L'indépendance belge

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s.n. 1917, 16 March. L'indépendance belge. Seen on 19 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/kw57d2r782/
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LETTRE D'ITALIE. c LETTRE D'ITALIE. 1 c LETTRE D'ITALIE. 1 c LETTRE D'ITALIE. 1 ?8»ai« aaaé*. No 65 L'INDÉPENDANCE ROYAUME-UNI : ONE PENNY BELGE. CONTINENT: 16 CENTIMES (HOLLANDE: ft CENTS) administration et redaction: bureau a paris • iieunDcni «o *n*-w e- imio fudor houjj tudor gj. london. e.c. ffstlt f ,! t l rt " h ^ ï « abonnements : {6 mois! i? iisi]} conservation pa* le progrès.- TELEPHONE: CITY 3960. 1238-75. En vente à Londres à 3 h. le jeudi 15 mars. u an. 32 shillings. j NOTRE NUMÉRO DE DEMAIN PARAÎTRA 5, PANE STREET (MIGH HOLBORN!), W.C. 3-. (en face Holborn Empire). —.,4,. Nos lecteurs voudront bien nous excuser si quelque retard se produisait dans notre publication par suite de ce déménagement qui nous est imposé par !e désir de poursuivre notre œuvre jusqu'au bout, c'est"à=dire jusqu'à la libération de la patrie. La composition par des typographes ne connaissant pas notre langue et payée au double salaire selon les règles des Trade Unions ; la né* cessité de recopier à !a machine tous les articles ; les corrections multiples et coûteuses ; les difficultés de toutes espèces devant s'ajouter aujourd'hui à une augmentation considérable des frais d'atelier et à la hausse formidable du papier, nous amènent à changer de domicile et nous feront réduire dorénavant le nombre de nos publications sur 6 pages : nos lecteurs comprendront que ce sont là nécessités de guerre. LA SITUATION. Jeudi, midi. La marée britannique monte rapidement autour de Bapaume et insensiblement les remparts sud-ouest et ouest de ia ville sont submergés. Bientôt la tactique de débordement qui a déjà donné de *i bons résultats portera ses fruits, et les Allemands évacueront la ville comme ils ont dû évacuer déjà la plus grande partie du système défensif élaboré avec tant de j>eino sur l'Ancre et la Somme. Avec Bapaume, pivot de ce système puissamment organisé, le front de bataille allemand en Picardie sera enfoncé, et ce jour marquera le début d'une phase nouvelle de la guerre. Maintenant déjà les soldats britanniques sont tout joyeux le revoir du pays nouveau, des bois qui no sont plus constitués uniquement par :les moignons d'arbres, des villages qui :mt encore l'aspect d'agglomérations humaines et- des champs qui 11e sont plus piqués à perte de vue de trous d'obus, .de crartères et de tranchées bouleversées. Les "Tommies," en arrivant dans le Bois de Loupart, ont eu la preuve que l'ennemi l'a quitté en panique devant la furie de l'ouragan d'artillerie dirigé sur eux par les batteries anglaises. Des mines chargées, dont les détonateurs étaient prêts, ont été abandonnées, et tout indique que la rapidité de l'avance britannique a dérangé les plans de nos ennemis. Ceux-ci espéraient sans doute voir nos Alliés, au premier signe de la retraite allemande, lancer leur cavalerie à .la poursuite et leur faire payer ainsi le prix du terrain abandonné. Mais i'état-major britannique a déjoué ces plans. Il se contente provisoirement de maintenir le contact avec Farrière-garcle ennemie et, avant d'avancer, le 1«rrain conquis est consolidé en prévision d'un retour offensif, toujours possible, de l'adversaire. C'est un spectacle ahurissant, écrit le correspondant de guerre de l'Agence Reuter, de voir l'ardeur avec laquelle nos compagnies de travailleurs poussent les travaux derrière les premières lignes britanniques et on peut dire sans exagérer qu'on voit naître et grandir les routes et voies ferrées à travers la boue et le terrain dévasté de ce qui fut, il y a quelques jours encore, un champ de bataille. La rapidité avec laquelle les troupes britanniques, ont pu faire avancer leur artillerie et maintenir son réapprovisionnement a. dû, à coup sûr, déconcerter I'état-major allemand. Bref, nous sommes ineontestablemenlj à la veille de grands événements, et en Allemagne l'opinion publique est préparée, par la