L'indépendance belge

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12 February 1914
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s.n. 1914, 12 February. L'indépendance belge. Seen on 18 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/m901z42v8w/
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iO C3en.ifci233.©fel CH SEL61&UE 57 A PARIS tu 85» ANNEE Jeudi 12 février 1914 administration et rédaction ï rue des» âabies, Brusolle# BUREAUX PARISIENS : 11, place de la Bourse abonnements : ÉDITION QUOTIDIENNE KLCtQilL Uoan 20fr. Suais, 10If. 3mois, 5fr. UIIEIBOUKiMJ » 28 h " 5 If. Bir. rraissEB « 40fr. » 221;. » 12 f,-, ÉDITION HEBDOMADAIRE bitarsatianalo et d'Outre-ir.ar! TO PACKS, PARAISSAK'f LE MERCREDI Un an SS f rancs Six moi».................... lu rrauen L'INDÉPENDANCE SHOIS SiOTOSS 51E iQEB. — SIX PAGES BELGE cfissEKwmoiî PAS IE jaoGiîig X» «9 Jeudi 12 février 1914 Les annonces sont reçues s À BRUXELLES : aux bureaux du jou* oa-U À PARIS : il, place de ia Bourse# À LONDRES : chez MAI, Jonn-F. Jones & G°, vP Siiow Hill, E. C. ; à f Agence Bavas, n° 453® Cheapside E, G.; et chez Nevroud & Fils, LfcL aos 14.I8, Queeu Victoria Street, et T« B, Browna, Lid, n° 163, Queen Victoria Street. Si AMSTER.DAM : chez Nijgh & Van Ditznar, fîokio, 2» iSl ROTTERDAM : même Ilrme, Wynhaven, 113» M ALLEMAGNE, EN AUTRICHE-HONGRIE et E& SUISSE, aux Agences de la Maison Rudolf AIoss^ $ ITALIE : chez MM. fîaasenstein & Vogler, à Milan Turin et Rome. £fcîïEW-Y0fîK : T.B# Browae, JUd, f, East42Qd Streefc# - Édition du malin —« Aujourd'hui : Revue politique. uA QUESTION DES ILES ET LA FRONTIERE D'ALBANIE. — Le prince de INVieid ù Rome. — Une visite au Vatican. - Un incident ilaioalbanais. — Protestation des Gastellorioz'otes. in Angleterre. — L'ouverture de la session p&rlementaire. — La discussion à la Chambre des Communes. — La question derULste-r. — Déclarations de M. Asquith. hi Japon. ~ Les scandales dans la marine. — Le vote à la Diète. — Tentative d'émeute. — Députés assaillis. — Réduction de crédits. 2a Suède. — La crise ministérielle. — Le baron de Geeir chargé de reformer le ca bine t. — Déclarations royaLeis. In Allemagne. — A La Chambre d'Alsace-Lorraine. — Une élection partielle, în Turquie. — La situation financière. <— La défense des détroits. lettre de Turquie. rote du Jour, par J.-B. In France. — L'impôt sur le revenu au Sénat :n Belgique. — Triste besogne.-hronique mondaine. es grands travaux. tes Lettres et les Arts. formations financières et industrielles. — Nouvelles diverses de nos correspondants.———3an—anacmirww mi iibm—a—Kaaoa Les dépêches suivies de la lettre A ont celles qui ont paru d'abord dans otre première édition, publiée à 4 heu-es de l'après-midi; les dépêches suivies e la lettre B sont celles qui ont paru 'abord dans notre deuxième édition, ubliée à 6 heures du soir; les dépêches uivïes de la lettre 0 sont celles qui oui aru d'abord dans notre troisième édi-:cn, publiée le matin. BRUXELLES il février Revue Politique Le discours du trône dont il a été don-é lecture hier, à l'ouverture de la ses-ion du Parlement anglais, est d'un ton énéral assez optimiste. Au point de ue extérieur, il souligne surtout la porte ue la proename visite oiïicieiie qïic i roi et la reine d'Angleterre feront à ans et qui constituera une éclatante onlinnation des relations étroites qui xistent entre la France et la Grande-Bretagne, et la solution prochaine des égociations engagées entre Londres et Berlin, d'une part, entre Londres et onstantinople, d'autre part-, pour le rè-lement d'intérêts économiques. Au point de vue intérieur, le discours u trône a exprimé le regret que les [forts qui furent tentés pour arriver à ne solution pratique des problèmes se attachant à la question irlandais® 'aient pas abouti^ jusqu'ici. Le souve-.;:n recommande aux hommes de tous partis