L'indépendance belge

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s.n. 1918, 03 May. L'indépendance belge. Seen on 29 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/3j3902093k/
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L'INDÉPENDANCE CONSERVATION PAR LE PROGRÈS BELGE ROYAUME-UNI: 1 PENNY LE NUMERO j CONTINENT. . 15 CENTIMES ,HOLLANDE ...... 5 CENTS ADMINISTRATION ET REDACTION: TUDQlî HOUSE, TUDOR ST.. E.C. 4. TÉLÉPHONE: CÎTY 396!) VauazMatm mt iiim». n ■ n»i ,i„i BUREAU A PARIS: 11, PLACE DE LA BOURSE. TÉL.: 311-57 et 238-75 VENDREDI 3 MA! 1918 En vente à Londres à 3 h. le jeudi 2' mai (3 MOIS. 9 SHILLINGS ABONNEMENTS -j 6 MOIS, 17 SHILLINGS Il AN. 52 SHILLINGS LA SITUATION Jeudi, midi. Les Allemands, essoufflés par l'effort gigantesque qu'ils ont fourni dans la lutte formidable de lundi dernier en Flandre, se tiennent actuellement sur la défensive. Ils consacrent leur temps à relever les bleues ou à relev -r les morts innombrables dont le champ de bataille e.=-t couvert. En effet, depuis leur sanglante défaite les hordes barbares n'onù plus livré d'attaque sur cette partie du front, alors que les Français ont sensible-rneut amélioré leurs positions dans le voisinage de Locre et que les Australiens ont légèrement avancé leur ligne dans la région de Meteren. Ce répit momentané dans les opérations d'infanterie ne semble pas toutefois devoir faire présager un arrêt prolonge dans les attaques pour la conquête de.-hauteurs; la puissance des actions d'artillerie qui se développent sur tout le front de Voormezeele à la Forêt de Nieppe, révèle au contraire une intention bien déterminée chez l'ennemi, de reprendre ici une offensive résolue. Pendant que les batteries teutonnes allongent leur tir et arrosent les régions à l'arrière des lignes alliées d'obus toxiques et au-tres, les canons français et anglais ne, cessent de bombarder toutes les positions nouvellement conquises par l'ennemi, et notamment le Mont Kemmel, dont pas un pouce carré n'échappe à la mitraille. Cette avalanche constante de fer empêche les Allemands de se servir de ce plateau d'où leurs pièces pourraient dominer les lignes franco-britanniques d'Ypres à Hazebrouck. Les ravages causés dans les rangs germaniques par la canonnade ininterrompu^ des Alliés doivent forcément inquiéter sérieusement Ludendorff"et tout parait indiquer qu'au cas où ses nouvelles tentatives d'avance en Flandre subiraient encore un échec, il serait forcé de gagner des positions $ioins exposées. La victorieuse résistanoe franco-bri-tannique semble devoir imposer la dernière de ces hypothèses. M. Clemenceau a confirmé cette opinion dans une déclaration très nette qu'il a faite mardi dans les couloirs de la Chambre des Députés. L'infatigable ministre français a affirmé avec une conviction impressionnante que 1 offensive allemande était arrêtée sur tous les fronts et que lés routes de Dun-kerque, de Calais et d'Amiens étaient barrées à l'ennemi, la situation générale étant en faveur des Alliés. Les Puissances Centrales doivent évidemment s'être rendu compte de cette situation. On annonce en effet que l'empereur Charles, accompagné du baron Burian et de tout son état-major diplomatique et militaire, s'est- rendu au quartier-général allemand, qui siège actuellement à Spa, dans le but d'y avoir une conférence avec le Kaiser. La grande importance qu'on attribue tant à Berlin qu'à Vienne, à cette entrevue, n'est certainement pas due uniquement à l'espoir que l'avenir de l'Ukraine et des Balkans y sera "définitivement" réglé et l'on peut supposer que la conversation entre les deux empereurs aura un objet plus immédiat que le sort à réserver aux peuples d'Orient. L'inquiétude qu'inspire le cours des événements militaires se reflète encore dans la presse allemande, dans laquelle les autorités militaires ont commencé la semaine dernière déjà une campagne régulière afin de mettre'le peuple boche en garde contre une désillusion au sujet de la "victoire rapide." L'article le plus typique de cette campagne a été publié par le "Hamburger Nachrichten" sous la signature de son correspondant aux armées, le major von