L'indépendance belge

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09 January 1918
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89e annea Wg 8 L' INDEPENDANCE ROYAUME-UNI : ONE PENNY BELGE. CONTINENT : 15 CENTIMES (HOLLANDE ; 5 CENTS) ADMINISTRATION ET REDACTION:' TUDOR HOUSE. TUDOR ST.. E.C. 4. TELEPHONE: CITY 3960 BUREAU A PARIS: 11, PLACE DE LA BOURSE. TELE.: 311-57 et 238-75 MERCREDI 9 JANVIER 1918 En vente à Londres à 3 h. le mardi 8 janvier ( 3 MOIS, 9 SHILLINGS. ABONNEMENTS : j 6 MOIS, 17 SHILLINGS. CONSERVATION PAR LE PROGRES. . 11 AN, 32 SHILLINGS. LA SITUATION Mardi midi. L'effet produit dans les pays de l'Entente par le discours-programme de M. Lloyd George est excellent, et il résulte des informations venant de Washington que le Président Wilson et le gouvernement américain approuvent, eux aussi, de la façon la plus formelle, la définition des buts de guerre, telle qu'elle a été détaillée par M. Lloyd George. En Allemagne, le discours semble avoir eu pour effet, pour autant que nous pouvons en juger d'après les commentaires de journaux que nous avons sous les yeux, de fortifier le sentiment belliqueux et de renforcer la position des pangermanistes et autres extrémistes de droite. La "Gazette de Yoss" interprète le discours du Premier anglais comme une preuve de la faiblesse de la Grande-Bre-tagne et une indication nouvelle de la puissance allemande." La catholique " Gazette populaire de Cologne" constate le changement de ton que reflète le discours de M. Lloyd George, mais elle estime que la Grande-Bretagne n'a rien abandonné de ses anciens buts impérialistes. L'organe catholique considère la dé-sannexion de l'Alsace-Lorraine et de la Pologne allemande comme un démembrement du territoire prussien et aocus« M. Lloyd George de vouloir également dévaliser l'Autriche - Hongrie et la Turquie. Le "Lokal Anzeiger" va jusqu'à dirt que le discours prouve que la Grande-Bretagne continue de vouloir détruire pour toujours la puissance de l'Allemagne et de consolider pour toujours la puissance britannique. "Nos . troupes sur le front occidental, dit l'organe berlinois ainsi que nos sous-marins, se chargeront de répondre à ce discours." Conformément à l'habitude de nos ennemis, ils commencent par ne publier que les commentaires favorables aux' vues gouvernementales, et c'est ce qui explique l'absence momentanée des voix de :ê presse de l'opposition. Or, le discours de M. Lloyd George est arrivé à Berlin en pleine crise gouverne mentale et son effet a dû s'en trouver singulièrement renforcé. Il paraît, en effet que le parti militariste, c'est-à-dire annexionniste, allemand n'est pas satisfait du tout de la politique, "désintéressée'' comme il l'appelle, poursuivie par k Chanoelier von Hertling et le baron voe Kuhlmann à Brest-Litovsk ! Cette politique "d'abdication" n'est- pas de nature à calmer l'appétit des hobereaux, qui pousuivent une politique réaliste et qui. forts de l'appui des militaristes, ne veulent pas entendre parler de concessiçms quelconques. Le olan annexionniste, prêt à risqueï le toqt pour le tout, à l'extérieur comme à l'intérieur, semble avoir mis l'Empereur en demeure de choisir entre lui et les démocrates, et, pour donner plus de poids à son ultimatum, il a mis en avant le général Ludendorff, chef d'état-majoi général, qui a offert sa démission en guise de protestation contre la> politique de renonciation. On mêle aussi le nom du maréchal ïïindenburg à cette intrigue, mais ce n'est là probablement qu'une manœuvre.Quoi qu'il en soit, c'est le groupe annexionniste et militariste qui l'a emporté, car von Ludendorff a retiré sa démission et Berlin s'efforce d'étouffer tous les bruits relatifs à la crise qui pourraient passer la frontière. Mais il n'y a plus moyen d'étouffer le "scandale," et même les Bolshévistes ne pourront, cette fois-ci, nier l'évidence. Nos' adversaires sont, en effet, plus annexionnistes que jamais et,les débats de la