L'indépendance belge

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13 October 1916
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s.n. 1916, 13 October. L'indépendance belge. Seen on 28 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/9p2w37mp7g/
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L'INDÉPENDANCE ROYAUME-UNI : ONE PENNY BELGE. CONTINENT: 15 CENTIMES (HOLLANDE : 6 CENTS) administration et redaction : bureau a paris : %/et ski r\d e f%l 40 aayabop 4 q j ^ , 7 9 ^tttt t tng^ ^ ttfdob hc use. tudob st london ec u, place de la bourse. VENDREDI 13 OCTOBRE 1916. (* „™ï 9 15„r™Sal r- ~ ^ T-, cou (311-5 7 et ... . , . . .. «_ . . abonnements : mois. 17 shillings.^ conservation par le progrès. TELEPHONE: CITY 3960. 1238 75 En vente a Londres a 3 h. le jeudi 12 octobre. U an. 32 shillings. ) LA SITUATION. Jeudi, midi. ] Trois ordres de faits dominent aujourd'hui la situation : la victoire italienne dans le Carso, l'ultimatum des Alliés à la Grèce et le discours de M. Asquith aux Communes. La victoire italienne a été remportée dans le secteur situé au sud du Vippacco, où tout un ensemble de tranchées ennemies, sur un front de cinq kilomètres, a été conquis après une lutte opiniâtre au cousrs de laquelle les Italiens ont fait plus de 5,000 prisonniers, dont 164 officiers ! Coïncidant avec l'avance des trompes alpines italiennes dans les Dolomites, où nos amis ont étendu leurs gains de la veille dans les parag-es des Monts Pa-subio, Menerle et Roite (où ils ont fait 530 nouveaux prisonniers), le succès du général Cadorna est à la fois encourageant et instructif. Il démontre, d'un côté, l'ascendant pris par nos Alliés sur les troupes autrichiennes et, de l'autre, l'importance de la coordination et de la simultanéité des opérations des armées alliées sur tous les fronts. Il est incontestable, par exemple, que les Autrichiens ne sont plus de taille, à moins de recevoir des renforts allemands très sérieux, à soutenir la pression exercée contre eux sur trois, voire même (eti comptant l'Albanie), sur quatre fronts. Si des opérations vigoureuses sont poursuivies simultanément sur ces quatre fronts, ce qui doit nous être d'autant plus facile que nous disposons aujourd'hui de la supériorité numérique sur nos ennemis, l'adversaire, solidement accroché et sérieusement menacé sur les autres fronts, doit plier. Les événements sur le Carso et en Macédoine démontrent clairement que nos ennemis en sont arrivés au point où ils doivent payer par tire défaite ou une retraite, et parfois par les deux, chaque Miccès local que l'avantage de la position centrale leur permet encore de remporter.Les succès des généraux von Falken-hayn et Mackensen qui, avec le maréchal von Hindenburg, sont les " meilleurs chevaux de l'écurie allemande," pour employer un terme sportif, ont été payés par une retraite stratégique et une défaite tactique en Macédoine ainsi que par un très sérieux échec sur la ligne du Carso, le plus vulnérable des remparts qui protègent l'empire dualiste. Examinés de ce point de vue, les succès allemands en Transylvanie, pou" déplaisants qu'ils soient, n'en sont pas moins rien de plus que des incidents du crand drame qui se joue. L'avance réi-olue des Alliés en Macé-ooine a donné jusqu'ici ie^. meilleurs résultats : progrès sur toute la ligne, arrêt de l'offensive de Maçkensen en Do-broudja et drainage de renforts ennemis du nord au sud, d'où soulagement partiel des Russo-Roumains qui vont pouvoir espérons-le, mettre un verrou solide à l'avance austro-allemande vers les passes transylvaniennes. Aussi est-ce avec une vive satisfaction que nous enregistrons l'ultimatum adressé par les Alliés à la Grece qui, par la volonté d'un monarque irrespectueux de la constitution et de la volonté nationale, nous a assez longtemps bafoués. En met tant le gouvernement hellène en demeure de livrer aux Alliés, endéans les 24 heures, la flotte grecque, qui sera en partie désarmée et en partie (petites unités propres au service de surveillance des côtes) remise aux Alliés, ceux-ci ont enfin donné le coup de bistouri nécessaire et inévitable.Le gouvernement d'Athènes, tout en protestant, s'est soumis à l'ultimatum dont foutes les clauses sont, en grande partie, déjà exécutées. L'intervention