Schreibershofen. Ce critique déclare sans phrase que quiconque espère en une décision rapide ignore tout de la guerre moderne. Une fin aussi prompte est rendue impossible par les proportions des armées immédiatement engagées, par les réserves et la volonté dès peuples belligérants, par la possibilité pour l'ennemi de prendre de nouvelles positions puissantes même après avoir été percé, et enfin, par la production immense de matériel réparent automatiquement peut-on dire les pertes subies. "On ne peut pas, écrit le major von Schreibershofen, encercler une armée ennemie composée de millions d'hommes. Un nouveau Sedan ne peut être obtenu que pour certaines parties de cette armée." Evidemment le critique ne va plus jusqu'à suggérer l'éventualité de la défaite finale de l'offensive allemande, mais son pessimisme n'en est pas moins édifiant. Il n'y guère eu plus d'activité d'infanterie en Picardie qu'en Flandre, mais ici aussi l'artillerie a développé des actions parfois d'un» grande intensité, notamment dans la région de Villers-Bretoû-neux, sur les deux rives de l'Avre et au nord de Montdidier. En Palestine, les troupes britanniques ont commencé une avance à l'est du Jourdain, dans la direction de la vois ferrée de Hedjaz. Mardi, les troupes montées du général Allenby sont entrées en contact avec l'ennemi au bas des collines au sud d'Es-Salt. A midi elles avaient capturé un avant-poste turc et fait 260 prisonniers. De leur côté les troupes arabes ont livré plusieurs attaques sur le chemin de fer de Hedjaz, près de Maan, et ont fait plus de 550 prisonniers. A l'ouest du Jourdain, la ligne britannique a été avancée à Mezrah, près de Jérusalem. En Mésopotamie, les troupes du général Marshall ont poursuivi leur avance et ont atteint la rivière Tauk, faisant 900 prisonniers et prenant deux canons de campagne. # * * L'at'titude agressive et indéfendable du cardinal Logue et des prêtres catholiques romains en Irlande dans la question de la conscription n'a pas manqué de soulever des protestations en Angleterre. L'Union Catholique de Grande-Bretagne a tenu une assemblée solennelle pour blâmer les évêques irlandais, allant jusqu'à dire "que la loi de conscription imposée à l'Irlande est une loi d'oppression, une loi inhumaine contre laquelle le peupla a le droit de résister par tous les moyens en concordance avec la loi de Dieu." L'Union Catholique de Grande-Bre-tagne a, rappelé aux catholiques irlandais que la conscription était une question purement temporelle et politique, n'ayant aucun rapport avec la foi m la morale et dans laquelle l'autorité ecclésiastique ne devait intervenir sans graves conséquences. Il est à remarquer qu'en Australie, ou le culte est entièrement entre des mains irlandaises, le cardinal-archevêque -n'a nullement protesté. Et l'on peut comparer avec désavantage pour le clergé Irlandais la belle, noble et patriotique attitude du cierge français. * * * Ainsi que nous l'avions prévu, l'avance allemande ayant été arrêtée, une détente s'est produite dans la pression exercée sur la Hollande. Un accord paraît être intervenu par lequel l'Allemagne renoncerait à certaines de ses prétentions et modifierait sérieusement les autres. Dans la question du sable et du gravier, par exemple, le transport vers la Belgique ne comporterait que des pierrailles. La quantité en serait limitée et une commission exercerait le contrôle hollandais pour s'assurer que les matériaux transportés ne peuvent servir à des œuvres de guerre. Sur les chemins de fer du Lim-bourg, le nombre des trains allemands autorisés à circuler serait fixé. En somme, les Allemands ont renoncé à formuler brutalement leurs exigences. La face est sauve, mais, au fond, ils arriveront encore à leur but. Mais comment s'y opposer 1 II faut savoir se mettre à la place des Hollandais. IA GUERRE EUROPEENNE' SUR LE FRONT OCCIDENTAL Les pertes alliées L' "Echo de Paris," commentant les déclarations encourageantes faites par M. Clemenceau dans les couloirs de la Chambre des Députés, dit que le président du conseil aurait pu ajouter que les pertes subies par les Alliés depuis le com- 1 rnencement de la bataille