Conférence de Brest-Litovsk nous fixeront définitivement sur ce chapitre. L'Allemagne est, aujourd'hui, partagée en deux clans et le fossé qui les sépare s'élargit d'heure en heure. Les annexionnistes voient avec inquiétude la vague démocratique monter, et ils jouent quitte ou double. Pour nous, la partie est de? plus intéressantes, car elle est le signe précurseur de l'imminence de la catastrophe intérieure qui, depuis longtemps, menace l'Allemagne et qui doit se produire avant que nous puissions espérer une paix digne de ce nom. Le discours de M. Lloyd George et l'incident de Brest-Litovsk sont des événements d'une importance capitale au point de vue de la politique intérieure allemande aussi bien qu'au point de vue extérieur. Ils mettent en opposition les deux courants qui se disputent le pouvoir en Allemagne et, pour la première fois, les forces réunies de l'autocratie militaire se voient assaillies par les masses compactes de la démocratie. Cette lutte intestine qui ne peut qu'affaiblir nos ennemis, s'aggrave, affirme-t-on, d'une crise dynastique, car les menaces du groupe militariste constituent, i par surcroît, un chantage à l'adresse de . l'Empereur, que les pangermanistes veulent obliger de se prononcer oontre les ■ partis modérés, sur lesquels s'appuient le Chancelier, le baron von Iyuhhnann et : le comte Czernin. L'Allemagne est arrivés à l'heure de crise où elle doit choisir entre deux poii, » tiques, diamétralement opposées,-et la ri. tuation du Kaiser n'est rien moins qu'en-' viable. S'il cède aux militaristes, il sera la victime des partis démocratiques, qui ■ savent que l'avenir leur appartient; s'il > cède à ces derniers, il ligue contre lui i les plus solides appuis du trône : la caste militaire, les hobereaux, les gros cultivateurs et lés gros industriels qui ont placé toute leur fortune sur la-politique de spo-; liation et de brigandage, et qui sont d'autant plus dangereux qu'ils risquent tout ■ dans l'aventure. Attendons-nous donc à voir l'Allema-' gne- (toujours dirigée par les militaristes) ' faire de nouveaux efforts contre nous, tant à la Conférence de Brest-Litovsk' 1 que sur les différents fronts, car il est logique*, de la part d'un tel adversaire, qu'il épuise tous les moyens que lui con-: fère la force brutale, avant de céder au raisonnement et à la logique. Les Bolshé-vistes russes tiennent en mains la solution plus ou moins rapide de la crise allemande et leur responsabilité devant l'histoire est grande. Les opérations militaires continuent de se ressentir du mauvais temps. Le oommuniqué allemand signale un violent duel d'artillerie au sud-est d'Y-pres et dans le secteur de Passchendaele. Paris mentionne des bombardements sur la Meuse et en Champagne, et Rome parle de duels d'artillerie des deux côtés du Lac de Garde, dans les Alpes Vénitiennes et sur là Piave inférieure. En Albanie, les Autrichiens ont renouvelé leur tentative de se rapprocher de Valona. Un succès local remporté par eux sur les tribus albanaises a été vite réparé par l'intervention de troupes ita-; liennes. En fait d'opérations sur mer, signalons la destruction en Méditerranée d'un con-: tre-torpillejir anglais coulé par un sous-: marin allemand. LA GUERRE EUROPEENNE OPERATIONS NAVALES Destroyer britannique coulé Londres, lundi soir. — Un destroyer de ,1a flotte britannique a été torpillé et coulé dans la Méditerranée. Tous les officiers ont été sauvés, mais 10 hommes de l'équipage ont été noyés. Collision de deux steamei's chinois Les navires marchands chinois "Poo-Chi" (1,049 tonnes) et "Hsin-Fung" (1,846 tonnes), sont entrés en collision, samedi matin, sur le Yangtszekiang. Le "Poo-Chi" a été coulé. On estime à une Centaine le nombre des victimes, ? OPERATIONS AERIENNES Aviateur britannique en Belgique Un aviateur anglais est parvenu, le 13 novembre, à atterrir dans la province de Liège et à s'éclipser après avoir incendié son appareil. Quatre-vingt personnes, accusées