L'indépendance belge

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s.n. 1918, 20 July. L'indépendance belge. Seen on 20 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/6688g8gh32/
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3£>e année Mo 170 L'INDÉPENDANCE CONSERVATION PAR LE PROGRÈS BELGE ( ROYAUME-UNI: 1 FENNY LE NUMERO CONTINENT. . 15 CENTIMES { HOLLANDE 5 CENTS ADMINISTRATION ET REDACTION : BUREAU A PARIS: TUDÛR EOUSE T0DOR ST.. E.C. 4 II. PLACE DE LA BOURSE TÉLÉPHONE: CITY 33S0 TÉL.: 311-57 et 238-75 SAMEDI 20 JUILLET 1918 En vante à Londres à 3 h. le vendredi 19 juïHet •3 MOIS, 9 SHILLINGS ABONNEMENTS ■ 6 MOIS, 17 SHILLINGS ,1 AN, 32 SHILLINGS LA SITUATION Vendredi, midi. Le général Foch vient de reprendre pour son compte l'élément de surprise dont Ludendorff avait fait l'un de ses principes stratégiques primordiaux, en attaquant l'ennemi sur un front de 43 kilomètres, entre l'Aisne et la Marne. La contre-offensive française exécutée bu conjonction avec de nombreuse* troupes américaines, fut lancée hier, à 4 h. 30 du matin, de Fontenov, à environ 9 kilomètres au nord-ouest de Sois-ons, au bois de Belleau, au nord-ouest de Cliâ-teau-Tliierry. Suivant les dernières ai-formations. l'avance' fut effectuée sans être précédée d'aucune préparation d'artillerie, une multitude de chars d'assaut ouvrant la marche à l'infanterie franco-américaine. A 1 heure, les Français a\ aient capturé les hauteurs au nord de Fontenoy et avaient atteint la Montagne de Paris, à moins de 2 kilomètres de Soissons et surplombant les faubourgs de oette ville. Au sud et au sud-est de Sois-sons nos alliés attaquèrent sur . les rives de la Crise, sur une étendue de 8 kilomètres jusqu'à Buzancy, réalisant ici leur gain le plus important en transportant leur ligne à plus de douze kilomètres de leurs positions initiales. Dans ce secteur seul, -5,000 prisonniers ainsi que 2-0 canons et une quantité considérable d'autre matériel de guerre, furent cap turés. Plus.au sud, les troupes du général Pershing exécutèrent de brillants assaut.- et occupèrent Vierzy, bien en a*'a ni, de la lisière orientale de la Forêt deVil-lers-Cotterets, et dépassèrent ce village «e près de cinq kilomètre#. Toujours plus au sud, sur les hauteurs au nord de l'Ourcq, l'ennemi semble avoir eu le temps de préparer une réaction et, de ce coté, la situation n'est pas encore nettement établie. Néanmoins, nos alliés ont s.btehït- les confins bcciaentaux dè Cligùy. ttj, au sud de l'Ourcq, les limites occidentales de Neuilly-Saint-Front. Sur le reste du front d'attaque, entre l'Ourcq et la Marné, les troupes américaines avancèrent sur une profondeur moyenne de 4 kilomètres et demi. Le moment n'est pas encore venu pour évaluer l'importance et les contingences de la manœuvre du général Foch. Les Allemands disposent encore de forces trop importantes à proximité du front d'attaque pour qu'ils ne s'opposent pas de toute leur énergie à une avance qui compromettait les fruits de leurs dernières offensives, en les obligeant à refranchir la Marn%, pour aller s'établir dA nouveau au-delà de l'Aine. On peut] r.éanniôins constater dès à présent qu'en nhe seule journée de combat nos alliés ont libéré une vingtaine de villages et qu ils ont pu réoccuper un précieux observatoire qui leur permettra de tenir sous le feu de leurs batteries les chemins é de ter de Soissons à Oulchy et de Sois-sons à Fismes, les-deux voies principales de ravitaillement pour les troupes allemandes dans le saillant- de Soissons-Reims. De fait, la contre-offensive du général Foch est la réaction la plus importance tentée par les Alliés depuis la manœuvre du géuéral Manoury sur l'Ourcq et qui conduisit à la victoire de la Marne. Bien- qu'aujourd'hui les conditions soient très sensiblement différentes de celles qui existaient en 1914, l^s facteurs indispensables à une avance de grand style ne nous font pas défaut, et si le° Allemands ont des réserves en suffisance pour nous contester le terrain à conquérir, nos forces s'accroissent et se multiplient au point que nous puissions 'tes équilibrer. En matériel également, nos ressources sont nettement meilleures que lors de la grande p6ussée de