L'indépendance belge

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21 January 1916
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s.n. 1916, 21 January. L'indépendance belge. Seen on 28 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/sf2m61cq8j/
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87ème année. No. 18 L'INDÉPENDANCE BELGE ROYAUME-UNI : ONE PENN\ CONTINENT: 16 CENTIME (HOLLANDE : 5 CENTS.) ADMINISTRATION ET REDACTION: BUREAU A PARIS: fODOR HOUSE, TUDOR ST., LONDON, E.C. u- FJjAOji' ■D-fci TELEPHONE: CITY 3960, TELEPH.: 1 238 75 LONDRES,'VENDREDI 21 JANVIER 1916. , 3 MOIS, 9 SHILLINGS. ) ABONNEMENTS: 4 6 MOIS, 17 SHILLINGS, f CONSERVATION PAR LE PROGRES. 11 AN, 32 SHILLINGS. SOMMAIRE. LA SITUATION : Reprise de l'offensive russe en Bukovine. — Craintes autrichiennes. — Le roi Tino et les Alliés. — Le Monténégro continue la lutte.—Insinuations malveillantes et campagne mensongère. — Coup de filet russe dans la Mer Noire. — Bombardement des ports buf£ares de l'Egée. La, guerre en Extrême=Orient.—H. S. Notes d'une Parisienne.— Marie-Louise, Néron. Pour les femmes et les enfants des soldats belges internés en Hollande. En Belgique. Etc. LA SITUATION. Vendredi, midi. Le dernier communiqué de Pétrogra; est hautement encourageant. Nos alliés reprenant l'offensive en Bukovine, on occupé une partie des positions ennemie dans la région de Rarancze, au nord-es de Czernowitz, et ont repoussé "avec de pertes énormes," cinq contre-attaque désespérées" livrées par les Autrichien pour reprendre les sections perdues Le laconisme du communiqué russ contraste avec la prolixité du communi que viennois, qui parle de la "nouvell bataille" sur le front bessarabien, d' "ai taques violentes" qu'eurent à supporte ''nos vaillantes troupes," lesquelles, di matin jusqu'au soir, durant faire face ; des "forces supérieures" qui les attaqué rent presque d'heure en heure entre To poroutz et Bojan ! Bien entendu, Vienne n'avoue pas qu l'ennemi a occupé des positions autri chiennes et se complaît à faire ressorti les pertes considérables subies par les as saillants. Pour ceux qui savent lire entr les lignes, le communiqué de Vienne es plus encourageant que celui de Pétrc grad, car il trahit une grave déceptio et des inquiétudes sérieuses. Vienne nous semble-t-il, prépare l'opinion à d mauvaises nouvelles du front galicien, e nous sommes autorisés à escompter d'ex cellentes nouvelles de ce côté. Il convient, pour bion juger l'impôt tance capitale de ce théâtre de la guerre de ne pas perdre de vue que la sécurit absolue de sa frontière septentrionale e occidentale est la condition "sine qu non" de toute intervention future de 1 Roumanie aux côtés des puissances d l'Entente et ce sont les inquiétudes au si jet de la Roumanie qui expliquent le to mélancolique du communiqué viennois. Sur le front caucasien et turco-persa nos alliés continuent de déployer ui: grande activité ! Les Turcs, battus en Arménie, sont e pleine retraite sur Erzeroum, dont 1( Russes ne sont plus séparés que d'ui: cinquantaine de kilomètres. Les Tur< ont perdu dans cette action de nombreu prisonniers, des canons et des munition et ce succès a valu les félicitations d Tsar au grand-duc Nicolas et à ses vai lantes troupes. Sur les rives de la Mer Caspienne, e Perse, un corps volant russe a cerné e détruit un détachement de rebelles qi menacèrent les lignes de communicatio du corps russe opérant à l'intérieur de 1 Perse. Enfin, dans la Mer Noire, des torpi leurs russes, effectuant un raid sur le côtes de l'Anatolie, ont réussi à couler o à détruire 163 voiliers turcs dont 7 chargés d'approvisionnements. Deux pe tits bateaux à vapeur ont également