Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois

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25 October 1918
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s.n. 1918, 25 October. Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois. Seen on 18 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/r785h7db0f/
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5e Année — N° 163 Rédaction & Ariministraiic Turfmarkt 31 & 31 a La Haye—Téléph.21< Bureau à Maestrleht : Hôtel Suisse,Vrijthcf,Téléph.15 à Flessingue : Slijksti-aat. 6 FRANÇOIS OLYFF Directeur - Fondateur Les Nouvelles Vendredi 25 Oc t. 1918 S cents le numéro ABONNEMENTS : .... . 1 florin par mois Hollande- „ 2.50 fl. par3mois | Etranger : port en sus ANNONCES : La ligne : 15 C. en 48 page Réclames permanentes à forfait Journal belge fondé â Maestricht en août 1914 L'Activisme de M. Van Gauwelaert Nous avons vu le député d'Anvers, secrétaire du Comité officiel belge en Hollande, télégraphiant à notre grand Roi, à l'occasion des récents succès de nos troupes, sa volonté de réformes immédiates en faveur du peuple flamand tyrannisé sous son règne. Ce télégramme est du 16 octobre. Le 19 octobre, soit samedi dernier, au soir, M. Van Cauwelaert allait développer ces volontés catégoriques et ces belles théories chez les soldats belges internés à Amersfort. Il n'hésitait donc point à porter le trouble et l'insubordination parmi ces militaires que quatre années d'inaction forcée ont naturellement aigris et qui peuvent être appelés demain à reprendre le bon combàt contre les bourreaux des Flandres et de la Wallonie. Le sujet de cette conférence : L'Avenir des Flandres, et non de la Belgique, est déjà significatif. Les paroles prononcées par M. Van Cauwelaert le sonl bien davantage ! Nous en trouvons un premier compte-rendu dans le Nieuwe Rott. Couram du 21 oct. avondblad, compte-rendu officiel évidemment, envoyé par l'orateur lui-même ou par son secrétaire qui est er même temps le secrétaire adjoint du Comité officiel belge, car toute cette propagande extrêmement subsersive s'effectue sous l'étiquette officielle e{ en grande partie aux frais du gouvernement belge Or voici textuellement ce que publie le journal hollandais : L'orateur insista sur le grand développement qu'a pris le Vlaamscli-Belgisch Yerbond Partout ses principes ot son œuvre rencontrent des adhésions et en Angleterre et er France diverses associations se sont créées également pour l'éveil de la pure vie flamande Mais tout cela disparait dans l'ombre lorsqu» l'orateur p©ns® à l'éveil flamand dans les rangs de nos soldats. L'ARMEE EST CONSTITUE! POUR 85 P. 0. DE FLAMANDS QUI SON'] PRÊTS A VERSER LEUR SANG POUB LEUR ATTACHEMENT A LA BELGIQUE MAIS QUI SONT PRÊTS AUSSI A VERSER LE MÊME SANG POUR LA LIBERTI DES FLANDRES. Partout l'orateur a rencontré la même fermeté, la même volonté di tenir sans défaillance ; la même résolution auss de veiller au nom des camarades morts pou: que leur grand amour pour la Flandre ne resti pas sans récompense au jour de la délivrance Nous passons sous silence tout 1< reste du compte-rendu. Nous ne parleron: ni du passage où l'orateur " a juré sui la tombe de ceux qui sont morts ave< la Flandre sar les lèvres „ de combattn de toutes ses forces un gouvernemen " qui voudrait traiter les Flamands dan; l'avenir comme ils l'ont été dans le passé , ni de l'excès de démagogie où il s'es laisse entraîner en disant qu'il faudrai après la guerre en Belgique une " évolution rapide si l'ou veut éviter une révolutionCes violences de langage sont impardonnables sans doute dans un tel lieu e dans un tel moment, devant un public composé en partie de Hollandais. Mais l'énormité, c'est qu'un député belge, chargé de la confiance du gouvernemen dont il vient d'user encore pour une visite dans les tranchées, viennen' proclamer devant des soldats belges internés que 85 p. c. de leurs frères restés dans la fournaise sont prêts i verser leur sang pour ^ la liberté des Flandres comprise à ia façon de h Vlaamsch Belgisch Verbond, comme ils le versent