L'indépendance belge

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21 December 1914
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s.n. 1914, 21 December. L'indépendance belge. Seen on 19 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/jm23b5xd5j/
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lié me année. No. 338. L'INDÉPENDANCE ANGLETERRE: ONE PENNY. BELGE. CONTINENT : 15 CENTIMES. Administration et Rédaction, Tudor House, Tudor Street, E.c. TELEPHONE: CITY 3960. LONDRES, LUNDI 21 DECEMBRE 1914. Conservation par le Progrès. LES SOLDATS BELGES BLESSES. Les personnes qui désirent avoir des nouvelles des soldats belges blessés se trouvant dans les hôpitaux en Angleterre sont priées de s'adresser au " Wounded Allies Relief Committee," au Grand Hôtel, Trafalgar Square, Londres, où tous les noms sont enregistrés. Ce comité recevra avec plaisir tous renseignements relatifs aux soldats belges blessés, ce qui permettra au bureau d'information installé au Grand Hôtel de donner des renseignements exacts. " L'Indépendance Belge " et le " Morning Post " publient journellement des listes de soldats blessés se trouvant dans les hôpitaux en Angleterre. Le comité accepte également, pour la transmettre aux destinataires, la correspondance de et pour les soldats belges blessés. 969 IIIIMII —CM— BELGIQUE ET ALLEMAGNE. La Leçon de l'Histoire. En envahissant brutalement la Belgique, dont elle garantit l'indépendance, "Allemagne a non seulement perpétré un méfait, d'ailleurs avoué, contre les droits des gens ; elle a encore commis, à pon propre point de vue, une erreur, dont fen tout état de cause et quelle que soit .'issue de la formidable lutte 'engagée en Occident, elle portera le dam, puisque ■^ette erreur, grâce, à la résistance que lui imposa la Belgique, aura rendu son mé-ait pour le moins inutile. L'Allemagne fut trompée par les pé-lants à lunettes d'or du pangermanisme !— tellement absorbés par les livres qu'ils !pn oublient de regarder la vie et ses con-jinuelles évolutions. Ces pédants ont dit j. l'Allemagne: "Les Belges ne forment fias une nation, car ils né se présentent /pas à l'historien sous cet aspect nécessaire de l'unité dont l'empire allemand 'est le prototype devant le monde. En vérité, il n'ya pas de Belges : il y a des Wallons et des Flamands arbitrairement coagulés par la diplomatie—et qui appartiennent à deux races plus que différentes, hostiles l'une à l'autre; et cette hostilité s'atteste d'une façon permanente par les querelles de langues qui travaillent ce peuple. Le Wallon est un ! latin et le Flamand un germain, et chacun d'eux a moins d'affinités avec l'autre qu'avec l'un des grands peuples qui les environnent. Si ce conglomérat factice d'éléments ethniques si dissemblables A'est maintenu jusqu'ici, en dépit de tels ferments de discorde, ce fut à la faveur de la prospérité matérielle dont la Belgique a joui depuis trois quarts de fiècle : le souci du bien-être est le plus 'grand facteur de la personnalité de la Belgique. Aussi, vienne le jour où un de >es puissants voisins posera énergique-nent, devant elle, le choix entre la dé-ense de son indépendance et le sacrifice le ses aises opulentes, la Belgique, divisée contre elle-même et amo'lie par la ortune, laissera passer et laissera aire... " Et les pédants du pangermanisme ayant parlé ainsi, le grand état-major iorussien en conclut que l'invasion de la Belgique ne serait qu'une " promenade irnilitaire," dont quelques sacs de marks paieraient les frais, et qui s'accomplirait, ,en marche de parade, sous les acclamations de la moitié du pays et dans le silence résigné de l'autre moitié ! A ces prédictions des savants et à ces espérances des soudards, la Belgique a fait une réponse aujourd'hui acquise a l'histoire ; et je suppose que, même aux veux des savants et des soudards, cette réponse doit avoir eu un caractère pé-remptoire, puisqu'ils imposèrent à notre pays la rançon de la destruction pour une résistance qu'ils nous avaient fait !e médiocre honneur d'escompter comme illusoire. L'Allemagne se serait apparemment moins trompée à l'endroit de la Belgique, si elle avait médité cette parole de |Renan : "Ce qui constitue une nation, ce n'est pas de parler la même langue ou d'appartenir au même groupe ethnographique; c'est d'avoir fait ensemble de grandes choses dans