voie des journaux, à l'annonce de la retraite, plus ou moins générale, du front occidental allemand. Les laborieuses explications données dans le "T&geblatt" par le major Mo-raht et par un autre critique militaire dans la "Berliner Zeitung am Mittag" ont évidemment pour but de faire avaler au public l'amère pilule du raccourcissement obligatoire du front où doivent se livrer les batailles décisives de cette guerre. Les états-majors alliés en savent plus sur l'étendue du mouvement de retraite allemand que les communiqués officiels et les rapports des correspondants de guerre ne le font supposer, et les observations des aviateurs alliés ont fourni des indications précieuses qui, on peut en être certain, n'ont pas été perdues. La retraite allemande n'en est qu'à ses débuts, et après s'être effectuée d'abord avec lenteur elle pourrait bien être précipitée dès que les conditions atmosphériques et climatiques seront plus favorables. Quoi qu'il en soit, la retraite allemande sur la Somme, comme la débâcle turque sur le Tigre, so produisent à un très mauvais moment-—-rour nos ennemie—aui sont à la veille de faire appel, à nouveau, . à la bourse du public pour fournir les . fonds nécessaires à la continuation de la : guerre. Plus ou moins ouvertement il a . été averti que s'il ne contribue pas volon-» tairement au succès du nouvel emprun, ; l'Etat trouvera des moyens pour l'y con- - traindre. ; Les hommes d'Etat berlinois ne reçu-; lerodt pas, le cas échéant, devant la confiscation pure et simple du capital s'il > -ne répond pas à l'appel du gouverne- - ment et, lorsque les circonstances l'y ( obligeront, il fera preuve, on peut en > être certain, vis-à-vis des sujets alle-1 mands, do la même absence de scrupules ; qui a marqué sa politique à l'égard de ses i ennemis. r Pour en revenir aux Turcs, constatons i avec satisfaction qu'ils sont toujours en - pleine retraite vers le nord et que l'a-3 vant-garde du généra-l Maude se trouve , déjà à cinquante kilomètres au delà de • Bagdad, sur la route de Mossoul. 3 Le communiqué de Constantinople an-3 nonce que "nos troupes, après des com-1 bats au sud de Bagdad, se sont retirées r et ont occupé de nouvelles positions entre s Bagdad et Samarra." Et voilà comment, tout en disant la " vérité, Constantinople passe sous silence ' la chute de Bagdad qui pourrait bien • susciter des incidents fâcheux sur les ~ rives du Bosphore, où l'étoile d'En ver 3 Pacha doit oommencer à pâlir. 1 Des détails complémentaires parvenus 1 du général Maude annoncent que nos . Alliés ont retrouvé dans la capitale méso-3 potamieime les canons que les Turcs • avaient capturés à Kut. D'autre part, ils ont fait l'agréable découverte que la fabrique d'armes de Bagdad et les 1 dépôts de munitions sont restés intacts. ' Cinq- locomotives et quelques voitures de chemin de fer font également partie du ■ butin qui pourra être utilisé immédiate-; ment par nos Alliés. ' La débandade turque ne s'arrêtera probablement pas avant Mossoul, car la cavalerie russe continue, de son côté, à faire de rapides progrès en Perse. Aux ! dernières nouvelles nos Alliés moscovites étaient rentrés à Kermanshah, qu'ils - avaient occupée une première fois il y a 1 un an mais qu'ils avaient dû évacuer de nouveau en juin. Kermanshah est la ville ia plus importante sur la route de Hamadan à Bagdad et compte 40,000 habitante. L'armée turque qui bat en retraite de 1 la Perse Occidentale risque d'être gagnée de vitesse par les troupes .du général Maude dont l'avance rapide vers le nord met en péril toute les forces défensives que la Turquie possède encore dans la partie orientale de ses provinces asiati-! ques. Le rapport hebdomadaire de l'Amirauté britannique relatif aux pertes dues aux sous-marins et dont on trouvera le détail plus loin 11e permet pas 4e dire que la guerre sous-marine ait changé d'aspect. Le chiffre des arrivages et des départs dans les ports britanniques est inférieur à celui de la semaine précédente, et à côté des treize navires de plus 1 de 1,600 tonnes coulés, il y a lieu de faire remarquer que seize sont signalés couime ayant