L'indépendance belge

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s.n. 1917, 24 April. L'indépendance belge. Seen on 19 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/qv3bz6297b/
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E INDÉPENDANCE ImWM éT^W? CONTINENT : 15 CENTIMES (HOLLAWDE! 5 CEWTS> ADMINISTRATION ET REDACTION: PLACE HP TA^QTTTîqp MARDI 24 AVR2L 1917 ( 3 MOIS, 9 SHILLINGS. ï , 1 DANE STR., HIOH HOLBORN, W.C.l. 11 ■ PLAlê DE LA BOURSE. MVKII. 1»17. ABONNEMENTS.- b MOIS. 17 SHILLINGS. - CONSERVATION PAR LE PROGRÈS. TELEPHONE : HOLBORN 1773-4 TELEPH.: { 238-75. " ® Londres a 3 11. le lundi 2» aVfli. ( i aN, 32 SHILLINGS. J I N LA SITUATION Lundi, midi. l'adversaire contre le Mont Haut et, Les troupes franco-britanniques ont dans ce secteur, les Allemands ont subi continué, pendant les dernières quaran- des pertes terribles. te-huit heures, à consolider le terrain Au total, les troupes franco-britan-gagné au cours de leur victorieuse ofi'en- niques ont capturé en douze jours 33,000 give et à préparer tout en vue d'une prisonniers et 330 canons, ce qui, pour nouvelle avance. un début, n'est vraiment pas mal. Cette accalmie, si on peut appeler ainsi Sur mer, les Allemands ont reçu, dans la phase préliminaire à l'offensive nou- la nuit de vendredi à samedi, une velle, est exploitée par nos adversaires frottée qui leur prouve qu'ils ne peu-pour faire croire aux populations aus- vent s'avancer impunément jusque dans tro-alleifiandes lasses de la guerre, que les eaux de la Manche. les efforts des Alliés de percer le front Cinq de leurs contre-torpilleurs, déallemand ont échoué et que leur grande couverts par deux navires patrouilleurs offensive s'est épuisée. britanniques à hauteur de Douvres, fu- Le Kaiser se hâte d'envoyer au Kron- rent immédiatement engagés, et au bout prinz un télégramme pour le féliciter, de cinq minutes deux (éventuellement lui et les troupes de toutes les "tribus" trois) furent envoyés au fond de la mer. germaniques qui se trouvent sous ses or- Les autres parvinrent à se soustraire à dres, d'avoir frustré la tentative frai?- la poursuite, laissant aux navires bri-çaise de percer sur l'Aisne et en Cham- tanniques le soin de sauver les équipages pagne. sur lesquels 10 officiers et 108 hommes Prudemment il ajoute que la bataille furent repêchés ! n'est pas finie et que toute l'Allemagne Cet humanitarisme contraste violem-est avec les soldats qui doivent mener ment avec la guerre faite par les Alle-à une fin victorieuse cette "lutte pour mands aux navires-hôpitaux britanni-l'existence." ques, dont deux le "Donegal" et le Le télégramme impérial trahit les "Lanfrajic" ont été torpillés sans aver-craintes de nos ennemis, qui ne voient tissement. pas sans appréhension s'effriter le mur ^ ingt-neuf blessés (britanniques) et gigantesque qu'ils avaient laborieuse- douze membres de l'équipage du "Dûment élevé sur le front occidental. Le negal" ainsi que trente-quatre blessés Kaiser, tout en félicitant l'armée du (tant britanniques qu'allemands) et cinq Kronprinz (qui, en cinq jours, n'a perdu membres de l'équipage du "Lanfranc" tjaç 100 canons et 19,000 prisonniers), a ont trouvé la mort, les sauvés compre-soin de rappeler qu'il ne s'agit là que nant 152 prisonniers allemands blessés ! d'un commencement, et la fin de son té- Le "Lanfrane" était un transatlantique légrarrîme, qui fait allusion à la lutte de la Booth Steamship Company et dé-pour l'existence, est visiblement adres- plaçait