Les nouvelles: organe mensuel et gratuit

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01 February 1914
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s.n. 1914, 01 February. Les nouvelles: organe mensuel et gratuit. Seen on 25 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/tt4fn11t01/
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LEC NOUVELLES Organe Meesnel et Gratuit - Edité par le Comité k Propagande par la Presse Abonnement de Propagande Un an 1 franc RÉDACTION & ADMINISTRATION Rue Adolphe Borgnet, 30, Liège. Téléphone 2394 LES NOUVELLES seront reconnaissantes aux Amis qui leur enverront des articles intéressant le mouvement. ■■■——il ii i !■! h ,!■ ljijmi ANNONCES A FORFAIT La Bible Critique Nous remercions cordialement nos nombreux amis qui ont bien voulu nous adresser leurs généreuses souscriptions pour notre édition de La Bible Critique et nous faisons encore un appel à ceux qui désirent s'instruire des choses de la Religion, pour qu'ils souscrivent sans retard, en se faisant connaître à nos bureaux, rue Adolphe Borgnet, 3u, Liège. L'œuvre de notre infatigable ami J. Romanus est achevée et le manuscrit vient d'être remis à notre imprimeur. Il est donc probable que nos souscripteurs pourront être servis dès les premiers jours de Mars. La Bible Critique de J. Romanus, écrite sur un plan nouveau permettra à tous de soutenir les polémiques et les discussions avec les adversaires. Elle sera fournie, aux souscripteurs, au prix de frs 3,50. Si ceux-ci sont nombreux, ainsi que déjà nous pouvons le prévoir, l'ouvrage pourra être vendu au public a très bas prix et pénétrer dans les ménages des plus pauvres, ce qui est infiniment désirable. Nous devons répéter aussi que le Comité de Propagande par la Presse n'a aucun but commercial, qu'il n'entend faire aucun bénéfice et qu'il ne vit que des dons généreux des hommes qui encouragent sa lutte intense contre îe dogme et contre l'Erreur. La Direction. Le Voyageur Inconnu Comme notre vieil ami Linâ, ce brave paysan, sortait de chez M. l'Abbé, son habituel contradicteur, il fut accosté par un Inconnu qui lui toucha légèrement l'épaule. Linâ devisagea l'étrange personnage qui venait à lui. C'était un homme d'une trentaine d'années, grand et maigre, aux yeux rêveurs et dont le visage d'une pâleur extrême s'encadrait de longs cheveux blonds qui ne sont plus de mode de nos jours. Les vêtements cent fois raoiécés comme le manteau d'Arlequin n'avaient plus de teinte définie : on voyait que l'Inconnu avait longtemps parcouru les grand' routes désertes, sous le soleil, sous la oluie et sous la neige. Ses souliers lourds, trop grands pour son pied, béaient dans la boue qui recouvrait la chaussée. L'homme n'avait point l'air méchant et Linâ s'appitoya : il prit sa bourse et voulut y prendre quelque pièce blanche, mais l'Inconnu secoua la tête lentement et dit : — Garde ta monnaie, brave homme : ce n'est pas l'aumône que je viens te demander, mais mon chemin... — Ton chemin, fit Linâ interloqué par l'attitude de celui qu'il avait pris pour un mendiant ; ah ça, tu n'es pas du pays ? — J e suis, répondit l'autre, d'un pays éloigné qu'on appelle le pays des étoiles. — Tu es poëte ? — Je suit la Poésie. *— Ton nom ? —^—1———i■bwbwhwww— Et l'Inconnu répondit : — Tu le sauras tout à l'heure ; mais, dis-moi, cette cité merveilleuse que j'ai parcou-que ce matin, et qui est chrétienne, doit posséder un Evêque. Où donc est la chaumière où se cache l'humble successeur des Apôtres ? Linâ sourit et par les rues encombrées, il conduisit l'Inconnu, devant la porte de l'Evêché. — Frère, dit-il alors, voilà le palais de l'Evêque. Tu le vois, notre Monseigneur habite une maison royale. Il porte des habits de soie et de velours tels qu'arboraient les monarques, jadis, quand ils étaient somptueux encore, et tels que les bourgeois enrichis ne portent point. S'il sort, ce n'est qu'en carrosse ou en auto, avec des laquais galonnés... — Il n'y a donc plus, sur la terre, interrompit son compagnon, de pauvres gens qui souffrent de faim et de froid ? — Erreur ! répartit Linâ qui sourit de la naïveté de son compagnon ; dans les masures des campagnes et dans les mansardes de la ville, il y a des enfants qui grelottent, des hommes qui souffrent, des vieux qui n'ont point de couverture pour réchauffer leurs membres roidis et qui n'ont qu'un croûton de pain