L'indépendance belge

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07 December 1915
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s.n. 1915, 07 December. L'indépendance belge. Seen on 19 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/tq5r786r5r/
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L INDEPENDANCE ROYAUME-UNI : ONE PENNY BELGE. CONTINENT: 15 CENTIMES (HOLLANDE : 5 CENTS.) ADMINISTRATION ET REDACTION: BUREAU A PARIS: 9 SHIILINGS > ttUDOR HODSE, TUDOR ST., LONDQN, E.C. "> jA' J 3, | 'et LONDRES, MARDI 7 DECEMBRE 1915. ABONNEMENTS: jô MOIs! 17 SHILLINGS, i CONSERVATION PAR le PROGRÈS., TELEPHONE: CITY 3960. TELEPH.: \238-7B. * 1 AN, 32 SHILLINGS. ' SOMMAIRE. I-A SITUATION : La Grèce et les Puissances. — Importantes déclarations du roi Constantin. — La Russie appelle sous fes drapeaux la classe 1917. — La campagne en faveur de la Paix. — Un ballon d'essai allemand. La cité des glorieux estropiés. — Emile Royer. Lettre de Hollande. — Dr Terwagne. Billet Parisien. — Jean-Bernard. Lettre du Front. — Charles Bronne. Ea Belgique. Echos. Etc. LA SITUATION. Mardi, midi. semble vouloir s® venger d'insuccès poli- La visite faite samedi par les ministres tiques essuyés ailleurs ! de l'Entente à M. Skouloudis a eu pour Le Roi n'a pas craint d'aborder le su- effet de rendre plus acceptables au gou- jet délicat du traité greco-serbe qui, d'a- vernement grec certains détails des de- Près lui, visait uniquement une guerre mandes alliées. Dimanche, le ministre dé balkanique. Quant à l'existence d'un France a été reçu en audience par le roi traité gréco-bulgare, il la nie catégori- Constantin et la réponse à la note des quement et affirme que la Grèce et la Puissances alliées, arrêtée au cours du Bulgarie sont des ennemies héréditaires, conseil des ministres grec qui suivit cette En terminant, le Roi a ajouté audience, a dû être remise lundi aux re- la Grèce ne peut s'engager présentants des Alliés à Athènes. définitivement au sujet de tel Une fois de plus la' situation est envi- ou ^ programme tant que les Alliés sagée avec optimisme et le fait que le gé- n auront pas défini eux-mêmes leur pro- uéral Pallis, membre de l'état-major gramme. La Grèce doit, connaître les grec, a été chargé de se rendre en mission Plans définitifs des Alliés, bien que, quels spéciale à Salonique afin de s'entendre (IUÔ soi«nt ces plaM, elle n'abandonnera avec les autorités militaires franco-bri- Pas sa neutralité.' tanniques au sujet de certains détails Sur ces mots, l'entretien a pris fin, et techniques, est considéré comme un 'e souverain a congédie son interlocuteur symptôme de détente réelle. en exprimant l'espoir que ses entretiens * D'autre part, les déclarations faites avec lord Kitchener et M. Denys Cochin par le roi Constantin au représentant du auronb ««tribue a dissiper beaucoup des " Times" à Athènes, et dont nous don- nu5es qlu assombl'iss&nt 1 horizon. nons plus loin le détail, sont de nature ^ous 116 Pouvons partager cet es- à apaiser les craintes que les événements PC11 de ces dernières semaines avaient fait , ^es dernier» informations du théâtre naître balkanique cle la guerre confirment que r ri . , , s, ■ les Bulgares, poursuivant les Serbes en Le roi Constantin s est eleve avec m- , .... .® , i territoire albanais, ont mis ceux-aignation contre le soupçon que la na- - ^ , , , ,. ® -1 . , ci en deroute sur les bords tion grecque ou son souverain puissent « , T. , , , * -,-, , de la Liuma, et ont capture un împor- etre considérés comme capables de tra- Â i t» / i-ii tant butin. On annonce de Bucarest au Juson a 1 égard de la France et de la ,{rT, ,, , ,, . . „ i x> ? ir • ri i n - Temps que quatre momtors autn- Grande-Bretagne. Mais, dit-il, la Gre- , . r , 1 1 , - ... , v , f , oh relis 5 aBpretent " quitter te wsrf olioir après deux guerres, a besoin de repos 1XA, . ^ <<\v™ a' •« 4 j' - -i, ^ i. i. • en vue de descendre le Danube lusqtra et mon désir est d éviter a tout prix -r» • 1 r ^, 3 -, , , j, i i Ileni pour essayer, de la, de bombarder a mon pays les périls et les desastres de , -r,1 / - i î m » • 1 * ,, les Russes concentres dans cette région, la conflagration europeenne. -r. , v , . . R , / - -r , . , _ . Rappelons a ce propos la décision de la La seule circonstance, a dit le Roi, Roumanie de confisqu6r tous les navires qui pourrait me faire consentir a