G,287 tonnes; le "Donegal" ne sée aux ouvriers des munitions qui se jaugeait que 1,885 tonnes! sont mis en grève par suite de la nour- Peut-être les Allemands y regarde-riture insuffisante qui leur est octroyée, ront à deux fois avant de torpiller les (La grève continue parce que le Chan- navires-hôpitaux lorsqu'ils apprendront celier, obligé, à contre-cœur, de recevoir qu'ils risquent de couler leurs propres une délégation des grévistes, n'a pas pu blessés, mais nous n'oserions pas nous leur donner satisfaction.) y fier. La suite des opérations commencées Quant à la destruction des navires du le 9 avril ne se fera pas attendre, Relief Fund, nos ennemis l'expliquent surtout si le temps plus favorable des maintenant en affirmant que les Alliés derniers jours se maintient, et 1» maré- ont équipé des navires, chargés de faire chai Hindenburg aura encore l'occasion la chasse aux sous-marins, qui ressem-d'étonner le monde par le génie avec blent aux bateaui du Relief Fund! Ce lequel il reconduit les armées teutonnes n'est là, sans doutfe, qu'un mensonge en vers le Rhin. plus, mais les Allemands n'en sont plus Les généraux Haig et Nivelle poursui- à s'inquiéter du qu'en dira-t-on. Ils ont rent méthodiquement leurs plans, et Hin- brûle leurs vaisseaux et savent qu ils denburg ne sait jamais sur quel point s°nt engagés dans une lutte dont, quoi de l'immense front de bataille il sera qu'U arrive, ils sortiront non seulement attaqué. Partout l'artillerie tonne, la exténués à tous les points de vue, mais menace est partout et le danger pour stigmatisés pour des siècles a venir, l'ennemi augmente chaque jour. ^e torpillage des navires-hôpitaux est, Depuis samedi les troupes britanni- av,eo *a déportation des populations ci-ques ont progressé sur différents points s France et de Belgique, ce que et ont repoussé une série de contre-atta- no,s ennemis falt de Plus lâchement ques ennemies. Gonnelieu, à l'ouest de mhumam Pendant cette guerre si riche Gouzeaucourt et à moins de quatre kilo- 'f atrocités physiques et morales. M. mètres de Bantonzelle, sur le Canal de Brand ^hltlock> dans le rapport qu il Saint-Quentin, a été occupé samedi et remis.a so" gouvernement (et que ce-hier ce fut le tour de Trescault, un peu lui"cî v,\ent de. P«bl}er> décjare que si plus au nord de Gouzeaucourt, au-delà ilne faible Partie seulement de ce qu il a du Bois d'Havrincourt. aPPns a ce su^et répond à la venté, ce T)a„ i ' ■ i t i i. •*era assez pour stigmatiser le fait comme Uans la région de Lens, les troupes A ,r ,a , ,,TT. 4. a i i. j i• nn des Plus lâches attentats que l His-Dritanniques ont oralement avance, fai • .,r, „ ^ sant des prisonniers et capturant des aii " enic^,ls lei • . outrai 11 piirpq Marchands d esclaves, assassins de T ^ SGS* n _ A , femmes, d'enfants et de blessés, empoi- Les Français, dé leur coté, ont en- sonneurs de its, voire même né^ro. 5e pro°ress® entre ? Alsne et le ameus phages, voilà sous quels aspects vivront Lhemin des Dames ainsi que sur le mas- dans ^Histoire les Huns du XXe siècle, 1 ff 01°nviUers- Au nord de 1 Aisne, les surhommes qui ont voulu imposer leur la lutte est concentre autour du Che- Kultur barbare au monde civilisé et mn des Daines, qui marque la crete du gouverner l'univers! gâteau de Craonne et dont les Fran- Signalons encore, pour finir> parmi ,ais ne tiennent jusqu à présent, que la les faits saillants d>ordre miiitaife et po-partie occidentale (cote de Craonne). litique> Ie bombardement de Calais