n'atteignent pas le dixième de celles de l'ennemi. Les captures britanniques Le communiqué de sir D. Haig de mercredi soir signale que le nombre d.e prisonniers faits par l'armée britannique en France pendant le mois de mars der-i nier s'élève à 1,661, dont 59 officiers. Au • cours du mois d'avril écoulé, les captures i. britanniques comprennent 5,241 prison-- niers, dont 136 officiers. Ces chiffres ne i concernent pas les prisonniers faits par les Français. SUR LE FRONT MERIDIONAL > Heureux couns de main En Italie les troupes britanniques ont a exécuté deux fructueux eoups de main, j l'un au sud-ouest de Canove, l'autre au <. sud d'Asiago. Les batteries autrichiennes ont bombardés assez violemment les po- t sitions italiennesdans la zone de Tonale; et les contre-batteries de nos Alliés leur a ont donné une. brillante réplique en canonnant l'arrière des lignes ennemies, provoquant de nombreuses explosions, notamment dans le dépôt de munitions de Costa. OPERATIONS NAVALES ' r Deux bateaux britanniques coulés c Le secrétaire de l'Amirauté signale £ que le sloop "Cowslip," de la flotte bri- J: tannique, a été torpillé le 25 avril. Cinq officiers et un honime sont manquants et ont probablement été tués par l'expio- sion. i Le torpilleur no 90 a sombré- par n-ite j du mauvais temps le 25 avril dernier. Un officier et douze hommes ont disparu ^ et ont probablement été noy ;s. Perte d'un sous=marin français r Il est officiellement annoncé qu'un p navire marchand est entré en collision I avec le sous-marin français "Prairial" c et que ce dernier a coulé. Quelques hom- p mes du sous-marin ont pu être sa /és. r LAFFAIRETU 'BONNET ROUGE' J ■ I ■v — c L'interrogatoire de Duval l L'interrogatoire de Duval a porté \ d'abord sur le fait de " commerce avec 1 l'ennemi " (qui est l'accusation la moins grave qui pèse sur lui), du chef de ses lelations avec k banquier Marx, de - Mannheim, au sujet- dir Syndicat de San « Stefano. Duval a reconnu avoir rencontré Marx une dizaine de fois en Suisse, et déclare avoir ignoré que cela fut repré- ' hensible. Les nombreuses explications a qu'il donne tendent à établir que toys les d autres directeurs du Syndicat étaient des r filous et que Marx lui a payé un demi- c million pour l'avoir sauvé de leurs gril- ci fes. Interrogé sur l'origine des divers 1; chèques (formant au total près d'un mil- c lion de francs), Duval déclara que déjà t avant la guerre il avait reçu de Marx n Fr. 300,000, qu'il avait confiés pendant z quelques semaines à la propriétaire de à l'Hôtel International à Genève. (Mais r les registres de l'hôtel n'indiquent pas sa b présence à la date qu'il mentionne et la r propriétaire de l'hôtel ne se rappelle pas I qu'il y ait logé à cette époque.) t Duval a ramené de ses voyages en e Suisse des rapports reçus du banquier al- c lemand relatifs au parti de la paix en u Allemagne et aux conditions de Beth- u mann-Holhveg, rapports qu'il a remis à 1; la police. Il déclare qu'il n'y avait au- r cun-mal à recevoir des mains d'un Aile- i mand de tels, rapports et de les trans- 1 mettre à qui-de-droit en indiquant leur e source, ce à quoi le lieutenant Mornet t répond en disant que " quand on a reçu s de l'argent allemand, il y a quelque dan- ' ger à le faire." (Il est bon de faire re- c marquer ici que le banquier Marx est un i agent notoire de l'Allemagne). L Les conditions de paix indiquées n'é- c taient d'ailleurs pas très sérieuses, dé- t clare l'accusé, car les Allemands deman- r daient des ports sur la côte belge, refu- a sasent d'examiner la question de l'Ai- ? sace-Lorraine et de permettre au roi Al- d bert de rester sur le trône. Duval expliqua ensuite qu'il n'avait a rien à voir dans la direction de la politi- a que du " Bonnet Rouge," bien qu'il ap- n prouvât absolument celle-ci. Il recon- ^ nut avoir écrit les articles signés " Badin," mais comme ceux-ci avaient été J soumis à la censure, c'est celle-ci qui doit porter la responsabilité du tort—s'il y en a—que ces articles peuvent avoir causé aux iritérêts nationaux. D'autre part, il n'avait aucune raison, j dit-il, de soupçonner Almeyreda, 'qui ^ étaitydans les meilleurs