entrer ét rg traversant les eaux roumaines en guerre serait la mise en question de Danube i'existence même de la Grèce ou une ^og A1!iés russes poussent activement certitude de victoire telle que les fruits- Ieurg préparatifs milltaireSj et î'appei en vaudraient les sacrifices. _ sous les drapeaux de la classe 1917 vient, Cet aveu est à retenir, car il indique ^ propos, rappeler à ceux qui, tant à que le roi Constantin, souverain ^ très Berlin qu>à Rome efc ,aux Etats-Unis pratique, se rangerait de notre côté s il parle.nt de paix, qu'il ne saurait en être avait la certitude de 1 efficacité de 1 aide question tant que subsistera la puissance des Alliés. Le sort de la Belgique, qui a militaire de nos ennemis. Pa3 plus les eu tant à souffrir, parce que les Alliés diSCOurs du Pape, que les efforts de M. n ont pas su venir assez vite por(] ne modifieront les décisions bien à son secours, ^ liante visiblement arrêtées des Alliés à ce sujet. Quant aux 1 esprit du Roi, et les reproches "conditions de paix allemandes," que qu il adresse aux Puissances de 1 En- ]a presse américaine est chargée de nous tente au sujet de 1 absence d une politi- j-évéler pour sonder l'opinion des Alliés, que balkanique bien définie, ne manque eues ont beau comporter le rétablisse- pas de justesse. Supposez un^instant, ment complet de l'indépendance de la a dit le Roi, que la Grèce se tût jointe Belgique, un " arrangement" en ce qui aux Alliés et^que, par la suite, ceux-ci concerne l'Alsaoe-Lorraine, et la créa- eupent ^décidé de réduire leur action, t;on d'Etats tampons entre la Russie et voire même de se retirer complètement jes empires centraux, elles seront jugées des Balkans, quelle eût été la situation inaccepables tant qu'elles ne comporte- de la Grece ? Elle serait devenue une se- ront. pas les garanties nécessaires nour conde Belgique et se trouverait à la mer- l'avenir. ci de ses ennemis. D'ailleurs, la mainmise sur les pays Plus loin, le souverain, parlant des balkaniques que l'Allemagne voudrait concessions faites aux Alliés, laisse en- voir ratifiée, suffirait à elle seule à faire tendre qu'en réalité la Grèce a, de ce repousser les propositions allemandes, fait, abandonné sa neutralité et il se de- Dans la Mer de Marmara, un sous- mande si, cela étant, elle ne s'expose pas marin britannique a coulé un contre- à voir les Puissances Centrales et la Bul- torpilleur turc, un navire de ravitaille- garie formuler des demandes similaires ? ment et quatre voiliers, et a bombardé Enfin, le Roi, faisant allusion aux fau- la voie du chemin de fer d'Ismid.. tes commises par les Alliés, demande si Aux Etats-Unis, la campagne contre la oonfianoe placée dans la Bulgarie était les conspirateurs allemands est poursui- justifiée, et s'il n'eût- pas été préférable vie vigoureusement et on croit que le de se montrer un peu plus confiant à l'é- message au Congrès du président Wilson gard de la Grèce, sur le dos de qui on y fera allusion. LA CITÉ DES GLORIEUX ESTROPIÉS A l'exception de ceux qui sont mal rémunérés, et " ne nourissent pas leur homme," tous les métiers peuvent s'apprendre à l'Institut militaire belge de rééducation des blessés de guerre. On y enseigne l'agriculture, l'ajustage, la fabrication d'articles de bazar, 3a boucherie, la brosseri'e, la boulangerie, l'automobilisme, la coiffure, les constructions civiles, la cordonnerie, la coupe des pierres, la culture des champignons, le dessin, l'ébénisterie, l'électricité, le grand et petit élevage, le travail de la forg-e, la gravure, l'horticulture, la maçonnerie, la menuiserie, la mécanique, la cinématographie, la photographie, l'héliogravure, la peinture, 'a plomberie — zinguerie, la reliure, la saboterie, la sculpture, la sellerie, la couture et la coupe, la tapisserie, la télégraphie, le tissage, le traçage, 1a typographie, la fabrication des cannes, la vannerie. Une section spéciale y enseigne le commerce, la tenue des livres, l'arithmétique commerciale, la géographie commerciale, le droit commercial, l'économie politique, les langues vivantes, la sténo-dactylographie. Mais ce qui fait l'originalité de Port-Villez et sa supériorité sur toutes les écoles de aééducation qui avaient été fondées jusqu'ici, c'est que l'apprentissage y est intimement mêlé à une importante production industrielle. L'école et l'atelier sont habituellement séparés. Et s'il