de coopérer à un règlement urable. Il est à ciuindre, malheureuse-ient, que cette recommandation ne soit as entendue par le parti unioniste, qui 'a paç répondu aux avances du gouver-ement et qui s'en tient au principe que : pays doit être consulté spécialement jr la question du « home rule » avant ue celle-ci soit définitivement tran-Lée. Sur ce point, le parti libéral pour-i difficilement céder, puisque le pays, ar deux fois d.'jà, a apipouvé la pc-tique du gouvernement qui inscrivit, ès !e début, lé « home rate » pour l'Ir-inde à son programme. De même, il semble bien difficile que accord se fasse sur le projet de reor-anisadon de la ( ïambre des Lords; les ùnservateurs n'admettront pas que l'on niche à la Chambre des pairs Sansl'ap-robation formelle de celle-ci. Enfin, le iscours du trône a fait allusion aux rojets concernant les habitations ou-rières, concernant la réforme agraire et l réforme judiciaire, projets que M. loyd George a indiqués dans leurs grands lignes et qui ont une portée sociale >nsidérable. La discussion, à la Chambre des cornâmes, de l'adresse eh réponse au dis-ms. ' du trône a fourni immédiatement occasion aux conservateurs de prendre osition contre le « home rule ». M.Long affirmé que l'Angleterre se trouve en résence de la guerre civile, parce que premier résultat de l'application du home rule » sera d'employer l'armée sur contraindre les protestants de L'ister à se soumettre. Il a même si-lalé la nervosité des esprits dans l'ar-iée, où beaucoup d'officiers seraient Ssireux de démissionner. Il faut évi-smment faire la part de la passion po-tique et de l'esprit ds parti dans cette ppréciation de la situation. Ce que îule.nt les conservateurs, c'est arriver des élections générales par la menace la guerre civile. Aussi M. Asquith a-il constaté que la dissolution du Par-ment serait la négation du régime par-menlaire. Aussi le « Premier » a-t-il fèconisé encore l'accord immédiat et t-il paru se ''~":fir à une formule qui cclurait l'Ulster de l'application du home-rule ». .r- toute sincérité, ce se-rit là une bas? d'entente si les unionis tes ne poursuivaient surtout pas leui opposition ia chute du cabinet libéral. On a fait à Bucharest à M. Pachitch, président du conseil Ue Serbie, le même accueil chaleureux qu'à M. Yenizeloset l'impression se confirme de plus en P'w que l'alnance gréco-serbo-roumaine est définitivement établie. Cette impression est d'autant plus vive qu'à Athènes et à Belgrade on n'accorde qu'une médiocre confiance aux dé<Mara-tiono officieuses faites à Constantmople et à Athènes et qu'on y reste convaincu, à tort ou à raison, que les hommes d'Etat turcs et bulgares cherchent à créer une diversion aux difficultés intérieures en cherchant une nouvelle aventure av dehors. Cette conviction est fortifiée par des renseignements relatifs à des préparatifs belliqu ux, tandis que les déclarations pacifiques faites çà et là sont considérées comme uniquement inspirées par le désir d'obtenir des emprunts qui serviraient surtout à couvrir les frais d'une nouvelle guerre. C'est surtout à Vienne et à Budapest que l'on paraît très préoccupé de l'entente gréco-serbo-roumaine et l'on y regrette amèrement l'évolution de la Roumanie en dehors de l'influence diréete austro-hongroise. Un journal hongrois a publié un interview du général Coan-da, l'ancien ministre de la guerre de Roumanie, qui aurait déclaré que M. Venizelos s'est rendu à Bukarest pour signer le traité d'alliance entre la itou-manie, la Serbie et la Grèce proposé dès le mois d'août dernier. Le général Coanda aurait ajouté que le traité d'alliance qui lie la Roumanie.et la Serbie a pour but d'alimenter plus vigoureusement les aspirations respectives des deux pays en Hongrie, la partie de !a Hongrie habitée par les Roumains étant considérée comme pays roumain qu'il s'agit de libérer du joug hongrois. 