L'indépendance belge

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05 November 1914
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s.n. 1914, 05 November. L'indépendance belge. Seen on 18 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/1v5bc3ts93/
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-SSènie année. No. 299. L'INDÉPENDANCE ANGLETERRE; ONE PENNY, BELGE. CONTINENT : 15 CENTIMES. Administration et Rédaction, Tudor House, Tudor Street, E.C. LONDRES, JEUDI, 5 NOVEMBRE, 1914. Conservation par le Progrès. la question du travail belge en angleterre. Avis aux ouvriers belges. | Lorsque "l'Indépendance Belge" parut sur le sol de nos alliés anglais, le " Times " constata aussitôt l'utilité qu'il v aurait à organiser, de façon méthodique, le travail belge dans ce pays hospitalier.La question, très simple à première fciue (ce n'est qu'une question " d'offres " let de " demandes "), suscite pourtant !:s réflexions profondes qu'il est néces-iire d'émettre, dans le but d'éviter des alentendus, et surtout de créer une at-osphère de mésestime entre les tra-lilleurs anglais' et les travailleurs ilges. Au premier plan des préoccupations que suscite la situation anormale actuelle, se place celle relative à la concurrence |et aux formes de travail telles que les in-Istitutions ouvriers anglaises les créent. ■Les groupements corporatifs qui existent, les Trades Unions, possèdent une •organisation telle qu'il ne nous paraît pas possible, sans heurter des sentiments ■très légitimes, d'autoriser les ouvriers ■belges à établir (à leur insu parfois, évidemment) des tarifs de salaires qui constitueraient une concurrence inadmissible à l'égard de leurs camarades anglais, t Que faut-il faire? I De longs développements, pour répondre 4 cette question, sont inutiles, croyons-nous : on peut résumer cette ré-Jponse de façon nette en conseillant aux ^ouvriers belges de ne travailler que dans |des Conditions conformes aux règles ad-Imises en Angleterre. Et, lorsqu'ils sont fembauchés pour participer à une entreprise industrielle quelconque, de réclamer l'approbation des institutions corporatives du pays dans lequel ils reçoivent une hospitalité très précieuse, et qui leur lest offerte sans conditions. I Ceci est dit pour répondre à certaines Questions et observations qui nous sont 'parvenues. tribune Libre. Quand meme ! I Je constate avec plaisir que l'article ■de M. La Fontaine, " Et puis," a suscité ^quelques protestations parmi' les Belges ;:de Londres. Mais l'heure n'est pas aux ^polémiques, et si je crois utile de revenir 'jîsur ce sujet, c'est uniquement dans !e fbut d'éviter certains malentendus. 1 Que nous dit l'honorable sénateur? ■Que les atrocités commises par les Prussiens ne doivent pas nous inspirer le ■désir d'en commettre de semblables, et ■que la loi du talion a fait son temps. ^Kous sommes tous d'accord sur ce sujet, |ét si certains d'entre nous souhaitaient ■encore au début de la guerre, se venger «sur l'Allemagne des méfaits commis en ■Belgique, la lecture des abominations ■perpétrées à Louvain, à Anseremme, à ITamines, et ailleurs, doit leur en avoir Sait passer l'envie. Le mépris des traités, la lâcheté vis-à-vis des citoyens désarmés, des femmes et des enfants, sont pes qualités trop allemandes pour que (nous voulions jamais nous les approprier. Que M. La Fontaine se rassure, si notre armée met jamais les pieds en Al-Slemagne, elle donnera une leçon de civilisation aux adeptes de la " Kulture." | Ou nous différons quelque peu d'avis, je est concernant les mobiles qui inspirent l'armée allemande. M. La Fontaine (croit—où plutôt aime à croire—à une Recrudescence d'instincts barbares, à un Icgarement momentané' qui a porté cette Boule d'hommes harassé par des marches jet des contre-marches, affolés par la fa-Itig'ue et la faim, à se conduire comme Ides soudards médiévaux. Il s'imagine-— |°u plutôt tient à s'imaginer—que la Ig'ande Allemagne " de Kant," de jLoethe, et de Beethoven," sera soudain «saisie d'une crise de repentir et que le •Kaiser viendra en chemise et la corde |au cou rendre au roi Albert les clefs de pa bonne ville de Bruxelles. Nous croyions, au contraire, et les membres de la •commission d'enquête sont de notre avis, |que le pillage, l'incendie, le meurtre, et le viol ont été organisés par les autorités Iniilitaires allemandes afin de terroriser |la population et de paralyser l'activité |de l'armée belge. Chaque fois que l'ar- LE CARACTERE DE NOTRE ROI. Grâce à la courtoisie de Messieurs Bradbury, Agnew et Cie., les propriétaires du journal " Punch," nous sommes heureux de pouvoir reproduire aujourd'hui la saisissante gravure de Monsieur Bernard Par= tridge, qui a paru dans Se numéro de notre confrere du 21 octobre 1914. L'hommage que la gravure de cet artiste rend à notre honoré Roi trouvera un écho dans le cœur de tout Belge. J NI) OMPTA BLE. L'Empereur : "Ainsi, voyez—vous