L'indépendance belge

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28 November 1914
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I y.'crae année. No. 319. L'INDEPENDANCE BELGE ANGLETERRE: ONE PEsMN OONT5NENT : 15 CENT8MES. (Administration et Rédaction, Ijdor House, Tudor Street, E.C. LONDRES SAMEDI 28 NOVEMBRE, 191 TELEPHONE : CITY 3960. (Conservation par le Progrès. IDES DOCUMENTS. j Nos lecteurs trouveront en 3me, 4me, , | et 5me pages la série d'affiches et de pro= i [ clamations que les Allemands ont fait -i apposer à Bruxelles. Cette publication, que nous faisons à : titre documentaire, servira à reconstituer j l'histoire de l'occupation allemande— après le départ de l'ennemi. < LA BELGIQUE ET LES SOCIALISTES 1 ALLEMANDS. "L'Humanité" a publié une analyse I de l'article que notre camarade Troel- ' I stra a consacré à l'attitude des socialistes allemands. _ < Le citoyen Haase veut bien, paraît-il, ■ I nous donner l'assurance que les socialis- • tes allemands sont adversaires de l'an- . nexion de la Belgique à l'empire alle-^ . mand. Bien plus,les socialistes allemands , seraient prêts à s'associer à une enquête [ internationale sur les atrocités commises en Belgique. Haase ajoute: "Ainsi dé- , charge sera donnée à ceux qui ont été , accusés injustement, tandis que les cou- , pables seront condamnés." Ne mettons pas de précipitation à dé-I clarer ces documents "d'ordre historique!" Voyons les réalités qu'abritent les paroles du citoyen Haase. Une enquête internationale ! La puni-I tion des coupables ! La décharge donnée [ à ceux qui ont été accusés abusivement ! Des mots ! Des formules dénuées de I toute valeur pratique ! La réalité, c'est la mise en train d'une formidable instruction sans issue pessi-! ble. L'enquête ! Mais elle est inutile en présence des preuves accumulées. N'y a-t-il pas les carnets de route des I soldats allemands, les proclamations de I certains généraux allemands? N'y a-t-il I pas le rapport tout objectif de la commission belge ? Décider une enquête, c'est infirmer ou tout ou moins frapper de suspicion les formidables éléments que la conscience f universelle a relevés à charge de l'Allemagne.Nous voyons nettement le profit que notre ennemi pourrait retirer du seul I vote décrétant pareille enquête. Nous I devinons aussi les premiers résultats que I donneraient les investigations de la I Commission Internationale. Ne sommes-I nous pas en présence d'un pays qui ré-I alise la plus forte organisation d'espion-I nage et de mensonge qui se soit jamais I vye? Quelle serait la valeur morale des I innombrables témoins qu'elle citerait & I la barre de cette commission? A tout prendre ne serait-ce pas un npuveau service que les socialistes allemands auraient rendu au gouvernement impérial? Et l'annexion de la Belgique ! Sans doute l'annexion ne peut être décidée sur l'heure. Avant d'annexer, il ! faut conquérir ! La puissante armée allemande a battu la petite armée belge. Et puis? Mais il y a l'autre armée, et à celle-ci l«'armée du kaiser ne parvient pas à arracher les i derniers morceaux du territoire belge. Il est, citoyen Haase, prématuré — et présomptueux — d'envisager l'éventualité du vote de l'annexion ! Mais s'il vous tarde d'agir pour éviter qu'en cas de victoire—vous lisez bien : " en cas de victoire "—la Belgique ne soit soumise à l'autorité exécrée de votre empereur, l'occasion s'offre immédiate pour que vous et les vôtres vous commenciez une ardente campagne pour déjouer les calculs de votre gouvernement. Le plan de votre Kaiser est patent : A l'occupation de la Belgique par les troupes allemandes il tente de donner un caractère définitif. Il veut'placer le Reichstag devant le fait accompli. Un gouverneur-général est nommé. Cela ne suffit pas. Les services publics belges doivent être