11 faut voir dans quelle mesure ces déclarations sont exactes, mais il est certain — et nous y avons insisté à plusieurs reprises ici — que la force des choses doit amener la Roumanie à concentrer son attention sur les régions de Hongrie où résident des populations roumaines qui sont tenues en étroite tutelle par les Hongrois. Le développement national de la Roumanie s'indique logiquement de ce côté. Comme nous l'avons fait pressentir, le cabinet est démissionnaire en Suède, à la suite du conflit qui a surgi entre lui et la Couronne au sujet de la question militaire. Quand le Roi eut adressé aux délégués des paysans le discours que l'on connaît, préconisant le renforcement de la défense nationale, le président du conseil demanda au souverain de prendre pour règle de mettre désormais le gouvernement au courant de ce qu'il aurait l'intention de déclarer publiquement Le Roi répondit qu'il ne pouvait renoncer à son droit de parler librement. au peuple. Le conflit était donc inévitable et il ne pouvait trouver une solution logique que par la retraite du cabinet Staaf. Le souverain a chargé le baron de Geer, sénateur, de former le nouveau cabinet, ce qui semble indiquer que celui-ci sera de nuance libérale modérée. La Question des Mes et Sa tafière d'âlbanie Le prince de Wied et le Vatican Rome, mardi, 10 février. On sait que la « Tribuna » a annoncé que la visite du prince de Wied au Vatican n'aurait pas lieu. On assure de bonne source cependant que la demande d'audience aurait été faite par l'intermédiaire de l'ambassadeur d'Autriche. Néanmoins, l'idée de çette visite, qui avait été assez bien accueillie dans les milieux italiens, aurait été rendue assez ciil-fieîiament réalisable en raison des conditions posées par l'Autriche. Celle-ci ne tiendrait pas à voir mettre en cause, sous une forme ou une autre, le protectorat des Catholiques Ibanais, toute solution à ce sujet dépendant en dernier lieu, du Saint-Siège. Il est possible que la .visite ait lieu au dernier moment. *** Le « Giornale d'ftalia » considérerait comme une victoire diplomatique pour l'Autriche le fait que le prince, de Wied s'embarquerait, ù Trieste, sur un navire autrichien. 11 estime que ia visite faite par le prince à Rome avant de se rendre à Vienne constitue pour l'Italie une compensation suffisante. (a) ke aepart du prince de Wied Vienne, mercredi, 11 février. Suivant les journaux le prince de Wied se rendra en Albanie par Trieste, où il s'embarquera à bord du vaisseau de guerre austro-hongrois « Taurus ». Celui-ci sera accompagné par un .vaisseau italien. («0 Rome, mercredi, 11 février. Le prince do Wied, qui a rendu visite hier aux ambassadeurs d'Autriche, d'Allemagne et de France, est allé ce matin voir les ambassadeurs de Russie et d'Angleterre. Il déjeunera à l'ambassade d'Allemagne. Cet après-midi, il se rendra chez la reine-douairière et visitera le Forum. (a) Incident italo-albanais Rome, mardi, 10 février. Le « Giornale d'Italia » publie une dépêche de Brindisi disant qu'un navire marchand italien! dans la traversée de VaUo- 1 na à Santi-Quaranta, a essayé des coups de fusil tirés de la côte albanaise. (a) Les Castellorizotes protestent Athènes, mardi, 10 février. Les délégués de Castellorizo ont remis aux ministres des puissances la résolution suivante . : Les. Castellorizotes, à la triste nouvelle que leur île serait ramenée sous le joug turc, votent une protestation contre cette iniquité et prient les puissances de remettre l'Ile à la Grèce. Au cas contraire, iis sont décidés à abandonner l'Ile, (a) iouveSIes m l'Étranger ALLEMAGNE Election partielle Magdebourg, mardi, 10 février. Le scrutin auquel on vient de procéder à Bung en vue de l'élection complémentaire nécessitée par l'annulation du mandat de M. Huupt, socialiste-démocrate, député au Reichstag, a donné le résultat suivant ; M. Schiele, conservateur, 11,773 voix; M. Haupt, socialiste-démocrate, 11,663; M. Ko-belt, parti du progrès, 0,559. Un scrutin de ballottage est donc nécessaire entfe MM. Schiele et Haupt. (a) Policiers jeunes-turcs expulsés On mande, de Munich à la « Presse Associée » ; L'affaire: Cherif pacha a failli se répéter à Munich; mais l'intervention énergique: de la police bavaroise a fait comprendre aux policiers jeunes-turcs, venus à Munich pour faire disparaître un Turc gêneur, qu'en Allemagne on ne tolère pas oette façon d'agir. De cette mystérieuse affaire on sait seu-. lement que la présidence de police, avertie du coup qui se préparait, a vite fait reconduire à la frontière plusieurs agents jeunes-turcs, après les perquisitions d'usage. Ce qui est possible à Paris est absolument impassible en Allemagne, croit ou plutôt prétend la direction de la police. Au lteichstag, un socialiste reprochait récemment à la police politique allemande d'avoir des relations suspectes avec la police jeune-turque, d'agir trop souvent à la manière jeune turque. Ces reproches sont restés sans -réponse. (b) Les chemins de fer allemands en Afrique On mande de Vienne à la « Presse Associée u : D'après les dernières nouvelles venues de l'Afrique occidentale allemande, le prince Léopold de Bavière et le prince Conrad, son fils, se trouvaient récemment dans la région du ïanganyika. Ces voyageurs princiers ont pris part à la récente inauguration d'une dernière station du chemin de fer africain allemand. Or, d'après plusieurs lettres du prince Léopold ou de son entourage, ce chemin de fer, qui va de Darès Salam au lac Tanganyika, a une importance de premier ordre pour l'Empire africain que l'Allemagne veut se créer dans ces. régions. . (b) La loi contre les jésuites De Bénin a la ^ Presse Associée n .; Les. membres les plus influents du centre allemand avaient exprimé l'espoir et même le désir de voir le Conseil fédéral s'occuper que la question des Jésuites, avant les fêtes de Pâques. Dans une réunion catholique, ■ M. de Hertling, ministre-président bavarois exprime u son regret de voir retarder la solution de cette grave question, qui intéresse tous les catholiques allemands ». D'après toutes protaLilités,le Conseil fédéral ne s'occupera pas de cette question des Jésuites avant les fêtes de Pâques. Avec les catholiques allemands, M. de Hertling espère cependant que l'abrogation de la loi contre les Jésuites est une affaire certaine! le Kaiser jr étant favorable.Cependant, des catholi-çfues éminents ne partagent pas l'optimisme de M. de Hertling au sujet de la décision du Conseil fédéral Au fond, cette question a une importance de premier ordre. C'est un incident de la lutte confessionnelle, du conflit' permanent entre le catholicisme et le protestantisme en Allemagne. (b) AU PARLEMENT D'ALSACE.LORRAINE Suite de la séance de mardi Des orateurs des différents partis prennent ensuite la parole au sujet du projet de loi sur l'augmentation des traitements des fonctionnaires. M. Emmel, socialiste, critique violemment la déclaration gouvernementale que vient de faire'M. Von Roedern et la déclare incomplète. Il affirme que le chancelier avait annoncé au Reichstag un programme nouveau pour r Alsace-Lorraine; Or, le gouvernement vient de prétendre que rien ne sera changé. Ces déclarations sont-elles faites dans ce sens pour faire croire que la nouvelle méthode de la main forte ne sera mise en vigueur que peu à peu ? L'orateur reproche au gouvernement do no pas avoir le courage de faire connaître immédiatement ce nouveau projet. M. Von Roedern répond alors à l'orateur socialiste que le comte de Wedel, continuant à être statthalter d'Alsace-Lorraine, le programme du gouvernement qu'il préside ne pouvait pas être changé. M. Frenken, le nouveau sous-secrétaire d'Etat à la justice et aux cultes, n'assistait pas à la