y a un atelier à l'école, on n'y produit guère; on ne fait qu'y gâcher de la .matière permière. D'ailleurs les écoles professionnelles étant en général subsidiées par-les. pouvoirs publics, l'industrie privée protesterait contre une production où elle verrait une concurrence déloyale. Mais notre institut militaire de rééducation s'est très ingénieusement adapté aux circonstances extraordinaires que nous traversons, il dispose de la main-d'œuvre de nombreux "travailleurs" qui, appartenant aiiv plus anciennes classes de milice, ne rendraient plus grand service au iront. E'i il a trouvé parmi eux non seulement <i'excellents producteurs, mais aussi des moniteurs et des conseillers précieux. Ils ont aidé la direction à étàblir les ateliers les plus divers. "C'est des ouvriers, rot disait M. le major Wal-lens, que viennent la plupart des idées pratiques. Nous faisons appel à toutes les initiativ s, et notre rôle est de les canaliser et de les coordonner." Les travailleurs de Pbrt-Villez sont des hommes choisis, et leur main-d'œuvre d'élite c ùte peu de chose à l'institut, ce qui est parfaitement admissible en un temps où tous les citoyens se doivent tout entiers à l'Etat. I^es ateliers de 'Institut Militaire de Rééducation se fournissent réciproquement d'un tas de choses. Ils contribuent à l'habillement des colons. Ils confectionnent pour eux d'ingénieux appareils de prothèse, L'atelier de menuiserie pourvoit dt mobilier les classes, bureaux et dortoir- de l'établissement De grands paniers 'osier qui, dans tous les locaux, renfernu ut maintenant le bois à brûler, serviront ].!us tard au transport des documents et <-chives. Port-Villez produira des légumes pour sa propre consommation et compté en fournir h l'armée. Port-Vil!'. / n'est pas seulement une école ; c'e < une cité où s'opère la division du travail, et où s'organise l'entr'aide pour la production de tout ce dont les hommes ont besoin. Ces ateliers ■travaillent aussi peur le dehors—pour l'exportation—et o« comme principaux clients l'intendance beige et l'intendance française. Le ha: rt< nv r . visiter d'abord. _ l'atelier de cordonnerie. On y œuvrait ferme sous la direction, ou plutôt sur des conseils d'un caporal instructeur, i Celui-ci, arrivé à Port-Villez comme travailleur, avait été occupé d'abord à la construction- de l'atelier. Puis il avait repris son métier d'avant la guerre,, et avait commencé par réparer les chaussures de ises (camarades. Maintenant l'atelier fonctionnait au complet. Parmi les hommes qui. travaillaient là, se trouvaient un grand nombre d'apprentis. On leur donne à faire dès le début, quelques réparations faciles. De cette façon, on les intéresse immédiatement au métier qu'on veut essayer de leur apprendre, en leur faisant sentir l'utilité de leur effort. S'ils ont pour la cordonnerie du goût et des aptitudes, on les fait passer à une autre table où leur apprentissage dévient plus méthodique. En même temps on leur fait suivre, à certaines heures de la journée, des cours généraux et des cours de technologie où leur est inculqué ce qui peut leur être utile dans le métier, et ce qui peut le leur faire aimer. Aux apprentis cordonniers, on indique les différentes qualités des cuirs, les procédés de tannage, leurs avantages et leurs inconvénients au point de vue de la chaussure, l'art dè choisir les matériaux à mettre en œuvre et la façon de tirer parti des déchets, les différents points de couture qui sont possibles, l'outillage qui peut être employé, etc. Bref, on cherche à faire d'eux des ouvriers intelligents, capables et instruits.La façon dont on procède à Port-Villez pour arriver à déterminer le métier qui convient à chaque "inapte," me semble également mériter une entière approbation. L'homme est guidé dans son choix par le médecin et par la direction technique de l'établissement. L'on prend en considération les aptitudes physiques qui lui restent, et aussi les conditions économiques du milieu où il rentrera en Belgique. Mais dans ces limites, on s'efforce de suivre son inclination. Aux campagnards on enseigne l'agriculture, et notamment l'emploi judicieux des engrais, l'horticulture et l'arboriculture, mais aussi des métiers accessoires, la vannerie par exemple, ou la sellerie, ce qui fera du soldat revenu de la guerre, un homme qui pourra se rendre particulièrement utile à la ferme. Les élèves