pour l'indépendance de la Bel-gique.Quelque disposé que l'on soit à h plus large tolérance devant les factieux il est impossible de ne point reconnaître qu'il y a là une excitation directe à h révolte et à la guerre civile, basée sui une calomnie infâme qui atteint en pleine face notre splendide armée et que nos soldats de I'Yser et des Flandres feraient payer cher au secrétaire di Comité officiel belge en Hollande, s'i; osait la proférer devant eux sur ce soi flamand qu'ils arrachent en ce moment à notre seul ennemi : l'Allemand! * * * Le compte-rendu du Nieuwe Rott. Courant ne dit pas tout d'ailleurs au sujet de ce meeting d'Amersfoort. Nous savons de diverses sources que M. Van Cauwelaerl y a préconisé la création en Belgique libérée D'UNE SORTE DE TRIBUNAL D'HONNEUR OU IL SERAIT DONNE AUX ACTIVISTES, TANT DU PAYS OCCUPE QUE DU DEHORS, AMPLE ET LARGE OCCASION DE SE JUSTIFIER, DE SE DISCULPER, DE SE FAIRE PARDONNER. Vous voyez ici M Van Cauwelaert plus activiste que les activistes eux-mêmes, qui fuient la Belgique sans esprit de retour à l'approche de nos troupes victorieuses. En admettant qu'un pardon pourrait amnistier la trahison de | ces lâches qui n'ont pas craint de sâlir ; et de piétiner leur patrie crucifiée et réduite à l'impuissance, c'est aux souffrances et au courage des admirables populations du pays martyrisé qu'insulte le secrétaire de notre Comité officiel en Hollande. Ainsi donc, dans cette soirée d'Amersfoort, ce sont les éléments les plus sains et les plus vaillants du peuple belge, ce sont ceux qui luttent encore et qui n'ont jamais cessé de lutter durement contre un envahisseur parjure et barbare, que M. Van Cauwelaert a sciemment, volontairement, gravement outragés. Tout cela d'ailleurs sous l'œil paterne des autorités hollandaises, qui se montrent singulièrement endormies et consentantes quand il s'agit de faire tort à la Belgique renaissante parmi nos internés. L'œuvre néfaste accomplie jusqu'ici en Hollande par le président du \lactmsch Belgisch Verbond ne méritait que le mépris. A présent, c'est la colère, l'indignation la plus vive qu'elle soulève. Cet homme se disqualifie à fond et déshonore à la fois les comités et le Parlement dont il est membre. Il tient cependant à ses divers mandats comme à la prunelle de ses yeux et c'est, paraît-il, pour les conserver après la guerre qu'il se livre avec une ardeur qui frise l'inconscience à d'aussi misérables expédients. Qu'il prenne garde qu'au jour de la rentrée en Belgique, il ne trouve en face de lui un peuple nouveau, un peuple mûri par un malheur sans nom et moins disposé que nos réfugiés et nos gouvernants à supporter des manœuvres nettement séditeuses, de nature à porter atteinte à la parfaite union qui lui sera tant nécessaire à son relèvement, demain. François OLYFF. — «igg La légende des francs-tireurs Elle reparaît, timidement encore, mais soyez sûrs que la manœuvre va se développer rapidement. Le Nieuwe Courant de La Haye annonçait mardi matin qu'à Middelbourg (Flandre occidentale), la population belge,avait enlevé une mitrailleuse à un soldat allemand et avait fusillé celui-ci à l'aide de sa propre arme. Le Nieuwe Courant dément lui-même cette information mensongère dans son avondblad de mercredi. Cela n'empêche pas le Handelsblad d'Amsterdam d'annoncer dans son ochten-blad de mercredi que " les quelques soldats allemands restés en arrière ont été fusillés sans pitié par les soldats et les civils belges. „ Le journal ajoute : " A Middelbourg en Flandre un Allemand a été collé contre un mur et fusillé sans autre forme de procès, puis son corps fut souillé. Le fait fut rapporté à l'armée allemande qui envoya une expédition de 50 hommes vers Middelbourg. Nous ne savons si celle-ci a pu faire quelque chose. „ Le démenti du Nieuwe Coûtant, écrit par un témoin oculaire dont le nom est cité, fait bonne justice de cette calomnie odieuse. 