séance. (a) ANGLETERRE CHAMBRE DES COMMUNES Suite de la séance de mardi La question de l'Ulster Contrairement aux précédents suivant lesquels M. Bou.ar tavv» chef de l'qpoosi- Uon parlementaire, aurait dû entamer une discussion générale au sujet du discours du trône, l'opposition, désireuse de souligner l'importance capitale de la question de l'Ulster, a chargé M. Long de déposer, et de développer immédiatement un amendement au discours du trône. M. Long déclare que le pays va, pour la première fois depuis de nombreux siècles, voir dresser devant lui la guerre civile. Le premier résultat de l'application du « Panliament Act » sera donc d'employer des baïonnettes britanniques pour contraindre 100,000 hommes de 'Ulster à se soumettre au a liom'e rule u. M. Long ajoute : Vous parlez de la suprématie du Parlement impérial sur le Par-: lement irlandais. Sa suprématie n'a pas été exercée au Natal en 190G. Vous continuez de. même aujourd'hui dans le conflit qui s'est produit au sein de l'Union sud-africaine. . L'armée est dans un état d'inquiétude grave. Nous ignorons ce qu'elle fera. Mais beaucoup d'officiers parlent de démissionner.M. Lcng demande à M. Asquith de dire s'il a quelque proposition à faire. En déposant un amendement il déclare qu'il serait désastreux de continuer de vouloir faire voter le u home rule » sans avoir consulté le pays à ce sujet. Déclarations de M. Asquith M. Asquith répond que toutes les récentes élections complémentaires ont été en faveur du « home rule ». La dissolution du Pâitenent serait la négation du « Parlia-ment Act ». Nous supposons que les unionistes reviennent au pouvoir. Les quatre cinquièmes da l'Irlande, qui attendent impatiemment le « home rule ' », seront désappointés. S; les libéraux restent au pouvoir après de nouvelles élections, l'Ulster ne désarmera paA Donc, la dissolution du Parlement serait inefficace. Mieux vaudrait qu'un accord fût conclu immédiatement. Peut-être cet accord interviendra-t-il. Plusieurs formes ont été proposées, dont une suggère d'exclure l'Ulster du « home rule ». L'orateur ne veut se prononcer sur aucune de ces s> luttons. Ceux qui proposent d'exclure l'Ulster reconnaissent eux-mêmes que c'est un pis-aller. Mais si jamais l'on accepte quelqu'une. de ces solutions il ne faudrait pas en conclure que ce sera parce que nous reconnaissons quelque défectuosité au bitl du « hqa^e rule » déjà deux fois voté. Ce se-.raii amplement, pour faire la paix, c'est-à-dire pour avoir la certitude que le nouveau ; gouvernement de l'Irlande se trouvera, au début, dans une atmosphère qui lui permette de fonctionner avec succès. C'est une affaire qu'il importe de ne pas retarder in- i dûment. Le gouvernement envisage l'affaire sérieusement et ne cherche nullement -'i gagner du temps. Il essaiera de soumettre des propositions ■ telles que tous les esprits équitables y reconnaîtront un effort pour aboutir à un accord et le désir de tenir compte des stiaceptibilités de tout le monde. Le gouvernement ne repoussera aucun avis pouvant conduire à un règlement. Après les discours de nombreux orateurs, parrrlî lesquels M. Austen Chamberlain, qui critique vivement le gouvernement, la séance est levée à 10 h. 55. (a) CHAMBRE DES LORDS La Chambre des lords ajourne sa séance à 7 h. 30 du soir après un débat sur l'adresse. Lords Glenconnor et Canrick avaient proposé un vote acceptant l'adresse, et lord Middleton avait développé un amendement analogue à celui déposé par M. l^ong à la Chambre des Communes. Lord Morley répondit dans Je même sens que M. Asquith. (a) Remaniements dans le cabinet Londres, mardi, 10 février. Le « Daily News » annonce comme définitivement décidé que M. Buxton recevra la pairie et succédera au vicomte Gladstone comme gouverneur général du Sud de l'Afrique; M. Jolins Burns deviendra président du Board of Trade; M. Mas-terman sera