ét détruits au cours de cette opération. En Mésopotamie la colonne Aylmei favorisée par une amélioration du temp' a pu reprendre sa marche en avant e n'est plus qu'à douze kilomètres de Kui La délivrance pour les assiégés est proche 1 T Sur le front balkanique c'est toujours 1 l'expectative. Amis et ennemis se forti-, fient sans chercher encore à en venir aux t, mains. s Le roi Constantin, qui semble éprouver t un impérieux besoin d'épai'chenient, 'a, s une fois de plus, versé des pleurs à pro-s pce du sans-gêne avec lequel les Alliés s traitent la Grèce et son gouvernement. Tino qui, comme on sait, est pour la paix s à tout prix, a des paroles très dures pour - les puissances de l'Entente, qu'il com-3 pare à des "bandits de grands chemins," - parce qu'elles ne sont pas assez naïves r pour permettre à l'impérial beau-frère du i souverain grec et à ses complices d'agir P. ï leur guise dans ce Balkan où nos ennemis - comptaient bien régner en maîtres. Interrogé sur son opinion quant à l'issue de la guerre, "Tino" a émis l'avis s que si l'épuisement économique n'obli- - geait pas l'Allemagne à demander la r paix, il sera difficile, sinon impossible, de la réduire militairement, et que, par con-e séquent, il croyait que la guerre finirait t par un "remis." On remarquera que le i- monarque a perdu cette "confiance abri solue" dans la victoire des Allemands i, qu'il professait jadis. e La situation au Monténégro n'est tou-t jours pas claire. Il semblerait que l'affir- - mation de la reddition sans conditions était tout au moins prématurée, et on an- - nonce de source digne de foi que les Mon-, ténégrins continuent la lutte. é Le chef de cabinet monténégrin, ac-t compagné de la reine et des princesses a royales, est arrivé à Brindisi, en route a pour la France, et une note officielle mon-e ténégrine assure que le roi efc le gouver-i- nement ont refusé "toutes les conditions'' n de l'Autriche et continueront à lutter jusqu'au bout ! n Le roi Nicolas et ses deux fils restent à e la tête de leurs troupes afin d'organiser la défense finale et d'accompagner l'ar-n mée dans sa retraite si celle-ci devenait îs nécessaire. Le Roi exprime l'espoir que e les Alliés faciliteront la retraite de son ;s armée comme ils ont facilité celle de l'ar-x mée serbe, et déclare que les "fausses in-3, sinuatio,ns" dont le Monténégro a été u victime, et qui sont fondées sur les "in-!- formations mensongères de l'ennemi," ont causé une pénible impression ! n Si les bruits répandus tant à Rome :t qu'à Paris sur le Monténégro sont li inexacts, comme le laisse supposer cette n note officielle, il n'y a pas de paroles assez a énergiques pour blâmer les auteurs d'une campagne dont le moins qu'on puisse dire 1- est qu'elle était prématurée, imprudente îs et peu généreuse. u En fait d'opérations navales il y a en-3 core à signaler, à part le raid russe dans la Mer Noire déjà mentionné, un nou-é veau bombardement de Dédéagatch et de Porto Lagos, les deux ports bulgares de •, l'Egée, exécuté par cinq navires de guer->, re alliés. Des dégâts considérables au-t raient été occasionnés. Un navire de guerre italien participa à cette démonstration. LA GUERRE EN EXTREME-ORIENT. La situation Les rares dépêches qui nous arrivent j <ie Chine sont aussi impitoyablement censurées que les communiqués de presse relatifs aux opérations militaires. Elles disent seulement ce que veut bien dire le gouvernement de Pékin et ce que veulent bien laisser dire les Alliés... Le résultat le plus clair c'est l'impossibilité absolue de se faire, pour le moment, une idée exacte de ce qui se passe au bord du fleuve jaune. Tout au plus peut-on reconstituer sommairement le