L'indépendance belge

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15 January 1914
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s.n. 1914, 15 January. L'indépendance belge. Seen on 19 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/kk94747s93/
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|&© GseaxiciKîa.©®! ÎN EËCH'Jî 8? A PARIS es 85' ANNÉE lleudi 15 janvier 1914 administration et rédaction XV, rue des Sables, Bruxelles BUREAUX PARISIENS : 11, place de la Bourse abonnements : ÉDITION QUOTIDIENNE Kiffmei» «""■«fr- Saisis, lOfr. 3moi», Sfr. ItmïBODBSlGr.-O.) » 28 fr. » ,5 fr. » 8fr nuirai » 4a Ir. » ajt . al ÉDITION HEBDOMADAIRE llnteroitionals et d'Outre-nerJ 10 PAGES, PARAISSANT LE ME^.CP.RDI F.° franc» Six mol»... li: franc» L'INDÉPENDANCE «° 1S Jeudi 15 janvier 1914 Les annonces sont reçues! A BRUXELLES : aux bureaux du jou'aal* A PARIS : il, place de la Bourse. A LONDRES : chez Mil. Joim-F, Jones & G3, n<> ^ Snov Hill, E, C,; à ïAgence fîuvas, n° Gheapside E, C.; et chez Neyroud & Fils, Ltîi, jjos 14-18, Queen Victoria Street, et T. B. Brown% Ltd. n° 163, Queen Victoria Street. Ai AMSTERDAM : chez iHijgh & Van Ditmar, Rokin, 2» & ROTTERDAM î même Iirme, Wynhaven. il3, JK ALLEMAGNE, EN AUTRIGHE-B0NGR1E et £3| SUISSE, aux Agences de la Maison Rudolf M 035^ ]|ï ITALIE ; chez MM. Ilaasenstein & Yogler, à Milaa, Turin et Rome. iSéîiEW-YORK : T,B, Browne, Ltd, /, East^2"1 Street BELGE ,12013 KDHIKS3 SAS iflEE. —■ SEC PAOsA COKSEaVATIQS CAS CE TKOesâs Édition do matin c Aujourd'hui : < i Bévue politique. ( lie mouvement gréviste dans l'Afrique du £ Sud. — La greve générale est votée. — I Proclamation de l'état ete siège. — La si- 1 tu&tion à Johannesburg et à Pretoria. * En Allemagne. — Les incidents de Saverne J au Parlement alsacien. — La déclaration a de M. Zorn de Bulach, — Déclarations T de M. de Bethmann-Hollweg à la Cham- r bre des seigneurs de Prusse. En Bulgarie. — Dissolution du Sobranié. d En Turquie. — Achat d'un oroiseur. i Au Japon. — Désastreuse éruption volcani- ^ que. — Plusieurs «lies détruites. — Cen- P taines de victimes. c Catastrophe maritime. Un vapeur par- j! du corps et biens. ^ En Belgique. —- Le débat de mardi j, Chronique mondaine. f ; Les grands travaux. — Le canal maritime, ci Le XIII" Salon de l'Automobile. -■ informations financières et industrielles. — ' Nouvelles diverses de nos correspon- P dants. ®. Il ————— g Les dépêches suivies de la lettre A ri boeu celles qui ont paru d'abord dans s' notre première édition, publiée à 4 heu- c' res de l'après-midi ; les dépêches -.urnes u de la lettre B sont celles qui ont paru y d'abord dans notre deuxième édition, r publiée à 6 heures du soir ; les dépêches à suivies de la lettre G sont celles qui ont paru d'abord dans notre troisième édi- a (ion, publiée le matin. T- U — B BRUXELLES, 14 janvier V • ci Revu© Politique !ic di ti Un grand coup vient d'être frappé à Sofia : M. Ptadosiavolï a obtenu au roi Ferdinand un décret de . dissolution du s Sobranié et cela sous prétexte que le Parlement est-incapable de fournir un iv travail parlementaire régulier. La rai-son invoquée surprend quelque peu quand on songe que l'ouverture de la session date a'hier et que c'est le premier grand débat parlementaire auquel le cabinet Radoslavoff doit l'aire face. Le Sobranié dont la dissolution vient d'être prononcée a été élu au mois de décembre dernier. Ces élections constituèrent un échec pour le gouvernement et pour gi les anciens partis, tandis qu'elles furent qi absolument favorables aux soc;alistes et de aux agrariens. M. Radoslavoff essaya en vain d'établir une entente avec ce groupe, puis avec le groupe Malinoff et c'est en raison de l'impossibilité pour le gouvernement de faire face à cet état des gr choses qu'où a eu recours au suprême d£ moyen de la dissolution. De nouvelles élections permettront- m elles de constituer Un Parlement plus pr souple ? On peut en douter. Il ne faut pas se dissimuler que la Bulgarie est aux prises avec des difficultés intérieures très