L'indépendance belge

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19 September 1918
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s.n. 1918, 19 September. L'indépendance belge. Seen on 29 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/gq6qz23f8g/
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L'INDEPENDANCE A CONSERVATION PAR LE PROGRÈS BELGE ROYAUME-UNI: 1 PENNY ^ LE NUMERO j CONTINENT. . 15 CENTIMES HOLLANDE S CENTS ADMINISTRATION ET REDACTION : BUREAU A PARIS: «JEUDI 19 SEPTEMBRE 1918 f 3 MOIS, 9 SHILLINGS T0DOR HOUSE, TUDOR ST.. E.Ç. 4 11. PLACE DE LA BOURSE M I timon E I*IO ABONNEMENTS J 6 MOIS 17 SHTLLTNGrt TÉLÉPHONE: CITY 3960 TELE.: 311-57 et 238-75 En Vente à Londres à 3 h. !e mercredi 18 septembre an j2 SHILLINGS LA SITUATION » < Mercredi, midi. La guerre L'Orient préoccupe une fois de plus les empires du Centre, qui, après la signature du traité de Brest-Litovsk,pensaient avoir les mains libres de ce côté, pour reporter toutes leurs forces sur les fronts occidentaux, tant en France qu'en Italie. Non seulement l'Allemagne et l'Autriche après des succès initiaux ne sont pas par-1 venues à vaincre les Alliés en Occident, mais elles y ont subi des revers tels que tout espoir de victoire leur y est désormais interdit. De plus, grâce à l'initia-' ;ive des Tchécib-Slovaques, la Russie est -edevenue le champ de bataille où, en Sépit de la trahison persévérante des Bolshévistes, se poursuit la lutte pour la iestructidn de l'impérialisme teuton et ,e triomphe des principes de saine démo-:ratie et de justice. Tant au nord qu'au sud, des combats langlants se livrent pour l'idéal des nations libres de l'Entente, l'adversaire résistant avec obstination contr'e les légions alliées. De ces actions, les plus importantes se développent actuellement dans les Bal-sans, où la manœuvre franco-serbe commencée le 15 septembre sur le front macédonien, s'est' poursuivie lundi avec un ^ îuccès complet. Au début de l'offensive | sur la ligne de Dobropolje-Vetrenik, les, défenses bulgares furent percées de part en part, et nos Alliés, élargissant leur mouvement, avancèrent sur une profondeur de sept kilomètres sur une étendue de plus de 25 kilomètres. A l'ouest du Sokol, les divisions serbes emportèrent j la zone fortifiée entre la Gradeshnitsa et le Sokol et traversèrent la Gradeshnitsa refoulant en désordre les unités ennemies sur le front de Bazimbey, les colonnes bulgares désemparées servant de cibles lux aviateurs alliés jouant de leurs mitrailleuses presque à bout portant. A l'est de Vetrenik les troupes franco-serbes enlevèrent les massifs de Chlem et de Gelo-Bilo, ainsi que les défenses de Zbbrsko. De plus, amplifiant ses succès, une division yougo-slave pris d'assaut dans un élan magnifique, le massif de Kosyk, dans les positions de deuxième ligne ennemies, s'assurant îinsi l'occupation de la hauteur la plus élevée de cette contrée montagneuse. Pendant les deux premières journées de leur offensive les troupes alliées se sont smparées de plus de 4,000 prisonniers, îinsi que d'un butin considérable, comprenant 30 canons et un grand nombre de lance-mines, et de mitrailleuses. Les opérations se développent consomment, les unités serbes se battant svec un "moral" splendide, rivalisant en endurance, en courage-, et en esprit de sacrifice avec les régiments français, nonobstant les contre-attaques sans cesse renouvelées et repoussées de l'adversaire, défendant des positions organisées patiemment pendant plus de trois ans d'occupation, à une altitude moyenne de 1.800 mètres. « Il est évidemment trop tôt pour estimer l'importance des succès alliés en Macédoine, et toute les possibilités qu'ils contiennent. Néanmoins, on peut dès à présent constater que la défaite bulgare améliore très sensiblement .la situation des Alliés à l'est de Monastir. D'autre part elle ouvre une nouvelle route aux Aillants Serbes pour la libération de leur pays, IJskub ne se trouvant qu'à 96 kilo-Mètres du champ de leurs derniers et glorieux exploits. Pendant que la lutte se développe si avantageusement dans les Balkans, les forces expéditionnaires de l'Entente et les troupes tchéco-siovaques infligent de nouvelles défaites aux bandes organisées «es Soviets commandées par des officiers germains. Un télégramme de Moscou, via Berlin, daté du 12 septembre, nous apprend en effet que les Gardes Rouges »nt dû "se retirer sous la pression enne-mie) ' tant dans le secteur méridional lue sur le front d'Arkhangel. La Pravda" (maxima-liste) annonce d'au-1 ! Re part que sur ce dernier front les Rol-'flevistes après un succès momentané jnt dû battre précipitamment en refaite, le désordre et la confusion s'étant j ®is dans leurs rangs. ! (-«pendant, dans la région de la Volga, } a situation de nos alliés tchéco-slaves j ''^semble pas aussi brillante. Les nou-t ;r'-les qui nous parviennent de ce côté en effet assez sombres, et l'une nous signal6 <ïu6 Kazan est retofn-i aux mains des Soviets, Les Alle mande ont envoyé des renforts sérieux à