avez tout perdu." Le lioi ues Belyes : "Van mon ameJ' Reproduit par autorisation spéciale des Propriétaires du journal "Punch." mée d'Anvers a infligé des pertes à l'in- l'hiver, en Belgique et comme elles de- poste, ils ne compromettent pas aucune vahisseur et a gêné ses mouvements, la vront vivre sur le pays, il serait peu sage faiblesse la gloire qui leur a coûté cher, vengeance ne s'est pas lait entendre, dé tuer la poule aux œufs d'or en déci- Que des jeunes Belges désœuvrés qui Les ruines de Louvain, d'Aerschot, et mant la population. L'armée belge, en- arpentent Oxford Street et Piccadilly de Termonde le prouvent suffisamment, fin, combattant désormais à côté des Circus, sans se soucier de l'appel de leur Les Allemands n'ont pas tué par in- Alliés, suivant les ordres de leur état- patrie, sans songer aux braves troupiers stinct, ce qui pourrait être excusable, major, ses mouvements ne peuvent plus couverts de boue qui meurent à chaque ils ont tué, pillé et brûlé par intérêt, être influencés par les persécutions exer- instant, à l'heure où j'écris, dans les pareeque, suivant eux, c'était ia meil- cées contre les non-combattants. tranchées de Nieuport et de Dixmude — leure politique à suivre, et pareequ'ils II est difficile, j'en conviens, de renon- que ces jeunes qui s'efforcent, en ce mo-ne reconnaissent d'autre loi, d'autre mo- cer à certaines illusions telles que celles ment de ternir notre gloire, en étalant raie, que celle que leur dicte la nécessi- qui ont inspiré, durant ces dernières an- leurs cocardes tricolores devant les yeux té, la " dure nécessité" du moment. M. nées, les apôtres du pacifisme. Mais il des volontaires anglais, se le tiennent La -Fontaine calomnie le Moyen Age et serait funeste de nous aveugler plus, pour dit. Quoiqu'il arrive l'énorme maies nègres du Congo ne lui sauront pas longtemps. La diplomatie allemande jorité des Belges ne se soumettront ia-gré de sa comparaison. La moralité nous a trahi, les socialistes allemands mais. Même si les Alliés étaient battus, nègre et la mentalité médiévale sont de nous ont trahi, les intellectuels allemands même si, vainqueurs, ils laissaient la loin supérieures à la moralité nietzs- surtout, les descendants dégénérés des moindre parcelle de notre territoire aux chéenne des Allemands. Kant, des Goethe, des Beethoven nous griffes de la " bête blonde " (que nos Il se peut parfaitement que l'attitude ont trahi. L'arbitrage a fait faillite, l'in- amis me pardonnent ce blasphème) nous de l'Allemagne se modifie demain à notre ternationale a fait faillite, la bonne foi ne cesserons jamais de lutter, nous ne égard. Il semble, en effet, qu'à Anvers, à allemande a fait faillite. Entre le point courberons jamais la tête. Si les jeunes Gand et à Bruxelles elle ne songe pas, de vue des Alliés et celui des Allemands, gens ne veulent pas.faire leur devoir, les pour l'instant, à appliquer ses méthodes il n'est pas de conciliation possible, ce hommes d'âge la feront, et si jamais, avec la même rigueur. Mais il faudrait n'est pas une question de nuances, c'est malgré tout, le pays devait gémir dans être bien naïf pour croire que ce revire- une question élémentaire, absolue. Nous la servitude, nous ajouterions une révo-ment est inspiré par une crise subite de ne sommes pas comme le noir et le blanc lution de lus à la 1q ljste de • é_ remords. Ce revirement, en admettant —avec la possibilité de pouvoir un jour y qu'il se produise, serait facile à justi- trouver un gris sauveur — nous sommes ' ^ . fier. Le kaiser et sa séquelle ne tiennent comme l'eau et le feu, comme la vérité romaine a posé une question pas à exasperer davantage l'opinion et le mensonge. "Et puis?" A cette question, il n'est américaine; comme ils comptent bien Les Belges qui se sont fait les cham- qu'une réponse : " Quand même ! " gue leurs armées séjourneront durant oions du bon droit ne discutent pas leur! Emile CAMMAERTS. flarVei/ ]\/icÛofs 1 f 4(2 DE KNIGHTSB RI DGF. I ont eu le bon esprit de présenter une superbe sélection de vêtements élégants, à des prix très abor-! dables. Voici deux modèles illustrant le goût parlait de cette mai- 1 enn Belle robe de ville eu serge bleu foncé j de Ire qualité. La tunique qui retombe en plis gracieux des hanches, est découpée profondément aux côtés, et révèle un jupon de satin noir. Le dessus s'ajuste à l'aide de plaques soutacliées, et comporte une tunique de satin noir et un col de soie blanche. - 1 0 guineas. Façonné dans nos ateliers. Ce modèle peut être reproduit en velours coton ! croisé, et une variété d'autres matières. ! HARVEY NICHOLS & Co., Ltd., ! KKIGHTSBRIDGE, LONDON, S. W

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This item is a publication of the title L'indépendance belge belonging to the category Liberale pers, published in Bruxelles from 1843 to 1940.

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