L'indépendance belge

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s.n. 1918, 22 March. L'indépendance belge. Seen on 20 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/rv0cv4d048/
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E9e armé® No 70 L' INDEPENDANCE CONSERVATION PAR LE PROGRÈS BELGE f ROYAUME-UNI: 1 PENNY LE NUMERO j continent. . %5 centimes - i hollande 5 cents ADMINISTRATION ET REDACTION: BUREAU A PARIS: tud01ï HOUSE, TUDOR ST., E.C. 4. • 11, PLACE DE LA BOURSE. TELEPHONE: CITY 3960 TÉL.: 311-57 et 238-75 VENDREDS 22 MARS 1918 i vente à Londres à 3 h. le jeudi 21 mars f3 MOIS. 9 SHILLINGS ABONNEMENTS \ 6 MOIS, 17 SHILLINGS 11 AN, 32 SHILLINGS LA SITUATION »-« „ our la première fois, depuis le début de la guerre, le premier lord de l'Amirauté a donné hier à la Chambre .des Communes le nombre total du tonnage perdu par les Alliés. Il résulte des chiffres cités par sir Eric Geddes, que depuis juillet 1914 le tonnage mondial non compris les navires ennemis, est tombé de 3 000,000 à 30,500,000 tonnes, et que pendant le dernier trimestre de l'année dernière, les pertes n'excédaient pas en n.ôyenne 100,000 tonnes par mois. Bien que l'ennemi affirme avoir coulé 9.500,000 tonnes au cours de l'année 1916, le total des bateaux coulés jusqu'à ce jour n'est que de 6,000,000 de tonnes. M. Lloyd George, intervenant à la fin du débat, a signalé que les pertes en navires narchands furent de 1,100,000 tonnes er 1915 et de 1,500,000 tonnes en 1916, et que les chantiers navals ont lancé d'autre part 650,000 et 551,000 tonnes respectivement pour ces deux années. Il a fait justice des critiques formulées contre la lenteur apportée à la construction de bâtiments nouveaux, et a annoncé que les 138 chantiers à' créer pour suppléer à la production de ceux dont disposait la Grande-Bretagne, 107 sont déjà en activité, te premier ministre a également signalé les résultats encourageants obtenus en ce qui concerne la réparation des bateaux endommagés et en terminant il a déclaré : En ce qui concerne les travaux de la flotte, les faits sont très satisfaisants. On constate une diminution croissante dans les pertes infligées par lès sous-marins. Si le travail continue et si d'autre part les chantiers peuvent augmenter de 25 p.c. ïeur production actuelle, nous pourrons équilibrer le déficit. Je crois que par une aug-roentatian-^o 120,000. ternes par mois et même moins, ce déficit pourra être équilibré. Un tel résultat ferait bien plus pour écoufter la guerre que la plupart des autres efforts que pourrait faire le pays., car il montrerait à l'ennemi que, quelle que soit la prolongation du conflit, il ne sera jamais capable de nous vaincre. La statistique des pertes sur mer britanniques confirme la déclaration de M. Lloyd George. Elle signale en effet que 11 navires marchands britanniques de plus de 1,600 tonnes, dont 3 de la ■semaine précédente, et 6 de moins de 1 600 tonnes ont été -coulés, alors que la semaine dernière les pertes navales marchandes de l'empire s'élevaient à 15 navires de plus de 1,600 tonnes et à 3 de moins de 1,600 tonnes. Par contre les pertes françaises sont de deux navires marchands de gros tonnage et de deux jaugeant moins de 1,600 tonnes, ce qui marque une légère augmentation sur las chiffres des semaines antérieures. Les nouvelles du front occidental ne varient guère de celles qui nous parviennent depuis quelques mois déjà. Sur le front britannique l'ennemi a effectué cinq coups de main, dont un contre les positions portugaises. Toutes ces tentatives sont restées sans résultat et ont coûté des pertes en tués et en prisonniers aux assaillants. L'activité de l'ennemi a également été assez vive sur le front français, et plus particulièrement en Champagne, en Vvoevre, et en Lorraine. Dans le secteur de Souain, en Champagne, les Allemands ont lancé deux bataillons de troupes d'assaut à l'attaque. Ceux-ci ont été repoussés par le feu des batteries françaises qui leur infligèrent des pertes sérieuses. Dans la région de Bois Brûlé, en Woevre, l'ennemi a également déclanché une poussée eu masses profondes et est parvenu à prendre pied dans quelques éîément-s avancées des positions françaises. Après un vif combat, nos amis ont rejeté les Allemands des points occupés et ont complètement rétabli leur ligne. En Lorraine les troupes teutonnes ont livré une forte attaque au sud d'Arracourt qui a conduit à un combat corps-à-corps de.s plus violents. Les Français ont eu 1 avantage et pnt repoussé l'ennemi en lui faisant des prisonniers. . 