pour calmer leur faim. — Je veux aller dire tout celà à l'Evêque, fit l'inconnu en s'avançant vers la porte du Palais. Linâ le retint par le bord du manteau. — Es-tu prince ? es-tu banquier ? es-tu grand de la terre ? dit-il. On n'entre pas ainsi chez Monseigneur. Crois-tu donc qu'un vicaire campagnard puisse même entrer jusqu'à lui sans avoir obtenu audience ? Mais, le mendiant lui laissa entre les doigts, un nouveau lambeau de son manteau et, en quelques pas rapides, il se trouva au guichet. Le portier était sur le seuil. — Je voudrais, fit poliment l'Inconnu, causer à l'Evêque. — A Monseigneur ? ricana le valet bedonnant en appuyant sur le titre de son maître. Repasse demain à l'heure de midi et apporte une écuelle : on te donnera de la soupe. — L'Evêque ne va donc pas vers les malheureux ? — Il ne manquerait plus que cela. Il y a des curés pour ce métier-là. — Puis-je lui parler ? — Tu deviens complètement fou, l'ami, répondit le digne portier, en faisant un pas pour se retirer ; mais comme l'autre insistait encore : Sache bien, poursuivit-il, que Monseigneur n'est pas visible pour des loqueteux de ton espèce ; qu'il n'ouvre sa porte qu'aux nobles, aux députés, fussent-ils des banquiers juifs, aux milliardaires américains, fussent-ils hérétiques. Et le valet claqua la lourde porte au nez de l'Inconnu. Celui-ci se retourna et, voyant Linâ qui le regardait avec pitié : — Cet homme est fou, n'est-ce pas, fit-il avec douceur. Est-ce que l'Evêque ne remplace pas son Maître qui n'avait qu'une pauvre robe de bure, qui couchait au hasard, sur le rocher nu de la caverne ou sur la mousse au pied d'un sycomore ? Son Maître qui était le Pauvre, le Souffrant et l'Humble ? — Ami, répondit Linâ, tu n'es plus de notre temps. Viens. L'Inconnu, la tête basse, pleurait. Mais, soudain, il fut transfiguré. On eût dit qu'il venait de grandir et que son visage rayonnait. Alors, il leva la main contre îe Palais où régnait l'Evêque magnifique et il sembla l'envelopper dans le signe terrible de la malédiction. De ses lèvres ne tombèrent que ces quelques mots : — Malheur aux orgueilleux !... — Viens, insista Linâ, si tu continues, tu vas t'attirer quelque méchante affaire. — Tu m'as demandé mon nom, répliqua l'Inconnu, sois satisfait ami : Je suis Jésus de Nazareth ! Fr. Masson. — M. l'Abbé est " bizé „ ! M. l'abbé. — Eh bien, Linâ, avez-vous lu Le Bulletin Diocésain de Février ; et qu'en dites-vous ? Linâ. — Beaucoup de choses. Vous m'apprenez qu'il y a, à Liège, une Pythonisse et vous en accusez les journaux anti-cléricaux parce qu'ils insèrent une annonce payée par cette femme. Ces journaux ont tort de prêter leur réclame à pareille exploitation ; et nous voici d'accord. Tout homme doit combattre l'erreur partout et toujours ; c'est un devoir. Mais, vos gazettes ne font pas mieux quand elles insèrent des réclames pour les offices de St-Antoine ou de St-Gérard qui, eux aussi, sont en quelque sorte de modernes sorciers. Pour ne parler que de ceux-là, le premier est le protecteur des escarpes et des filles de joie; le second est celui des amoureux, une sorte d'agent matrimonial. Après avoir parlé dans ce numéro de cette devineresse moderne, je m'attends donc vous voir, dans celui de Mars, vous élever contre les cultes extraordinaires que je viens de vous rappeler et dut, la clientèle spéciale retirée,ces deux sanctuaires voir diminuer aussi leurs recettes hebdomadaires. N'est-ce pas, M. l'abbé que vous flétrirez ces superstitions dont vit la religion moderne ? M. l'abbé (embarrassé). —• Nous verrons, Linâ... Je suis si occupé !... Linâ. — Pourquoi donc laissez-vous entendre que la devineresse est incapable de nous dévoilrr l'avenir et que nous la payons en vain, pour connaître celui-ci ? M. l'abbé. — Ah ça, croiriez-vous aux devins, malheureux Linâ ? Linâ. — Tant que j'étais libre-penseur, je n'y croyais certes pas, M. l'abbé ; mais, depuis que vous m'avez à peu près converti, je commence à croire aux voyants... L'Eglise elle-même croit aux sorciers... M. l'abbé. — Hérétique I elle défend pareille chose, mon ami... Linâ. — Distinguons. En effet, la Doctrine romaine qui est la vôtre, défend de consulter les devins, les liseurs de songes et les spirites. Elle défend de les consulter, soit ; mais elle « Ad Majorerai Populi Libertatem » m Février 1914 s

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