCH,, Tout ce qui touche la personnalité du glorieux généralissime des armées alliées passionne à bon droit le public. Aussi je prédis un grand et légitime succès au captivant ouvrage que M. René Puaux vient d'écrire sur le général Foch, " sa vie, sa doctrine et son œuvre „. Il ne s'agit pas ici d'un panégyrique. C'est l'analyse, avec documents et citations à l'appui, d'une de ces intelligences exceptionnelles qui, jointes au tempérament également exceptionnel, apportent à l'action la certitude de la victoire. Assez de cet anonymat de la guerre que nous imposait naguère une consigne absurde ou suspecte. La reconnaissance nationale exige d'être renseignée sur les grands chefs auxquels le pays devra le salut. Au premier rang de ces chefs immortels, la haute stature du général Foch. Ferdinand Foch est né à Tarbes le 2 octobre 1851. Il était le second d'une famille de quatre enfants. Son père était secrétaire général de la préfecture. La famille de vieille souche pyrénéenne. Après une jeunesse laborieuse, le futur généralissime arrivait à Metz, à la veille de la guerre de 70, pour y préparer Polytechnique. A la déclaration de guerre, il s'engageait, était appelé au dépôt du 4e d'infanterie à Saint-Etienne versé à Châlon-sur-Saône, libéré en janvier 71, à la signature de la paix. Il entrait à Polytechnique le 1er novembre 1871. Heure funèbre, qu'allait bientôt suivre celle plus funèbre encore de la Commune. En 1890, il était promu lieutenant-colonel et nommé professeur à l'Ecole de Guerre. Son cours eut un immense succès et imprégna profondément les esprits. Il est résumé dans ces deux grands ouvrages : De la conduite de la guerre et Des principes de la guerre. Le 20 juin 1907, le colonel Foch est promu général de brigade. Peu après il succède au général Bonnal à la direction de l'Ecole de Guerre. M. René Puaux conte cette anecdote : M. Clémenceau fait appeler le général Foch : —Je vous offre le commandement de l'Ecole de Guerre. — Je vous remercie, M. le Président, mais vous ignorez sans doute que l'un de mes frères est jésuite... — Je le sais, mais je m'en... Vous ferez de bons officiers, c'est la seule chose qui compte. » Le chapître intitulé La pensée du Chef pénètre profondément dans les ressorts psychologiques de ce puissant cerveau militaire, auquel nous devons une bonne partie de la victoire de la Marne, celle de l'Yser{l)et les récents et magnifiques succès que l'on sait. Le parallèle du chef allemand Ludendorff et du chef français est bref et saisissant : Nous n'avons pas, pour notre part, rencontré le général Ludendorff. Mais nous avons longuement étudié ses photographies, répandues par les Allemands à la gloire de leur grand général. Une chose, entre toutes, m'a frappé : le rictus de sa bou«he. La lèvre inférieure tombe dans une expression d'immense dédain. Une incommensurable vanité émane de ce visage' glacial. Cet homme n'a point de clarté intérieure. Il est sans bonté, sans pitié, sans idéal. Tout lui est indifférent, sauf la satisfaction d'être le plus fort et de broyer ce qui s'oppose à ses desseins. Tout autre est le général Foch. Ce n'«st point l'autocrate, anxieux de tenir entre ses mains tous les fils d'une machination compliquée, de faire de son bureau la chambre aux commutateurs électriques avec des certaines de boutons, clavier de mort et d'intrigues. Toute sa force est concentrée dans son cerveau Avec un génie analytique qui l'apparente à ces grands cerveaux français que furent Berthelot, Renan, 'Pasteur, avec une scienoe militaire qui le rattache directement à la tradition personnelle de Napoléon Bonaparte, il se réfugie dans la méditation à l'heure où les problèmes graves se posent. Il les étudie avec la volonté formelle, de toute la puissance de son intelligence et de son cœur, de trouver la solution la plus complète, la plus humaine. Rien de machiavélique, de tortueux, de hâtif, de