nommé chancelier du duché de Lancaster avec un siège dans le cabinet; M. Hobhouse deviendra ministre des postes, et M. Samuel succédeira à M. John Burns comme président du Local Go-, vernïnent Board. (a) Le sosie de M°° Pankhurst Londres, mardi, 10 février. M°" Pankhurst a fait ce 30ir un discours du haut d'une maison qu'elle habite depuis son retour en Angleterre dans le quartier de Kensington. Elle a déclaré qu'elle ne l'etournerait plus en prison et a dit «.ux agents de police qu'elle descendrait dans quelques minutes parmi eux. Peu après sortit de la maison une femme qui ressemblait si bien à M™ Pankliurst que non seulement les agents de police, mais aussi les suffragettes s'y trompèrent. Les agents saisirent ta femme et tout de suite commença une bagarre, qui dura dix minutes. Enfin la prisonnière fut conduite au poste ît ce ne fut que là qu'on s'aperçut que tout le monde avait été trompé et que la femme arrêtée n'était pas M™ Pankhurst, Six arrestations furent opérées. (a) ARGENTINE La crise ministérielle Buènos-Ayras, mardi, 10 février. La crise ministérielle continue, mais le ninistre de la marine, accédant à la -dc-nande de M. do la Plaza, a retiré sa dé-nission. (a) BOLIVIE Explosion d'un dépôt de poudre Oruro, mardi, 10 février. I-e dépôt de poudre et de dynamite de l'usine de l'Etat d'Espuclitas a fait explosion ce matin à i h. 15. 11 y a des morts et des blessés. Les dé îâts sont considérables en ville. la} COLOMBIE Les élections Bogota, mardi, 10 février. Les élections d'hier ont été absolument tranquilles malgré l'enthousiasme des partis. Avec l'appui des libéraux, M. Coucher, candidat conservateur, a triamphéf Les républicains et les radicaux reconnaissent le triomphe de leurs adversaires et promettent de les seconder s'ils continuent la politique conciliante du régime actuel. .(a) HAÏTI Le nouveau régime Port-au-Prince, marui, 10 février. Le nouveau président de la République a constitué son nouveau cabinet. M. Léger a reçu le portefeuille des affaires étrangères. Le corps diplomatique a pris la décision de faire rembarquer tous les marins étrangers. (a) JAPON LES TROUBLES A TOKIO Tokio, mordq 10 février. La nouvelle du rejet de la motion de défiance contre le gouvernement a été immédiatement communiquée à la foule qui attendait au dehors. La foule a tenté alors d'enfoncer les portes du Parlement. L'agitation a augmenté veins le soir. Des agents en civil circulent dans les rues pour essayer de prévenir les rixes qui pourraient éclater la nuit. » * « Les troupes ont reçu à la tombée de la nuit l'ordre de sortir pour prévenir toute tentative d'émeute. Les troupes se sont établies sur tous les points importants où l'on s'attendait à des attaques.Les manifestants ont tenté l'attaque du bureau du journal gouvernemental « Chuo ». La police, sabre au clair, leur a barré le passage. Dans la bagarre, il y a eu quatre blessés. Le froid trèe vif qui règne actuellement, le déploiement des troupes, l'attitude décidée de la ; police ont à peu près réduit toute velléité agressive de la foule, qui s'est dispersée à 10 heures du soir. (a) Députés assaillis Au cours de la soirée, un régiment d'infanterie avait pris position autour du Parlement et du ministère de la marine. La foule a attaqué les députes du parti Seyo-KaJ, qui ont voté contre la motion de défiance envers le gouvernement, (a) Tokio, mercredi, 11 février. Pendant les troubles qui se sont produits hier six personnes ont été blessées. Il y a eu 150 arrestations. Le député Kourhara, qui prononçait un discours devant le Parlement, a été maltraité par des agents de police.. L'ordre est complètement rétabli, (a) L'ordre est rétabli Tokio, mercredi, 11 février. Il ne subsiste aucune trace de l'émotion qui régnait hier. Bien que l'opposition se soit manifestée sur la question des impôts et que l'agitation doive se continuer