processus des événements et établir des présomptions avec plus ou moins de chances de vérité. Le seul fait absolument certain c'est que Yuan Shi Kaï délibérément s'apprête à prendre la couronne du fils du Ciel à .l'heure et à la minute qu'il a choisies, en véritable Napoléon Jaune," n'entendant prendre conseil que de sa volonté propre et de son génie personnel. L'événement n'a pas été sans prendre* légèrement au dépourvu " la diplomatie européenne." Au début de décembre les chançel- en Chine. ileries alliées ont tenté de s'expliquer en des communiqués évidemment embarrassés : Si les Puissances de l'entente n'avaient pas manifesté plus iôt leur sentiment au sujet du règlement des affaires intérieures chinoises, c'était à cause de l'interrègne survenu au Foreigtï Office japonais, interprète naturel des Alliés en Extrême-Orient : Un temps assez long s'était écoulé en effet entre la résignation du baron Katoet l'arrivée au Japon du nouveau ministre des Affaires étrangères, le baron Ishïï... En effet, les Puissances de l'Entente présentèrent au Wai Pu Wu une note collective demandant au gouvernement •chinois de -reporter à une date ultérieure l'exécution de la réforme constitutionnelle.Fausse manoeuvre. Faite à ce moment et présentée de cette façon, cette démarche devait être vaine : Les déclarations du président: et les actes des chefs monarchistes avaient été <-i nettement expressifs dans les dernières semaines qu'il leur était absolument îm possible de modifier leur attitude san " perdre la face": Le président ne ve n ait-il pas de se faire reconnaître officiel letnent comme successeur désigné pa l'ex-empereur ?... C'eût été vraimen inaugurer piteusement le nouveau régim devant les deux partis en présence, mo narchistes et républicains, que de pa-ra'i <trc obtempérer aux injonctions de l'e tranger : Pour ne pas voir son em pire naissant accablé du mépris de se futurs sujets, Yuan Shi Kaï a préfér celui de mécontenter les Alliés : Les évé nements qui ont suivi ont donné raison ; sa prévoyance et démontré péremptoire ment que c'étaient les ennemis intérieur avec lesquels aurait à compter tout d'à bord le nouvel empereur. Mutineries et révoltes. Le 5 décembre, avant la proclamatio de la restauration impériale déjà, un émeute grave éclate à Shanghaï, ap puyée par les matelots révoltés d'un na vire de guerre chinois. Elle est d'ailleur très vite réprimée ; mais à peine l'empir est-il officiellement proclamé que tout 1 Sud de la Chine est en ébullition. Laprc vince du Yunnan se met en révolte oi verte ; des rébellions éclatent à Cantor à Kweichow, dans toutes les principale villes du Sud, dans ces provinces d'o est précisément parti le mouvement re volutionnaire qui a amené le dictateu sur le pavois après l'éphémère présidenc du Dr San-Yat-Sen. Evidemment on ser maintenant au pouvoir une main de fei Les rebelles de Shanghaï et ceux de Car ton sont déjà châtiés; le Yunnan es complètement isolé du reste de la Chili et les troupes gouvernementales vor l'envahir d 'un instant à l'autre et étouffe la révolte dans le sang. L'attitude des Alliés. Pendant ce temps, sûr de la fore ■armée sur laquelle il se repose Y uan-sh Kaï fixe au 7 février, la date de so Couronnement, au grand étonnement d to diplomatie a!l: ' t - de dire qu les ministres d'Allemagne et d'Autricl se sont empressés de déclarer qu'il avaient reçu pour instructions de iei gouvernement de reconnaître le nouvi •empire. Ils seront suivis naturellemer parleur cortège habituel de " neutres complaisants... Les organes allemands de Chine r se font pas faute d'ailleurs de réclame lieur " backshish " pour cette petit opération : Us déclarent sur un ton bell queux que