brutal, mais au con- (1) M. Daudet oublie que les Belges furent traire une décision simple, facilement compréhensible à ceux qui auront à l'exécuter. Nos lecteurs nous sauront gré de reproduire ici, d'après M. Puaux, une des plus belles pages du grand soLdat à qui la France a remis ses destinées : " Quand vient l'heure des décisions à prendre, des responsabilités à encourir, des sacrifices à consommer — et ces décisions il faut les prendre avant qu'elles soient imposées, ces responsabilités, il faut aller au-devant d'elles, c'est Initiative partout qu'il faut s'assurer, c'est l'offensive qu'il faut déchaîner en tous points — où trouver les ouvriers de ces entreprises toujours risquées et périlleuses, si ce n'est dans les natures supérieures, avides de responsabilités? Celies qui, profondément imprégnées de la volonté de vaincre, trouvent dans cette volonté, comme aussi dans la vision nette des seuls moyens qui conduisent à la Victoire, l'énergie d'exercer sans hésitation les droits les plus redoutables, d'aborder avec aplomb l'ère des difficultés et des sacrifices, l'énergie de tout risquer, même leur honneur, car un général battu est un chef disqualifié." Il est des circonstances où un général ne doit s'inspirer que de sa conscience et savoir agir sous sa propre responsabilité,même à rencontre des ordres reçus.,, Celui qui trouve de pareils accents sait aussi forcer la victoire. La deuxième partie de l'étude de M. Puaux nous expose l'œuvre formidable accomplie par le général Foch depuis le début des hostilités. Ce passé, rempli de lauriers, nous garantit un proche avenir. Léon DAUDET. E2 J^U JOUR LE JOUR C'est la mode nouvelle, Made- ■Jf —s? moiselle. Et quoi donc ? Certaine- WM5&*' ment pas « la danse qui nous inaXly aguiche, la matchiche ». Ah ! non. *> Nous en sommes loin. Non. La mode nouvelle, c'est d'apprendre les langues, et notamment l'anglais. On ne parle que de cela à Paris. Des journaux se sont improvisés professeurs d'anglais. Le « Matin » publie tous les jours dans sa manchette quelques phrases renouvelées de la méthode Ollendorff : « Le couteau de ma grand-mère est plus petit que le cheval de mon oncle ». Et notre ingénieux confrère pousse le souci pédagogique jusqu'à indiquer à ses lecteurs la prononciation « exacte » des phrases élémentaires qu'il veut leur bourrer dans le crâne. Exemple : « Grod save the Queen. » « Gaude sève ze kwinn. » Et voilà. Ce n'est pas plus difficile que cela. Les lecteurs du « Matin » en ont pour leur deux sous. Et lorsqu'ils auront lu leur journal pendant trois ou quatre ans, guère davantage, ils sauront à ne point s'y tromper, exprimer avec la prononciation qu'il faut, que décidément, oui, « le couteau de ma grand-mère est plus petit que le cheval de mon oncle ». C'est un résultat considérable. Notre excellent confrère Gustave Téry s'y est mis aussi, à l'anglais, et il le fait enseigner à ses lecteurs de 1' « Œuvre » par le phonographe. Encore une idée bien moderne. Désormais en s'abonnant à 1' « Œuvre » et au « Matin » on ne pourra plus ignorer la langue de no» magnifiques alliés anglais et américains. -w*" Il n'y a pas qu'en France qu'on ignore l'anglais. En Belgique on l'ignorait bien davantage, comme d'ailleurs les autres langues vivantes. En Belgique en règle générale or ne savait d'anglais que ce qu'on en enseignait dans les athénées, c'est-à-dire rien du' tout, et même moins que rien. Il était admis que la branche des langues vivantes était une branche morte de l'enseignement. On se pro-| mettait,pour plus tard d'aller apprendre 1| langue dans le pays. Sans doute, c'est une méthode excellente, probablement la seule vraiment bonne. Mais bien des gens n'ont pas le temps d'aller passer un an en Angleterre pour apprendre l'anglais. Plus de gens encore n'en ont pas les moyens. Ces gens-là devaient donc se résigner à ne jamais comprendre ni parler la plus