331 NOS ECHOS M. Victor Yseux Nous apprenons que M. Victor Yseux, secrétaire général de l'Office central belge pour Prisonniers de guerre, délégué du gouvernement belge en Hollande, vient d'être rappelé d'urgence au Hâvre pour y mettre le gouvernement belge au courant des démarches qu'il a faites auprès des autorités hollandaises en vue d'améliorer le sort de nos soldats internés. Nous sommes en mesure d'assurer que l'absence de M. Yseux ne sera que de quelques semaines et nous ne doutons point qu'entretemps les autorités hollandaises ne continuent à examiner avec bienveillance les propositions qui leur ont été formulées. Nous souhaitons de tout cœur à M. l'avocat Yseux, qui sera l'un des premiers à faire la traversée Hollande-France directement par la Belgique libre, bon voyage et prompt retour. " Les Nouvelles „ en Belgique libre Nous sommes heureux d'apprendre que notre journal, dont nous avions envoyé des paquéts dès vendredi passé à notre correspondant à Cadzand, a été distribué en Belgique libre samedi, dimanche et lundi passés. Les populations libérées s'en sont partagé les exemplaires qui ont obtenu paraît-il, un vif succès. C'est le premier journal belge qu'elles lisaient et elles l'ont accueilli avec enthousiasme. Les Alliés sont à Gand Nouvelle attaque botanique entre Le Cateau et Solesm* llnp avarirp Hp .R km sur lin front Hp 30 Les Français et les Américains continuent à proqresser Les Autrichiens évacuent les Balkans i Le bouromestre Max est rentré à Bruxelles et M. Louis Franck à Anvers AU JOUR LE JOUR Pas encore! Les personnes qui voyaient î ■J"ygf paix déjà signée font aujourd'ki têtes moroses et sont dénuées c /fSSLi toute aménité. Comme les mari et les couronnes autrichiennes, elle sont en « pleine réaction » et leur confianc baisse, comme les cours. C'était à prévoi Après leur enthousiasme des jours dernier elles sont surprises de trouver que l'Alli magne n'est pas détruite, et qu'elle fait enco] des façons. A la vérité, ces gens-là sont de petits il grats. Oui, car enfin, leur façon d'être et c juger tena simplement — à leur insu — amoindrir l'effort sublime de nos poilus ( vue de la seule libération, de la seule évacu; tion, de la seule victoire qui soit défini tiv celle des armes. Ils trouvent que nous somm encore bien loin de la fin. Eh non, nous a; prochons. Encore un peu de patience et noi y serons tout à fait. L'Allemagne est battu mais elle peut l'être davantage. Elle la ser Une minute. De leur côté, les Allemands, bien convai: eus pourtant que leur porte est scellée, livrent à de singuliers boniments. Le discou prononcé aujourd'hui par le prince Max deva le Reichstag montre que la dépression d dernières semaine a fait place à une attit de plus ferme. « Si l'ennemi nous y force, nous n'avons que le choix entre la eapitul tion et la guerre, nous nous battrons encoi Nous ne nous soumettrons pas sans lutte une paix humiliante. » Ainsi parla Max Bade, et le Eeichstag l'a acclamé. On se bien derrière les paroles du chancelier le dés de ne pas trop décourager l'armée. Des inc cations précises reçues à Berlin avaient mo tré que les soldats allemands se battaient av infiniment moins de zèle depuis qu'ils savaie officiellement que les territoires ennemis qu': sont chargés de défendre ne deviendraie jamais allemands. Le priflee Max vient de le faire une petite injection de confiance. Il fait par la même occasion la même opérati sous-cutanée »u peuple allemand. Tout et n'est pas très important. Mais c'est intéressa] Et c'est surtout intéressant parce que c< montre bien que, même battus, les Alleman vont encore essayer de donner le change et ruser. Ce qu'ils font aujourd'hui est un bli gigantesque, qui n'imposera à aucun al mais qui, au contraire montrera aux Alli qui croyaient que tout était fini et que l'Ai] magne était portée au tombeau, qu'il est encc trop tôt pour vendre la peau de l'ours bocl Les Allemands sont tenaces et durs, nous savons. Et il faudra les battre encore, beaucoup, avant de les amener là où il fa qu'ils soient amenés pour que l'Europe et terre puissent redevenir habitables. Dans leu notes, ils cèdent du terrain, parce qu'il n'y pas moyen de tricher avec le président Wilsc Mais chez eux, ils élèvent la voix et ento