termes avec des ^ hommes politiques éminents. c; Duval avait commandité aussi d'autres f journaux défaitistes, tels que la "Tran- r chée Républicaine," fondée par Goldsky, I rédacteur au " Bonnet Rouge," et à 1' " Agence Primo," fondée par Lan- o dau, également rédacteur au " Bon- r net Rouge," tous deux co-accusés o de Duval. Celui-ci déclare qu'il n'a- n vait aucune raison de suspecter la c "Tranchée Républicaine," attendu qu'il i la croyait subsidiée par M. Loucheur, actuellement ministre de I'armerpent. Avant de terminer ce premier interrogatoire de Duval, on introduisit Marion, ancien administrateur du " Bonnet Rouge," qui accompagna Duval en Suisse. Questionné au sujet des circonstances dans lesquels il avait pu rencontrer le banquier allemand Marx, il-.'é-clara que M. Dumas, le chef de la police, avait obtenu un passeport pour lui, tout en sachant que lui et Duval se rendaient en Suisse pour voir Marx. Autres interrogatoires A la séance du 1er mai l'interrogatoire de Marion a continué. Il a été spécialement interrogé sur la question des documents relatifs à la situation de l'armée de Sarr^l à Salonique en 1916. Ces documents comprenaient un rapport du général Sarrail à M. Painlevé, alors ministre de la guerre, une dépêche du commandant en chef français au général Sarrail et une dépêche du Président du Conseil au ministre de France à Athènes. Marion reconnaît avoir fait copier certains documents par sa dactylographe, mais nie que les documents secrets cités ci-dessus fussent au nombre de ceux-ci. Joucla, mêlé à des agissements intéressant la propagande ennemie en Espagne et en France,est ensuite interrogé. Il reconnaît avoir été en Espagne^ mais c'était pour y obtenir des informations pour l'organisation de la vente du "Bonnet Rouge." II reconnaît s'être présenté au consulat d'Allemagne à Barcelone, mais c'était pour y obtenir l'adresse du journal germanophile " La Vérité," auquel il offrit de collaborer. Duval ne lui a payé, dit-il, que 300 francs pour son voyage, et un homme ne vend pas son honneur pour 300 francs. UNE ZONE ALLEMANDE AU mm En deux articles très documentés le " Times " explique que bien qu'il n'y ait officiellement au Maroc pas de zone d'influence allemande, l'Allemagne a réussi à en créer une de fait, grâce au concours de trois chefs marocains soudoyés par,elle : Raisouli, Kassim ben Sa-lah et Abdùl Malek (petit fils du fameux chef algérien Abdul Kader). Cette situation est facilitée par le fait que l'Espagne n'occupe en réalité qu'un dixième de sa zone d'influence, ce qui a forcé la France à renoncer à occuper certaines zones limitrophes de la zone espagnole, les rebelles se réfugiant en cas d'attaque dans cette dernière zone, dans laquelle les Français ne peuvent pénétrer. Sur les territoires contrôlés par les trois chefs en question seuls les Allemands peuvent circuler en paix. Ils y ont organisé toute une administration et se livrent de là à une propagande acharnée contre les Alliés, excitant les tribus au meurtre et au massacre des sujets de l'Entente. Ils ont introduit en contrebande, notamment à l'aide de leurs sous-marins, des armes et des munitions en quantité considérable ; mais ils n'ont jusqu'ici pas réussi à soulever le pays. Le correspondant du " Times " en donne comme raison principale le peu d'intérêt que prennent les indigènes dans les faits/et gestes, et dans les querelles, des Européens en dehors du Maroc, aussi longtemps qu'ils n'y trouvent pas un profit direct. Pour le moment le profit, " armes, munitions, argent" leur vient de l'Allemagne. Mais Raisouli, qui dispose sans conteste d'une influence considérable, est trop politique pour se lancer d'une manière absolue dans le Sillon de l'Allemagne. Il attendra pour prendre une position définitive que la suprématie soit tranchée en Europe entre les belligérants. L'ALLEMAGNE VEUT ASSERVIR LA ROUMANIE Les journaux annoncent, de la façon la plus formelle, que les empires centraux ne reconnaissent plus les différents paragraphes élaborés jusqu'ici du traité de Bucarest. Celui-ci va subir une transformation radicale. Kuhlmann et Burian, qui sont jmrtis aujourd'hui pour