d'avoir assisté de près ou de loin à l'atterrissage, ont été arrêtées pour ne pas avoir dénoncé l'intrus. Un jeufie homme a été arrêté sous l'inculpation d'avoir indiqué au hardi fils d'Albion le chemin de la frontière hollandaise, qu'il est du reste parvenu à franchir brillamment. Nouveaux aérodromes en Belgique Les Allemands sont en train d'aménager trois plaines d'aviation; une a Evere, une à Berchem Ste-Agathe et une à Wemmel. A Evere et à Berchem les hangars de Zeppelins ont été démolis. A Evere, les travaux se poursuivent activement, le terrain sera bientôt prêt. Tous les habitants, dans un rayon de mille mètres de la plaine, ont reçu l'ordre de quitter leurs demeures. LES EVENEMENTS EN RUSSIE Trotsky à Brest-Litovsk Un télégramme de Brest-Litovsk parvenu hier à Amsterdam via Berlin, dit que les délégués russes, y compris Trotsky, sont arrivés là dans la matinée. La conférence entre Allemands et Ukraniens a continuée hier, en assemblée plénière ,à laquelle assistaient les plénipotentiaires des- quatre puissances centrales. Les maximalistes enragent L'organe maximaliste "Pravda" et le "Bulletin" des Soviets publient un article intitulé "Leur plan," dans lequel les amis de Lénine blâment les Alliés, ne reculent pas pour servir leur mauvaise cause, de travestir les faits et de prêter aux leaders de l'Entente des pensées et des intentions qu'ils n'ont jamais exprimées.Cet article, qui trahit la* fureur des maximalistes de n'avoir pu entraîner les Alliés dans le traquenard de la paix allemande, dit en autre choses : "M. Lloyd George considère qu'il vaut mieux que les Russes fassent la paix avec les Austro-Allemands pour leur propre compte, afin d'avoir les mains libres pour négocier (?) Les autres chefs alliés ont plus ou moins franchement déclaré la même chose. Il n'y a aucune différence dans les opinions qui ne changent que dans la franchise de leur expression ' vrs Alliés préparent leur public à la paix et pensent que si la Russie est forcée d'arriver à composition avec l'ennemi, ce sera elle et non les Alliés qui fera les frais de la paix. Plus grands seront les sacrifices consentis par la Russie, moins les Alliés auront à payer. Les Alliés pourraient atteindre le même but-en entrant dans les négociations générales pour la paix, mais dans ce cas il est évident qu'ils trahiraient la Pologne, la Lithuanie, la Courlande et la Roumanie, usant de la Russie comme menue-monnaie pour payer ces dettes. "Les impérialistes alliés trouvent un autre plan plus avantageux- En forçant la Russie à faire la paix (?) et en permettant aux Allemands de subjuguer les Polonais, les Lithuaniens, les Roumains et les Lettons (?), ils peuvent blâmer la Russie et se disculper aux yeux de leur propres peuples. Les Alliés disent qu'ils vaincront une autre attaque allemande dans l'ouest avant de commencer des négociations de paix. Ceci semble une idée-insensée, car après une nouvelle avance, les positions resteront les mêmes. "La presse russe impérialiste, socialiste ou modérée, défend les Alliés de toutes les manières, cache la vérité aux yeux du peuple et blanchit les Alliés au lieu de dire la vérité au peuple, notamment, que les impérialistes alliés préparent la paix avec les impérialistes allemands aux dépens de la Pologne, de la Lithuanie et de la Roumanie. Ce plan ne peut être paralysé que par les peuples dans une lutte avec leurs propres gouvernements. " Toujours la même phraséologie et la même mauvaise foi. Quand donc le peuple russe comprendra-t-il que les vrais ennemis de la grande Révolution et de la saine démocratie sont les maximalistes qui, consciemment ou non, pactisent avec les militaristes prussiens contre ceux qui défendent les droits du peuple et de la dérpocratie ? Le traquénard de la paix générale Le T. S. F. suivant a été envoyé au "Camarade" Joffe, président de la délégation russe à Brest-Litovsk, par M. von Kuhlmann, lç comte Czernin, M. Popoff et Nessimi Bey, les chefs