rattachés à l'administration allemande. Nos villes sont débaptisées. Elles seront désormais affublées de noms germaniques. Les gouverneurs des provinces belges sont destitués et remplacés par des gouverneurs militaires allemands.Ah ! en cas de victoire vous voterez contre l'annexion. Mais vous n'ignorez ?as que vos cent votés négatifs seront impuissants à empêcher l'adoption projet par le Reichstag. Votre attitude vous permettra de vc rapprocher de nous, et encore une f c'est l'Allemagne même qui en profiti —et c'est nous qui risquons d'en souff —car votre pays sera moins isolé. I ses socialistes il gardera avec les aut pays d'Europe un contact qu'il eût perdre. Non, citoyen Haase, il ne suffit [ d'énoncer " un point de vue théorique Il faut agir—et sur l'heure ! Il faut c les socialistes allemands apportent à nation dont le droit a été violé l'ap; de leur parole, et, plus encore, de le' actes. Sans doute, cela n'ira pas pour v( sans quelque péril ! Mais les temps t giques que nous traversons sont ferti en dévouements héroïques. Et puis, ne sentez-vous pas qu'il f; que vous libériez vos consciences de b lourdes responsabilités? Vous avez v les crédits militaires. Vous avez doi à l'impérialisme le moyen de vaincre . petit peuple qui, confiant dans les trait n'avait qu'une armée imparfaite, insu santé. Vous avez gardé le silence lorsque, 4 août, le chancelier de votre empire p ; clamait à la tribune du Reichstag < ce que l'Allemagne avait fait dans matinée de cette journée du 4 août éi "en contradiction avec les prescriptii du droit des gens," que " les protes 1 tions du Gouvernement belge*étaient j tifiées." Et le chancelier ajouta ' " L'injustice que nous commettons ' cette façon nous la réparerons dès < ; notre but militaire sera atteint." Le droit de la Belgique était affirm l'heure même où il était violé ! : Ce que vous n'aviez pas le courage ' proclamer, le chancelier de votre Emj avait le cynisme de le reconnaître ! Que votre campagne sera belle, toyen Haase, si vous vous dégagez st ' sammeSt du point de vue allemand p : vous élever jusqu'à la conception 1 droit et de l'honneur ! Et voici un argument qui s'ajout non sans utilité à tous ceux que vous 1 manquerez pas de faire valoir. ' Le 4 août votre gouvernement, c 5 engagé datis le conflit armé avec la " tite Belgique, prenait dans une corni nication faite à son ambassadeur à L 5 dres l'engagement suivant, qui n'é ' soumis à aucune condition : 5 " Même en cas de conflit armé a * la Belgique l'Allemagne n'anne> 1 sous aucun prétexte le territoire belg A l'œuvre, citoyen Haase. Mes vc - les plus sincères de patriote belge v " accompagnent — et même les souh s que je fais comme socialiste. s Vos camarades allemands ont assi ^ en ces derniers temps de bien corn] mettantes missions diplomatiques. : 1 talie ! La Belgique ! Ils ont servi l'Empire, mais hélas t semble que l'Empire se soit servi d'e Qu'ils nous démontrent notre g sière erreur ! e Ainsi soit-il ! i! EMILE BRU-NET, Député de Charlero e LETTRE DE HOLLANDE. s Choses de Berlin.—Dans la sociale t démocratie.—Les proscrits d'Anvers. De temps à autre il nous arrive de ;i- rencontrer des amis retour d'un voyage : en Allemagne. Quelle est la situation à e Berlin, l'état d'esprit de la population? e La vie matérielle se ressent-elle de la ;e guerre? que pense-t-on de la Belgique? i- croit-on vraiment que les Belges ont été inhumains et criminels? etc., etc. t. Je résume les renseignements que j'ai A obtenus et qui paraissent intéressants. ;S A première vue, Berlin paraît ne pas se n ressentir très fort de l'état de guerre, i- mais ce n'est qu'une impression exté-r- rieure. On mange encore du pain blanc ït dans la grande ville, et on annonce le it " Noodbrodd " pour dans trois semaines seulement alors qu'en Hollande, pays ;s