sur ce ' point, on pense que les difficultés sont • surmontées et que la crise gouvernementale est écartée. M La commission du budget de la Diète a supprimé à l'unanimité du budget de la marine une somme de 4-,600,000 liv. st. qui avait pour objet de remettre à niveau le fonds permanent de la marine,. • ** L'agent financier du Japon à Londres explique que les trois millions de liv. st supprimés hier étaient afférents au programme' de constructions navales de 1916-1917, tandis que les 4,600,000 liv. st. mentionnés dans la dépêche reçue aujourd'hui de Tokio ont trait au budget de 1914-1915. Ils devaient servir à remettre à son niveau normal le fonds de la marine, qui est resté bien en-dessous de ce qu'il devait être, parce qu'il a été fortement entamé par la guerre russo-japonaise. (a) PAYS-BAS La troisième Conférence de La Haye La Haye, mercredi, 11 février. Le journal Her Vaderland apprend de bonne source que les milieux compétents ne s'attendent pas à la réunion de 1a troisième conférence de la paix avant 1917, les travaux préparatoires de cette conférence demandant beaucoup de temps. En outre, la Conférence n'aura pas lieu avaat la solution définitive des questions balkaniques et spécialement de la question albanaiise. (a) PORTUGAL Le programme du nouveau cabinet A la Chambre des députés* M. Bernardi-no, président du conseil, présente le nouveau ministère. U donne ensuite lecture de son programme, 7ni comporte l'amnistie des crimes politiques, des mesures de . clémence pour les crimes contre la société a' la revision de la loi de séparation. Il annonce que l'administration sera orientée dans le sens de l'apaisement des passions de parti. M. Alexandre Braga, leader des démocrates, offre tout son concours.au gouvernement.M. Camacho, leader des unionistes, déclare que lui et ses amis donneront au cabinet tout l'appui qu'il méritera. M. Almeida, leader des évoliutionnistes, dit que l'attitude de son parti s'inspirera des procédés du gouvernement. (a) RUSSIE A propos du départ de M. KokovtzoH 1 On nous écrit de Saint-Pétersbourg, le ' S février : 1 On continue de parler avec insistance • dans les sphères parlementaires et officiel- ! les de la démission du président du conseil, que nous laissions prévoir ici il y a qujl-que temps. On donne pour raison la minorité dans lanuelle il se trouve constamment < au Parlement et surtout au conseil des ministres, où deux seulement de ses collé, gués, MM. Sazonoif et ïimacheff, se rail-gent à ses côtés. A la Douma on considère la retraite de M. Kokovtzoff comme certaine. On s'attend généralement au départ du ministre pour le milieu de février. Ces rumeurs reparaissent à intervalles plus ou moins réguliers depuis trois ans. On ne leur accorderait pas grande importance si la. situation générale n'était aussi chaotique qu'elle est actuellement. On attribue la disgrâce de M. Kokovtzoff à son échec au conseil d'Empire et à son voyage à l'étranger, au cours duquel il a, comme on s'en souvient, reçu les représentants de la 'presse, chose vue d'un mauvais œil dans certains milieux. Sans désigner encore un successeur certain, ou suppose que la direction de son département sera temporairement confiée soit à M. Khoritonoff, soit à M. Gorémouikine, conseiller d'Etat et ancien ministre, à moins que M. Roukloff, ministre des chemins de fer, reçu hier par l'Empereur eu même temps que M. Kokovtzoff, ne soit désigné pour lui succéder. Le départ de M. Kokovtzoff mettrait très probablement l'orientation politique entre les mains des partis de la droite dont les représentants au cabinet — M. Maklakoff principalement —■ ne cessent de lui faire opposition. (a) Les usines Poutiloîf Saint-Pétersbourg, mardi, 10 février.