graves, difficultés qui pour- co raient, à un moment donné, se tourner I1 contre la monarchie elle-même. L'agita- 0,' tion qui accompagne généralement toute P" campagne électorale se trouvera encore c aggravée en Bulgarie du fait des décep-lions et des rancunes qu'a laissé sud-sister une guerre malheureuse. Il faudra . tout l'esprit politique et tout le sens di- e! plomatique du roi Ferdinand pour Iran- Je chir sans accident cette étape périlleuse. ^ La nouvelle Fédération des gauches, le m groupement républicain français dont J;l~ M. Briand a pris l'initiative au lende- ^ main du grand discours qu'il prononça à Saint-Etienne, est définitivement con- . stituée. Les parlementaires qui en ont "j pris la direction comptent parmi les plus ^ éminents du haut personnel politique de la République, ce sont : MM» Briand, ,UJ Barthou, Jean Dupuy, Etienne, Mille- en rand, Pichon, d'autres encore, ministres d'hier et ministres de demain, qui esti- , ment qu'un programme nettement répu- . blicain franchement de gauche se con- a cilié avec une politique vraiment natio- j.1 nale. La déclaration adressée au corps ' . électoral que vient de lancer la Fédéra- mt tion des gauches, ne laisse subsister au- ou cune équivoque : elle s'appuie sur cet sa; axiome que la République,. c'est la li- ti0 berté. Or, la laïcité réalisée par des lois a"d intangibles est la condition et la garan- tio tie de la liberté 'e conscience. La décla- j ration estime que le parti républicain a , doit à tous les citoyens la justice et la j sécurité; qu'il a la charge du respect de av, la dignité nationale en s'élevant au-des- ( sus des coteries et des luttes person- tro nelles. ' ) En ce qui concerne le programme po- r0i litique à réaliser, la déclaralion de la fr£ Fédération de i-nuches considère que la rei modification t ime électoral est une i nécessité; ma' ie petit admettre que jeu la réforme é .le puisse, devenir le tai prétexte de ( ins dangereuses pour tre la Républi'qi France doit s'appli- do: quer à dével l'œuvre de démocratie sei sociale entr< depuis une vingtaine ( d'années. A it de vue fiscal, la ré- de: forme s'imr ans le sens du dégrè- < vement de -e, mais il ne faut pas dit que la réfo: scale risque d'entraver de le développ , des facultés productri- soa ces du pay qu'elle puisse, inquiéter pr< la richesse -ormatiori. C'est là unç 1 réplique a: ette au programme fis- ré; cal de M, < ax, La .déclaration traite rai nsuite de la question militaire : elle jxaite le légitime orgueil qu'a la France te son armée et de sa manuej elle cons-ate qu'en assumant le. lourd et uéces-aire sacrilice de la loi de trois ans, le iays a prouvé qu'il a le sens clair des ealités. Par lù son attitude inspire con-lance à ses alliés et à ses amis. Aussi ie permettrait-on pas que la loi de trois ns soit appliquée avec hésitation.(juant ux statuts mêmes du nouveau groupe-lent, ils stipulent que les adhérents se reposent pour but une politique de dé-3nse des intérêts nationaux, de laïcité, e réformes sociales ei de concorde en-*e les citoyens; que les membres de la edération des gauches s'engagent à lacer au premier rang de leurs préoc-upations toutes les questions concevant la défense du territoire, l'avenir de i nation et l'extension de l'influence 'ançaise dans le monde; à défendre les >is de laïcité et à s'opposer à toute ten-itive faite pour en dénaturer l'esprit ans l'application; à s'employer à amé-orer la pratique du régime' parlemen-lire, et à faire disparaître des mœurs olitiques les procédés de surenchère t de contrainte qui en faussent le fone-onnement.Il faut reconnaître que c'est là un pro-ramme d action politique que tous les ipublicains peuvent accepter et qui connue à l'heure présente la ligne de con-uite la plus sûre que peut se donner no grande démocratie. Concilier loyalement le devoir na-onal sous toutes ses formes avec impérieux devoir social qui s'impose tous les grands peuples modernes, c'est . seule politique qui réponde vraiment ix aspirations profondes de la France mtemporaine. On aura