septembre 1914, et cette fois ce ne serait pas le manque de munitions qui nous obligerait à recommencer l'horrible guerre de position.Le bulletin allemand n'est pas très circonstancié sur la nouvelle offensive française. Il se borne à constater que les Français ont attaqué entre la Marne et I ' A min O T o 1 /■] n /-]/-» fnfnnr. nni'rrn nfûa mil. puyées par des "tanks," et qu'ils ont capturé "quelque terrain." Il termine en disant que les réserves allemandes, qui étaient tenues prêtes à intervenir, ont pris part à la bataille. Ce dernier aveu est significatif et montre que l'état-ma-jor ennemi n'est pas parvenu, du moins jusqu'à jeudi soir, à contenir l'avance alliée, ce malgré les renforts dont'il disposait.Sur le front de la Marne et de cette rivière, à l'ouest- de Reims, les positions ne se sont pas sensiblement modifiées. bien que les Allemands ont marqué un nouveau et léger progrès dans la direction d'Epernay en occupant les hauteurs au nord de Saint-Agnan et de La Chape]le-Monthodon, Toutefois, ils ne sont pas parvenus à déboucher de ces positions.Au nord de la Manie, dans les bois le Roi et de' Courton et un peu au-delà, l'ennemi a également gagné du terrain, s!approchant du flanc gauche de la Montagne de Reims. A l'est de la cité martyre, les troupes du général Gouraud continuent à se battre avec un élan merveilleux. Passant à la contre-attaque, elles ont réoccupé Prunay de vive force et ont regagné en divers points, de cette localité à Mas-siges. les positions qu'elles défendaient avant l'offensive du Kronprinz allemand. La réaction du général Gouraud semble devoir réduire à néant tous les efforts dépensés à tant de frais par Ips hordes teutonnes et annuler ainsi les progrès réalisés par l'ennemi à l'ouest de la Montagne de Reims. Alors que les troupes franco-américaines et italiennes se distinguaient entre : l'Aisne et la Marne et en Champagne, ' les Australiens, de leur côté, infligèrent un nouveau revers aux troupes du prince Rupprécht dè. ^îïvièïë devant- Anfie.v.-Attâquant l'ennemi au sud-est du village de" Yillers-Bretonneux, ils avancèrent i leur ligne sur un frent dé plus de seize cents mètres, tout en capturant un certain nombre de prisonniers ainsi que 'deux petits canonsdecarupagne (37mm.). D'autres troupes, britanniques ont également amélioré leurs po -irions à l'est d'Hébuterne, repoussé une tentative ennemie au sud de Bucquoy et exécuté un heureux coup de main, au nord-ouest de Béthune, dans le secteur de Robêcq, faisant de nombreux prisonniers àu cours de ces actions. En Ttalie ou ne signale qu'une activité modérée de la part des deux artilleries et des rencontres de patrouilles. Dans les Balkans les (roupes françaises combattant en Albanie ont poussé leurs éléments avancés sur la crête du Gors, pendant que leurs aviateurs bombardaient efficacement les établissements ennemis dans le Col de Langa. De leur côté les Grecs ont prouvé une fois de plus leurs qualités combattives dans des- , entreprises secondaires sur la Strouma. Peu de nouvelles nous parviennent de ! Russie. Nous avons appris cependant que l'Allemagne a saisi l'occasion que. lui offrait l'assassinat de son envoyé spécial, le comte Mirbach. pour demander ( aux Commissaires du Peuple de pouvoir dépêcher à Moscou des troupes destinées ( soi-disant à défendre l'ambassade allemande. Lénine s'est donné un air d'indépendance en répondant- que la Russie, désirant la paix et étant en situation de ■ pouvoir elle-même mettre à l'abri de ' toute attaque l'ambassade, le consulat- et- ' les commissions de l'Allemagne à Mos- ' cou, elle ne pouvait donner satisfaction ! à cette requête. Etant édifiés depuis longtemps sur-la duplicité du tyran ma-xima- ! liste, attendons-nous-, un de ces jours, à voir Moscou occupée par les Allemands. La marche des événements, tant à Washington qu'à Tokio, se poursuit nor-maiement, et tout le monde semble parfaitement d'accord pour activer uhe in- ; tervention des armées alliées en Sibérie, t Pour être tardive espérons qu'elle en sera ( d'autant ni us Hprvisi vp* 1 EN PAUSTIKE La défaite turco-allemande Depuis que l'ennemi a été refoulé, lfe 14 juillet dernier, il n'a plus manifesté la moindre activité