par iNos Allies ont empêché à quatre re- des navires de guerre allemands ; les proprises les Allemands de déboucher de grès des troupes britanniques en Pales-eurs tianchées. tjne et ie bruit, non confirmé d'ailleurs,1 En Champagne, les Français ont re- de pourparlers de paix que la Turquie poussé plusieurs attaques dirigées par essayerait d'entamer avec les Allié®. LES OPÉRATIONS MILITAIRES 1 » i SUR LE FR0KT OCCiDEHTAL gressé au sud de Juvioourt et à l'est de • Courcy. Une attaque allemande diri LES COMMUNIQUÉS DE SAMEDI gée contre le Mont Haut a été repoussée L'offensive franco - britannique, avec de lou^des pertes p°ur les assail ,lants. A l'oûest de Maisons de Cham ^'ojjrès français — Recrudescence de Pa"ne des détachements français on; l'anivité hritanniniip pénétré dans les tranchées ennemis et er 11 y a eu de violentes actions d'artil- ont ramené 40 Prisonniers. lerie entre la Somme et l'Oise—notam- Les troupes britanniques ont pris dan: ment au sud de Saint-Quentin, ainsi *;1 nuit de vendredi, le village de Gon qu'au nord de l'Aisne, dans les régions nelieu, et fait quelques prisonniers. Dan: de Nanteuil, de La Fosse et d'Hurtebise. la journée de samedi, l'ennemi a tent< Les Français ont continué à progresser de reprendre ce village, mais a ete re entre l'Aisne et le Chemin des Dames, sur poussé, a'bondonnant de nombreux mort: le plateau au nord de Sancy, ainsi que sur le terrain. Nos Alliés ont éga'lemen' dans le secteur d'Hurtebise, où 100 pri- progressé sur la rive septentrionale de 1. Bonniers ont été faits. Une contre-atta- Scarpe, à l'est de Fampoux, ainsi qu'ai que ennemie a échoué au nord de Braye- sud-ouest de Lens. Dans cette dernièr< en-Laonnais. A l'est de Craonne et au région plusieurs contre-attaques aile nord de Reims, il y a eu de vifs duels mandes ont été repoussées, tout comm! d'artillerie, et les Français ont nro- dans les environs de Fauauissart. L< temps s'étant un peu amélioré, les avia- r teurs ont repris leur travail d'observa- i tion, et il s'en est suivi une recrudes-t, cence du feu d'artillerie, précurseur >i d'une nouvelle activité offensive. Un coup de main allemand au sud i- d'Ypres, a partiellement réussi. Les bulletins de Berlin affirment que r les Allemands ont repoussé, vendredi avant-midi, de nombreuses et opiniâ- 15 très attaques françaises et russes, à l'est 16 de la ferme d'Hurtebise, sur le Brimont, et dans l'après-midi, près de Braye, de 1S la plaine de Paissy, jusqu'en deçà de 5 Craonne et entre Prosne et la Suippes inférieure. rs 1 LES C-OMMUMiQUES FRANÇAIS it Vaines contres-attaques allemandes Paris, dimanche, 14 h — Dans la r; région au sud de St-Quentin, le com- 1 ,a bat d'artillerie a continué à être t'rès violent au cours de la nuit. Entre îs l'Aisne et le Chemin des Dames nous î -s avons fait de nouveaux progrès au nord de Sancy et de Jouy. £ Hier, des' aéroplanes allemands ont i ?" jeté des bombes dans la région de J 1_ Dunkerque. Trois personnes ont été 1 légèrement blessées. ' r- . . 1 * gt Paris, dimanche, 23 h.