des Alliés sous cette forme n'est qu'une mesure de précaution rendue nécessaire par l'attitude, nettement hostile aux Alliés, du roi Constantin, de ses courtisans et de toute la clique de politiciens inféodée à l'Allemagne. Il n'était pas possible aux armées alliées d'exécuter, en sécurité, leur mission en Macédoine, avec, sur leurs flancs, une armée et une flotte aux ordres d'un monarque poursuivant une politique personnelle et, comme le prouve le succès du mouvement vénizéliste, antinationale. e Maintenant que le général Sarrail a les coudées franches et que M. Véni-zélos est sur place pour diriger l'échiquier politique de la " Grèce Nouvelle," on peut s'attendre à des développements intéressants sur le théâtre sud-oriental, des opérations, • I , Tout cela ne nous rapproche guère de. cette paix que voudraient nous imposer les Puissances Centrales et pour l'obtention de laquelle ils s'efforcent, par le procédé classique en honneur dans la haute pègre, de gagner à leur mauvaise cause le président Wilson. Mais si les maîtres-chanteurs de Berlin ont réussi à nous imposer une guerre pour laquelle nous étions mal préparés, ils ne parviendront pas à nous imposer cette paix allemande, que M. Asquith, dans un discours d'une magnifique envolée (nos confrères anglais disent que c'était le plus beau discours que le Premier ait prononcé) a très heureusement qualifiée de "précaire et boiteuse, compromis déshonorant portant le masque de la pai*." , Le chef du Cabinet, dont la voix tremblait d'émotion à l'évocation des sacrifices ,faits (son fils vient d'être tué à l'ennemi) a affirmé, aux applaudissements énergiques de la Chambre, qu'il n'était pas possible que tout ce sang fût versé en vain et que nous devions à ceux qui sont morts de poursuivre la guerre jusqu'au bout. Définissant en quelques mots le but de la g-uerre, M. Asquith a déclaré solennellement que les Alliés ne poursuivent ni un but égoïste, ni la vengeance. Ils exigent, dit-il, une " réparation adéquate pour le passé et une sécurité adéquate pour l'avenir." Le tonnerre d'applaudissements qui souligna les paroles du Premier ministre prouve que le Parlement et, avec lui, toute la nation britannique, sont préparés à consentir tous les sacrifices que nécessite l'accomplissement de cette tâche. Le vote de 300 millions de livres sterling de crédits nouveaux et le projet de renforcer encore le contingent de l'armée indiquent que ce ne sont.pas là des paroles creuses. Il est bon que Berlin et Vienne aussi bien que Washington n'éprouvent pas le moindre doute à ce sujet. LA QUESTION DES LANGUES ET L'UNITÉ NATIONALE. 11. Question fondamentale. Le règlement de la question des langues devra s'inspirer des idées que nous venons de rappeler. La solution qu'elle appelle n'aura de résultats heureûx qu'autant qu'elle tiendra compte de la nécessité primordiale d'organiser sur une base vraiment nationale les relations futures des populations flamandes at wallonnes. Cette considération fondamentale dictera l'attitude de la nation à 1 égard du projet de réforme qui figure «u tête du programme du mouvement flamand: l'université flamande. Ce projet comporte deux modalités principales. La première, défendue Par les représentants du flamingantisme intégral, tend à la suppression de tout enseignement supérieur d'expression française dans les Flandres; il comporte la flamandisation de l'Université de Les partisans de la seconde modalité s'accordent à reconnaître les droits du peuple flamand à un enseignement universitaire complet dans sa langue; mais ils refusent de détruire au profit de l'institution nouvelle l'université actuelle de Gand et préconisent l'établissement d'une université flamande à Anvers. Examinons ces deux projets du point de vue supérieure du maintien de l'unité politique de la nation. Le maintien de l'unité. U ne saurait échapper à aucun esprit réfléchi et sincère que la suppression de l'université française de Gand et son remplacement par une université flamande doivent nécessairement contri.