quelque peine, a présence d'un programme aussi net-ment étabii, à soutenir encore que M. riand, M. Barthou et leurs amis doi-:nt être suspects aux hommes de gau-îe. Les garanties morales et politiques l'ils offrent sont aussi sérieuses pour s éléments de gauche que celles de ut autre groupement républicain, mais à ont de plus le souci de l'union étroite s toutes les forces sainement démocraties et c'est par là que' la nouvelle Fé-iration des gauches mérite que l'on ait infiance dans son action. IrnmM gréviste dans ie M lie l'Afrique La grève générale est proclamé^ Le Cap, mardi, 13 janvier. La fédération des syndicats proclame 'a •ève générale pour tout le sud de l'Afri-le. Les mineurs commenceront la gTève main à 4 heures de l'après-midi. (a) L'état de siège Le Cap( mardi, 13 janvier. En présence de la proclamation de la ève générale, l'état de siège a été déclaré ns le Transvaal et l'Oramge. L'ordre de mobiliser est donné graduelle-ent à de nouveaux arrondissements de h» ovinoe, ;a) A Johannesburg Le service des trains s'améliore grâce au ncours de quelques volontaires et de elques mécaniciens restés à leur poste, î a pu envoyer aujourd'hui à Prétoria : .isieurs trains et quelques trains de char-n pour les mines du Rand. Le service dès tramways est suspendu, s théâtres sont fermés. On a trouvé de la dynamite sur la voie •rée allant vers Bononi. Les mineurs, à une majorité dépassant i deux tiers des votants, se sont pronon-s pour la grève; Jusqu'ici on ne oompte qu'une seule mi-où les' ouvriers se sont prononcés contre grève et ont voté à une majorité des ux tiers la continuation du travail Le syndicat des chauffeurs et des méc-i-:-iens n'a pas pu voter la grève, les vu it n'étant pas au nombre des deux tiers l'effectif du syndicat, comme il est près. ,t par les statuts.La majorité des' votants scrutin d'aujourd'hui était néanmoins faveur de la grève. VI. Andèrson, président de la fédération 3 boulangers, annonce que le pain cuit ns l'après-midi de demain ne sera livré 'avec son autorisation et qu'il ne sera pas îrni à la police, ^es ouvriers employés aux pompes et les •caa)::iens chôment comme les autres vriers dés mines et quand il sera néeses-re de pomper pour empêcher l'inonda n des mines une demande devra être ressée à la fédération par l'administra-n des mimes. jc. conseil de ia fédération commerciale liégé toute la soirée à huis clos. -'annonce de la grève a été accueillie *c enthousiasme. )n ne pense pas que le rapatriement des vailleurs cafras soit nécessaire. -e général Botlia a envoyé il tous le.s cois où sont confinés les travaUleurs cvi-s une circulaire invitant les nègres à iter calmes. -e directeur général de remboucaige r a aussi adressé une circulaire pronift-it de leur donner du travail i on en uve pour eux. Dans le .cas contraire, on mera la paie ordinaire à ce,ux qui con-îtiront à travailler à tour de rôle. >n ne craint pas de .troubles de; la part > nègres. )n a posté dans leurs quartiers des gar-ns sur lesquels on peut compter en cas nécessité. Toutefois, toutes les mesures it prises pour rapatrier les nègres au imicr signal, si c'était nécessaire, .es Hindous ont promis de cesser leur istance passive, afin de ne pas embaï ©er le gouvernement (a) 1 A Pretoria Les 'burgers continuent à arriver à Pré- 1 toria et le long du Reef. Les membres'du cabinet sont maintenant J accompagnés partout par une escorte ar- ' méa. (a) Train abandonné '< Ladybrand, mardi, 13 janvier. 