l'Allemagne est en positio cl'attendre tranquillement les développi ments de la crise : Elle a pris la résoh tion et aussi les moyens d'exercer t sévères représailles pour tout roanqui ment à l'égard de ses nationaux rés dant en Chine : Toute injustice qui let serait causée par le fait des manœuvre des Alliés sera vengée sur la personi d'un Anglais, d'un Français, d'un Rus-, lu d'un Belge résidant dans les terr toires occupés par l'Allemagne... , A lire entre les lignes ou comprend ; tdemi-mot que les Boches chercher , uniquement par ce bluff à impressioi : ner leurs "amis" chinois et à s'e i faire un instrument dont ils en'tendei jouer pour créer une diversion en E> trême-Orient : I! importe' avant toi . d'immobiliser les forces japonaises dar le Pacifique et d'entraver autant qi , possible ia fabrication des munitior . nipponnes pour la Russie. Aussi rien n'est-il épargné pour di: créditer plus que jamais les Alliés au . yeux des Chinois. La propagande allemande. De plus en plus d'impression s'accei ! tue que l'attitude trop bénévole de Puissances alliées vis-à-vis des procède allemands en Chine mène tout droit des conséquences analogues à celles qi se sont produites dans les Balkans, e Grèce et en Perse. En beaucoup d'ei droits des sujets de l'Entente ne se g'< nent guère pour continuer à commerce avcc les Allemands et la prohibition d " trading with the enemy" reste letti morte. \ Hong Kong (colonie anglais: on se plaint que les Allemands de la ce lonic continuent à intriguer presque 1 brement dans les milieux chinois aloi qu'i's eussent dû être déportés en Au tralie depuis longtemps. A Pékin, k consuls allemands et la Deutsche Asi; tische Bank—qui paraît avoir des fon< inépuisables à sa disposition—ex>nt nuent une campagne effrénée de mensoi ges et de calomnies sur le dos des A liés. Les Boches d'Extrême-Orient r se font pas faute de mettre l'attitude ii souciante de leurs ennemis sur le ooinj te de la peur. Cette politique du laisse faire est terriblement néfaste vis-à-v des Chinois et la récente information ai nonçant l'intention de la Chine, de n clamer des instructeurs allemands pot son armée, ne paraît pas dénuée de toi fondement, dans ces conditions. Les journaux russes ne se font p£ faute de protester contre cette m a nié: - d'agir, et ils demandent ouvertement la s saisie immédiate des concessions alle- - mandes de Tientsin, Hankow, et New- - chang. Ees Allemands, maîtres de la t' mer, épargneraient-ils un seul instant t les concessions britanniques en Chine? s Les concessions allemandes dans ce pays - sont basées sur un régime qui en fait de - véritable colonies. Dans ces conditions - les citoyens germaniques et les autori- - tés allemandes devraient en être expul-s sés, sans pitié, et les nids de conspira-s teurs délibérément supprimés. 't Un remède énergique. Ces suggestions de source russes mé- s riteraient vraiment d'être considérées. * Les nations qui veulent la paix malgré tout, ont avant tout le culte c ht la force, et si l'on veut éviter vraiment de voir la i Chine entrer carrément dans le jeu des e Puissances centrales, il est grand temps - de réparer les fautes commises jusqu'à - présent. Au point où on en est et à moins s que—chose absolument impossible—la e révolution ne triomphe à bref délai, on e se demande vraiment pourquoi les Alliés - refuseraient à Yuan. Shi Kaï qu'ils ont - soutenu comme dictateur, la reconnais-, sance de la dignité impériale, pour autant que la monarchie nouvelle s'affirme une forme de gouvernement stable et adéquate. De plus, le jour où les Chinois verront que les Alliés méprisent ces menaces germaniques et sont capables de détruire effectivement l'influence, le