L'indépendance belge

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25 October 1918
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s.n. 1918, 25 October. L'indépendance belge. Seen on 28 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/nv9959db6s/
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E INDEPENDANCE BELGE CONSERVATION PAR LE PROGRÈS ROYAUME-UNI: 1 PENNY LE NUMERO continent. . 15 centimes HOLLANDE 5 CENTS ADMINISTRATION ET REDACTION : BUREAU A PARIS: VENDREDI! 25 OCTOBRE 1918 f3 MOIS, 9 SHILLINGS rODOR HOUSE, TUDOR ST.. E.C. 4 11. PLACE DE LA BOURSE ABONNEMENTS -{6 MOIS, 17 SHILLINGS TÉLÉPHONE: CITY 3960 TELE.: 311-57 et 238-75 En V6)lte à Londres à 3 h. le jeudi 24 octobre (l AH 32 SHILLINGS LA SITUATION wt Jeudi midi. La guerre L'ne grande bataille a débuté hier en-ia frontière belge et Le Cateau, au îrs de laquelle les cinquième, troi-me et quatrième armes britanniques, dépit d'une résistance obstinée, ont ;enu de très brillants succès. Avançant sur un terrain très difficile la présence de nombreux courçd'eau, âges et bois solidement organisés et endus avec résolution par l'adversaire, , alliés essuyèrent de plus un feu d'une e intensité de la part des batteries al-îandes, qui, au moment de leur con-itration et aux premiers développent^ de leur attaque, crachèrent par liers des obus chargés de haut exploit de gaz délétères. Néanmoins nos ives alliés progressèrent rapidement et c premières heures de l'assaut, l'infan-ie britannique avaient pénétré dans les :mières lignes allemandes sur tout le nt de sa manœuvre. 5ur l'extrême aile gauche les troupes général Birdwood ont atteint la rive » , , ^ uche de l'Escaut à Blecharies et a Es- n, au sud d'Antoing. Sur leur droite :s ont capturé Bruay et Anzin, ce der- r, faubourg de Valenciennes.La vieille : dentellière est toujours aux mains de memi, mais sa chute n'est plus qu'une :stion d'heures. Sur l'aile gauche des bataillons anglais traversé la Harpie et ont emporté rtain, tandis que sur leur droite la 5e ision britannique précédée de tanks, evait d'assaut le village de Beaurain, endu par l'ennemi avec une ténacité niâtre. iur l'aile droite l'infanterie britanni-3 a occupé Pommereuil. Forêt et Rp ries, ainsi que la ferme de Gimbre-nt et la halte de chemin de fer à pro-nité, ce en dépit d'une opposition ieuse. Dans l'ensemble nos alliés ont réalisé ; avance variant en 4 et 6 kilomètres, un front de trente-deux kilomètres, ont fait plusieurs milliers de prison-rs, tout en capturant un grand nom-: de canons. La Forêt de Vicoigne a complètement déblayée et les Alle-nds se sont retirés sans grande résis-ice de la Forêt des Raismes. \ l'extrémité sud du front d'attaque Allemands se retirent sur Preux ; il nble vraisemblable qu'ils offriront une istance désespérée sur la Sambre, it nos alliés ont cependant déjà occu-la rive gauche en divers points. l.es troupes teutonnes qui se trouvent is la Forêt de Mormal se retirent pré-itamment. Toutefois, d'importantes erves sont amenées vers ce secteur et it indique que l'ennemi va tenter une lente réaction de ce côté. Sur la droite britannique les troupes la Ire armée française ont soutenu ces irs derniers de vifs engagements d'ar-erie. Entre l'Oise et la Serre nos al-5 ont gagné du terrain au nord de Ca-on-le-TempIe, et ont transporté leur ne jusqu'aux confins de Chevressis-- Dames. Plus à l'est ils ont capturé bois puissamment organisé au nord-de Mesbrecourt-Richecourt, tout en sant 150 prisonniers. H y a eu également des luttes sanglan-sur la Serre et la Sauche. Les unités général Gouraud ont brisé la résis-îce de l'adversaire; elles sont parve-es à déboucher entre Froidmont, Co-rtille et Pierremont, et elles se sont lintenues sur la rive orientale en face la ferme Brazicourt, en dépit d'une :s vive contre-attaque allemande. Nos iés ont également fait des progrès au |et de Nizy-le-Comte. A l'est de l'Aisne, les combats conti nuent à être très violents dans la région de Vouziers. Les Allemands ont attaqué