été attaqués sans succès par les pirates. Ceux-ci ont également coulé, sans avertissement préalable, le vapeur américain "Algonquin," parti de New-York pour Londres, mais cet incident ne modifiera pas la situation existante entre les Etats-Unis et l'Allemagne. La Chine, entretemps, a rompu toutes relations diplomatiques, à cause de la politique sous-marine, et les autorités ont saisi les navires de commerce allemands qui se trouvaient dans le port de Shanghai.' L'INCOME TAX DES OUVRIERS. Le comité parlementaire du Congrès des trade unions a publié une notice I contenant des renseignements utiles au sujet de la façon dont doit être calculée l'income fax due par les ouvriers. Le comité officiel belge croit, utile de faire connaître aux ouvriers belges certaines dispositions de la loi anglaise qui donnent droit à d'importantes réductions de l'income tax, et il a traduit et résumé comme suit la notice du comité parlementaire : Plus de £130. (1) L'income tax est due sur tout revenu dépassant £130 par an (£2 10s. par î semaine), et est payable par trimestre sur le salaire actuel pour chaque trimestre des ouvriers employés à un travail manuel. L'expression "salaire" comprend les rémunération de toutes natures provenant de contrats de travail, quelle que soit la façon dont elle est calculée, et s'applique notamment aux rémunérations pour travail supplémentaire, war bonus, etc. Le montant du revenu sur lequel la taxe est payable peut cependant subir certaines réductions comme il sera 'explique, plus loin. Le système de payement trimestriel a été établi dans l'intérêt du contribuable, et des facilités ont été accordées pour le payement de la taxe trimestrielle au moyen de l'apposition d'un timbre hebdomadaire. (2) L'année fiscale court du 6 avril au 5 avril suivant, et les quatre trimestres finissent respectivement le 5 juillet, le 5 octobre, le 5 janvier, le 5 avril. Le premier trimestre pour lequel un payement trimestriel est dû est le trimestre commençant le 6 avril et finissant le 5 juillet. (3) Les rôles sont dressés par le sur-veyor of taxes du district auquel les employeurs sont tenus d'envoyer le tableau des salaires payés par eux'chaque trimestre. Tout salarié est tenu sur demande du surveyor of taxes de lui remettre dans la quinzaine de la sommation un tableau des salaires qu'il a gagnés pendant le trimestre ou pendant l'année. Tout salarié sera aussi appelé à déclarer le montant total de son revenu y compris son salaire. En général cette déclaration ne lui sera demandée qu'une fois par an et lui permettra de réclamer les déductions prévues aux paragraphes 4 et 12. Déductions et réductions. (4) Du montant brut du salaire il y a lieu de déduire : (1) Un montant de £i20 lorsque le revenu total dépasse £130 mais reste inférieur à £400 par an. Un montant de £160 lorsque le revenu total varié de £400 à £600; un montant de £70 si le revenu varie entre £600 et £700. (2) Une réduction de £25 par enfant de moins de 16 ans si le revenu total ne dépasse pas £700. (3) Uue réduction pour les primes d'assurance sur la vie du contribuable ou de son épouse à condition que le montant total des primes n'excçde pas le 6c du revenu net du salarié pendant l'année, et dans le cas d'une police allouant un capital en cas de décès le montant de la prime ne doit pas dépasser 7 p.c. du capital. (4) Une réduction pour les cotisations payées aux Trade L'nions, mutualités, etc. (5) Une réduction pour les frais résultant d'achats d'outils, explosifs et autres dépenses similaires. (5) Ces réductions s'opèrent par 1-4 chaque trimestre, ainsi la réduction accordée à raison d'un enfant est de £6 5s. Od. par trimestre. Si le montant des réductions auxquelles le salarié a droit pendant un trimestre dépasse le salaire d'un trimestre, l'excédent sera reporté sur le trimestre suivant pour être déduit du salaire de ce trimestre. (6) Lorsqu'un salarié jouir en vertu de son contrat de travail de la gratuité du logement, il n'est pas tenu compte de la valeur du loyer, qui n'est donc pas comprise dans le montant du revenu soumis à l'income Tax. (7) Dans certains