de l'Ecole de Rééducation sont appelés à se rendre compte de l'administration et de la comptabilité de l'atelier, du chantier, de l'entreprise agricole où ils sont occupés. On leur reconnaît le droit de savoir pour quoi ils travaillent, d'être mis au courant des résultats de leur effort. On leur apprend ainsi à diriger une maison de commerce ou une petite affaire industrielle. "Ce qu'ils ont perdu en capacité ouvrière,me disait l'un des dirigeants de rétabli&semçntj. ils pourront en trou ver la compensation dans l'acquisition de capacités de direction. C'est une chance de plus qui leur sera donnée de triompher dans la lutte pour l'existence où, sous d'autres rapports, ils sont désormais handicapés." Dans de pareilles conditions, l'apprentissage est extraordinairement rapide. J'ai vu, entre autres, un homme de 39 ans, ancien carrier, entré à Port-Villez un mois auparavant, qui, travaillant le cuir, faisait très convenablement des ceinturons d'officiers. J'ai parlé de l'atelier du cuir à titre d'exemple. Les autres sections ont été installées et fonctionnent d'après les mêmes principes ; on y applique les mêmes idées. Tous les ateliers sont pourvus des machines et des outils les meilleurs et les plus perfectionnés qu'il soit possible de se procurer en ce moment. En ce qui concerne l'avenir immédiat des mutilés, ceux qui auront acquis les qualités professionnelles nécessaires pourront, s'ils le désirent, quitter l'établissement et s'employer dans l'industrie privée. Une commission spéciale examinera le cas de chacun, autorisera éventuellement le départ de l'estropié, et s'efforcera de le suivre et de le protéger dans la vie civile. On le voit, l'œuvre de Port-Villez commencée en juillet 1915 est grandiose. Ses dirigeants ont bien voulu m'inviter à en parcourir seul les installations après qu'ils m'y avaient guidé, afin que je puisse causer avec les hommes et me rendre compte de leur état d'esprit. Je l'ai dit dans mon article de la semaine dernière : c'est un milieu fraternel où Ton reconnaît" à des signes menus que la vie est plaisante et douce. On y reprend des habitudes de chez soi. Aux parois d'un atelier sont accrochées des cages où des canaris chantent à plein gosier. Autre part court un petit chien; sans foyer, lui aussi, il a été recueilli par nos soldats inaptes et est de--renu leur au.i, TT«e rn* gpo?rtîep' spécialement à un travailleur qui l'a dressée et nous la présente installée sur son épaule. Je suis entré dans les chambrées; il y faisait -bon; le chauffage et la ventilation me paraissent ne rien laisser à désirer dans les baraquements construits sur les plans du major Wallens. Les cuisines sont propres et vastes; l'ordinaire des hommes m'a semblé excellent ; ils ont notamment de très belle viande, grâce à l'intendance française qui est, pour notre école militaire de rééducation, aussi aimable et attentionnée qu'on peut l'être. La cantine est bien tenue et bien approvisionnée. Et l'infirmerie, bien, installée, n'abrite qu'un petit nombre d'hommes", l'état sanitaire de Port-Villez étant excellent malgré finfériorité physique de sa population. On ne saurait assez répéter à nos grands blessés de guerre, qu'il est maintenant de leur intérêt d'aller à Port-Villez et d'y faire leur rééducation physique et professionnelle. Les circonstances du moment permettent à certains d'entre eux qui sont en Angleterre, et qui y ont trouvé du travail, de mettre un peu d'argent de côté; peut-être retourneront-ils au pays mu- iimmmiiiiimiMiiiinniiiiimiimmnmiiiimmimu) Dans les sentiers battus de Londres. No. 7-ST. JAMES'S. Charles Street conduit de Hay-market et de Waterloo Place vers St. James's Square, qui, lors de la Restauration, constituait, avec le terrain environnant, les plaines de St. James's. Vers la droite, devant le No. '2, et au bord du trottoir, sont plantés les cinq canons pris pai" l'Amiral Boscawen dans l'action contre les Français, en 1747 le long de la côte du'Finistère. Un peu plus loin que le Sports Club au coin d'York Street, est le No. 10, devant, lequel s'étendent toujours de merveilleux chaînons. C'était le domicile de trois anciens premiers ministres —- Chatham, Derby, et Gladstone. Le No. 14 constitue^ la Bibliothèque de Londres, et le bâtiment blanc vers l'ouest est occupé par l'East India United Service Club. A l'extrême limite se trouve l'Army and Navy Club