avec une grande résolution le village de Terron et les positions françaises à l'est de Vaudy, mais ils ont été repoussés partout avec de lourdes pertes. Entre Olizy et Grandpré, les unités du général Gouraud ont emporté ,1e Moulin de Beaure-paire et ont fait des prisonniers. Sur le front devant Verdun, plus de trente divisions allemandes sont échelonnées sur un front de 24 kilomètres et opposent une résistance déterminée aux di-' visions de la première armée américaine confiées au commandement du général Liggett. En dépit de cette défense, nos alliés ont marqué de nouveaux succès en de nombreux points. Cependant; les Allemands, passant à la contre-offensive dans la région de Grandpré, sont parvenus à reprendre quelque terrain dans le voisinage de cette ville. A l'extrémité de la ligne, Brieuîles est actuellement inoccupée, les Allemands ayant été chassés des ruines de ce village par la violence de la réaction de l'artillerie américaine. Sur le front des Flandres, il n'y a rien à signaler en dehors d'une grande activité d'artillerie et de mitrailleuses. En réduisant un poste de résistance isolé sur la rive gauche du canal de dérivation de la Lys, nos fantassins ont fait une cinquantaine de prisonniers. En Italie, il y a eu des duels d'artillerie intermittents sur le front des montagnes et le long de la Piave. Au nord du Col del R'>ssô, des détachements italiens ont livré une heureuse attaque-surprise, et sur le front d'Assa des patrouilles ennemies ont été dispersées. En Albanie, les Austro-Hongrois, vigoureusement poursuivis par la cavalerie italienne et des bandes .'libanaises, vSe retirent vers le nord du Mati, à 32 kilomètres d'El-Basan. Des destroyers de la flotte italienne ont attaqué avec succès le port de San Giovanni di Medua, sur la côte albanaise. En Serbie, les troupes serbes ont emporté le massif de Bukovick, au nord-est d'Alexinatz, après un très violent combat, tandis que des unités alliées atteignaient la région des mines de cuivre, En Sibérie, les troupes britanniques et japonaises sont arrivées à Irkoutsk, où elles ont été accueillies avec grand enthousiasme par la population. Des bataillons britanniques ont quitté Irkoutsk pour Krasnoyarsk, à mi-chemin entre cette dernière ville et Tomsk. La politique Le discours du chancelier prince, Max de Bade au Reichstag tendrait à faire croire que l'auteur de la réponse peu claire donnée au Président prévoyait que ce dernier hésiterait à transmettre à ses alliés la demande d'armistice de paix, alors que les conditions qu'il a posées n'étaient, pas nettement acceptées^ Par anticipation Je chancelier sonne une belliqueuse fanfare de ralliement. Il appelle le peuple allemand à la lutte pour défendre le sol natal et ce que les Allemands considèrent comme leurs droits. Il montre la transformation apportée dans le gouvernement ; il énumère les lois nouvelles dont il va gratifier le peuple allemand ; il vante la politique suivie en Àlsace-Lorraine, oubliant 'les multiples mesures de coercition en vigueur jusqu'ici. Et pathétiquement le chancelle^ a terminé en s'écriant : Les ennemis sont à vos portes, resserrez les rangs ! Ce discours parait avoir reçu un bon accueil de la majorité de la presse, et malgré quelques manifestations qui se sont produites ça et là il apparaît que le parti de la guerre est plutôt consolidé... jusqu'à la prochaine manœuvre de Foch. OPÉRATIONS AÉRIENNES L'activité britannique Du quartier-général : Le 22 octobre: brouillards et nuages, tin aéroplane ennemi abattu et un ballon détruit en combats 'aériens. Un appareil ennemi pour bombardement nocturne abattu à coups de mitrailleuses. Trois appareils britanniques manquants; 3£ tonnes de bombes lancées. Du Détachement indépendant: Le 23 au matin, violentes attaques par nos escadrilles contre le chemin de fer de •Metz-Sablons. Un appareil détruit et trois désemparés. Un appareil britannique manquant. L'activité américaine Le communiqué américain du 23 octobre dit : L'activité aérienne a augmenté