-buer à éloigner davantage les uns des autres Flamands et Wallons. Qu'on le veuille ou non,elle entraînera fatalement avec la flamandisation complète de l'enseignement à tous les degrés un affaiblisse: progressif de la connaissance du fra et la disparition graduelle de ton iulture d'expression française dans les Flandres. Elle supprimera entre Flamands et Wallons le contact incessant qui féconde notre activité et qui est la meilleure protection de notre indépendance. Elle sera ainsi le point de départ d'un mouvement de désagrégation qui mettra un terme à la vie commune des deux parties du pays et qui les livrera aussitôt l'une et l'autre sans contrepoids et sans défense aux attractions ou aux menaces de l'étranger. On ne saurait trop le répéter : la suppression d'un enseignement supérieur d'expression française dans les Flandres, par cela même qu'elle menace l'unité du peuple belge, met en cause l'existence indépendante de la nation. Pas de séparation administrative. La clairvoyance patriotique de plusieurs chefs reconnus du mouvement flamand les a amenés récemment à combattre la conception néfaste de la séparation administrative. Et, en effet, il n'est pas un homme de bon sens qui puisse s'illusionner sur les chances de vie d'une " Belgique fédérale." Se rendent-ils compte cependant qu'en cherchant à extirper des Flandres tout enseignement supérieur d'expression française ils préparent dans un avenir prochain la division définitive du pays ? Privés du lien de la langue qui les unit et les rapproche, imprégnés de cultures différentes et qui à la longue n'auront plus rien de commun, Flamands et Wallons s'isoleront les uns des autres. Des deux côtés les attache s intellectuelles et morales avec l'étranger se feront plus étroites à mesure que se relâchent les liens communs. Les deux éléments vivront juxtaposés; ils ne se pénétreront plus l'un l'autre comme par le passé. Le sentiment de l'unité nationale ira se dégradant peu à peu au profit d'un régionalisme étroit et sans avenir. La séparation se trouverait réalisé en fait avaqt toute législative Ajoutons, pour éviter une équivoque qui uous exf -serait au reproche de partialité, .que la question dépasse infiniment celle de la connaissance des langues w'»<***WWIWÎTWW' «H»r>i.wmig à exiger pour l'exercice des fonctions administratives et judiciaires. Il devrait être entendu, une fois pour toutes, que la connaissance sérieuse des deux langues devrait être exigée chez les fonctionnaires et agents de' l'Etat, dans quelque partie du pays qu'ils exercent leurs fonctions. Dans cet ordre d'idées l'égalité absolue s'impose: les Wallons doivent à leur pays un effort correspondant à oelui que l'on demande aux Flamands. Libre développement des langues. La suppression de l'université française de Gand prête d'ailleurs le flanc à une autre objection : elle fait table rase de l'état de choses existant et rend de la sorte impossible une expérience indispensable. La persistance dans les Flandres d'une haute culture d'expression française est un fait historique indéniable. Refuser de tenir compte de ce fait en décrétant la suppression brutale d'une institution existante et prospère n'est pas une solution propre à faire l'apaisement dans les esprits. Elle introduit la contrainte dans une matière où il importe essentiellement de ménager la liberté de chacun. La même remarque s'applique à l'idée de la suppression progressive des * cours français par voie d'extinction. Elle est dans son principe aussi radicale que la flamandisation immédiate. Dans l'un et l'autre cas on présage la solution d'un question qui est précisément en discussion. N'oublions pas enfin que le renom de l'Université de Gand avait attiré à sa faculté technique un très grand nombre d'étrangers qui se hâteraient d'en déserter les cours aussitôt que l'enseignement français se trouverait supprimé. Ce qu'il faut—et ceci devrait suffire à justifier le principe de la création d'une université flamande—c'est laisser aux Jcttngues des chances égales de libre développement. Qf)Irons an peuple flamand un enseignement universitaire complet dans sa langue; à lui de faire son choix. PRO PATRIA. (La fin demain.) LETTRE DE RUSSIE. [De notre correspondant.) Les succès russes. Quand fut annoncée l'éclatante victoire remportée par l'armée russe sur le front germano-autrichien elle provoqua un vif enthousiasme dans tout l'empire et dans toutes les classes de la société. Venant immédiatement après le retentissant échec de