le passé et de vouloir en faire encore dans l'avenir." Les divergences linguistiques en Belgique— sur quoi l'Allemagne spécula tant — n'eurent jamais d'autre impor-portance et d'autre profondeur que les discussions politiques. C'étaient des exutoires à une activité qui ne perdait jamais de vue l'intérêt suprême de la patrie ; c'étaient de menues querelles de ménage qui ne préjudicièrent point à l'union des âmes. On le vit bien ce soir du 2 août, où la menace allemande se dressa devant nous dans un imprévu si tragique : du coup il n'y eut plus ni Flamands ni Wallons, pas plus qu'il n'y eut ni catholiques, ni libéraux, ni socialistes ; ce fut la Belgique tout entière qui fit face à l'envahisseur, la Belgique une, telle que la façonnèrent " sa terre et ses morts," " l'âme belge " telle que la pétrit le lent et sûr travail des siècles. Si, à la lumière de l'Histoire, on se penche sur cette "âme Belgique," on découvre aussitôt qu'une de ses spécialités essentielles est un individualisme très prononcé qui se manifesta très particulièrement par un farouche esprit d'indépendance... Et c'est là une caractéristique commune aux deux races qui sa sont fusionnées sur notre territoire— legs glorieux des ancêtres, legs d'énergie ombrageuse auquel ni les Flamands ni les Wallons n'ont point failli. Los Comtes de Flandres—qui étaient des Français—en ont fait la dure expérience, et aussi les Princes-évêques de Liège qui étaient des Allemands... Et de ce dernier exemple, qui appartient autant à leurs annales qu'aux nôtres, les Allemandes se serâiènt souvenus avec bénéfice, avant d'entreprendre l'attaque de la " Cité Ardente," qui leur coûta si cher. Jamais, au çours .des âges, <in coin de terre belge ne fut asservi, sans que le conquérant dût y mettre le prix lourd du sang ; et le joug imposé par la force ne fut jamais que provisoire et précaire— l'heure sonnait immanquablement où la révolte sourde des âmes devenait la rébellion ouverte des poings armés, de:-poings qui tuent, des poings qui chassent. Et l'histoire de la Belgique apparaît aussi comme un flux et un reflux d'invasions et de libérations. Il y a quelques années,parlant de l'âme belge devant un auditoire de jeunes gens —dont tant dorrftent aujourd'hui leur dernier sommeil aux replis d'un sol héroïquement défendu—je leur disais : " La liberté belge à travers l'histoire... Vous vous souvenez, dans " Hernani," de l'émouvante scène des portraits, quand Don Ruy Gomez de Silva passe en revue la suite glorieuse de ses ascendants. Nous pourrions élever ainsi à la gloire de nos aïeux et à l'exaltation de la liberté belge un " In Memoriam " incomparable, où figureraient tous ceux, empereurs, rois ou princes, qui expérimentèrent la sauvage ténacité et furent conquis par l'impérissable prestige de notre esprit d'indépendance. Et, prenant nos fils par la main et les conduisant devant ces grandes images du passé, nous pourrions leur dire : Regardez, enfants, le cortège symbolique des attentats contre ce qui est l'essence de la nationalité. Voilà César qu'étonnèrent jusqu'à l'admiration les défis à la mort d'Ambiorix. Voilà Philippe le Bel qui pourrait vous dire ce que vaut le Goedevdag aux mains d'un Communier flamand. Celui-ci, au masque sournois et cauteleux, c'est Louis XI de France, qui sut ce que coûtent et se paient les traîtres attentats contre une nationalité; et celui-là, c'est Philippe II, mystique falot aux gestes maladroits et impulsifs... Cet autre encore, c'est Joseph II, statolâtre irritant et mesquin, ombre chinoise de Louis XIV, qui s'évanouit misérablement aux lueurs sinistres d'une révolution ; voici encore, figures ardentes et agressives, les incarnations du jacobinisme français qui firent se dresser ' toutes seules,' en une ruée tumultueuse et héroïque, les bêches et les fourches de nos paysans; et voilà, enfin, Guillaume d'Orange, dont le despotisme taquin, maigri d'ailleurs un rapprochement heureux, n'a point disparu de notre souvenir ! " Pour que cette nomenclature garde son éternelle actualité, il suffirait aujourd'hui d'y ajouter le nom des Hohen-zollern ! * • * Outre l'amour inné et traditionnel de l'indépendance, un autre sentiment in cita le peuple belge a s opposer a 1 agression allemande avec une dé'cision aussi prompte qu'inébranlable. Cette terre belge, où l'Allemagne prétendait, avec une