des deux côtés de la Meuse. _ Au cours de la journée nos escadrilles de chasse ont "abattu 15 aéroplanes ennemis et un ballon. Trois de nos ballons ont été détruits et six de nos appareils sont manquants. Cinq tonnes d'explosifs ont été lancées sur des points de concentration ennemi», LA REPONSE DU PRESIDENT WILSOM Le secrétaire d'Etat a ppblié la note e suivante adressée au chargé d'affaires de f Suisse, chargé des intérêts allemands aux < Etats-Unis: * Washington, 23 octobre 1918. ^ Monsieur,—J'ai l'honneur de vous ac; { cuser réception de votre note du 22 écoulé, transmettant une communication du c gouvernement allemand datée du 20, et 1 porte à votre connaissance que le prési- ( dent m'a chargé de vous faire la réponse ! suivante : ' j " Ayant reçu l'assurance franche et ( solennelle du gouvernement allemand j qu'il accepte sans réserve les conditions de paix exposées dans son adresse au ' Congrès des Etats-Unis le 8 janvier 1918 et les principes des apcords énoncés dans ses discours ultérieurs et particulièrement de l'adresse du 27 septembre, et qu'il désire discuter les détails de leur application, et que ces vœux et intentions émanent, non de ceux qui ont antérieurement dicté la politique allemande et conduit la présente ■ guerre du côté de l'Allemagne, mais des ministres qui parlent au nom de la ma jorité du Reichstag 1 et d'une majorité écrasante du peuple 1 allemand; et ayant également reçu la promesse formelle du présent gouvernement allemand que- les lois humaines ; de la guerre civilisée seront obser- 1 vées, tant sur terre que sur mer, par les forces armées allemandes, le Président des Etats-Unis croit qu'il ne peut pas ■ refuser de discuter avec les gouvernements auxquels le gouvernement des 1 Etats-Unis est associé, la question de ' l'armistice. Il pense cependant qu'il a le devoir de répéter que le seul armistice qui puisse être pris en considération serait celui qui laisserait les Etats-Unis et les Puissances qui lui sont associées, en situation d'imposer tous les arrangements que l'armistice peut entraîner et. rendre impossible un retour offensif de la part de l'Allemagne. A cet effet le Président a transmis toute sa correspondance avec les autorités allemandes actuelles aux gouvernements auxquels le gouvernement des Etats-Unis est associé comme' belligérant, en suggérant que si ces gouvernements sont disposés à réaliser la paix aux conditions et principes qui y sont indiqués, leurs conseillers militaires et les conseillers militaires des Etats-Unis soient prêts de soumettre aux gouvernements associés contre l'Allemagne les conditions indispensables à un armistice de nature à sauvegarder entièrement les intérêts des peuples en cause et à assurer aux gouvernements le pouvoir absolu de sauvegarder et de mettre en vigueur les détails de la paix à laquelle le gouvernement allemand a consenti, à la condition cependant qu.'un tel armistice soit possible au point de vue militaire. Si de telles conditions d'armistice étaient suggérées, leur acceptation par l'Allemagne offrirait la meilleure preuve concrète de son acceptation non équivoque des conditions et principes de £>aix sur lesquels tout le mouvement est basé. Le Président estime qu'il manquerait de franchise s'il ne faisait remarquer de la 1 façon la plus nette les raisons pour les- ' quelles des garanties extraordinaires doivent être demandées. Si significatifs et importants que semblent être les change- ' ments constitutionnels dont parle le secrétaire des affaires étrangères allemand 1 dans sa note du 20 octobre, il ne paraît ' pas que le principe d'un gouvernement responsable devant le peuple allemand ait été entièrement appliqué et qu'au- ! cune garantie n'existe ni n'est attendue pouvant assurer que les modifications de principe et les procédés actuellement en partie adoptés seront définitifs. De plus, ' il ne paraît pas que le nœud des difficultés présentes ait été atteint. Il se peut 1 que dans l'avenir le peuple allemand dirigera les