agressive. Sa dernière attaque contre les positions britanniques sur la crête d'Abu Tellul, au nord de Jéricho, lui permit de pénétrer entre les postes de nos allies et de les dépasser, mais tous ceux-ci furent maintenus sauf un. Une contre-attaque immédiate lan- —u—"."L"—- i I ! cée par la première brigade de cavalerie ' légère australienne fut complètement f victorieuse et rétablit entièrement la c ligne originale britannique, tout' en in- ' fligeant des pertes sévères à l'ennemi. ' OPÉRATIONS AÉRIENNES $ L'activité française \ Notie aviation a continué à prendre 1 une part brillante à la bataille les 16 et c 17 juillet. Le 16, nos avions de bombar- 1 r deilient n'ont par- cessé d'attaquer les ponts sur la Marne et d'entraver le passage des troupes ennemies. Ces dernières, attaquées à coups de'•bombes et de mitrailleuses au moment où elles débouchaient sur les rives nord et sud, ont subi de lourdes pertes et ont été obligées de se disperser à plusieurs reprises. Le pont jeté par l'ennemi devant Dormans a été soumis à une pluie de projectiles et s'est effondré. Les convois qui le traversaient ont été précipités dans le fleuve. De nombreuses expéditions de bombardement ont été dirigées contre les cantonnements, stations, dépôts de munitions et points de concentration derrière le front ennemi. Trente-cinq tonnes d'explosifs ont été jetées au cours de la journée et de la nuit suivantes, une explosion violente étant observée à la station de Maison Bleu'î et des incendies aux gares de Coucy, les Etapes et Bazoches. Au cours de combats, 29 appareils ennemis furent abattus ou mis hors de combat, et 5 ballons furent incendiés. Le 17, malgré un vent violent et des pluies torrentielles, 12 appareils allemands furent abattus et 4 ballons captifs furent détruits. Cinq tonnes d'explosifs furent employées contre les passages de la Marne. — Communiqué français.) L'activité britannique au front Le 17 juillet: En dehors des travaux ordinaire- de reconnaissance, de photographie et de réglage d'artillerie, nos aviateurs ont lancé 11 tonnes et demie de bombes sur des dépôts ennemis et les chemins de fer, ainsi que sur les usines La Brugeoise. Rencontré peu d'appareils ennemis: trois de ceux-ci détruits; un désemparé. Perte d'un appareil britannique. Six ballons ennemis incendiés. Attaques aériennes contre destroyers Du 11 au 17 juin, des raids ont été executés quand le temps était favorable. Dès destroyers ennçmjs aperçu,5 au large i-er- côtes de Flandre otit été a'etaqués au moyen de bombes. Un grand destroyer a été directement atteint. Nos détachements ont aussi attaqué les destroyers à îotijâs de mitrailleuses. Trois appareils ennemis ont été détruits au, cours de :o tri bat et quatre forcés à descendre dés-?mparés. Deux de nos appareils sont manquants et deux entrèrent en collision ;t furent détruits. Des tentatives ennemie-0 faites pour sauver le destroyer récemment coulé par une de nos bombes orès de Zeebrugge ont été fortement en-:ravées par nos détachements de bombardement. — (Amirauté britannique.) 4éroplane allemand sur la côte anglaise Un aéroplane allemand, volant à une grande hauteur, est apparu au-dessus de rhanet. le 18 juillet, vers 6,h. 30 du soir. 3n ouvrit le feu contre l'aéroplane, qui prit la direction de l'est et regagna la mer. Raids en Allemagne Dans la nuit du 16 au 17 juillet nos appareils ont bombardé.les usinés de Ha-jendingen (N. de Metz) et les usines Bur-Dac-h (à Saarebruek). Un aérodrome en-iemi a aussi été bombardé. Tous nos ' ippareils sont rentrés. Le- 17, nos avia- ' ;eurs ont attaqué avec succès le .chemin le fer et les gares d'évitement de Thion-,-ille. — (Force aérienne britannique indépendante.) > i Raid italien sur Pola Dans la nuit du 16 au 17 juillet, et le 17 au matin, des dirigeable® de la marine ' taliettnè et des escadrilles d'aéroplanes ' )nt lancé avec des résultats constatés 1 mit tonnes de bombes sur les ouvrages nilitaires et la forteresse maritime de Pola. L'AFFAIRE MALVY T 1 Le rapporteur du Sénat, tout en reje-ant lés accusations directes de trahison ; >ortées par M. Léon Daûdet contre M. dalvy, fait un sombre tableau de l'ad- ' mnistration de M. Malvy depuis 1915. 