dont la façade est une copie du Palais Cornaro sur le Grand Canal à Venise. King Street, peuplée d'antiquaries et de salles de vente, conduit vers la Crown Court, la dernière des petites artères de Pall Mail, et du St. James's Theatre vers St. James's Street, jusqu'en face d' "Arthur's." Au No. 8, sur la gauche, Byron a séjourné quelques temps, et à deux portes, plus loin vers le sud se trouve Pickering Place, célèbre durant les jours georgiens, pour ses salles de jeu. II est connu que les citoyens de la vîlle se donnaient rendez - vous dans le petit square pour y videtf . îeurs .'iut'feHçù . '»» " t&?c. Les services Nos. 3, 6, 9, 13, f 13a, f 13b, 15, 20, |32, f33, 53, 59, ' 59a, 88, 94, 94a et 167* traversent le Haymarket ou Waterloo Place. * tes dimanches seulement, f Ea semaine seulement. The London General Omnibus Co., Ltd.* Electric Railway Hourse, Broadway, Westminster, S.W^ 34 lllllllllHlilHiUillllHlllllillIllllllllllllillIlllHHIIIIHIlll nis de quelques fonds. L'avenir sera) meilleur cependant à ceux qui y rentreront, avec un bras ou une jambe de moins et peu ou point d'argent, mais, avec un nouveau métier, avec des connaissances et des idées nouvelles, aved la gloire de s'être sacrifiés au pays, i mais aussi d'avoir eu l'énergie de recouvrer leur valeur ouvrière et d'avoir! par là, après avoir défendu l'indépen-» dance de leur patrie, sauvegardé leur propre indépendance. EMILE ROYER, Député de Tournai-Ath. LETTRE DE HOLLANDE. La préméditation. Au cours d'un voyage sur le Rhin-, un journaliste hollandais a vu un avis du commandant du 8e corps d'armée imprimé eh 1906 par l'imprimerie de l'Empire sur lequel la date du 31 juillet de l'année dernière était ajoutée au crayon bleu. Cet avis édictait les prescriptions concernant l'état de siège aux frontières de France, du Luxembourg et de Belgique, preuve que l'Allemagne préméditait en 1906, a dit le "Teiegraaf," la violation de la neutralité de la Belgique et du Luxembourg. Mais non ! riposte la " Norddeutscher Allgemeine Zeitung," cela ne prouve rien... " le fait que l'avis en question a été imprimé en 1906 prouve simplement que l'Allemagne voulait être immédiatement prête au moment où éclaterait la guerre." Subtilité teutonne ! Malheureusement pour ces fabricants de distingo plus ou moins habiles, les preuves de la préméditation de l'Allemagne abondent à tel point qu'on ne comprend même pas comment les gouvernements et les spécialistes qui devaient se tenir au courant des livres et brochures édités par les Allemands n'ont pas prévenu ouvertement le monde de l'horrible attentat qui se préparait. Et puis, voyez les procédés différents suivant qu'ils s'appliquent à l'Allemagne ou à la Belgique. Vous étalez les preuves de la préméditation^ erreur.! dit •le Boche... nous voulions simplement être prêts ! Mais qu'un officier anglais confère avec un général belge sans'intervention gouvernementale... alors la conversation devient pour les Allemands une convention et l'on répand de par le monde entier la prétendue preuve que la Belgique a violé, elle-même, sa neutralité ! Le machiavélisme teuton est tout' aussi dégoûtant que la brutalité et fa barbarie des troupes allemandes. Les oiseaux de proie. Population inculte ! peuple primitif, peu cultivé, sans organisation, peuple d'enfants méchants! C'est ainsi que Jes bandits en chefs dénommaient dans leurs interviews les populations belges. Et les journalistes allemands et les brochuriers de surenchérir. Mais voilà maintenant que les docteurs ès Kultur s'en viennent chercher des leçons chez nous. Lisez ce télégramme envoyé de Bruxelles à la " Reichspost " : " La commission d'études d'industriels verriers et filateurs austrolion^rois envoyée en Belgique sur invitation du commissaire austro-hongrois attaché au gouvernement général à Bruxelles. Frèi-îierr von et zu Frankenstein est arrivé à Bruxelles et a été reçu pa.r le gouveraeur-général vore Bi&sing, qui lui a cordialement souhaité la bienvenue. Après la présentation des membres de la' commission par le baron Frankenstein au chef: d'admîaistratknj y on Saudt, la c^mmissiox* S6èm& aimée. No. 289

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This item is a publication of the title L'indépendance belge belonging to the category Oorlogspers, published in Londres from 1914 to 1918.

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