l'armée allemande à Verdun, où, grâce à la vaillance des troupes françaises, l'entêtement teuton —après plus de oeni jours de lutte acharnée—n'a réussi qu'à sacrifier ses meilleurs régiments, le brillant triomphe russe caractérise et confirme nettement le tournant de l'histoire dans cette guerre formidable engagée par l'Allemagne et l'Autriche. Pendant que l'armée du Caucase s'emparait d'Erzeroum et de Trébi-zonde, une accalmie relative régnait sur les fronts russo-autriohien et russo-germain. Que de légendes ont dû courir en Allemagne et en Autriche au sujet de cette inaction apparente de l'armée russe! Plus d'un journal a fait croire à ses crédules lecteurs que la Russie était réduite désormais à une complète impuissance. Le réveil aura été terrible. De même que surtout sous les tropiques, une mer trop calme est souvent le présage d'une formidable tempête, le silence sur tout le front russe couvait l'offensive la plus irrésistible et la plus rapide que nous ayons constatée au cours de cette guerre. Sous le rapport de la préparation, de la stratégie et de l'exécution, le haut commandement russe s'est brillamment révélé à l'univers entier et ses succès retentissants auront certes une vive influence sur l'issue de la guerre et sur la situation politique. Situations changées. Personne n'avait prévu cette foudroyante offensive. Le secret fut bien gardé. Le plus sûr moyen de frapper fort est certes de ne rien annoncer. Que d'inepties ont été dites et imprimées, depuis le début de la guerre, chez les ennemis comme chez les Alliés ! Que de mots vains, de discours inutiles, de congrès encombrants! Le "rouleau compresseur," le "général Hiver" et tant d'autres ont fait fiasco. Les soldats bien vêtus, bien chauffés, bien nourris, habitués chez eux à des températures aussi froides, mais peut-être de durée moindre qu'en Russie, n'y ont pas plus souffert des frimas, gue les soldats russes. Si la Grande Armée se perdit presque toute entière, c'est parce qu'elle n'était nullement préparée à une campagne d'hiver, parce qu'elle battit en retraite sans ravitaillement assuré et surtout parce que l'hiver 1812-1813 fut exceptionnellement préooee, rigoureux et long. "L'unité d'action" eut un meilleur sort. Elle répondait à une vision plus nette et plus exacte des nécessités et des choses. Encore faillait-il tenir compte de l'immense développement des fronts et de la variété des températures qui peuvent y régner. Si, par exemple, l'unité d'action avait reçu son application pendant la période de grand dégel sur une partie du front, et pendant qu'une autre partie était ravagée par des pluies torrentielles et des inondations, oette unité eût été bien compromise, sinon irréalisable. Les troupes russes du Caucase se sont emparées d'Erzeroum, qui se trouve à une altitude très élevée, presque enfouies dans les neiges et avançant dans la nuit par des froids de 20 deg. et plus. Tous ceux qui ont vu les soldats russes à l'œuvre par tous les temps en disent des merveilles. Les officiers, les sous-officiers et les simples soldats eux-mêmes parlent de leurs exploits sans forfanterie.Soldats admirables. Dans des lazarets parfois confortables, quelquefois même trop beaux et trop fleuris, des soldats blessés, qui n'avaient jamais quitte leurs villages avant la guerre, soignés par des infirmières dévouées et des dames de la meilleure société, sont admirables de simplicité et de stoïcisme. Certains portent des décorations pour actes de bravoure. Ils n'en manifestent aucune vanité. Us ont accompli leur devoir sans phrases. Au point de vue moral, les triomphes de l'armée russe, au sein de laquelle les soldats belges du corps des auto-canons se sont distingués, exerceront une heureuse influence sur l'opinion publique. Qu'ils aient atteint une ampleur presque inattendue grâce à l'unité d'action ou, plus exactement, grâce au concert, à l'Entente des Alliés, tant mieux ! Us contribueront d'autant plus à accentuer encore les sentiments patriotiques de la nation russe toute entière et à renforcer la fusion qui paraît s'opérer entre toutes classes comme entre les Alliés. U y a eu des critiques; il y en aura encore sans doute. On parlera encore de parti allemand, de parti de la paix, de manœuvres réactionnaires et ainsi de