—Entre la 3- Somme et l'Oise le duel d'artillerie a ( ;s été très actif pendant la journée dans ( iq la région au sud de Saint-Quentin et ( " au nord d'Urvillers. , e- Entre Soissons et Reims il y a eu, s ! des actions d'artillerie intermittentes [ ie dans différents secteurs. j 3- L'ennemi a violemment bombardé < ie Reims, particulièrement le quartier ; de la cathédrale. s- En Champagne, la journée a été j 3S marquée par une série de réactions 1 !t ennemies contre les hauteurs que nous t occupons sur le massif de Moronvillers i 1S Une violente attaque lancée contre le i Haut Mont a été repoussée après une i u vive action. Le feu de nos mitrail- l leuses et nos contre-attaques ont in-. îs fligé des pertes sanglantes à l'ennemi. ; "e Un bataillon allemand qui a été lancé i * vers 5 h. de l'après-midi au nord-ouest 1 -e du Haut-Mont, a été pris sous notre i n feu et dispersé, laissant des cadavres i ls sur le terrain. Un autre tentative sur 1 ^ une colline plus à l'est, a également été 1 ls repou'sée. Le 21 avril, dans la journée, trois ! aéroplanes allemands ont été abattus par nos pilotes. LES COMMUNIQUES BRITANNIQUES 1_ Avance près de Lens et vers Cambrai Londres, dimanche, 9 h. 46 du ma-1 tin. — Sur la rive septentrionale de J0 la Scarpe, le terrain conquis hier à y l'est de Fampoux a été consolidé pendant la nuit. Le combat continue en notre faveur à l'ouest et au nord- SI ouest de Lens, où nos troupes ont encore fait des progrès et ont capturé des prisonniers ainsi que des mitrailleuses. Trois contre-attaques allemandes sur nos nouvelles positions dans je ces parages ont été repoussées avec succès. I" # ♦ > * it Londres, dimanche, 9 h. 50 du soir. e — Nos troupes ont fait de nouveaux lr progrès à l'est du Bois d'Havrincourt 3t et ont emporté la partie méridionale du village de Trescault. II v a eu un vif combat pendant 3. toute la journée au sud-est de Loos. tr Nous avons gagné du terrain dans 0- cette région et nous avons fait des s. prisonniers. s. Il y a eu une activité aérienne con-ie sidérable, hier, et dans de nombreux combats quatre appareils allemands ont été abattus et six autres ont été forcés d'atterrir. De plus, nos canons spéciaux ont abattu un aéroplane ennemi. Quatre de nos appareils ne sont pas rentrés. Les affirmations allemandes £ Berlin, dimanche après-midi.—Un de !' nos hydroplanes a abattu un appareil ' ennemi au large de Nieuport. L'appa-~ reil en flammes est tombé dans la mer. "" Près de Berry-au-Bao, nos troupes nt d'assaut ont fait sauter un blockhouse 1 français aveo sa garnison. Près de Jiraye, la ferme d'Hurtebise, sur la route ns de Reims à Neufchapel, au nord de Pros-n- nés,et sur la rive occidentale de la Suip-ns ie3, il y a eu des engagements qui se sont té ^rminés avec de lourdes pertes pour e" ''ennemi. ts Six aéroplanes ennemis ont été nt abattus. l. i Berlin, dimanche soir.—Il y a eu de ni iolent duels d'artillerie dans quelques rc secteurs du front d'Arras. Les combats e- infanterie sont en progrès près de ne r oos. Sur l'Aisne et en Champagne, la je; journée a été généralement calme. Au . « ■ nord-est de Soissons seulement, il y a e . une vive canonnade. SUR LE mm MERIDIONAL Nombreux raids Rome, dimanche.—Dans la vallée de la Lagarina, le pont à Sacco a été at teint par notre artilierie et partielle ment démoli. Dans la vallée de le Posina l'ennemi a fait un raid dan; le voisinage de Laghi, m^is il a ét< promptement refoulé. L'artillerie a et« active sur le front Julien, tant du côtÊ de Gorizia que sur le Carso. Des dé tachements de nos troupes ont pénétn dans les lignes dans la vallée du Jan niano et ont capturé des armes et des munitions. l'Allemagne «nonce à ses projets cofttr< . le Trentin Le "Corriere délia Sera" a signalé vant-hier qu'une des premières suites le la double offensive franco-anglaise vait été d'obliger l'état-major allemand , abandonner ses projets sur le Trentin. ^ous-mêmes, il y a deux jours, nous ivons expliqué