11 y a eu des duels d'artillerie d'une u'tensité parfois très vive, parfois intermittente entre la côte et le canal de La oassée, embrassant donc tout le front Wge, entre la Miette et l'Aisne, en Uiampagne, sur la ' rive droite de la Meuse, et dans la forêt de Parroy. Un aéroplane allemand a jeté lundi soir et mardi matin des balles de caoutchouc contenant du fameux "gaz moutarde" au nord-ouest de Toul, dans le «ctear défendu par les troupes améri- *© 1 caines. C'est la première fois, pensons- 1 nous, qu'un aéroplans a été employé à 1 une telle opération. Heureusement le : résultat désiré par l'ennemi n'a pas été ! obtenu, mais les "Sammies" se sont ré- 1 voltés contre ce "sale moyen" de faire l'i guerre. Nos Alliés de la grand République étoilée n'en sont encore qu'à leur ; débuts;'ils n'attendront pas longtemps pour se rendre compte de la lâcheté criminelle dont les "tr'oupes invincible de Cuillaume II" sont capables. Suivant une information obtenue à bonne source l'Allemagne aurait appelé la classe de 1920 sous les armes. Il faut , croire que les réserves fournies par la cessation des hostilités en Russie n'ins-jûrent guère confiance au grand état-raajor allemand, pour qu'il éprouve le besoin demies renforcer d'une infusion de sang jeûne. En Italie l'artillerie a harcelé les batteries ennemies à l'ouest du lac de Garde et les canons britanniques ont exécuté un 1 feu intermittent sur les positions austro-allemandes de Garde jusqu'à Montello. Le long de la Piave des détachements en reconnaissance ont échangé des coups de feu d'une rive à l'autre du fleuve. Entre No venta et Grisolera les batteries ita- 1 liennes ont exécuté des salves contre les positions ennemies sur la rive gauche de ; la Piave. En Ukraine les troupes wùrtember- ■ geoises avancent le long de la voie ferrée : conduisant à Olviopol, sur le Bug méridional, au sud-ouest d'Elisabetgrad, et 1 ont combattu et refoulé des bandes puis- : samment armées près de Novo Ukrainka. Suivant un télégramme de Pétrograd les 1 Austro-Allemands auraient occupé > Sumy, petite ville de 50,000 habitants, à 1-60 kilomètres au nord-ouest de Khar- * kcff. ' , En Russie l'avance des troupes aile- \ mandes paraît obéir à un plan qui con- . sisterait à isoler Moscou et à envelopper cette ville pour l'occuper ensuite malgré . le traité de paix intervenu. C'est dire que ( les Allemands, ayant tiré des Bolshé-vistes tout — et même plus — ce qu'ils . pouvaient espérer, mettent bas les masques et entendent dominer en maîtres en Russie. Le peuple russe va seulement comprendre combien il a été trompé et : trahi et oomme il a été livré à la force : militaire allemande. ' Les Bolshévistes ne résisteront pas. Us n'en sont pas capables. Trotsky esquisse un geste de protestation théorique. Lé- ! nine ne songe qu'à conserver lè pouvoir. Il est probable que ce ne sera plus pour longtemps, car il y a plus d'un symptôme de décomposition dans les milieux révo- 1 lutionnaires et leur domination cessera avant'que le Comité exécutif ne se transporte à Saratoff ou à Nijni-Nov-gorod.L'armistice conclu entre la Roumanie et les Austro-Germains a été prorogé jusqu'au 22. Les négociations continuent entre les Austro-Germains et le cabinet roumain, à la tête duquel se trouve M. Marghiloman, qui est composé de tous pro-germains. C'est dire que le sort de la pauvre Roumanie est sacrifié. Malgré tous les efforts des impérialistes et militaristes allemands, la vérité se fait jour et la lumière commence à s'infiltrer dans la masse. Nous avons donné un résumé du mémorandum laissé par le prince Lichnowsky, ancien ambas sadeur allemand à Londres, qui avait assisté aux circonstances qui entourèrent la déclaration de guerre et qui constatait que si le