neutre, nous en mangeons depuis long-r- temps. Les taxis roulent comme en temps >- de paix, ils sont même superbes, car >s tous les propriétaires des taxis—vous savez les taxis peints en gris par ordre supérieur—ont été grassement payés par ïz le ministère de la Guerre et se sont pro-;z curé de très belles voitures. ït Le pétrole coûte 40 pfennings par u litre. Une seule personne à la fois peut entrer dans les boutiques. Les œufs coû-is tent 14 pf. Les légumes et fruits, séchés is coûtent très cher. a Les accès de nationalisme ont un peu ir diminué. Dans les rues beaucoup de ir femmes en deuil, le tiers paraît-il. On "s se raconte des actes de brutalité des offi-u ciers, ce qui concourt fort au découragement. Il y a beaucoup de soldats jjui re-viennent en congé pour quelques jours dans leurs familles. 1L On rencontre assez bien de blessés dans a les rues. Il arrive d'ailleurs constam-11 ment des trains de blessés, et chaque S train ordinaire est accompagné de quatre ou cinq wagons spéciaux pour blessés, j. Le gouvernement s'attache cependant ;s à cache» la vérité. Lorsque l'armée allemande dut battre en retraite en Pologne, les journaux s'abstinrent de donner des :I1 nouvelles pendant cinq ou six jours. :é Chose curieuse : avant la guerre la ié Deutsche Bank donnait 79 marks pour :e un billet de cent francs. Ces jours der-s, niers elle a changé mille francs de billets î- belges au taux de 85 marks pour cent francs... et pourtant à les entendre, les le Allemands, la Belgique n'existe plus. 3~ L'annexion de la Belgique est en effet ie considérée en Allemagne comme un fait '.a accompli. Les journaux en sont arrivés lt: à protester parce que lé gouvernement IS belge du Hâvre prétend exercer encore son I_ autorité, pour peu, ils le traiteraient de s" révolutionnaire. Certain syndicat ouvrier " s'est prononcé pour l'annexion. " Nous 'c avons mis la main sur la Belgique, nous ie la gardons." Cette mentalité ne doit pas , nous étonner. Le " Vorwaerts" lui-même qui écri-vait: " Nous nous fions à la déclaration fetdu Kaiser du 4 août d:'-ant qu'il ne faisait pas une guerre de conquête," avait soin d'ajouter: "Certainement, les sol-fj dats allemands n'auront pas combattu jr pour rien." iu Le gouvernement allemand se coupe en quatre pour amadouer les socialistes, ra II désire appliquer ses lois sociales en ne Belgique et dans ce but, il a offert de belles situations à certaines personnalisa tés. S'étant adressé à un membre de la e- "General Commission" des syndicats, u- ils essuya un refus catégorique, n- Je me suis naturellement inquiété de lit l'opinion des socialistes qui restent dans le pays. (Il y en a 600,000 à l'armée.) ec Un groupe peu nombreux critique l'at-ra titude prise par les députés du Reichstag, beaucoup sont gênés lorsqu'on leur ix dévoile la vérité et aspirent à plus de us lumière, mais le nombre est grand de its ceux qui marchent délibérément derrière le Kaiser et les militaristes, hypno-né tisés par le " DeUtschland uber Ailes." o- Ceux-là ont une foule de griefs plus 'I- ridicules les uns que les autres contre les socialistes français et belges. Eux, ils il sont blancs comme neige, mais les socia-x. listes français ont commis un crime >s- épouvantable. Ils ont accepté de devenii ministres. Emile Vandervelde est particulièrement attaqué. Vous verrez qu'ils finiront bien pai être les purs des purs, mais, gare ai réveil !... Dr. M. TERWAGNR. tl. LES ATROCITES A LOUVAIN. de Le récit d'un habitant. i a n ? la Malgré la vive canonnade de la ba e? taille qui se livrait entre Belges et Aile été mands, je pensais que nous étions er sûreté à Louvain. J'avais mis les lit: 'ai dans la cave et nous venions de nou: ;. coucher, ma femme, mes e'ifants et moi se lorsque je sentis une forte odetir de fu re> mée.Je sors de la cave et j'ouvre la