charbonnages les ouvriers re- >-• çoivent gratuitement certaine quantité de charbon pour l'usagé de leur ménage. La valeur de ce charbon n'est pas calculée comme une rémunération soumise à l'income tax. (8) Les employés des chemins de fer reçoivent dans certains cas une indemnité d'habillement, une indemnité de nuit pour couvrir les frais de logement en dehors de leur domicile. Ces différents postes ne sont pas sousmis à l'income tax. (9) Les indemnités payées par les sociétés mutuelles ou perçues en vertu du National Health Insurance A et en cas de maladie ou de chômage ne sont pas soumises à l'income tax. Exceptions. Il en est de même des ristournes rc eues sur les achats faits dans les sociétés coopératives. (10) Ne sont pas soumises à l'income tax les indemnités de logement payées aux salariés travaillant temporairement en dehors de leur domicile. (11) Un salarié engage comme volontaire travaillant aux munitions peut être employé à tel endroit désigné par le ministre, des munitions et reçoit en dehors de son salaire les indemnités suivantes-: (A) Le coupon de chemin de fer et une indemnité de 2s. par jour lorsque la place où il travaille force le salarié a vivre en dehors de son domicile. (B) Le coût d'un ticket d'ouvrier pour un voyage journalier ne dépassant pas une demi-heure dans chaque direction. (C) Le coût d'un coupon d'ouvrier et une heure par jour payée au taux du salaire supplémentaire si le voyage journalier dépasse une demi-heure dans chaque direction. A l'exception des heures de voyage prévues dans le dernier cas, ces différentes indemnités sont exclues de l'income tax. (12) A raison des conditions exceptionnelles résultant de la guerre, beaucoup de salariés travaillent à une distance considérable de leur domicile et sont exposés à faire des dépenses exceptionnelles soit en logeant en dehors de chez eux, soit en se rendant au lieu de leur travail. Dans ces cas il y a lieu de déduire du salaire brut : (1) Une somme représentant le coût de la vie en dehors du domicile, somme qui ne peut dépasser 2s. 6d. par jour. (2) Ou bien le coût du voyage aller et retour. Cependant aucune déduction ne sera faite si le salairié reçoit un payement spécial à raison de. ses frais de voyage et de subsistance. Autres conditions. (13) Le surveyor of taxes enverra chaque trimestre au contribuable une notification du montant de la taxe due. Cette notification indiquera le montant du salaire trimestriel ainsi que les déductions qui ont été opérées. (14) Si le contribuable estime que le montant du sala;re indiqué dans la notification est inexact, ou que les déductions auxquelles il a droit n'ont pas été faites1, il devra s'adresser verbalement ou par écrit au surveyor of taxes dans le délai fixé pour faire opposition. Eventuellement le surveyor modifiera le montant de l'income tax réclamé. (15) Si le surveyor of taxes estime ne pas pouvoir accueillir la réclamation, le contribuable à le droit de comparaître devant les commissaires de l'income tax du district et d'en appeler à eux pour faire rectifier l'income tax. (16) La taxe réclamée doit être payée dans le délai mentionné dans la notification entre les mains du collector of taxes. (17) L'income tax est due toutes les fois que le revenu trimestriel dépasse £32 10s. Toutefois il peut y avoir des cas dans lesquels le revenu total de l'année reste inférieur à £130 bien que pendant un ou plusieurs trimestres le revenu ait dépassé £32 16s.. Dans ce cas l'income tax qui aura été payée pendant un ou plusieurs trimestres sera restituée à la fin de l'année. nistre de l'intérieur une question pour savoir de quelle façon avait été organisée par M. Salandra, lorsqu'il était au pouvoir, la distribution des sommes qui avaient été mises à sa disposition par de riches et généreux donateurs en faveur des œuvres d'assistance de guerre. Sans aller jusqu'à vouloir dife qu'en réglant la distribution des secours, l'ancien président du Conseil s'était souvenu que charité bien ordonnée commence par soi-même, les socialistes avaient certainement l'intention d'insinuer qu'il s'était arrangé de manière