à nos lecteurs que les roupes précédemment échelonnées entre ei Bavière et Trente avaient été retirées t acheminées vers notre front. Le grand journal de Milan eonstat< ue cette menace redoutable ayant cesse te peser sur l'aile gauche de l'armée di 'adorna une activité plus intense de enait possible et souhaitable à l'ail* Iroite, c'est-àrdire sur le front d< 'Isonzo. Von Falkenhayn après avoii lassé près de trois mois dàns la régioi Tnnsbruok a quitté ce front pour uni utre destination. La France n'a pas pour coutume de si ;lorifier des services qu'elle rend à ses al iés. Si la Lombardie eût été à un mo lient donné sérieusement menacée pai ine formidable offensive austro-alle nande, c'est avec joie que les troupe :nglaises et les nôtres auraient participi , sa défense. En attirant s>nr nous par une puis ante attaque le gros des réserves germa liques nous avons fait mieux que d'en 'over des hommes à l'Italie, nous lu endons possible de collaborer elle-mêmi i l'œuvre commune, conformément à soi empérament, c'est-à-dire par une vigou ■euse offensive. EN MESOPOTAMIE La défaite turque War-Office. — Une erreur télégr pliique nous a fait dire que les fore ennemies défaites par le génér Maude le 18 avril dernier, défe daient leurs positions principales si la rive droite du Tigre, couvrant Ist bulat. Il est établi aujourd'hui que 1 forces turques auxquelles le génér Maude a infligé une sanglante d faite à cette date étaient des détach mentï qui se trouvaient sur la ri' gauche du Tigre, défendant la ligi de la rivière Shatt-el-Àdhaim. Dans la nuit du 19 au 20 avril, flanc droit de nos forces établies si la rive droite du Tigre, en face c flanc septentrional de la position e: nemie d'Istabulat, a avancé d'envirc 1,600 mètres. Dans la matinée 3u 21 avril, m troupes ont capturé et consolidé ui partie de la ligne du front d'Istab lat, faisant 23Ô prisonniers, dont SUR LE FRONT EGYPTIEN Vers Gaza Suite au communiqué du 20 avril. — Les troupes britanniques ont consolidé le terrain conquis et sont actuellement en contact avec la position principale ennemie couvrant Gaza. Environ 200 prisoniers turcs ont été faits le 19 avril. OPERATIONS NAVALES UN COMBAT NAVAL DANS la MANCH Deux ou trois destroyers allemands couli Amirauté, samedi soir. — Dans nuit du 20 au 21 avril, cinq de troyers allemands ont tenté un rai sur Douvres. Un certain nomb: d'obus ont été tirés dans un chair labouré, à quelques milles de Douvre L'ennemi semble s'être dirigé ve quelques-uns de nos bateaux, sai doute avec l'intention de les attaque mais il a été arrêté dans sa cour par deux patrouilleurs de la défen de Douvres. En cinq minutes, ces deux bateai ont attaqué et coulé au moins deu peut-être trois, des cinq bateaux ei i nemis, les autres prenant rapidement le large après un bref engagement et s'échappant dans l'obscurité. Nos navires n'ont subi aucun dégâl matériel et nos pertes ont été extrêmement légères en comparaison des résultats obtenus. e Nos bateaux de patrouille ont ma nceuvré avec une bravoure et un élar - remarquables. a Nous avons eu la bonne fortune di s pouvoir sauver la vie de 10 officiers al é lemands et de 95 hommes appartenan é aux équipages de bateaux coulés, é Plus tard. — Le nombre d'ennemi sauvés est de 118, dont 10 officiers. Un raid sur Calais Paris, dimanche. — Un télégramm* de Calais au "Matin" dit qu'enviroi cent obus ont été tirés sur,la ville d< 6 Calais par des bateaux de guerre aile mands et que plusieurs civils ont ét< - tués ; il y a eu également une douzain 3 de blessés légèrement. a j La version allemande Des forces légères allemandes se son s avancées, vendredi soir, dans la Mancb s orientale et vers l'embouchure de 1: e Tamise. s Les forteresses de Douvres et de Calaii ont été efficacement bombardées à courti e distance, 650 coups étant tirés en tout ^ Calais n'était pas gardé. Un bateai e d'avant-garde, rencontré au large di , Douvres, a été coulé e Lors de notre retour, n'ayant rencon e tré aucune force ennemie, une partie di r nos forces, sous le commandement di n capitaine Gautier, croisa de nouveai e vers l'entrée du chenal (Pas-de-Calais et y trouva, à l'est de Douvres, un nom e bre considérable de destroyers et de ba teaux-éclaireurs britannique. Un vif en gagement à très courte distance s'en es r suivi. Un bateau-éclaireur ennemi a éti coulé par une torpille allemande. Plu sieurs autres ont été fortement endom ^ magés par notre artillerie et l'un d< ceux-ci a probablement aussi été coulé , Nos torpilleurs "G 85" et "G 42" m sont pas rentrés et doivent être considé rés comme perdus. Tout le reste de no j bateaux est rentré sans victimes ni dé e gâta. n Une partie de nos forces qui a poussi _ vers le sud de l'embouchure de la Ta mise n'a pas rencontré de navires d' guerre et n'a pu ramener que quelque prisonniers d'un bateau marchand. * * * Note. — La communication ci-dessus ajoute Reuter, est en cntradiction fla grante avec les faits, aucun bateau bri ' tannique d'aucune sorte n'ayant ét j coulé ni même sérieusement endommagé En ce qui concerne le dernier paragra 1 phe du communiqué, trois hommes d l'équipage de la barque "Ivernia," qu g a été trouvé abandonnée, ont sans dout j été capturés par les raiders allemands. Amirauté, dimanche. — Dans la soi | rée du 17 avril dernier, les steamer e "Donegal" et "Lanfranc," qui trans portaient des blessés vers des ports bri tanniques, ont été torpillés sans aver tissement. 0 Etant donné que les Allemands coulen u les bateaux-hôpitaux à vue, et que le signes distinctifs et lumineux en fon des cibles plus visibles aux sous-marin allemands, il est devenu inutile de fair distinguer nos bateaux-hôpitaux des au très. C'e'st pourquoi, un des deux stea | mers coulés, bien que transportant de p blessés, ne portait aucun des signes dis tinctifs' d'un navire-hôpital. Ces signe sur l'autre steamer n'avaient pas encor été supprimés. Tous deux étaient pro tégés par une escorte. Le "Donegal" transportait des blessé plus gravement atteints, tous britanni ques. De ceux-ci, 29 hommes, ainsi qu - 12 membres de l'équipage manquent e - on suppose qu'ils ont été noyés. Le "Lanfranc," en plus de 234 ofE ciers et soldats, blessés britanniques é transportait 167 prisonniers blessé allemands, un personnel médical de 5 membres, et 123 hommes d'équipage De ceux-ci, sont manquants et présum noyés : Deux officiers blessés britannique , 11 soldats blessés britanniques, un mem ' bre du personnel médical, 5 hommes d S l'équipage, 2 officiers blessés allemands a et 13 soldats blessés allemands. Des navires de patrouille britanniqu d ont, au risque d'être torpillés eua e mêmes, sauvé 152 prisonniers allemand* AUTOUR DE LA GUERRE ALLEMAGNE — Le gouvernement allema^ a jugé nécessaire de trouver une excuse à la destruction des navires de secours pour la Belgique munis de sauf-conduits. Il déclare que les gouvernements français et (Suite a la 4c paée) I ggiise aaffée.. no sa

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