insolence allègre, venir "se promener," c'est notre terre à nous, telle que nous l'avons fructifiée par notre labeur, et dont la solidarité économique entre les deux éléments de notre nationalité a fait, au prix de sacrifices acharnés, un des coins les plus fertiles et les plus riches de l'Europe. Or, le Belge—tant par nature que par nécessité—est essentiellement un travailleur ; et comme tous les vrais travailleurs, il a l'orgueil légitime des résultats de son travail; et l'image de la patrie se confond pour lui avec la physionomie de prospérité que ses efforts permanents ont imprimés à son sol. Dès que le géant prussien a surgi con-tr'elle, la Belgique a compris qu'avec son indépendance, les fruits de son travail étaient visés ; et que cette promenade militaire avait, en plus, un but économique : supprimer, pour le commerce et l'industrie allemands, un concurrent gênant... De la réalité de cet objectif mercantile, nous eûmes par la suite, la confirmation patente quand, sans nécessité stratégique, les Allemands détruisirent méthodiquement nos charbonnages et nos usines. Et c'est parce que la Belgique eut cette intuition qu'en même temps que sa liberté, son développement matériel était menacé, qu'elle fit instantanément le geste qu'il fallait : comme le paysan dont la ferme est envahie la nuit, par une troupe de malandrins, il se plaça bravement, sur le seuil de son foyer, le fusil à la main, et, bien que seule contre dix, il accepta la lutte... Les Allemands méconnaîtraient au surplus, une fois de plus, à notre égard les lois de l'histoire, s'ils s'imaginaient que la dévastation préméditée de nos industries nous vouerait au découragement et nous conseillerait l'abdication. La Belgique—" Chemin des Nations " et " Champs de bataille de l'Europe," a connu jadis d'analogues dévastations, après lesquelles, grâce à son amour héréditaire du travail, elle a toujours su s'imposer l'âpre et noble discipline des " recommencements."Il en sera de même demain. * * * Il y a autre chose encore — et combien émouvant. Cette terre belge, fécondée par le travail de ses enfants a encore parée et ennoblie par le culte fervent de l'Art qui fait traditionnellement partie de la personnalité morale de la Belgique. Nous avons un incomparable patrimoine de beauté, qui est à nous, exclusivement à nous, fleur de notre sol, sang de notre race, expression par le génie, des aspirations dualistes et fondamentales de notre psychologie nationale : énergie et rêve. Et c'est, transposées dans le chef-d'œuvre— qu'il soit pictural ou littéraire, ancien ou moderne — toute la mâle robustesse des champs de Flandre et toute la grâce harmonieuse des collines de Wallonie. Si l'unanimité des Belges ne pouvait pressentir tout de suite quel danger constituait pour ce patrimoine de beauté l'avancée en armes de la "culture allemande," il est une catégorie de Belges — la jeunesse intellectueïe — qui eut sur l'heure la vision lucide des désastres qui se préparaient contre notre Art... La perspective de voir la lourde botte prussienne piétiner l'immémoriale floraison d'idéal fit se lever d'un élan spontané cette jeunesse ; élevée pour une destinée pacifique, elle s'improvisa soldat ; elle sut se battre et elle sut mourir pour sa façon à elle de penser et de sentir; si son geste n'a pu arrêter la main iconoclaste et pillarde des Barbares, il empêchera du moins la prescription des critnes et il commandera impérieusement les réparations futures... Un jour viendra — et c'est là l'ordre sacré donné aux survivants par tant de petits universitaires tombés romantique-ment pour la Beauté nationale — où la vieille atmosphère patriale baignera à nouveau les chefs-d'œuvre de Van der Weyden, de Van Eyck et de Rubens, et où une libre Belgique sera restituée à la grande inspiration de Verhaeren ! L'avenir est à Dieu. Il se peut que la Belgique ne soit pas au bout de ses souffrances. Mais des leçons de l'Histoire — dont la présomp tueuse méconnaissance valut déjà a 1 Allemagne tant d'amères désillusions — se dégage pour les Belges une immense espérance. Les obus allemands ont beau abattre aux horizons de la patrie les hauts et vieux beffrois, ils ne sauraient annihiler en notrp peuple l'esprit d'indépendance dont les beffrois sont les symboles ; cet esprit, vivifié par le sacrifice, trouvera dans le cœur des fils des Communiers