-A la Douma, les nationalistes ont cuirassé au ministre de la guerre et au ministre de la marine une interpelation dans laquelle ils demandent si les informations d® presse d'après lesquelles il se trouverait! un grand nombre de sujets allemands par. mi les employés des usines Poutiloft sont vraies., (aj Nouveau prétendu crime rituel Kieff, mardi, 10 février.-A la suite de l'assassinat mystérieux de Tastow, où un enfant juif nommé JosseJ Pachkoff a été trouvé mort avec treiz» coups.de pointe au cou, le père de la victi» me et un de ses coreligionnaires ont éttf arrêtés. Le cadavre de l'enfant a été eixhu» mé en vue de l'enquête judiciaire et ameni à Kieff. (aj La lutte contre l'alcool - Saint-Pétersbourg, mardi, 10- février. Au cours de la discussion de la loi pouf la répression de l'alcool, le conseil a déçip dé que lés teneurs minima en alcool '«• vront être de 37 p, c. pour les eaux«de-vi«, 40 1». c. pour les eaïux-de-vie rectifiées e? 55 p. c. pour les esprits. {a) SERB5E — On mande de Belgrade • A propos d«3 nouvelles qui ont paru dans la pressa étrangère sur la prétendue désertion eau masse des soldais serbes en Bulgarie dans les pays voisins, une note officielle déclare-pour mettre les choses au point que des soldats, après la mobilisation, gardé, rent leur uniforme hors d'usage qu'ils pouvaient encore utiliser. Chaque année, peu. danl l'hiver, ces hommes se rendent dana les pays limitrophes dans l'intention d'y; travailler.Une centaine à peine de ces hom. mes franchirent ainsi la frontière. On na saurait donc les traiter de déserteurs et encore moins de désertions en masse.D'ail-leurs ils rentreront bientôt,l'hiver tousjbant à sa fin, pour reprendre leurs oceupatiorsil ordinaires. (a) SUÈDE LA CRISE Le baron de Geer chargé de former le nouveau cabinet Stockholm, mardi, 10 février. Le Roi a chargé le bairion de Geer, sénateur libéral modéré et gouverneur de Kris. tianstad, de la formation d'un nouveau cabinet. Le baron de Geer a accepté la mission de former le nouveau ministère. On pense que la composition du nouveau cabinet se. ki connue demain. . ta) Communiqué cfficiel Stockholm, mardi, • 10 février. Un communiqué officiel déclare que !a crise ministérielle a été causée par la ré. ponse du Roi aux paysans. Le gouvernement demanda au Roi de l'assurer que le discours noyai n'était nullement un acte d'Etat et que le. souverain n'avait voulu en aucune façon .fixer son opinion avant l'examen constitutionnel d'-un projet de défense. Le Roi répondit qu'évidemment-, et d'après la Constitution, il ne devait pas prendre position sans entendre le ministère. Le gouvernement pria également le Roi, si dé^ sormais il avait l'intention de faire des déclarations officielles sur des sujets, politiques,de mettre à l'avance le gouvernement au courant de ce qu'il avait l'intention de lire."Mais le Roi déclara qu'il lui était impossible d'adhérer à cette demande et qu'il le voulait pas renoncer au droit de parler librement à son peuple. *** L'organe libéral « Aftontedinge » consi-lère que le fait que le Roi a chargé M. de jec-r de former le nouveau cabinet montre que le souverain a voulu s'entourer de ninistres prêts ù entreprendre la lutte contre la Chambre des députés. Les manifestations pour et contre la ! i militaire con-inuent. . (a) TURQUIE La défense des Détroits Constantinople, mardi, 10 février. Le voyage d'Enver pacha a pour, but 'inspection de la forteresse d'Andrinople, [ue le ministre de la guerre a décidé de re-, nettre en état de défense suivant le dernier lystème. Des spécialistes étrangers seront ippelés à diriger les travaux. (a) La situation financière Constantinople, mardi, 10 février. Les ministres de l'intérieur, desxfinances et des travaux ont délibéré pui"qM'liui

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This item is a publication of the title L'indépendance belge belonging to the category Oorlogspers, published in Londres from 1914 to 1918.

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