respectifs des délégations des quatre Puissances Centrales : "Dans leur réponse aux propositions de la délégation russe, les délégations des Puissances Centrales ont exposé, le 25 décembre, à Brest-Litovsk, certains principes dirigeants pour la conclusion d'une paix générale immédiat^. Cependant ils firent expressément remarquer que la validité de ces principes directeurs comprenait l'obligation pour toutes les puissances engagées dans la guerre, sans exception ni réserve, de s'en gager dans un délai raisonnable à observer strictement ces conditions qui lieraient tous les peuples de la même manière. Avec le consentement des quatre délégations alliées (centrales), la délégation russe fixa alors un délai de dix jours, au cours duquel les'autres belligérants prendraient connaissance de ces principes pour la conclusion d'une paix immédiate, tels qu'ils avaient été exposé à Brest-Litovsk, et décideraient s'ils participeraient ou non aux négociations de paix. Les délégations des Puissances Centrales prennent note du fait que la période de dix jours a pris fin le 4 janvier et qu'aucune déclaration concernant la participation à ces riégocoiations de paix n'a pas encore été reçue d'aucun autre belligérant." Suivant un télégramme de Vienne, la " Fremdenblatt," en commentant " le silence des Puissances de l'Entente," au sujet des propositions de paix austro-allemandes, déclare : Nos alliés et nous, nous ne sommes plus liés par les principes que nous avions présentés comme base d'une paix générale.** Les Puissances de l'Entente ayant dédaigné'de profiter des dix jours d'intervalle dans les négociations, et ayant par leur silence rejeté le programme de paix sans annexions ni indemnités, ils doivent porter seuls à présent, la responsabilité de la continuation de la guerre et le blâme pour toutes les conséquences soulevées par leur action. L'attitude des socialistes français Le groupe parlementaire socialiste français se réunira aujourd'hui pour examiner la question d'interpellation sur la politique du gouvernement au sujet de la Russie et sur le refus de M. Clemenceau de remettre des passeports aux délégués socialistes désirant aller à Pétrograd. M. Sembat et M. Thomas, si ce dernier se trouve à Paris, seront vraisemblablement choisis comme porte-paroles rln norfi LE PROBLEME DE L'ALIMENTATION EN ANGLETERRE La pénurie de viande continue et il n'y a pas d'indication générale d'une prompte améliqration. Le ministre de l'alimentation s'attend, dit-on, à ce que les marchés reçoivent de nouveau leurs approvisionnements habituels d'ici une quinzaine de jours. Les fermiers retiennent le gros bétail pour le moment, n'étant pas satisfaits du prix maximum fixé pour ce bétail sur pied, mais, par contre, les" moutons, pour lesquels il n'a pas été fixé de prix maximum, arrivent sur les marchés en quantités beaucoup plus grandes qu'à fordinaire. Il ne faudrait pas s'étonner cependant de voir le gouvernement fixer un prix maximum pour les moutons, afin d'éviter une dé-plétion rapide des troupeaux. LES CAPTURES BRITANNIQUES EN 1917 Le War Office a publié le relevé des captures et des pertes britanniques au cours de l'année 1917. Le captures comprennent 114,544 prisonniers — 73,131 faits sur le front occidental ; 1,095 à Salonique ; 17,646 en Palestine ; 15,944 en Mésopotamie, et 6,723 en Afrique orientale — ainsi que 781 canons — 53 pris sur le fr<jnt occidental ; 108'en Palestine; 124 en Mésopotamie, et 18 en Afrique orientale,. Les pertes comprennent 28,379 prisonniers —- 27,200 sur le front occidental ; 202 à Salonique ; 610 en Palestine ; 267 en Mésopotamie, et 100 en Afrique orientale — ainsi que 166 canons, tous perdus sur le front occidental. AUTOUR de la GUERRE ALLEMAGNE Le Kaiser à passé la plus grande partie de dimanche dernier en conférences avec l'état-major général et Je ministre de la guerre. On commente en Allemagne le fait que le Kaiser a reçu en une longue audience le nouveau feld-maréchal