1 ''est alors que commencèrent les me-lées de Bolo et de la bande du "Bonnet < <ouge," qui eurent pour conséquence ( les mutineries dans l'armée française j [près l'offensive d'avril 1917, où les i :onditions intérieures de la France doutèrent lieu à de vives appréhensions, s -e rapport suit pas à pas les relations Ini existaient entre le Ministère de l'In- ] érieur et les propagandistes traîtres qui 1 nspiraient les mutineries au front et les grèves à l'arrière. Tous ces agitateurs ] bénéficièrent de l'incroyable apathie de a police et souvent même ils recevaient \ les payements directs du Ministère de ( 'Intérieur. Le résultat fut tel que lors que le général Nivelle, puis le général Petain, au moment le plus critique de l'histoire du moral de l'armée française, implorèrent le'ministre de l'Intérieur de prendre des mesures efficaces pour protéger leurs soldats contre l'inspiration ennemie, ils parvinrent difficilement à être entendus. M. Malvy parla de "mythes auxquels on ajoutait foi trop aisément," à la veille même des mutineries militaires. •Les frictions entre la police aie M. Malvy et la police militaire chargée du contre espionnage à Paris prirent une tournure aiguë par suite de l'obstination du bureau militaire à reclâmer l'arrestation de Descaux, ancien chef de cabinet de Caillaux. Finalement, tout le personnel du gouvernement militaire de Paris fut changé, M. Malvy l'ayant emporté. ■ Une des plaintes portées contre le bureau militaire ainsi dissous était qu'il sur\ cillait les faits et gestes de certains personnages politiques. En réalité, l'action de ce bureau portait ombrage aux amis de M. Caillaux, à propos des intrigues de paix de Lipscher ; celles-ci battaient alors leur plein et, non sans raison, le bureau militaire s'intéressait aux mouvements de-M. Caillaux. Lipscher, espion autrichien, qui avait témoigné dans le procès de Mme Caillaux, vint à Paris avec sa maîtresse Duverger en 1915. La chose fut signalée aux autorités par un soldat, qui déclara que Lipscher était venu pour faire des ouvertures de paix à M. Caillaux, qui, dans la correspondance, portait le nom de Caron, et que Duverger était allée demander à M. Caillaux d'aller à Zurich pour y rencontrer des agents allemands, mais que M. Caillaux avait, répondu : "Pas du tout ; si jé parlais de paix et si j'allais en Suisse, je me ferais assassiner. Attendez à plus tard." Une enquête fut ■•ouV-erte, niais appès un déjeuner au cours duquel les chefs de la police de Malvy discutèrent la chose, toute l'affaire fut classée, et M. Caillaux fut averti par M. Malvy que Lipscher était suivi. Et celà bien que la correspondance de Lipscher eut été saisie et que sa nature, puisse être indiquée par une ettre du 14 février 1916, dans laquelle il sst beaucoup question de Joseph (le prénom de M. Caillaux), des raisons qui ne 1 ui permettraient probablement pas, "contrairement à ses'vœux," de prendre la direction de l'affaire." Cette lettre donne l'opinion de deux personnages al-émands importants, dont l'identité se dissmule sous les prénoms de Jadot ?t drOscar, au sujet du degré d'aptitude de Joseph pour la tâche en question. Ces Allemands considèrent que " les événements du passé et sa position, malheu--eusement trop ébranlée, ont rendu impossible pour lui de s'occuper de ces àf-'ajres, et qu'il n'est plus à même de diriger l'opinion publique . . . qu!il n'est slusce qu'il a été, et qu'il est improbable qu'il réussisse. " C'est après que cette correspondance sut été saisie que la Préfecture de Police demanda que la surveillance de M. Cail-aux cesse. • Le rapporteur, après avoir blâmé Latitude du chef de la Préfecture de Police, :ontinue : "Ainsi une question de personne et les intérêts d'un individu se Pouvaient opposés aux intérêts du 5ays et à cause de cela l'action de la jolice fut paralysée en ce qui concerne in criminel à la solde de l'Allemagne. CHEZ LES SOCIALISTES Au conseil fédéral de la Seine Dimanche dernier s'est tenu à Paris e conseil fédéral de la Seine, avec un programme tout simple: celui de déter-niner l'attitude que devra avoir la Fé-lération de la Seine au prochain conseil îational du parti socialiste unifié. Au fond, une