Bucarest, sont nantis d'instructions tout à fait nouvelles. Les Allemandes exigent des conditions économiques plus favorables encore que celles qu'ils ont déjà obtenues et insistent pour que la Roumanie fournisse des garanties politiques équivalant à son asservissement complet. La "Boersen Zeitung," le "Berliner Tageblatt," la "Vossische Zeitung" et, naturellement, tous les organes du parti militaire, déclarant que les Puissances Centrales exigent l'abdication du Roi Ferdinand et de toute sa famille et qu'à cet effet la "Roumanie va subir une pression à la fois de Berlin, de Vienne et de Sofia. No, ennemis sont également mécontents du ministère M'arghiloman, auquel ils reprochent de favoriser "les menées de la cour de Jassy." La retraite de M. Marghiloman et son remplacement par M- Peter Carp semblent certains. Les Empires Centraux refusent, maintenant, d'appuyer les projets de la Roumanie sur la Bessarabie et favorisent les tendances de l'Ukraine. AUTOUR de la GUERRE ALLEMAGNE — A la Chambre prussienne le comte von Spée a demandé d'ajourner jusqu'après la guerre la réforme électorale. Cette proposition a été rejetée. L» comte von Hertling a fait une déclari-tion disant que le gouvernement tiendrait certainement sa promesse et accepterait le suffrage universel avec certaines garanties. BELGIQUE "L'Echo Belge" apprend que trois habitants d'Ostende ont été fusillés par les Allemands sous l'accusation d'avoir fait des signaux lumineux pour guider les aviateurs ennemis au cours de l'attaque nocturne du 11 au 12 avril qui causa de graves dommages aux objectifs mili • taires allemands. Le nwme journal annonce que les autorités allemandes en Belgique ont préparé de nouvelles mesures encore plus draconiennes contra les fonds et les propriétés des sujets belges. BULGARIE -— On mande de Vienne aux "Mun-chner Neueste Nachrichten" que la Bulgarie a consenti à céder à la Turquie la gare d'Andrinople, sur la ligne du chemin de fer de Karag-aich, ainsi que la rive gauche de la' Maritza jusqu'à Ku-lebi-Buzeas.FRANCE — Le gouvernement militaire de Paria vient de confier au capitaine G rehaut, rapporteur près le 6e conseil de guerre l'information ouverte contre le mystérieux individu qui se prétend Bavarois déserteur et qui, habillé en soldat français, était porteur de papiers au nom de Moreau. Le capitaine rapporteur va immédiatement mettre en demeure l'Allemand de décliner sa véritable identité. ' Certains détails singulier? sont déjà venus à la connaissance du capitaine rapporteur. C'est ainsi qu'avant d'être arrêté, l'Allemand s'était présenté à, la caserne de Reuilly et avait demandé à contracter un engagement dans la légion étrangère. Mais il ne put fournir que des pièces incomplètes, ce qui fit naîtra des soupçons. Il fut donc suivi et scraîé au service de la place. D'autre part, le capitaine rapporteur va entendre un soldat français du nom de Moreau dont le livret militaire fut volé tandis qu'il était soigné dans une ambulance allemande de Belgique. GRANDE-BRETAGNE -—- Une mine a été amenée par la mer à Bridlington où elle a fait explosion contre un mur, causant des dégâts considérables, endommageant une série de maisons et brisant une quantité énorme de carreaux. Un certain nombre de personnes ont été blessées ou coupées, mais aucune sérieusement. DERNIÈRE HEURE Le communiqué britannique Jeudi, 10 h. 29 matin. L'artillerie ennemie a développé una activité considérable ce matin, de bonne heure, dans le secteur de Villers-Breton-neux et dans le voisinage de Merris. Une certaine activité a régné également pendant la nuit dans les secteurs d'Arras, Lens, Saint-Venant. On ne signale pas d'action d'infanterie. M. Max en cellule M. Max, bourgmestre de Bruxelles, n. • été renvoyé de la forteresse où il se trouvait, dans une prison .cellulaire à Berlin, vers la mi-février, sous prétexte resté inconnu jusqi^ici. — Central New3. 89e annéa

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This item is a publication of the title L'indépendance belge belonging to the category Oorlogspers, published in Londres from 1914 to 1918.

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