1 Le mécanicien qui conduisait hier soir un 1 train postal venant de Durban a détaché la locomotive en pleine brousse et est re- ' venu au Natal; abandonnant les wagons et j les voyageurs en pleine campagne, (a) < ( taveiies de FÈtrancfer ; ALBANIE La situation s'embrouille de plus en plus i Vienne, mardi, 13 janvier. i Suivant le journal croate « Rieckeno- £ vitch )), Scutari est -actuellement sous l'in- c finance des Malissores, qui parcourent les ( rues'de la ville armés jusqu'aux dents, et partent en Landes pour Durazzo afin d'y reconnaître Essad pacha comme chef. f L'homme de confiance des Malissores a déclaré au journal qu'actuellement Essad s pacha est le seul chef capable de réaliser ^ l'Albanie autonome et que les Malissores j et les Myrdites lui donneront leur aide. g On mande de Durazzo à la « Zeit » que s l'arrivée du prince de Wied est fixée au v 25 février. Une escorte d'honneur, formée q de deux bataillions allemands, de deux ba- s taillons austro-hongrois et de deux bataiJ- c Ions italiens, ainsi que deux vaisseaux de guerre allemands, trois austro-hongrois et e deux italiens accompagneront le prince. d Le palais de justice de Valona servira n de résidence au prince. (a) v ALLEMAGNE v AU REICHS7AC V Séance de mercredi o _ Au début de la séance, le président, M. Cl Kaem-pf, proteste contre l'accusation por. fJ tée à la Chambre des seigneurs de Prusse J: contre le. Reichstag et selon laquelle ie f Reichstag n'aurait pas, à l'occasion du vote g de la loi militaire, rempli son devoir pa- a triotique. Le président déclare repousser 1* énwraiquement cette offense au Reichstag. p (Vifs applaudissements.) (b) ti AU PARLEMENT O'ALSACE-LDRRAINE (I Suite de la séance de mardi t< Les incidents de Saverne L' M. Webar, du parti lorrain, prend ensuite la parole et déclare qu'il se solidarise avec les Alsaciens qui ont été offensés et * qui n'ont pas reçu satisfaction. Il proteste avec énergie contre les procédés des rnih- c taires et relève ce qu'a dit le colonel de ° Reutter au cours du procès contre le pou- s voir civil en général et contre KL Mahl en c particulier. Il a accusé les Savernois d'avoir r ri, dit-il, mais qui ne rie pas actuellement ? 11 L'affaire de Saverne a montré combien l'anmiée s'est montréè ridicule et elle de- ù vrait se souvenir que le ridicule tue. ii Comme le député lorrain prononce oes pa- d rôles, en français, un député lui fait remar- o: quer que le gouvernement ne comprend li pas le français. Un député socialiste, qui se trouve à ses el cûtés, dit, à son tour :« Si le ridicule tuait, a l'armée allemande serait moi*te aujour- 01 d'hu£ n M. Weber demande quelle a été l'attitude du gouvernement au oours des derniers in- cidents, queUe attitude il compte prendre V( pour remédier à la situation actuelle et j>] quelles garanties il donnera à la popula- d,, tion pour qu'à l'avenir fa légalité triomphe r( contre la force. Notre peuple, dit-il, veut et _. demande la justice : qu'on la lui donne et v qu'on sauve ainsi ce qui peut encore être sauvé. s< Le député Imbs, du parti socialiste, dé- clare, tout d'abord, que seuls les Dieux' d; ! n" le général de Ueiniling savent ce que l'ave- j 111 nir nous réserve. U compare 'les incidents ' n de Saverne à l'affaire de ' Grafenstaiden, ■ '' mais cette affaire ne fut qu'un jeu d'enfant i le ■ si on la oompare aux incidents de Saver- nl ne. Ceux-ci resteront coiiune lin monument v< de roses pour l'histoire de notre pays. Qu'a ce fait le gouvernement dans 'cette "affaire? iN'OUis l'a.ocusoœ de complicité. Le lieutenant a offensé cruellement la la population d'Alsace-L^rraine en la traitant re de wackes, La tuniquj du roi n'est pas plus honorable que l'habit du bourgeois et ia blouse du travaillenir. Les autorités militaires de Saverne ont té agi d'une façon illégale. Ni le gouverne- df ment de Str-asbourg ni celui de Berhn ne bi s y sont opposés. Seul, le Reichstag a ou l'1 le courage d'intervenir dans l'incident. P< L'orateur cite une phrase d'un manuel c3 scolaire disant que déjà avant Iena, les offi- ^ ci-ers prussiens étaient aussi orgueilleux 'c qu1ncapabl<?s. g1 M. Ihms s'étend ensuite longuement sur la portée de l'affaire de Saverne, portée qiù s'étendra à l'empire allemand où il semble qu'aucun progrès constitutionnel ne soit possible. (a) rj M. Burger, du parti progressiste, expose : ' le point, de vue juridique de la question. A Saverne, dit-il tout d'abord, dès faits de , toutes sortes se sont produits. La popula- 0 tion d'Alsace-Lorraine, celle de, toute l'Aile- magne en ont été émues. A Saverne, le jç pouvoir civil et le pouvoir militaire sont entrés en