répandue des langues étrangères. N'était-ce pas insensé ? A cet égard-, les Hollandais nous donnent un exemple qu'il serait bon de suivre. Presque tout Hollandais à peu près cultivé parlérJTér français, l'anglais et l'allemand. Et il trouve cala tout naturel. Mettons que les Hollandais soient doués pour les langues. C'est une affaire entendue. N'empêche qu'il serait bon que l'on fit en Belgique un effort dans le même sens. Et il sera tout à fait désagréable, après la guerre, avec les contacts constants qui forpément se produiront entre Belges, Anglais et Américains, de ne pas s'entendre. C'est très beau « les cœurs qui battent à l'unisson » mais c'est là de la rhétorique, et de la mauvaise encore. Pour se comprendre, s'aider, s'aimer s'associer et même (passez moi l'expression) pour s'engueuler, il faut parler la même langue. A wnwATvn«fi lionivloio C'EST m TRÈS BRILLAIT SUCCÈS.... ▼ M ▼ ' L'avance entre la Sosnms et i'Âvre - ' est de 10 à SS kilomètres Plus de 7.000 prisonniers et de 100 canons étaient capturés à midi déjà par les Anglais seuls. Et les rafles continuent ! La première nouvelle LONDRES, 8. — Reuter officiel matin : La quatrième armée anglaise avec la première armée française sous le commandement du maréchal Haig, ont commencé à l'aube une attaque sur un large front à l'E. et au S. E. d'Amiens. L'attaque se développe avec une progression satisfaisante. PARIS, 8. — Havas officiel 2 h. : Ce matia à 5 h , nos troupes en coopération avec les troupes britanniques sont passées à l'attaque dans la région au S. E. d'Amiens. L'attaque se développe dans des conditions favorables. À midi déjà les Anglais avaient atteint tous leurs objectifs LONDRES, 8. — Reuter : M. Bonar Law a annoncé à la Chambre des Communes que les troupes britanniques attaquant sur uniront de 20 kilomètres, entre Morlancourt et Montclidier, avaient atteint déjà à midi tous leurs objectifs. Ils avaient capturé plus de 100 canons et plus de 7,000 prisonniers. , La progiession est -Jt 4 à 5 et sur un .point même de 7 mi!les(7 à 12 kilomè-: très). ' La progression est considérable LONDRES, 8 — Reuter : Nous apprenons que dans le nombre considérable de villages conquis au cours de l'offensive britannique à l'E. d'Amiens, figurent Moreuil, Demuin, Avoucourt, etc. Les troupes britaniques ont atteint les hauteurs à l'E. de Cérisy, au S. de la Somme et les hauteurs de Morlancourt située', au N. de cette rivière. Elles ont progressé de 10 à 15 kilomètres. La situation au front occidental est en ce moment incontestablement plus favorable qu'elle ne l'a jamais été. L'attaque a été remarquabie comme tactique et comme promptitude LONDRES, 8. — Reuter : Les Anglais ont commencé l'offensive au. lever du jour. Ils ont fait de violentes attaques -ur les positions allemandes situées exactement au S. de l'Ancre jusqu'à la liaison avec les troupes françaises, soit sur une distance d'environ 12 milles. Les Français ont commencé trois quarts d'heure après et allongèrent ainsi le front d'atta'que' de plusieurs milles vers le S. Le principal effort a été dirigé contre la 18e armée ennemie, commandée par le général von Hutier. Depuis que les Allemands ont atteint leurs positions actu-; elles, les Alliés les ont continuellement t harcelés, au point qu'ils n'ont pas eu l'occasion d'établir une défense sérieuse ! comme celles que les Anglais ont dû 1 aborder en Flandre et sur la Somme. Les Anglais, en faisant suivre la brillante victoire de Foch par une extension immédiate du front de l'offensive, donne une nouvelle preuve de ce que l'initiative des opérations est passée pour de bon aux mains des Alliés. Le temps est meilleur, mais il était cependant brumeux au moment de l'atta- s - — | i Et voulez-vous un bon moyen, facile, peur; - coûteux et particulièrement indiqué pour ceux | qui ont déjà une vague teinture d'anglais \ Simplement celui-ci : lire chaque jour