s-cire. Mais ce qui est certain et visible, ce que nous avons pu constater dans toute? les classes de la société, c'est la volonté nette et précise de vaincre. A quoi bon tant de mots, de discours, de congrès, d'articles flamboyants d'indignation ou pessimistes ? Ce qu'il faut ! Des soldats, des fusils, des canons, des munitions! Voilà ce qu'il faut! Cette épreuve terrible qui s'est abattue sur l'Europe a pesé lourdement sur la Russie' comme sur les autres pays. Mais elle a eu par contre des résultats presque heureux. Elle a provoqué une intensité d'activité peu commune dans le pays. Elle a amené la masse de la nation à mieux connaître sa force, les ressources du pays, à mieux apprécier les richesses de celui-ci, à en tirer un meilleur profit. Nos compatriotes ont énormément contribué au développement de l'industrie russe, tout particulièrement dans les mines, la métallurgie, l'industrie chimique, etc. Sans doute en entend aussi parmi eux des plaintes, des critiques. Notre pays a subi un sort immérité. L'épreuve est trop dure et trop longue. Les dégâts et les ravages des Teutons ont atteint des proportions affreuses. Et les victimes? Et ceux dont 011 «st sans nouvelles ? Et ceux qui sont prisonniers dans les camps de concentration? Les uns se plaignent de la baisse du rouble, d'autres de la difficulté d'obtenir les machines et les matières nécessaires, de recruter la main-d'œuvre voulue. D'autres encore trouvent que les trains, les hôtels sont trop encombrés, qu'on y voit trop d'officiers, que la vie devient trop chère. Hélas ! Oui, notre chère patrie a subi çies o^rages jmijaérités. et garnit sous le joug des barbares. Mais sa situation privilégiée en Europe l'a exposée aux mêmes calamités au cours de toute son existence, de son histoire, depuis les anciens Romains. La Pologne, la Serbie, l'Arménie surtout, et le nord de la France enfin ont été peut-être plus éprouvés encore. Qui aurait pu changer le cours des événements ? Si, par impossible, la Belgique n'avait pas résisté à l'invasion, quelle eût été sa situation dans le monde? Quelle eût été la situation des Belges en 'Russie, en France, en Angleterre ? A plus tard les discussions, les critiques, les congrès, les projets, la reconstruction de nos villes et de nos villages en ruines. Au contraire, que ces ruines puissent être visitées par tous nos compatriotes, tous les Alliés, tous les amis qui y viendront en pèlerinage d'Améri-que et de partout. Actuellement il s'agit de vaincre et, pour le moment, cela suffit; tout est là. PRAVDA. LA VIE DE PARIS. Paris, 5 octobre 1916. Voici la journée de l'emprunt arrivée — "l'Emprunt de la Victoire," a dit un jour M. Ribot à la tribune. Réussira-t-il ? Cela n'est douteux pour personne, tous ceux qui peuvent encore disposer de 'ommes importantes versent au moment où j'écris leur argent aux divers guichets. Les petites fortunes ont commencé par souscrire aux " Bons de la D fense Nationale," puis sont venues les " Obligations." Voici maintenant l'Emprunt de la Victoire qui produira plusieurs milliards. Combien ? On ne le saura que dans quelques jours, mais soyez sur que l'effort sera considérable. C'est par un temps sombre et pluvieux que les petits tpargnistes ont porté leur réserves aux guichets du ministère des finances ; les plus riches se sont contentes de donner des ordres aux sociétés de crédit, où ils ont leur compte ouvert. Pour exciter le zèle et stimuler l'entraînement on a eu recours à la publicité par les articles de journaux, par les affiches tricolores et illustrées, car l'image s'est mise de la partie ; ce procédé, qui nous était inconnu avant la guerre, nous vient d'Angleterre, où il est fort en honneur, si nous en jugeons par les placards illustrés qui ont été reproduits. Pour cet emprunt d'octobre on s'est •servi d'une affiche du dessinateur Abel Faivre ; les avis sont assez partagés en ce qui concerne cet artiste, les uns le considèrent comme ayant beaucoup de talent et les autres le placent au quatrième rang. Ce n'est pas le moment de se livrer à une critique, mais constatons que son affiche très soignée n'est pas d'un heureux effet; elle représente un coilu indiauant les tranchées ryx v £"èm» année. No 243

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