conflit, mais ce qu'on ne dit pas c(, assez, c'est qu'à Saverne la population a été ju offensée de la plus grossière façon et que n, cette offense n'a pas trouvé sa punition. Ce n- que le oolonel von Reutter a fait à Saverne fé est illégal. Malgré toutes les décisions du r£ conseil de guerre, le colonel von Reutter a pr agi comme on agirait en cas de guerre et ce plus sévèrement encore parce que les rè- gc glements et les lois veulent epie les prison- le niers soient traités avec humanité. c'< M. Burger prétend que le procureur n'a- lo vait aucune intention de préciser la ques- pi tion dans son objectivité. S'il en est ainsi, les j de ugeis ne pouvaient juger que d'après le natériel qu'on leur avait présenté, mais en out cas il est nécessaire que le Parlement wotaste et avertisse le peuple allemand et e Reichstag de ce qui a été fait. Quant à celui qui a dirigé les débats, il i agi à l'égard de M. Mahl d'une façem in-ligne, l'accusant d'avoir suborné des té-noins.M. Burger relève ensuite plusieurs cas Uégaux que le tribunal militaire n'a mène pas remarqués, par exemple la visite lomiciliaire chez un rédacteur du m Zaber-ler Anzeiger u et l'interrogatoire par des ifficiers. M. Burger fait l'apologie de M. Mahl. Ce l'est que grâce à lui que le sang n'a pas oulé et la population d'Alsace-Lorraine loit lui être reconnaissante de cela. Le colo-fôl von Reutter n'a pas su s'entendre avec ai, mais il ne s'es-t pas entendu davantage .vec l'administration municipale ni même ivee l'administration postale. Quant au louvernement il ne faut pas lui en dçljja-n-ler plus qu'il ne pouvait faire d'après" la institution. Déclarations de M. Zorn de Bulach M. Zorn de Bulach, secrétaire d'Etat, ait une assez longue déclaration. Après avoir dépeint les différentes pha-es de l'incident, qui a son point de départ ans les paroles prononcées inconsidéré-lent par un jeune officier, paroles qui ont té soulignées par des commentaires pas-ionnés de la presse et qui ont produit une ive émotion dans la population parce u'elles sont interprétées comme une offen-e à tout un peuple, le secrétaire d'Etat onclut de la façon suivante : Entretemps le conseil de guerre a parlé, t sa décision, bien qu'elle n'ait pas force e loi, doit être respectée par le gouverne-lent comme toute sentence légale. Le gou-ernement considère cependant comme son evolr de constater expressément qu'à Sa-erne civils et miltaires avaient toujours éeu jusque-là en bons termes et que les utorités civiles et militaires entretenaient es rapports amicaux; euiin que les aroies injurieuses ne s'aoressaient pri-uùveineni qu'au lieutenant von Je'oerstner. 1 faut repousseu- catégoriquement l'aué-ation que ï amipatliie contre les militaires it été ie mobue <ies démonstrations, mais : gouvernement rie doit pas manquer non lus de mettre en gardé ia grande majori-: contre tou-te tenta-Uve pour ' tirer des re-„»i.tàb!es jnciilents de 'iiav.erj.ie des points 'attaque contre l'armée- et pour rendre cet-i dernière responsable des différents in-àenta qui peuvent se produire. L'armée, dans laquelle tant de milliers 'enfants de l'Alsace-Lorraine ont servi et srvent encore avec orgueil e*i bons sol-ats, n'est pas im corps étranger, mais la îair de la nation, et le gouvernement est invaincu de donner sa véritable expres-on au sentiment militaire toujours vivace lez les fils de notre peuple en disant qu'ils ijettent loin d'eux toute insulte au vête-lent d'honneur qu'ils ont eux-mêmes por-: un joui- et que par suite les regrettables ix-idents de Saverne, déterminés par une ritation momentanée, ne peuvent et ne rivent pas troubler les bons rapports qui lt existé jusqu'ici entre la population mi-taire et la population civile. L'armée est roeher sur lequel reposent la puissance . la grandeur de l'Empire, et qui l'ébranlé anmet un crime contre la patrie et sa sé-irité.On a adressé au gouvernement, par suide son silence du début, de graves re-■oches. On l'a pour ainsi dire accusé d'a-)ir perdu de vue la tâche que. lui a confiée Jmperaur et qu'il a assumée