commerce et les établissements allemands en Chine sans qu'éclatent les foudres de fer blanc dont les menacent les agents du Kaiser, ils n'auront pas d'amis plus sincères que ces braves Célestes. Ce n'est pas avec des dissertations sur les violations du droit des gens qu'il faut lutter en Chine contre la propagande allemande. C'est avec des actes montrant clairement aux Chinois de quel côté estr vraiment la force et quels seront, les vainqueurs de demain, ceux qui feront la loi à ileurs ennemis et aux amis de leurs ennemis. Fasse le Ciel qu'il ne soit pas trop tard pour inculquer aux Chinois cette saine notion de la situation et les empêcher au milieu de leurs dissensions intestines de compromettre d'une façon irrémédiable l'avenir des entreprises et des capitaux européens si largement engagés dans le Céleste empire. H. S. LETTRE DU VATICAN. r T ? LE CARDIN AL MERCIER. (De noire correspondant.) que de Pérouse, lorsqu'il venait passer .t Un accueil enthousiaste. quelques jours à Rome. „ v „ -,r ■ ■ Au dehors, la foule ne cessait d accla- . Rome, 15 janviei. ^ mer et cie demander que le cardinal se Le cardinal Mercier est_ arrive hiet rnorltrât ^ ]a fenêtre. Il fallut la satis- soir à Rome et la population lui a fait fa- ]e cardinal parut à une des fenê- un accueil sympathique, enthousias.e, tres ^ ]es aociamations redoublèrent. triomphal. _ Ouelques-uns ayant crié " A bas PAlle- e II est venu en Italie par la voie du - , „ Je car<linal fit un signe de la " Gothard et déjà, a la gare-frontiere de ma;n ipour inviter à se taire et s'incli- n Cbiasso, d a été l'objet d une attention nant saluer> ji dit, en italien, " Je e délicate. Les douanirs italiens hu ont remercie tous tout mon cœur," et i! e offert un aibum contenant une adresse retira e d'hommagre avec leurs signatures. Tout , , . „„i„ s le long I. parcours jusqu'à Milan, le . L'hommage spontané de_ la popula- r cardinal a été l'objet d'attentions spé- tion romaine a une double signification. =1 ciales de la part dei autorités et du per- ?n voulait saiuer ordinal, dont la t sonnel des chemins de fer. A Milan, où est COIinue f *dmiree de tous ; on " il a passé ia nuit, il a été l'hôte du car- fn 'mfme temps acclamer en lui dinab Ferrari, qui a donné un grand Peu'Ple belge, dont héroïque ,res,s- e dîner en son honneur. Le 14 au matin, tance aux barbares de la Kultur a pro- 'r de très bonne heure, le cardinal a célé- fondement emu le peuple en Italie, e bré ,1a messe dans le Dôme, et aussitôt Abstentions regrettables, i- après il est parti pour Rome, où il est A- Ia e nous avons vu le député n arrivé hier soir à 7 h. 25. _ Destrée serrer la main au cardinal. La A la gare de Rome, une foule îm- foulje ^tait composée de personnes de i- mense attendait l'arrivée du vaillant ar- toute op;nion( mais spécialement de li- e chevêque de Malines, pour l'acclamer et bérkux. Ce n>est ,pas le moment de sus- ;- P°ur rcndre en même temps un témoi- citer ,des polémiques, mais je ne puis i- gnage de sympathie au peuple belge. Empêcher de faire remarquer avec n- La police a dû organiser un service spé- lusieurs journaux romains et italiens s cal de cordons de troupes pour ar,^ter dans cette manifestation man- e la foule qui envahissait la gare. Pour <Laient ceux ; auraient dû se trouver e recevoir le cardinal, on avait ouvert le au remier ran~ 3es catholiques. Cette i- salon royal ou se sont réunis M. van absence des personnalités catholiques à de n Heuvel et les attaches de la légation la r6ce tio,n du card.inàl a produit une a belge près le V at.can ; le comte van den i es;ion pénibîe même dans le monde Steen de Jchay ministre de Belgique c,Jhoy Gn n'v a vu aucun