Kaiser l'avait voulu la guerre aurait été écartée. Un débat a eu lieu au Reichstag au sujet de la publication de ce mémorandum. Le vice-chancelier^ von Payer a, naturellement, jeté la suspicion sur les affirmations du prince Lichnowsky et a déclaré fausse la déclaration de 'ce dernier au sujet de la réunion de Potsdam, en. juin 1914, • dans laquelle < von Moltke avait démontré l'urgence de la guerre. S'il n'y avait que le mémorandum du prince Lichnowsky, le vice-chancelier pourrait peut-être en imposer, mais il y a les dépêches échangées, il y a les dates : et heures constatées des décisions irréparables de l'Allemagne, il y a ainsi une foule de témoignages formels qui prouvent la volonté arrêtée de l'Allemagne de provoquer oette monstrueuse guerre. Mais il est toujours facile de nier < ces témoignages et de faire passer comme fous leurs auteurs, ainsi que le vice-chancelier l'a fait dans son discours, en disant que le Dr Mueh-lon, ancien directeur des usines Krupp, îtait neurasthemque, lui qui avait de-;laré qu'après un entretien avéc deux >rès hauts personnages allemands dans la ieuxième quinzaine de juillet 1914, il ivait eu l'impression que le gouvernement allemand ne maintiendrait pas la aaix. De l'audace, toujours de l'audace, ce moyen peut réussir pendant un certain temps, mais il viendra bien un moment où le peuple allemand saura quels sont les auteurs responsables de la terrible boucherie qui dure depuis bientôt quatre ans. L'accord entre la Hollande et les Alliés n'est pas encore annoncé officiellement. Cependant, une dépêche du correspondant d'Amsterdam des "Poli-;iken," de Copenhague, dit que le Parlement hollandais a accepté "l'ultima-bum" des Alliés à une petite majorité. OPÉRATIONS NAVALES Les pertes sur mer Arrivées et départs de navires marchands de toute nationalité et de plus de 100 tonnes (non compris les bateaux locaux et de pêche) dans les ports du R.oyaume-Uni pour la semaine 'finissant e 16 mars 1918 à minuit : Arrivées, 2,098; départs, 2,317; con-:re 2,046 et 2,062 la'semaine précédente. Navires marchands britanniques cou-és par sous-marins ou par mines : De Mus de 1,600 tonnes, 11; de moins de 1,600 tonnes, 6 ; contre 15 et 3 la se-naine précédente. Navires marchands britanniques attaqués sans succès, 11 ; contre 8 la semaine précédente. • Deux bateaux de pêche britanniques 3nt été coulés, contre un la semaine précédente.* * * Les statis'i-isses dos .ports...français oour la semaine finissant le 16 mars 1918 ionnent 975 entrées et 920 sorties, con-:re 887 et 1,031 la semaine précédente. Deux navires marchands français de dIus de 1,600 tonnes et deux de moins le 1,600 tonnes ont été coulés, contre quatre de moins de 1,600 tonnes, la semaine précédente. * * * > La statistique hebdomadaire italienne 'enseigné pour la semaine finissant le 16 nars 1918 467 entrées et 422 sorties, contre 430 et 391 la semaine précédente. Lhi navire marchand italien de plus de L,500 tonnes a été coulé, contre deux de dIus de 1,500 tonnes et un de moins de L,500 tonnes la semaine précédente.: Deux bateaux à voiles de plus de 10C onnes et un de moins de 100 tonnes ont ;té coulés, contre deux de moins de 10C connes la semaine précédente. Steamer espagnol torpillé On signale que le steamer "Begona ne 4 " de Bilbao, a été torpillé par un sous-marin et que l'équipage a été débarque à Naples. OPÉRATIONS AERIENNES La capture d'un Gotha et de son équipage Le correspondant d'un journal loca! du Nord de la France, à Boulogne, donne le compte-rendu suivant de la capture récente d'un Gotha et de son équipage: "Minuit venait de sonner à l'église Je Sains-en-Gohelle, non loin de Bé-bhune, mercredi dernier, lorsqu'un fermier habitant à l'extrémité du village întendit frapper à sa porte. Il se leva et iesoendit; à demi-vêtu, ouvrir aux visiteurs attardés et se trouva en présence de deux officiers aviateurs. "Nous avons line panne à notre automobile ici près, dit l'un d'eux, parlant un frartçais très correct; pourriez-vous nous faire une cassé de café et nous donner un peu d'essence ? — Il est facile de vous faire du café, répondit le fermier, mais pour ce qui est de l'essence, il faudra aller un peu plus loin, à la place du Marché, où tous trouverez des camions britanniques : vous pourrez en trouver là. — Oh ! des camions britanniques ! fit l'officier, et 1 parut très inquiet. Les deux aviateurs avalèrent un grand soi de café et alors offrirent au fermier ane bonne somme pour des vêtements ci-iils. La suspicion du fermier en fut éveil-.