comme un ivoir sacré afin de sauvegarder les inté-its du pays. Il semble absolument inad-issible de prendre publiquement position ins une question de compétenoe pour la ilution de laquelle on n'a pas qualité. Le /uyernement est resté en contact perma-;nt avec le commandant général du pre-ier corps d'armée. Il prit sans retard les esures qui pouvaient seules l'amener constater les culpabilités et à punir 9 coupables. D'ailleurs, le gouvernement ! resterait pas un jour de plus au pou->ir si on ne lui accordait pas une entière nfiance pour la rigoureuse sauvegarde de . compétence constitutionnelle. Après la déclaration de M. Zorn de Bu-ob, secrétaire d'Etat, la discussion a été ■nvoyiée à elemain mercredi. (a) A LA CHAMBRE PRUSSIENNE Dans la séance de la Chambre des dépu-s de Prusse, M. Winkler, conservateur, :clare, au cours de la première lecture du idget, considérer comme regrettable que m ait agi concernant les nouveaux im-its de l'Empire d'une façon qui met en use l'indépendance dés différents Etats. ? chancelier de l'Empire aurait dû, ajoute rate.ur, s'opposer dès le principe à l'inau. iration de cette politique financière ccrn-.ronable et fnneste. Discours de M. de Bethmann-Hollweg M. de Bethmann-Hollweg, en sa qualité 1 président du conseil des ministres de ■usse, répond que le rejet de l'impôt sur 5 successions rendait plus urgents les im->ts sur la propriété. Nous avons été obli-s d'attaquer en première ligne ta proprié-pour pourvoir aux énormes besoins d'ar-nt créés par le projet de loi militaire de 13, mais nous n'avons pas voulu propo-r de rîouveau l'impût décroissant et as-ndant, - afin de ne pas faire renaître les ttes qui ont empoisonné pendant des a.n-ies notre vie politique. Les conservateurs ont pas soutenu les gouvernements oon-dérés à un degré qui puisse justifier les proches formulés actuellement. Ce n'est s par condescendance envers les partis, n'est pas non plus par passivité que les uverne>meints confédérés ont approuvé s propositions du Parlement d'Empire, ?st parce qu'ils avaient conscience de leur .irde et grave responsabilité envers l'Em-re. C'est remplir un devoir d'honneur que faire les sacrifices! même les plus péni bles, lorsque la puissance et l'indépendance I de l'Empire l'exigent (Vifs applaud.) En ce qui concerne la réforme électorale, le gouvernement est d'avis qu'il ne peut se laisser imposer aucune réforme par le Parlement. On doit laisser de côté une parole royale non reprise. Le discours du trône est un acte du gouvernement, dont le gouvernement seul a la responsabilité. Le passage du discours du trône qui annonça jadis la réforme électorale a été mis à exécution par la présentation d'un projet de loi. Si la réforme n'a pas abouti, oe n'est pas ia faute dû gouvernement. Il est par oonséquent tout indiqué de s'en remettre au gouvernement pour la question de savoir quand il faudra déposer un nouveau projet. Les déclarations du prince Ernest-Auguste, concernant la question du Brunswick, ont été considérées au début comme suffisantes. 11 ne s'est produit de virement que lorsque les Guelfes du Hanovre ont. mis en doute la déclaration. Les Guelfes ne peuvent pas éhramler la portée de ce que le duc a déclaré. La parole d'un homme d'honneur ne se met pas en doute. Je suis autorisé peu- le duc régnant à déclarer devant la Chambre et devant tout le pays que tout appel au duc en vue de la réalisation des efforts du parti germano-hanovrien est en contradiction directe avec la volonté du duc. (VU's applaud.) il y a dans le pays des éléments auxquels aucune leçon ne profite, mais nous ne laisserons pas prendre au tragique les rêveries de ces hommes, -(a) — Les socialistes ont déposé au Reichstag une interpellation au sujet des événements de Saverne. (b) BULGARIE Dissolution au Sooranié solia, mardi, 13 janyier. Cet après-midi, au cours de la séance du Sobranié, le chef des démocrates, M. Ma-linoft, s'est prononcé pour' 1a formation d'un ministère de coalition et a expliqué 1 ■ raisons qui l'ont empêché d'entrer dans le cabinet