de Flandre et des descendants des six cents Franchimontois un intangible asile, en attendant le jour, plus ou moins proche, où, passant du cœur dans le bras, il dictera une fois de plus le geste qui délivre ! L'impérialisme allemand, dans sa superbe, peut bien se prétendre "plus fort que la mort." Il sera vaincu oar l'Histoire.FIRMIN VANDEN BOSCH, Avocat général honoraire de la Cour de Gand. NOTES DU JOUR. 17 décembre. Après avoir retrouvé Paris calme, tranquille, confiant et résolu, j'ai voulu voir ce que pensèrent ceux de la campagne environnante, ceux qui ont vu les Prussiens de passage et attendent le retour de leurs qui sont aux combats. Dans ce coin de l'Ile de France rien n'est changé, le sentiment énergique du pays où ne restent plus que les femmes et les hommes qui approchent de la cinquantaine est aussi ferme qu'il y a trois mois. La nature par cette journée mélancolique et douce de décembre avait une peine particulière que troublait seulement le bruit du canon, qu'on entendait à plus de cinquante kilomètres, là-bas-bien au-delà de Compiègne, près de Tracy le Val. Nos villageois' n'y font plus attention, ils y sont habitués et ils vaquent tranquillement à leurs occupations de l'intérieur et à leurs travaux des champs. Le petit village abrité derrière le château de Chantilly est dans une sorte de demi-sommeil que rien ne trouble si ce n'est le cri plaintif des paons et le chant des coqs heureux et inconscients au milieu de leur troupe de poules paisibles. Les maris, les pères et les fiancés sont loin, là-bas, dans les Vosges et dans l'Est, on a des nouvelles lointaines, toutes sont remplies des mêmes espoirs et des mêmes résolutions viriles. Quel-ques-uns sont prisonniers et leurs femmes l'avouent avec une sorte de pudeur : " Ils étaient un contre vingt, ils n'ont pas pu faire autrement que de se rendre et encore étaient-ils blessés pour la plupart." Il y a aussi des morts et des femmes de travailleurs sont en deuil, elles passent sévères dans leurs costumes noirs, résignées mais sereines. Quand elles vous parlent de leurs chers disparus : " Les braves, vous disent-elles, ils sont tombés pour nous tous ; ils ont fait leur devoir ; ceux qui restent feront le leur en les vengeant." Ce ne sont pas là des phrases arrangées, je traduis avec exactitude et sincérité ce que j'ai vu et entendu en parlant à des simples qui ne posèrent ni pour la galerie ni pour personne. L'école dont l'instituteur n'avait pas quitté son poste, pas plus que le maire, d'ailleurs, l'instituteur faisait tranquillement sa classe à une quarantaine de petits garçons dont les pères sont au front ou dans les tranchées. Ces petits, eux aussi, avaient l'air grave et relevaient à peine la tête quand le bruit sourd et lointain se faisait entendre, que seront demain les écoliers de l'année de la grande lutte? Auront-ils eux aussi à combattre, ou bien la guerre gigantesque quand elle sera heureusement terminée, va-t-elle les libérer pour toujours des angoisses que nous subissons? Après avoir vécu les mois angoissants de cette guerre terrible, vont-ils enfin pouvoir grandir et agir dans la paix magnifique et sereine que leur conquièrent leur père à la pointe de la baïonnette? En regardent ces cahiers de travail de ce mois de décembre et ces enfants s'exerçant aux écritures, à l'histoire et au calcul, fermant les yeux, il me semble les voir bientôt en tête des cortèges que nous formerons pour accueillir les vainqueurs, ils seront là ces chers petits, les mains encombrées de branches et de rameaux, souriant enfin à ceux que nous By Appoint- . to ™ent hMsJi H.M. »T f|È| .1- t urnishers Queen. H8§§ NOS VISITEURS FRANÇAIS El BELGES. Nous avons l'honneur de vous inviter a faire une visite a nos magasins sans obligation aux achats. Nos magasins sont les plus complets du monde. Nous vendons ABSOLUMENT TOUT ce que peuvent desirer les dames, les messieurs, les enfants et les domestiques, aussi bien pour l'ameublement que pour les consommations de toutes especes. Un personnel d'mterpretes se tient continuellement a la disposition des visiîeurs. 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This item is a publication of the title L'indépendance belge belonging to the category Liberale pers, published in Bruxelles from 1843 to 1940.

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