porti te" de la rue. Tout brûl'ait dans les environs et les gens fuyaient partout poursuivi: ies par des soldats, qui tiraient à tort et : travers. Je décidai de m'enfuir par le ig- jardins qui se trouvent dernière ma mai ips son. Grâce à une échelle, je fit passe :ar toute ma famille par-dessus le mur d\ ms jardin. Dans la maison voisine habitai ^,re une vieille dame de 85 ans. J'allai 1; ro_ chercher et bien qu'elle fût presqu'im potente nous parvînmes à la transporte iar par-dessus quelques murs. Nous n pûmes malheureusement pas la sauver, car après avoir franchi ces murs elle nous supplia de l'abandonner. Nous fûmes obligés de le faire. Ce fut la première des atroces émotions par lesquelles nous devions passer. Arrivés au bout des jardins, nous nous trouvâmes dans une rue qui menait hors de la ville. Nous y avions à peine fait quelques pas que nous fûmes entraînés dans un flot de malheureux pourchassés par des soldats, qui à chaque instant tiraient des coups de feu. Au bout de la rue se trou-1 vait une place où notre malheureux troupeau—nous étions bien 200—fut cerné et obligé de s'arrêter. A chaque instant : un coup de feu abattait l'un de nous. Connaissant l'allemand, je m'adressai : à un officier qui semblait surveiller cette ■ exécution en masse. Après bien des supplications il donna un coup de sifflet, et i aussitôt les soldats cessèrent de tirer. L'on sépara les hommes des femmes. , Ma femme et mes enfants furent emme-. nés et je ne les revis que trois semaines plus tard. Les hommes et une ou deux ; vieilles femmes durent se mettre en . marche par une pluie battante, les mains ; levées. Par suite de l'atroce douleur qui gagnait les bras au bout de quelque temps certains abaissaient les bras. Ils " étaient aussjtôt tués. Après six heures de marche dans la campagne autour de ' Louvain, l'on s'arrêta dans un champ. t Un cercle fut tracé. On nous obligea à 1 nous coucher à l'intérieur de ce cercle, ; la tête centre terre avec défense de la lever. Pendant ce temps l'officier et quel-' ques hommes allèrent déjeuner. Sitôt que ' l'un de nous levait la tête un coup de feu ' lui était adressé. L'officier revint et il annonça que la marche allait reprendre. - J'allai le trouver et lui représentai que vu i mon âge (j'ai 65 ans) je ne résisterais - pas à la fatigue et que je préferais at-t tendre la mort en cet endroit. Je ne sais - pourquoi il obtempéra à ma demande et i me laissa là avec un paralytique et une pauvre vieille femme. J'ignore ce que ; sont devenus les autres ni par quel miracle je parvins à rentrer à Bruxelles, i Ma femme fut menée jusqu'à un train ; et placée avec ses enfants et une tren- - taine d'autres malheureuses dans un wa-i gon à bestiaux. Pendant six jours ce , train roula. On donna des vivres à ces malheureuses, mais pas une d'elle ne put e sortir du wagon pendant ces six jours. s A la fin, l'odeur y était devenue effroya-) ble. Enfin on les retira du wagon et on . leur dit qu'elles étaient à Munster, et _ qu'on allait les juger, puis les fusiller. r On les mit dans une grande salle où se e trouvaient une quarantaine de civils de e Louvain. Au bout d'une heure ces civils _ furent emmenés et les gardes dirent aux femmes qu'ils allaient être fusillés. ' Le soir l'on annonça aux femmes s qu'elles devaient se confesser, parce s qu'elles seraient fusillées le lendemain, s De5 prêtres vinrent les voir et leur ad-.. ministrèrent de suprêmes consolations, e Le lendemain matin les malheureuses r furent menées devant un officier qui leur •- dit qu'elles ne seraient pas fusillées, mais renvoyées en Belgique. Le retour r fut aussi affreux que le voyage de Lou-u vain à Munster. On débarqua ces malheureuses dans un champ près de Louvain. Mes enfants parvinrent à ramener ma pauvre femme à Bruxelles où elle ne retrouva trois