actuel,- ainsi que celles qui, pendant la crise, immédiatement avant la catastrophe ,ont mis obstacle à ia constitution a'un grand ministère. M. Ghenadielî, chef du parti stambou-liste, est venu rectifier certaines des allégations de M. Malinoff. fl a fait ensuite l'exposé, écouté avec une attention soutenue, des événements qui précédèrent la catastrophe. Il a rappelé les efforts faits en vain par M. Malmotl pour constituer un grand ministère, puis pour former un cabinet libéral à une heure où- le danger était extrême L'orateur a ensuite rappelé la déclaration faite par M. Daneff au Conseil de la Cciuronne et a montré cet homme d'Etat admettant l'échec complet de sa politique et donnant sa démission. Il a ajouté que M. Daneff lui-même avait reconnu ce fait. Pendant le discours de M. Ghenadieff, . membre du parti de M. Gueschoff, M Théodoroff, a essayé plusieurs fois d'interrompre l'orateur. Les membres de l'assemblée l'ont chaque fois rappelé au silence, particulièrement les socialistes. s * * Après une séance, qui a duré neuf heures et au cours de laquelle les orateurs des différents groupes de l'opposition ont déclaré que, pour des motifs divers, ils se refusaient à \oter les deux treizièmes provisoires demandés par le gouvernement, i\L Radoslavoff a lu à minuit un ukase ordonnant la dissolution du Sobranié en raison de l'inaptitude de cette Chambre à travailler « (a) GRECE LA QUESTION DÈS ILES Vienne, mercredi, 14 janvier. On confirme dans les cercles politiques que la réponse de la TripLice à la proposition anglaise relative aux îles de ia mer Egée est remise actuellement à Londres. La Triplice, ajoute-t-on, adhère à la proposition afin surtout de contribuer au maintien du concert européen qui a eu jusqu'à présent sur la paix générale un effet bienfaisant. (a) Les relations gréco-turques Athènes, mercredi, 14 janvier. Le retard mis par Galib bey à venir occuper son poste à Athècses, ajournant ainsi le départ de M. Panas poiL Constantinopie et éloignant la date de la reprise des relations régulières, est considéré dans certains milie-. comme un indice fâcheux. (b) ITALIE Un démenti Rome, mercredi, 14 janvier. Une note officieuse déclare dénuée de tout fondement la nouvelle donnée par un journal allemand de la vente du croiseur ii San-Marco » à la Turquie. (a) JAPON UNE CATASTROPHE La ville de Kagoshima détruite De nouvelles, éruptions ont tancé de la lave vers Kagoshima qui a pris feu. Les habitants se sont enfuis pêle-mêle vers la gare. Il a dû y avoir plusieurs centaines de morts. Les habitants ont pris d'assaut les trains de marchandises, qui sont par-lis vers le nord. Le soir, il ne restait pér-sonne à Kagoshima. Cette ville comptait '0,000 âmes. Un télégiumme reçu hier au bureau télégraphique de Kumamote rapporte que le télégraphiste, fidèle à son devoir, est le seul fonctionnaire resté à son poste à Ka-Koshima dans la fumée et au milieu des ruines. Raz de marée Un raz de marée est venu compliquer la situation à Sakourachima. Des centaines de maisons se sont effondrées et ont été lézardées. Il }• a de nombreux blessés. La liste des morts, suivant les autorités, ne sera pas considérable, sauf toutefois en ce qui concerne les habitants da l'Ile. (a) MEXIQUE Suppression du service cie la dette intérieurs New-York, mardi, 13 janvier. Dans uiie séance qui s'est prolongée fort tard dans la soirée d'hier, le conseil de cabinet a décidé de ne pas servir l'intérêt des titres des dettes intérieure et extérieure, à, échéance d'ici six mois. Le ministre des affaires étrangères est chargé d'en inlornier les gouvernements des pays étrangers. (a) New-York, mercredi, 14 janvier. Une dépêche de Mexico dit que la suspension .du paiement des intérêts de la dette nationale a été conseUlée au général Huerta par un représentant des banquiers européens. Le décret que le générai a pris à ce sujet spécifie une suspension de six mois, mais les banquiers locaux s'attendraient à ce que ce délai soit étendu, (a} PAYS-BAS Visite de ia u - aiicio- uuchesse as Luxembourg La riuye, mercredi, 14 janvier.