repré- i- près le Quirmal ; sir Howard, mmistre sentant ,des nombreux cercles, associa- n britannique près le Vatican; Mgr tions et fédérations catholiques de .t r Serclaes, président du Collège Belge; Rome ; cn toute occasion hC prodi. :- Mgr Vaes recteur de 1 egl.se de Saint- t ^ chtirclient à se mettre en It J u 11 en -des - B e I ge s, et plusieurs prélats ®vant_ Enregistrons simplement la is français. Kemarquee 1 absence de tout ie représentant de la cour pontificale. ' , .t , is A l'arrivée du train, le cardinal a été Capi o e. salué avec enthousiasme par tous ceux Pendant que le peuple de Rome ren- s- qui ax aient pu se réunir sur le débarca- dait ainsi un hommage au <> «"dinal et x dère. Les cris de " \"ive le cardinal f' et à la Belgique, sur le Capitole les repré- de " Vive la Belgique héroïque" ont ré- sentants de la ville de Rome, réunis en tenti dans le hall, et le cardinal, vive- conseil sous la présidence du prince Co- i- ment ému, a serré .la main à tous ceux lonna, maire de Rome, s'associaient à ^s qui pouvaient l'approcher en disant- la manifestation populaire. is " Merci, merci!" Un enfant s'approcha Dès le début de la séance un conseiller à du cardinal et lui offrit un splendide bou- municipal libéral prit la parole pour d quet de roses blanches et rouges avec saluer J'hôte que Rome venait de rece- n rubans aux couleurs nationales belges et voir. i- italiennes et avec la dédicace: " Les en- "Pendant que le conseil communal de fants d'Italie au glorieux cardinal." Rome," dit-il. "cette antique généra- ;r La \ aste place devant la gare était oc- trice de 5a civilisation et du droit, est ré- u cupée par la foule. Tout surpris, le car- un,j sur la colline du C ipitolc, arrive ■c dinal s'arrêta en voyant quelle splendide parmi ,nous un homme qui représente manifestation s'était organisée cn son tout un poème de force et de foi, toute )- honneur. une br^ve mais tragique histoire d'hé- i- Au sortir du salon royal il fut protégé roïsme et de vertus civiques, d'énergie, 's Par 'es carabiniers, car tout le monde dte foi forte et indestructib'.e pour l'avenir 5- voulait s approcher de lui cj: 1 automo- ldes peuples dans il 'indépendance des ;s bile ne pouvait presque pas avancer. Le nations, dans le triomphe de (La justice, i- Ion8' du parcours jusqu'au Collège Belge je veux ,parier du cardinal Mercier, pri- 1s l'automobile fut couverte; de fleurs et de mafc de la Belgique, figure.hiératique au j. branches de lauriers qu on jetait de la physique, moralement grande et s'éle- j. rue et des fenêtres dont plusieurs étaient vant lu-dessus de tous" !- Prisées aux couleurs belges. Avec ceux qui saluent avec enthou- e L ovation. siasme cet hôte éminent, un même senti- Au Collège Belge, une autre foule at- ment nous unit. Nous envoyons à la >- tendait le cardinal pour l'acclamer. Les Belgique actuellement opprimée l'expres- élèves du collège se trouvaient à la porte sion de notre admiration, de notre affec- is pour le recevoir et le prince de l'Eglise tion, pour le roi Albert, la reine Elisa- i- traversant le^urs rangs a voulu d'abord betli qui, émule de la reine Hélène de - faire une visite à la chapelle. La prière Savoie,est forte d'âme, et nous envoyons ir terminée, il s'est rendu dans son appar- au cardinal Mercier un salut qui devra it tement situé au premier étage. Cet ap- être une leçon pour ceux qui sont à 1 ' i n - parlement cardinalice est modeste mais térieur Iles ennemis de 'a concorde, de la is rempli de souvenirs. C'est là que logeait civilisation contre la barbarie. 'c Léon XIII comme cardinal^ et archevê- A£rè§ avoir souhaité lç> victoires du

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