guerres. Mais dans la guerre actuelle ce n'est pas le cas, et -c'est la guerre présente qui nous occupe. Il est évident que le peuple allemand n'a pas le moyen de forcer les autorités militaires de l'empire à acquiescer à la volonté populaire; que le pouvoir du roi 1 de Prusse pour diriger la politique de l'empire est intact; que l'initiative est encore aux mains de ceux qui ont jusqu'ici été les maîtres de l'empire. Se rendant compte que toute la paix du monde dépend actuellement de la sincérité des paroles et des actes, le Président estime qu'il est de son devoir de dire, sans essayer d'adoucir des paroles qui peuvent paraître dures, que les nations du monde n'ont pas confiance et ne peuvent avoir confiance dans la parole de ceux qui ont été jusqu'ici les maîtres de la politique allemande, et de faire remarquer une fois de plus qu'en concluant la paix et en tentant de réparer les blessures et les injustices infinies de cette guerre, le gouvernement des Etats-Unis ne peut pas traiter avec d'autres que les représentants véritables du peuple allemand. Si le gouvernement des Etats-Unis doit traiter actuellement avec les maîtres militaires et les autorités monarchiques de l'Allemagne, ou s'il est probable qu'il aura à traiter avec eux plus tard au sujet des obligations internationales de l'empire allemand, il doit demander, non des négociations de paix, mais la reddition. Il n'y a rien à gagner en évitant de prononcer cette parole nécessaire. Agréez, etc... (s) R. LANSING. i . EN BELGIQUE LIBEREE Le Roi et ia Reine à Bruges. ; Le Roi et la Reine sont retournés à s Bruges mercredi matin. Partis de Dun- . kerque à 8 h. 45, ils étaient à Bruges une r demi-heure après, où ils sont arrivés sur > deux aéroplanes. Impossible de décrire i l'enthousiasme des habitants. Leurs - Majestés ont passé à travers les princi-i pales rues emplies' par la foule qui ne . cessait de les acclamer. A 11 heures du s matin, ils sont repartis en avions. j Le ravitaillement de Bruges se fait s aujourd'hui grâce aux dépôts de l'armée . britannique. L'intendance anglaise sera j dédommagée de ses frais par le Comité 5 de ravitaillement. Le Roi interviewé Le roi Albert, interviewé par le cor-l respondant- du '-Journal," a déclaré: i "Vous avez vu mes soldats et vous avez s pu constater les souffrances qu'ils ont en- - durées. Us ont d'ailleurs en cela imité i leurs frères, les soldats de France, qui - ont été un modèle indépassable d'hé-5 roïsme dans leiir esprit d'admirable sa-, 3 crifioe. Maintenant n'oubliez pas que les - jambes de nos soldats ne courent pas » ' aussi vite que leurs cœurs et que Bruxel- - les est encore de 60 à 80 kilomètres de i nos positions, et qu'avant d'v arriver il L'EFFONDREMENT DE L'AUTRICHE Un télégramme de Vienne dit que la Constituante Nationale Allemande s'est réunie le 21 octobre. Tous les membres allemands du Reichsrat autrichien y assistaient. L'assemblée adopta à l'unanimité une résolution exprimant la décision des'Allemands d'Autriche de déterminer leur futur statut de manière à former "Un Etat indépendant germano-autrichien et de régler ses relations avec les autres peuples pa,r des accords libres avec eux. Le président, Herr Seitz, déclara l'assemblée nationale provisoire constituée. Herr Adler déclara, au nom des social-démocrates allemands, que ceux-ci étaient prêts à s'unir avec les peuples voisins en une libre fédération de peuples, si ces voisins étaient disposés à adopter un programme dont les conditions soient acceptables aux Allemands d'Autriche. Sinon, l'Etat germano-autrichien devra s'unir à l'Empire allemand comme Etat fédéral distinct. La déclaration exprime de plus le désir de voir l'assemblée nationale former un gouvernement germano-autrichien le plus tôt possible, en vue de la conduite séparée des négociations de paix et de la reprise de toute l'administration intérieure de l'Autriche allemande. AUTOUR de la GUERRE ALLEMAGNE — On annonce de Berlin que le nom de Liebknecht figure sur la liste des personnes