à favoriser des amis, et à tirer ainsi un bénéfice indirect des fonds dont i! disposait.MM. Orlando et Salandra. M. Orlando, le successeur de M. Salandra à l'Intérieur, a d'abord déclaré que le système adopté par son prédécesseur était tellement correct et irréprochable qu'il l'a adopté et que, sous son administration, le même système continue à être appliqué pour le même objet. -M.. Salandra a cru devoir, à son tour, faire l'exposé de la façon dont il a employé les sommes qui lui avaient été confiées, et la Chambre l'a plusieurs fois et très longuement applaudi. M. Mazzoni a voulu répliquer, mais sa voix a été étouffée sous les huées de l'assemblée, indignée de cette mesquine tentative de dénigrement contre un homme dont la réputation et l'honorabilité sont au dessus de toute tentative de calomnie. On reconnaît dans la manœuvre socialiste la marque de Zimmerwald. Les amis et complices italiens de Suddekum ont voulu frapper le ministre qui a voulu la guerre et qui, d'accord avec Sonnino, a interprété la volonté de la nation en donnant pour épilogue à la longue et douloureuse servitude diplomatique de la Triplice la déclaration de guerre à l'Autriche. Mais leur coup a raté et ils en ont été pour leur courte honte. Il faut rapprocher cette manœuvre des socialistes officiels du discours qu'a été prononcé, dans la séance d'aujourd'hui, par M. Grosso-Campana, député piémontais, giolittien bon teint. Sju prétexte de critiquer le système suiv< pour assurer le ravitaillement de la nation, il a prononcé un réquisitoire venimeux contre la politique qui nous a conduits à la guerre. Il n'a épargné personne, ni M. Salandra, ni M. Sonnino, ni Gabriele D'Annunzio, ni Bissolali, qu'il a accusés tour à tour d'avoir rendu la guerre inévitable et de n'avoir pas su la conduire. Sa critique était âpre et amère. On sentait passer, dans les phrases de ce discours, la rancune du parti qui a été battu, dont tous les intérêts — car il ne faut parler ni idjées ni de programme politique à propos des giolittiens — ont été submergés par le flot de la volonté nationale et dont le chef attend en vain le jour de la revanche. M. Giolitti est définitivement liquidé et ce qui le prouve, c'est qu'il n'ose pas reparaître dans Cette Chambre, qu'il avait cependant faite à son image et qui, en .effet, a soutenu jusqu'au dernier moment sa politique de renoncement. Mais il ne faut pas croire que le giolittisme soit mort et bien mort. Le giolittisme. Le giolittisme est un feu qui couve sous la cendre et les vestales qui l'entretiennent soigneusement espèrent bien l'attiser un jour ou l'autre. On l'a bien vu, l'année dernière, dans les premiers jours de l'offensive autrichienne lorsque sous l'attaque imprévue et formidable nos premières lignes fléchissaient. Toute la meute giolittienne relevait la tête; 011 voyait luire sur la physionomie des meneurs du groupe des éclairs de satisfaction, et passer des rayons de joie. Ils flairaient la revanche dans le revers qui s'annonçait. Fort heureusement, ces criminelles espérances ont été déçues, mais faute de pouvoir trouver dans la défaite le secret de leur résurrection, ils sont heureux de trouver dans les souffrances intérieures du pays, dans les privations que la population est obligée de s'imposer, un sujet de critique et de dire que, si on avait suivi la politique de Giolitti, ces souffrances et ces privations la nation n'aurait pas à les endurer. M. Grosso=Campana. M. Grosso-Campana passe pour être le porte-voix de M. Giolitti et, par son discours d'aujourd'hui, il a prouvé que cette réputation ne lui est pas attribuée â tort. Tout ce que M. Giolitti aurait pu dire pour justifier la politique des abjurations nationales, et pour condamner ceux qui se sont dressés contre cette politique au nom de l'honneur et des droits de l'Italie, il l'a dit. Seulement, il ne faut pas voir dafis ce débordement oratoire de la rancune giolittienne un phénomène exclusivement giolittien : il a été précédé par la motion pacifiste des socialistes officiels et v»ar la brutale mais

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