ée et de suite il appela ses domestiques ît ceux-ci escortèrent en corps les deux iviateurs jusqu'au plus prochain poste oritannique, où les étrangers confessèrent être Allemands et furent arrêtés. Ils déclarèrent revenir d'un raid exécuté sur Boulogne et avoir été forcés d'atterrir à lb iulometres du iront laute a essence. Us avaient laissé deux officiers près de leur appareil, un Gotha du dernier modèle, à un pas. Lorsque les Anglais arri-vèrent'à l'endroit désigné, un des sous-officiers avait déjà levé le pied, mais il fut rejoint deux heures plus tard. L'autre sous-officier était en train de détruire les instruments qui se trouvaient à bord du Gotha qu'il avait tenté, mais vainement, de brûler. "Vous feriez mieux de mettre vos camions en lieu sûr, fit remarquer le commandant de l'appareil en plaisantent, car demain soir il y a des chances qu'ils soient en feu." Cet avis fut suivi. L'officier qui parlait si bien le français avait été étudiant en piédecine à Paris avant la guerre, et il commandait une escadrille de Gothas lors du raid de Paris il v a un mois." LES EVENEMENTS EN RUSSIE Le "Sun" de New-York reproduit une information d'une source sûre, qui montre le caractère de certains chefs maxi-Rialistes, à la solde de l'Allemagne. Suivant cette information l'Allemagne a alloué à ces chefs maximalistes des subventions qui vont jusqu'à Fr. 15,000,000. Ces fonds doivent être employés pour l'envoi d'une armée d'agitateurs bolshévistes en Italie, en France, en Grande-Bretagne, et aux Etats-Unis, où ils doivent travailler ostensiblement aux intérêts du prolétariat, mais en réalité en faveur de la paix allemande. Ils doivent attaquer violemment l'armée et prêcher que le capitalisme est seul Responsable de la guerre. Les chefs maximalistes se _ seraient engagés à ne pas propager leurs doctrines en Allemagne. Dorénavant, le service de la police secrète des Etats-Unis surveillera de près. tousTés agitateurs dans lés Centres industriels. LE COUVRE-FEU A 10 H. 30 Le président du Board of Trade a annoncé hier à la Chambre des Communes qu'en vue d'économiser du charbon de ncuvelles restrictions seraient imposées en matière de chemins de fer et d'amusements publics. Un grand nombre de trains seront supprimés sous peu. D'autre part, des lumières ne pourront pius être utilisées pour éclairer les étalages ; aucune nourriture ne pourra être préparée ni aucun repas chaud servi dans les hôtels, clubs, restaurants boarding-liouses, et-c., entre 9 h. 30 du soir et 5 heures du matin. Toutes les lumières dans les salles à manger de ces établissements devront être éteintes à 10 heures. Les représentations dans les theâtres, les music-halls, les cinémas et autres lieux d'amusement devront cesser a 10 h. 30 du soir au plus tard. L'ordre entrera prochainement en vigueur. AUTOUR de la GUERRE BELGIQUE — Tout, dans les camps de prisonniers civils, en Allemagne, sert de prétexte à vexations. Les autorités militaires préposées à la garde de ces camps s'ingénient à punir, à torturer les malheureux détenus avec une ardeur inlassable. Un évadé de Sennelager raconte que, un jour, un prisonnier français, ayant trouvé un obus près des latrines, le commandant du camp fit réunir tous les prisonniers dans le jardin de la chapelle. Pendant qu'ils s'y trouvaient les soldats pénétrèrent dans les baraquements et les vidèrent complètement.