semaines après notre séparation. Elle était complètement folle et les médecins n'ont pas d'espoir de lui rendre la raison. FAITS MENUS, MENUS PROPOS. I- n Insomnie. :s is Triste, triste nouvelle, en vérité ; l'em-i, pçereur François Joseph ne dort pas bien, I- Les agences l'ont annoncé aux journaux :e avec la gravité qui sied dans les circon-3) stances solennelles. Sa majesté apostolique [s a la langue pâteuse, l'urine chargée el :d digère mal sa bouillie. Les chambellans de <c service, qui doivent lui rentrer plusieurs foi; . par heure sa langue dans la bouche ai moyen d'une petite cuiller d'or, les cham-;r bel.lans sont éreintés et leurs excellences de-11 rçiandent une augmentation d'appointé-'*■ ment. 'a En apprenant ces angoissantes nouvelle; 1- les bonnes gens d'Autriche-Hongrie se sonl :r rués dans les églises et ont adressé au oiei le leurs plus ferventes prières pour obtenir la " EVERYMAN" Journal international de Littérature, de Politique, et de Science sociale. Directeur - Rédacteur en Chef: Charles Sarolea. " EVERYMAN " est le meilleur hebdomadaire à dix centimes publié dans l'Empire Britannique. " EVERYMAN " publié chaque semaine un supplément belge spécial et est l'organe de la politique de reconstruction belgo-britannique. " EVERYMAN " est l'organe de la " Belgian-British Reconstruction League." " EVERYMAN par la propagande de M. Charles Sarolea, a déjà réuni 800,000 frs. (Huit cent mille francs) pour les victimes belges de la guerre. LA BELGIQUE HEROÏQUE. Album et Volume commemorsrtifs de l'Epopee Belga Publie' sous la direction de Charles Sarolea. L'Edition française (Georges Crés, Paris, 1.25 frs. paraîtra le 20 novembre. L'Edition anglaise (1.25 frs,) (paraîcra le 15 novembre.) Parmi les collaborateurs, il nous suffira Je mentionner : H.A.FISHEK,Vice- MAURICE WÏL-Chancelier de M.;TTE. l'Universite de HiLAIRE BELLOC Sbeffield. CANON BARRY. ÏVES GUYOT, SEEBOHM ROWN* Ancien Ministre ï îïeE. des Finances. MONSEIGNEUR ROLAND DE H. R. BENSON. MARES, Redac- Professeur teur au "Temps." EMILE LEGOUÏS. EMILE FAGUET, PIERRE MÏLLE. d e l'Academie Sénateur Française. BARON D'E S- MAUEICE MAE- TOURNELLES TERLINCK. DE CONSTANT. G. BERNARD RENE BAZIN, SHAW. de l'Academie CHARLES SARO- Française. LEA. Comte GOBLET G. 14. CHESTER- D ALVÏELLA, TON. Mîii.stre d'Etat. Concours Belge. tCinq mille francs de Prix. I. Un prix de 2,500 francs est attribué à l'auteur du meilleur mémoire (en français ou en flamand) et un prix de 500 francs sur le sujet suivant : —" La reconstruction de la Belgique après la guerre." Les candidats étudieront les moyens les plus efficaces pour soulager les misères et réparer les ravages causés par la guerre. Les manuscrits devront être remis le 15 janvier 1915. Ils ne dépasseront pas 40,000 mots. Le secrétaire du jury s'efforcera de renvoyer les manuscrits non couronnés sans d'ailleurs assumer aucune es )on-sabilité en cas de perte. Le jury I décernera également un second prix de 500 francs. II. Un second prix de 500 francs est attribué à lauieur du meilleur travail sur le problème du Ré ugié Belge. (Mêmes conditions que pour le Prix I.) ' III. Un prix de 500 francs est attribué à l'auteur du meilleur travail sur chacune des questions suivantes : 1. Les conditions de la pais 1 future. 2. Comment la Belgique a sauvé 5 l'Europe. 1 (Menus conditions que pour h Prix 1.) IV. Un prix de 500 francs est attribué à l'auteur du meilleur mémoire sur la question suivante: — ^ " Est-il possible ou désirable j d'établir dans le Royaume-Uni 99 des colonies be'ges agricrles ?"

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This item is a publication of the title L'indépendance belge belonging to the category Liberale pers, published in Bruxelles from 1843 to 1940.

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