récemment amnistiées. AUTRICHE-HONGRIE — Un télégramme de Vienne dit que l'empereur a présidé un Conseil de Cabinet auquel assistaient le ministre austro-hongrois des affaires étrangères, le premier ministre d'Autriche, le premier ministre de Hongrie, le ministre de la guerre, le ministre des finances austro- hongrois et le chef de l'état-major général . — En Autriche-Hongrie le peuple . semble déjà familiarisé avec l'idée de redditio.n inconditionnelle. De plus tout l'empire regimbe sous la pression de la famine. Quoi qu'il arrive, il faudra bien tenir compte de la rapide soumission de l'Autriche - Hongrie. — " Frankfurter Zeitung." BELGIQUE — On annonce de Paris que de grands préparatifs sont faits à Bruxelles pour la rentrée du Roi et de la Reine dans la capitale. Un comité de da.mes s'est formé pour former une escorte. Les familles allemandes à Bruxelles ont été officiellement priées de quitter la ville et plusieurs d'entre elles sont parties pour la Hollande.BULGARIE — La démobilisation se poursuit normalement en Bulgarie. Le sentiment do la population semWleêtre celui du soulagement d'être délivré de la tyrannie allemande. Les-habitations des membres pro allemands du dernier ministère ont dû être gardées contre les soldats bulgares et la foule, qui menaçaient de mort leurs anciens maîtres. FINLANDE — Suivant les "Dernières Nouvelles de Munich" le courant ententophile en Finlande devient de plus en plus fort dans tous les partis. Les ouvriers du port menacent de faire grève. FRANCE — Deux députés socialistes de Lille ré« cemment rentrés de captivité, ont fait à la Chambre française un court récit des souffrances de la population pendant l'occupation.GRANDE-BRETAGNE ■— Le nombre de morts à la suite d'influer; za dans les 96 grandes villes d'An gleterre et du Pays de'Galles pendant la semaine dernière s'est élevé à 1895, dont 761 dans Londres (Greater London). — Parlant à Londres hier, M. Balfour, ministre des affaires étrangères, a dit qu'en aucun cas le retour à l'Allemagne de ses colonies ne saurait être considéré comme compatible avec la sécurité ni l'unité de l'Empire britannique. PAYS-BAS — On télégraphie de la fr<> itière hol' lando-belge : 15,000 soldats allemands, dont la retraite se trouvait coupée par les troupes belges, sont passés cette nuit en Hollande, où ils ont été internés. Ces contingents se trouvaient dans la région d'Eecloo. — "Le Matin." PORTUGAL — Une tentative de révolution qui avait éclaté au Portugal a échoué. Les révolutionnaires avaient obtenu un certain succès à Coïmbre, mais l'échec du mouvement à Lisbonne et Oporto les obligea à se rendre. De nombreuses arrestations ont été opérées. Le pays est actuellement tranquille. DERNIERE HEURE Le communiqué britannique Jeudi, 10 h. 22 matin. De vifs combats ont continué hief après-midi et hier soir sur le front de bataille au sud de Valenciennes. Nos troupes ont refoulé l'ennemi du Bois de Ven-degies, et pris les villages de Neuville, Saleschies et Beaudignies, s'assurant les passages de la rivière Catillon en ce dernier endroit. A la fin de la journée, l'ennemi contre-attaqua vigoureusement en face de Ven-degi.es,- son artillerie appuyant fortement l'infanterie, mais il fut repoussé. Ce matin l'attaque a été reprise sur tout le front entre le Canal de Sambre et Oise et l'Escaut. Au nord de Valenciennes, nous avons expulsé l'ennemi de la forêt de Raismes et capturé les villages de Tliiers Haute Rive et de Thun. ' Des attaques locales déterminées ont eu lieu aussi à l'ouest de Tournai sans apporter des changements sensibles à la situation. Trois mille prisonniers D'après 1' "Echo deParis,"les troupes britanniques ont fait dans leur attaque commencée hier, plus de 3,000 prison-i niera. g9e annâe NO 253

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This item is a publication of the title L'indépendance belge belonging to the category Oorlogspers, published in Londres from 1914 to 1918.

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