un ' journal anglais. Le journal vous parlant de f choses qui vous sont familières, la moitié du | I : travail est déjà faite et ce que vous ne com- : ■.prenez pas encore, vous le devinez déjà ! î | Ceux des lecteurs des « Nouvelles » qui ne | !' pourraient pas se procurer des journaux an-J . glais peuvent m'écrire : je me charge de leur | en faire parvenir. S'ils veulent vraiment ap-r' prendre l'anglais sans larmes, sans frais, etf sans douleur, qu'ils suivent ce conseil. Il vaut mieux apprendre la langue de nos al-/ liés dans leurs propres journaux, si bienj écrits, que de s'esquinter à se demander, fût-" ce avec la prononciation exacte, si vraiment; « le couteau de ma grand-mère est plus petit,! ' nue le cheval de mon oncle »! — B. F. que. La bataille a commencé par un bombardement destructif de trois minutes seu-lement.Puis le feu de barrage des canons de campagne et des mortie'S s'est allongé, tandis que les gros canons concentraient leurs feux sur les centres supposes de résistance : Plusieurs centaines de tanks de combat ont précédé les masses d'infanterie sur la plus grande étendue du front. L'ennemi a été culbuté et n'a pu résister à une attaque si bien organisée. Nos tanks passèrent l'A* re et s'avancèrent dans les terrains difficiles de la vallée de la Luce. Les Français également font de bons progrès. Les pris: nniers reconnaissent qu'ils ont été tout à fait surpris. L'erreur dans laquelle les Allemands se sont laissés bercer après leur brillant succès du commencement de l'année est de croire que nous ne serions pas à même d'exécuter une contre-offensive en force. Elle nous fut d'un grand avantage. Il y a déjà un nombre important de prisonniers, de mitrailleuses et de canons ramenés à l'arrière, j'entends d'après un rapport qu'il y a tant de prisonniers que nous ne savons qu'en faire.Nous avons constaté la présence d'une nouvelle division ennemie. Un des officiers capturés raconte qu'ils avaient entendu dire que nous attaquerions, mais sans savoir où ni quand Il est clair que la rapidité et le secret de notre concentration sont pour une grande part dans nos succès actuels. Partout Ses objectifs ouf élé largement dépassés -L'a^asîoe atteinte en Signe droite dy S. d'Mi» fberf au H. de Hjstsïfdïdiîer LONDRES, 8. — Reuter officiel soir : Les opérations commencées le rnatin sur le front d'Amiens par li Ire armée françaiee, conduite par le généra! Debe-ney, et ia 4e armée anglaise, conduite par le général Sir Henry Rawlinson, se continuent avec succès. La concentration des. troupes alliées s'est achevée pendant la nuit sans que les Allemands s'en soient aperçu. L'attaque des divisions françaises, canadiennes, australiennes et anglaises a été appuyée par un grand nombre de tanks britanniques. Sur un front de 20 milles (32 1/2 kil.) de l'Avre à Braches, jusque près de Morlancourt, les Allemands ont été culbutés partout et les Alliés ont fait des progrès rapides sur tous tes points. Les premiers objectifs ont été atteints très tôt sur tout le front d'attaque. L'avance de l'infanterie alliée s'est continuée dans la matinée, soutenue- puissamment par la cavalerie anglaise, des tanks légers et des batteries de mitrailleuses à moteur. La résistance des troupes allemandes n'a pu être brisée en certains endroits qu'après un âpre combat, et beaucoup de prisonniers et de nombreux canons ont été capturés par nos troupes. Ses troupes françaises qui attaquaient avec une grande bravoure ont passé l'A v r e et ont pris, en dépit de la résistance ennemie les lignes de défense allemandes jusqu'au N. de la Somme. La plupart des objectifs furent atteints le matin ; cependant des divisions allemandes ont opposé une longue résistance aux environs de Chipilîy et au S. de Morlancourt. La batalie a été dure en ces deux endroits, mais finalement nos troupes ont partout brisé la résistance de l'ennemi et atteint leurs objectifs