nent à leur manière le refrain historique «Plutôt la mort qu® l'esclavage». Mais coi ment donc ! Aussi, moins que jamais, ne faut-il croi que la paix est faite, »t que, comme dit l'auii les carottes sont cuites. Les armées du ] Albert et de Poch sont en train de dire a" Allemands tout ce qu'il convient qui leur s< dit. Personne ne fait mieux qu'elles cel salutaire et grandiose besogne. Aussi ne ir Ions pas à cette conversation tonnante n voix faibles et inutiles. Laissons faire a soldats, et si les Allemands s'amusent eni eux à rouler des yeux terribles et à train leur grand sabre édenté, histoire de nous fai croire qu'il coupe encore, laissons-les à ces pli sirs de vaincus. Ce sont leurs gaz asphyxian Mettons nos masques, et regardons les fai: yje vous jure que c'est très amusant. Ce pe dant, les opérations suivent leur oours, et paix qui ne viendra jamais que par le glar fait lentement ses premiers pas. Disons-no que la conversation engagée entre Berlin Washington a eu au moins l'utilité, po nous, de nous faire voir que les Boches sont pas à la page, pas encore nrurs pour la pi alliée. Dans quelques semaines, dans quelqr mois, vous m'en direz des nouvelles. Mi d'ici là, il faut être bien sages, bien raisc nables. C'est la meilleure façon pour noi ici, d'être de bons alliés. — R. P. La poste supprimée en Belgique occupe Nous apprenons de bonne source q les Allemands ont supprimé le servi postal dans la Belgique encore occupé Les Allemands ont renvoyé tout le pe sonnel qui assurait ce: service. Sur le Front Belge LE HAVRE, 23. — Officiel belge : Grande activité d'artillerie et de mi-a trailleuses sur le front belge. 11 En réduisant un lot de résistance qui e subsitait sur la rive O. du canal de dé-;s rivasion de la Lys, nous avons fait une ' cinquantaine de prisonniers. r. Les Alliés à Gand s, TERNEUZEN, 23. — Vaz Dias : D'à- s- près des nouvelles venues d'au-delà df 'e la frontière, les Allemands ont évacué Gand mardi dans la matinée. Les Al-liés étaient déjà dans la ville avant que ® la population et l'ennemi ne l'eussent re- ,n marqué. Les Allemands avaient menact i- la ville de dévastation et d'incendie, mais e, ils n'ont pas mis ces menaces à exécu- =s tion. On parle de grand pillage. On a ?- pris, même à des familles hollandaises 1S jusqu'à des porcelaines et des poteries e' Le vol a été organisé sur une grandi a" échelle. Tout ce qui avait une valeur ; a_ été enlevé. Se Bruxelles à 80 km. rs PARIS, 22. — Havas : at Le Roi des Belges a dit à notre en es voyé spécial que la lutte sera continuéi aT jusqu'à la victoire totale, qui ne s? fer; S1 jilus guère attendre. " Mais il ne fau ae" pas oublié, a ajouté le Roi Albert, qui à mes soldats n'ont que deux jambes : il: le ne peuvent courir aussi vite que li nt voudraient nos cœurs, et Bruxelles es iir encore à 80 km ! „ i- Nouvelle attaque anglaise entn eë Le Cateau et Solesmes nt LONDRES, 23. — Reuter offic. matin ils Très tôt dans la matinée, no nt troupes ont attaqué sur le fron ur Le Cateau-Solesmes et on rap a porte qu'elles ont fait de bon 311 progrès. ^ Plus au N. entre Valenciennes et Tour *la nai nous avons capturé Bruay et avon ds atteint la rive O. de l'Escaut à Bléha de ries et à Espain. Nous avons rencontr aff une résistance considérable sur ce froni lié Hier de forts combats ont eu lieu dan ■és bsquels nos troupes en pressant vigou e" reusement l'ennemi lui ont infligé de lour re des pertes et l'ont chassé de ses posi ^ tions en capturant de nombreux prison et niers- ut LONDRES, 23. — Reuter apprend qui la la nouvelle attaque annoncée dans 1 rs communiqué du matin, s'étend sur u a front de 6 milles. Les lroupes anglaise n- ont avancé d'environ un mille sur tou n" le front d'attaque et ont occupé plusieur 1 : villages. La résistance de l'ennemi es u" vigoureuse. re 2,000 prisonniers •e, LONDRES, 23. — Reuter : ei L'attaque britannique s'est étendue rx un front de 12 milles. Nous avons avan cé de 1 à 2 milles sur tout le front e ite capturé 2,000 prisonniers. LONDRES, 23, — Reuter: Notre cor respondant particulier télégraphie