-La grande-ducnesse de Luxembourg,lors de sa visite à la reine Wilheimine le 20 janvier, sera reçue avec le cérémonial ha-c oituel. La Heine se rendra à la gaae pour recevoir la grande-duciiesse.S'y trouveront également les ministres, les chefs des déi parlements, les autorités civiles et militaires, ainsi que la suite de la Reine. Une compagnie de la brigade des- grenadiers et chasseurs rendra les honneurs. La Reine accompagnera la Grande-Duchesse en voiture au Palais royaL A 7 1/îJ heures du soir, aura lieu à la Corn- un diner de gala en l'honneur de la Grande-Duchesse, auquel seront invités les chefs des légations étrangères avec leurs femmes. Avant le diner, Son Altesse Royale recevra en audience les membres uu corps diplomatique., I e 21 courant, la Reine douairière donnera un diner auquel assisteront "la Grande-Duchesse et la Reine. Après le dîner, les personnes royales (sauf la Reine douairière à cause du deuil de famille) se rendront au Palais des Arts et Sciences, où la municipalité de La Haye organise un concert eh leur honneur. La reine Wilhehnine a désigné, pour être attachés à la personne de Son Altesse Royale M™ Van Tets van Goudriaan, dame du Palais, le baron Bentinck, grandi ecuyer, et le major comte du Monceau, ad< judiint. (a) A LA CHAMBRE Séance de mardi Au cours de la discussion du budget da la guerre, le socialiste Torlaan demande ai le gouvernement peut affirmer que les officiers ne reçoivent et ne recevront pas da pois-de-vin de la maison Krupp. 11 fait ressortir que les officiers allant examiner les canons chez Krupp sont logés aux frais de la maison Krupp. Le ministre de la guerre répond qu'il s'étonne de cette question. Il dédare que jamais un officier ne pourrait agir malhonnêtement. Il va examiner s'il y a lieu de dire è la maison Krupp que tous les frais de nourriture et de logement des officiers néerlandais seront dorénavant à la charge du gouvernement néerlandais. PORTUGAL Grève de cheminots Lisbonne, mercredi, 14 janvier. Les cheminots du réseau de la Compagnie des chemins de fer portugais se sont mis ce matin en grève. Le service est -pa« ralysé. SERBSE Les crédits pour l'armée Belgradei mercredi, 14 janvier. Tous les officiers supérieurs auxquels le gouvernement offre le portefeuille de la guerre ayant posé comme condition que fut approuvé le budget de l'armée élaboré par. le ministre de la guerre démissionnaire, le général Boyanovitch, on dit que le gouvernement est décidé à admettre les demandes budgétaires présentées unanimement par tous les chefs de l'année. Les sommes supplémentaires demandées par l'administration de la guerre seraient accordées sous forma d'un crédit extraordinaire. (a) ROUMANIE Crise ministérielle Buchares , mardi, 13 janvier. M. Majoresco a remis ce soir au roi 1$ démission du oabinet. (c) TURQUIE La mission allemande Constantinopie, mardi, 13 janvier.. Les cercles officiels gardent un mutisme absolu sur les nouvelles fonctions du général von Sanders. La nouvelle de sa nomination au poste d'inspecteur général de touie l'armée ottomane ne parait pas se, confirmer. Les pourparlers qui ont eu iieu hier entre l'ambassadeur de Russie et le grand vézir ont roulé spécialement sur le rôle futur du général von Sanders. On croit qu'il sera nommé inspecteur général des écoles militaires et conseiller du ministère de la guerre. (c) Les chrétiens dans l'armée Constantinopie, mardi, 13 janvier. Les journaux annoncent que, lors de la visite qu'il a faite hier au patriarche arménien, le ministre de la guerre a déclaré pe pas partager l'opinion de son prédécesseur concernant l'exemption au service militaire pour les chrétiens. Il a ajouté qu'il avait retiré le projet relatif à cette question afin d'y apporter des modifications répondant à ses. sues. £c)

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This item is a publication of the title L'indépendance belge belonging to the category Oorlogspers, published in Londres from 1914 to 1918.

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