au S. de la Somme. La vaillance de l'infanterie alliée et la vigueur et la puissance de leurs attaques ont fait que nos derniers objectifs ont été atteints sur tout le front dans l'après-midi avec l'appui de tanks légers et d'autos blindés. La cavalerie a précédé les lignes d'infanterie, dépassé les buts fixés, arrêtant les transports et les voitures de munitions allemands, cernant des villages et capturant de nombreux prisonniers. La ligne générale atteinte par nos troupes va de Plessier-Rozainvillers-Beaucourt-Caix-Framerville-Chipilly à l'O. de Morlancourt. On ne peut encore donner une évaluation exacte quant au nombre de prisonniers et de canons capturés et à la quantité de matériel pris, mais il est connu que plusieurs milliers de prisonniers et beaucoup de canons sont tombés dans nos mains. PARIS, 8. — Reuter offic. 11 h. soir : L'attaque entreprise ce matin au S.-O. d'Amiens par nos troupes et les troupes anglaises se poursuit dans de bonnes conditions. 1 Le Communiqué de Berlin BERLIN, 8. — Wolff officiel : Des deux côtés de la Lys nous avons repoussé des attaques partielles des Anglais. Au N. de la Somme, l'ennemi a lancé de violentes contre-attaques contre nos nouvelles lignes, des deux côtés de la route Braye-Corbie. Elles ont été repoussées. Pendant la nuit, action intermittente d'artillerie et combats de reconnaissance. A l'O. de TVlontdidier, une attaque partielle des Français à échoué. Entre Soissons et Reims l'action d'artillerie n'a repris que passagèrement. Petits combats d'artillerie sur l'Aisne, la Vesle, et au N. de Reims. Dans les Vosges, raid réussi dans les lignes ennemies sur le Schratzmaennle. Berlin en aveu BERLIN, 8. — Wolff officiel soir : Attaques des Anglais entre l'Ancre et l'Avre. L'ennemi a pénétré dans nos positions.La guerre aérienne PARIS, 8. — Reuter officiel : Les avions alliés ont lancé 24 tonnes de bombes sur des nœuds de chemin de fer et sur des hangars ennemis. 5 machines allemandes ont été détruites. Le bombardement de Paris PARIS, 8. — Reuter : Le bombardement de Paris et de ses environs continue. Les Allemands se retireraient au-delà de l'Aisne LONDRES, 8. — Reuter : Le général Maurice écrit dans la Daily Chronicle : J'ai toujours douté que les Allemands aient vraiment établi au S. de l'Aisne une ligne de défense où ils projetaient de se ret rer. Ils avaient en vue non une défensive mais une attaque et avaient fait tous les préparatif pour cela. La ligne de la Vesle près de Condé (confluent de l'Aisne et de la Vesle) et Reims ne se prête pas bien à la défense car la plupart des ponts de l'Aisne qui passe a proximité, peuvent être bombardés du haut du plateau au S. de la Vesle. C'est pourquoi l'on a toutes raisons de croire, maintenant que Foch a réussi à rejeter les Allemands au-delà de la Vesle, qu'on pourra de même les rejeter au-delà de l'Aisne. Et je crois que cette grande bataille qui pourrait être le tournant décisif de la guerre, va finir comme a fini au Chemin des Dames l'avance effectuée après la première bataille de la Marne. La reconnaissance des Belges pour la France LE HAVRE, 8. — A l'occasion du 14 juillet, le comité belge de secours aux réfugiés a envoyé au préfet Talion, commissaire généra! de la république française, une adresse exprimant 1a gratitude des Belges pour la générosité infatigable de la France. Le comité, dit l'adresse, a pris l'initiative d'ouvrir parmi les réfugiés belges une liste de souscription destinée à l'érection d'un monument qui sera un souvenir durable du séjour des Belges en France, en même temps qu'un gage et qu'une preuve d'éternelle reconnaissance. L'adresse a été signée par les ministres Helleputte et Goblet d'Alviella, par MM. Pauwels, Paulsen, van den Corput, le baron Gi lès de Pellichy, Kan, Kempe-neer, Ingenbteek, Neven, Vekemans et le docteur Van de Perre.

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