que le i!e Anglais avaient avancé dans l'après-mic er de près de 5 km. sur un front d re 30. ii- Au N. de Valenciennes, les Anglai t*- ont avancé vers l'E. du bois de Rais re- mes. Le butin de la re, Ire armée français) us PARIS, 23. — Havas officiel 2 h. : Sur le front de l'Oise, pendant la nui ur vive activité des deux artilleries. Le butin capturé par les troupes de 1 g* Ire armée dans les combats du 17 et d lis 18 comprend entre autres 81 bouches , n_ feu, environ 100 lance-mines, de nombreu: is, canons de calibre 37, environ 700 mitrail leuses et beaucoup de munitions et d ^ matériel de toutes sortes. Sur le front de la Serre, l'ennem reste actif et résiste avec des mitrailleu ie ses à nos efforts pour franchir la Serr ne et la Souche. Plus à l'E. nons avons ef ce fectué quelque avance entre N i z y -1 e :e. C o m t e et L e T h o u r, et fait quelque :r- prisonniers. Nuit calme sur le reste du front. L'avance française PARIS, 23. — Havas offic. 11 h. soir : Sur le front de 1' O i s e, grande activité de l'artillerie. Entre l'O i s e et la Serre, nous avons gagné du terrain au N. de Catil-lon-du-Temple et porté nos lignes jusqu'à la lisière de Chevresis-les-Dames. Plus à l'E. nous nous sommes emparés d'un bois fortement défendu au N. E, : de Mesbrecourt-Richecourt; nous avons : fait 150 prisonniers. On s'est battu avec acharnement aujourd'hui sur le front de Serre et Souche. Nos troupes, brisant la résistance : ennemie, ont pu sortir de leur abri entre i Froidmont-Cohartille et Pierrepont, et se - maintenir plus à l'E. à la hauteur de la ferme de Brazicourt, malgré une forte , contre-attaque de l'ennemi. Au S. B. de N iz y-1 e-Com t e, nous : avons continué d'avancer. i A l'E. de l'Aisne la lutte est restée vive près de Vouziers. L'ennemi a attaqué le village de Terron et nos positions à l'E. de Vandy. Il a été repoussé avec de lourdes pertes. Entre Olizy et ; Grandpré, nous avons pris le moulin 1 de Baaurepaire et fait des prison-t niers. ^ L'avance américaine î PARIS, 23. — Officiel américain : Au N. de Verdun, no« troupes ont avancé en plusieurs points malgré une î forte résistance de l'ennemi. Dans une attaque partielle dans la ré-: gion boisée et accidentée à l'E. de la s Meuse, nous avons pris le Bois t Bell en et nous avons pénétré dans les - positions ennemies des bois d'Etrayes g et de Wavrille en faisant 100 prisonniers.A l'O. de la Meuse, nous avons oc-s cupé complètement Bantheville. Hotre - ligne passe à la lisière N.-O. de ce vil- 2 lage. :. Dans un dur combat au N. de Grand- 3 pré nous avons fait 75 prisonniers et - pris 8 mitrailleuses. Le feu d'artillerie a été très violent sur - tout le front, surtout à l'O. de la Meuse et au N. de l'Aire. Sur les deux rives de la Meuse, activité plus grande des avions. ; Dans de nombreux combats, nés esca-e drilles de poursuites ont abattu 15 avion» i ennemis et un ballon d'observation. 3 de s nos ballons ont été détruits et 6 de nos t avions ne sont pas rentrés. Nos unités s de bombardement ont lancé 5 tonnes d< t bombes sur des magasins ennemis. £—— __ —. > leddens_& Zoon JL * PARDESSUS D'HIVER UT depuis fl. 50 JÏ jju LA BAYE ROTTERDAM tU JP Hoîweg, 11 loogstraat, 358 - r Le communiqué de Berlin î BERLIN, 23. — "Wolff officiel: Les combats continuent dans la vallée t de la Lys. Fortes attaques des Alliés des deux côtés de Deynze. Au N. de la ville, 1 elles ont été repoussées. Au S. elles ont x été arrêtées, après une avance au début ï par une contre-attaque de nos troupes, à t l'O. de la route Deynze-Olsene. A l'E. de - Courtrai nos troupes ont été refoulées de 2 la lisière O. de Vichte à la lisière E. de ce village. De fortes attaques alliées ont 1 échoué de part et d'autre de Vichte. Dans - un combat acharné nous avons maintenu 2 le Keiberg contre quatre assauts de l'en- - nemi. Combats locaux dans la vallée de - la Lys, de part et d'autre de Valenciennes. s Au S, de Marie, nos troupes ont évacué la tête de pont de la Serre défendue momentanément, et la Souche, et ont

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