préoccupation1 unique lominait le conseil fédéral de la Seine. ;elle de juger les "quarante" en géné-•al, et le citoyen Albert Thomas, "qua-•aijte et unième," en particulier. Et. de fait, l'intérêt languit jusqu'à on apparition. Mais sitôt que l'ancien ministre de 'armement eût pris place dans l'assem->lée, ce fut une belle fièvre. Un accusateur se leva, le citoyen Bourreau, de Saint-Denis. Il reprocha au citoyen Thomas d',a-'oir, par ses manœuvres, retardé l'heure le la paix. — Si'vous aviez accueilli, dit-il, vous qui en 1917 étiez ministre, la lettre de l'empereur d'Autriche comme elle méritait- de l'être, la guerre serait peut-être finie aujourd'hui. Très ému, mais aussi très maître de lui, M. Albert Thomas répond: -— Je vis donc cette pensée, assurée en moi, que la paix n'était pas possible en 1917. Et il explique longuement les tractations diplomatiques qui ont- suivi la lettre de l'empereur Charles d'Autriche. Il estime que,-dans les conditions où oette lettre avait été communiquée au gouvernement français, M. Ribot avait eu çaison de ne pas en faire part au conseil des ministres, "puisque c'était sou--la foi du serment" que cette lettre avait été communiquée par le prince Sixte. Et en termes fort prudents le citoyen Thomas déplore la publicité faite autour de cettê lettre. Et, s'animant-le plus en plus, le citoyen Albert Thomas conclut : -— Je suis unitaire, mais s'il n'est pas possible de définir .une politique unique dans lé parti, il faudra que les diverses tendances s'affirment sans équivoque. Les citoyens Mayéras et Longuet refusent,, au nom des majoritaires, de suivre le citoyen Albert Thomas sur le terrain de discussion personnelle, où, selon eux, il voulait les entraîner. On fut d'avis de nommer une commission qui serait chargée de rédiger des motions à soumettre au prochain congrès national. Cette commission, forte de douze membres, comprend seulement deux majori. tail'Es et quatre centris"-es. Les autres appartiennent tous à la minorité. Pour être complet,- signalons également que lorsque la lettre de l'empereur Chartes parvint en France, le citoyen Albert Thomas se trouvait en Russie. — (Matin.) AUTOUR de la GUERRE AUTRICHE-HONGRIE — L' "Arbeiter Zeit-ung" signale qu'un meeting monstre des ouvriers des chemins de fer a été tenu vendredi dernier'et que l'assistance était si nombreuse que d'autres assemblées durent être constituées. Dix députés y assistaient. Voici un compte-rendu fortement censuré -des réunions : "Le -dépu'té Heine mit le gouvernement en garde contre la militarisation des chemins de fer. Un autre député dit que les promesses du gouvernement étaient inadéquates. Deux machinistes déclarèrent que tous les machinistes tombaient presque de faim de leurs loôomo-< tives. Une femme, présidente dés Cuisi^ nés communes pour les ouvriers des chemins de fer autrichiens, décrivit la détresse des familles d'ouvriers des chemins de fer et assura que la mortalité infantile, due à la consomption, augmentait sans cesse. Des tonnerres d'applaudissements éclatèrent lorsque le député Miil-ler déclara que les ouvriers des chemins de fer demandaient.avant tout la paix, dans le but de mettre fin à leur détresse. Le reste de son discours fut coupé par la censure. "A l'issue du meeting, une résolution fut adoptée déclarant que les ouvriers des chemins de fer déclinaient toute responsabilité de ce qui pourrait arriver si le gouvernement ne se décidait pas à leur accorder une aide efficace." GRANDE-BRETAGNE — A partir du 22 juillet, le prix au détail de la margarine sera de ls. 2d. la livre. DERNIÈRE HEURE 10,000 prisonniers D'après le " Gaulois," le nombre des prisonniers allemands c.apturés hier dépasse 10,000; dans le secteur le plus au nord plus de 4,000 prisonniers ont été comptés, et les Américains seuls ont fait 3,000 prisonniers et capturé 50 canons. Le communiqué britannique Vendredi, 10 h. 25 matin. Des raids ennemis ont été repoussés au cours de la nuit dans les secteurs de Villers-Bretonneux et' Morlancourt. Nous avons exécuté dès raids heureux dans le voisinage de Bucquoy, de Wil-. lerval et de Locre et capturé quelques prisonniers*.

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