von Wyrsch. — La grande cloche de la Cathédrale de Cologne, appelée Maria Gloriosa, a sonné pour la dernière fois Ja veille de l'an. Les fidèles ont écouté avec émotion les dernières notes. Le métal de la cloche qui pèse plusieurs tonnes sera employé à des buts dp guerre. La-cloche avait été fabriquée avec le métal de canons pris à la France en 1870-71. ETATS-UNIS — Le "Daily Telegraph" annonce, d'après le "New-York Sun," que le transport des troupes américaines vers l'Europe s'effectue conformément au plan - primitivement conçu et que, grâce à la coopération des gouvernements britannique et français, des arrangements seront bientôt terminés permettant le transport, oette année, du double du nombre de soldats d'abord prévu. — Chicago, à son tour, subit la température la plus mauvaise qu'elle ait subie depuis des années. Une tempête de neige a fait rage et dans plusieurs districts la neige a atteint les fenêtres du second étage. Le trafic des chemins de fer est presqu'entièrement suspendu. Toute la navigation est interrompue sur les lacs, et, sur la côte du Michigan, des valgues de sept mètres de hauteur charrient des masses considérables de glaçons, qui viennent battre les piers et les brise-lames.FRANCE — L'armée française vient de perdre coup sur coup deux de ses meilleurs officiers supérieurs. En effet, le général Colin, écrivain militaire de haute réputation, qui étudia spécialement la campagne de Napoléon et qui fit pendant quelques mois Ja campagne de Mésopotamie auprès de l'armée britannique, blessé le 29 décembre, mort le 1er janvier. D'au-ure part, on annonce de Paris la mort du général Grossetti, qui s'était brillamment distingué dans les batailles de la Marne et de l'Yser. — Un nouvel ordre a été publié en France pour le rajeunissement des cadres; il fixe à 56 ans l'âge-limite pour les lieutenants-colonels commandant des unités combattantes; 56 ans pour les majors dans les mêmes conditions et 50 ans pour les capitaines. GRANDE-BRETAGNE — Lord Reading a été nommé haut commissaire aux Etats-Unis avec le titre d'ambassadeur extraordinaire' et pléni-potentaire en mission spéciale. Lord Reading comme haut commissaire et envoyé spécial aura toute autorité sur les membres des missions britanniques envoyées aux Etats-Unis et les travaux de ces missions seront entièrement sous sa direction et son contrôle. Lord Nortli-eliffe restera à Londres comme président du quartier-général à Londres de la mis.-sion de guerre britannique aux Etats-Unis.— Le cabinet Hughes a donné sa démission en Australie. M. T.;dor a été prié de former un nouveau ministère. —" Le général Allenby est arrivé au Caise, retour de Jérusalem. Il a été officiellement reçu à la gare, où des centaines de personnes s'étaient- réunies, et il a été vigoureusement acclamé dans les rues. GUATEMALA — Il résulte de renseignements reçus au ministère des affaires étrangères au Havre que la colonie belge de Guaté-mala est saine et sauve. Toutefois les bâtiments de la légation ont été grave ment endommagés par le tremblement de terre qui a détruit un grand nombre do maisons de la ville. NORVEGE — L' "Aftenpost" dit que la police norvégienne a découvert un nouveau stock de bombes à Kirkenes, localité ma-' ritime importante, spécialement pour les navires à minerais. Deux Finlandais ont été arrêtés. Us ont avoué qu'ils avaient reçu en avril dernier des bombes d'un dépôt central à Christiania. Des bombes explosives ainsi que cinq bombes incendiaires et des tubes d'acide devant allumer des bombes spéciales antérieurement découvertes en Norvège, ont été trouvés. On ne doute pas que Kirkenes était une ramification d'une grande organisation s'étendant à toute la Norvège.

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This item is a publication of the title L'indépendance belge belonging to the category Liberale pers, published in Bruxelles from 1843 to 1940.

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