- Tout disparut—argent, provisions, savon, montres. Les soldats appelaient cela " perquisitionner. " ESPAGNE — Un grand nombre de députés ont assisté à la séance de réouverture de la Chambre. Senor Villanueva a été élu président de la Chambre, puis on nbmma le vice-président et le secrétaire. Après quoi Senor Don Garcia Prieto exposa la raison de la démission du Cabinet, et la seance fut levée. Jusqu'ici un nouveau Cabinet n'a pas été constitué. On annonce cependanfque M. Maura a été chargé par le roi de former un gouvernement.ETATS-UNIS — Le Président Wilson a pris un décret autorisant la saisie des navires marchands hollandais dans' les ports améri- LicllilS. II1C3U1D a c-|_>.LJ.cro ^ que le conseil de la guerre eût été in-: formé de ce que la Hollande avait rejeté l'ultimatum américain pour le transfert des navires.—Reuter. -— Le premier grand navire en béton armé, le "Faith," a été lancé sur la côte du Pacifique avec un succès complet. Des arrangements sont faits aux Etats-Unis pour construire 54 autres navires semblables.■— M. Gompers, président de la Fédération américaine du travail, vient de répéter que les travaillfeurs organisés d'Amérique n'enverraient jamais durant la guerre de représentants à une conférence à laquelle des représentants de l'ennemi assisteraient. Le "Matin" annonce que les délégués français, .britannique?, italiens et belges qui vont tenter de faire changer M. Gompers d'avis,, s'embarqueront bientôt pour l'Amérique. Il cite comme délégués français MM. Cachin et Jouhaux; comme délégués italiens Signor Turati et le prince Gaetani ; comme délégués belges, MM. Camille Huygmans et Deman. FRANCE -— Un nommé Farkouls, George, armateur arménien à Smyrne, qui louait des bateaux au gouvernement français e'ù qui, dit-on, était en relation avec Ladoux, Saddik Pasha et Rosenberg, a été arrêté pour des faits connexes aux affaires d'espionnage. — M. Caillaux et^M. Briand se sont rencontrés mercredi matin, dans le cabinet du capitaine Bouchardon. Tous deux ont confirmé leurs déclarations antérieurs.GRANDE-BRETAGNE - — Le gouvernement de l'Inde a fait la communication suivante: L'attitude' des Marris, en Béloutchistan, était peu satisfaisatttS-, dftpuis; .quelque temps, ils ont commis récemment une série d'attentats. Aidés en certaines occasions par des Khotrans, ils ont coupé les fils télé-giaphiques, tiré sur des trains, et détruit des propriétés du gouvernement dans plusieurs localités; ils ont également organisé et exécuté des attaques en force sur les postes britanniques à Gunn-baz et à Fort Munro, où ils ont été complètement repoussé et ont subi de -nombreuses .pertes. Leur attitude, cependant, est toujours provocante, et des mesures punitives sont actuellement prises contre euic. Des aviateurs britanniques ont à deux reprisés bombardé avec de bons résultats leurs concentrations. — Les mineurs de Grande-Bretagne ont par 248,065 voix contre 219,311 répondu négativement à la question: "La Fédération des mineurs aéceptera-t-elle le retrait de 50,000 hommes de la mine pour le service militaire?" Soit donc une majorité de 28,754 voix contre l'acceptation de la proposition du gouvernement.RUSSIE — Les Commissaires du Peuple ont ordonné l'arrestation de Djebenko, commissaire pour la marine, pour avoir créé * de l'opposition à' la ratification diï traite de paix. DERNIÈRE HEURE Le baron Capelle condamné. L' "Echo Belge" annonce que le ba-, ron Capelle, directeur-général au ministère des affaires étrangères, a été condamné à 15 ans de prison par un tribunal allemand. GRAND SUCCES NAVAL AU LARGE DE DUNKERQUE. Le secrétaire de l'Amirauté publie Ift communiqué suivant : "Le vice-amiral commandant à Douvres signale un combat entre destroyers au large de Dunkerque, entre 4 et 5 h. ce matin. Deux destroyers britanniques et trois destroyers français sont entrés en contact avec une force allemande qui avait bombardé Dunkerque pendant dix minutes. Le vice-spiral à Douvres rapporte qu'on (croit que deux torpilleurs ennemis ont été coulés ; des survivants ont été recueillis; appartenant à deux torpilleurs ennemis. Aucun navire allié n'a été coulé. Un destroyer britannique a été endommagé mais a pu regagner le port. Les pertes britanniques ont été légères; les Français n'ont pas eu de pertes."

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This item is a publication of the title L'indépendance belge belonging to the category Liberale pers, published in Bruxelles from 1843 to 1940.

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