leurs complices rouges et l'apparition de i troupes bien organisées et disciplinées devant les divisions paysannes et cosaques mal équipées et réduites à la portion oon-grue en armes et munitions, n'est pas faite pour rassurer les chefs tchèques disposant de tels collaborateurs. Le fait que les Allemands ont décidé de galvaniser les efforts bolshéviste* dans la région de la Volga s'explique par le désir qu'a l'Allemagne de maintenir son occupation : dans le Donetz, directement menacée par les légions russo-tchèques. La région du IDon est pour nos ennemis'une de leurs dernières ressources en huiles et Qn mi-1 néraux et ses usines sont pour eux ■ de puissants auxiliaires dans leur résis-l tance aux forces alliées sur tous les i fronts. Avec ta, prévoyance habituelle, : l'Allemagne prend des précautions que les Alliés, disposant à présent du Transsibérien, ne manqueront pas, il faut l'es-ipérer, de détruire en envoyant, sinon des troupes, du moins du matériel et des ' armes aux valeureux paysans et cosaques qui contribuent à l'action tchèque. Sur le front occidental, peu de faits nouveaux à signaler. Les Allemands continuent à battre en retraite sous la pression de la Ire armée américaine et de la 2e armée française, en Woevre et en Lorraine où nos Alliés se sont encore rapprochés de Metz en occupant les hauteurs au sud de Cham-bley et de Gorze. L'ennemi marque une fois de plus les étapes de sa retraite en brûlant les villes et les villages qu'il abandonne, et l'on signalait hier que de nombreux bourgs flambaient sur la rive gauohe de la Moselle et que Dommartàn-La Chaussée était en flammes depuis lundi dernier. Le correspondant du "Times" annonce d'autre part que les Américains se trouvent partout en face de la ligne d'Hindenburg et que les Allemands aménagent des nids de mitrailleuses derrière leur nouveau front, es qui semble indiquer qu'un nouveau recul est prévu par Ludendorff de ce côté. En Champagne les troupes du général Gouraud ont exécuté un fructueux coup de main à l'ouest de Maison de Champagne, et ont tenu en échec des attaques surprises ennemies entre St-Hilaire-le-Gra.nd et le Mont-sans-Nom, ainsi qu'au nord de Reims. Entre l'Aisne et l'Ailette les divisions du général Mangin ont encore étendu leurs gains sur les plateaux à l'est et au nord d'Allemant, et ont capturé un puissant point d'appui à l'est de Sanc^. Elles ont de plus repoussé dés contre^attaques ennemies dans la région de Glennes au^sud de l'Aisne. Entre l'Oise et la Somme, les Français ont réalisé de sensibles progrès dans les environs de Savy et d'Holnon, à l'ouest de St-Quentin, en conjonction avec les troupes britanniques qui ont également progressé dans la direction de Le Verguier, au nord-ouest de St-Quentin. En Artois, nos Alliés ont capturé un poste ennemi à l'ouest de La Bassée et amélioré leurs positions au nord-ouest^d'Hulluch. En Flandre les troupes du général Plumer ont établi de nouveaux postes au nord-est de Neuve-Chapelle, ainsi que dans le voisinage de Ploegsteert, et repoussé une tentative d'avance .allemande à l'est de Vierstraat. La politique La réponse des Etats-Unis n'a pas tardé. M. Lansing, secrétaire d'Etat, a remis immédiatement, comme nous l'avons dit hier, à la Légation de Suède qui lui avait transmis la ÏJpte du Cabinet de Vienne. Les Puissances Centrales apprennent ainsi, une fois de plus, que les Etats-Unis sont bien déterminés à ne baser le traité de paix que sur le programme émis par le Président Wilson qui envisage la nécessité de détruire le prussia-nisme et les armements; c'est dire que la lutte continuera jusqu'à la défaite'des armées austro-allemandes. Quant aux propositions de paix que la Belgique a reçues —-à ce que l'on nous apprend aujourd'hui — d'un prince allemand et qui tendaient à séparer la Bel gique des Alliés, elles ont reçu l'accueil qu'elles méritaient. La presse est unanime aussi bien eii France, en Angleterre qu'aux Etats-Unis, pour reconnaître la parfaite loyauté avec laquelle ont agi le Roi Albert et son gouvernement. Ce n'est pas la première fois que l'en- ' nemi s'est perfidement rapproché de la Belgique, mais, en fait, c'est sa quatrième tentative. La première a eu lieu au début de 1916, la seconde treize mois ' 4 après, la troisième au printemps dernier. Mais le gouvernement belge à Sainte-Adresse aurait, une fois pour toutes, coupé court à toutes ces avances allemandes en adhérant, en février 1916, au Pacte de Londres de septembre 1914^» dit le "Daily Telegraph, " ce qui n'est pas sans nous étonner. La raison pour laquelle cette adhésion n'avait p^-s été donnée plus tôt résidait en des scrupules de la Belgique au sujet de la neutralité. Une Puissance Neutre pouvait-elle, en effet, se lier aussi étroitement aux nations belligérantes?, Mais, après examen, le gouvernement belge constatant qu'en réalité la neutralité belge appartenait au psgsé, conclut à son adhésion et signa le Pacte de Londres. Il est clair qu'actuellement l'ennemi, après avoir violé notre neutralité, aurait voulu la rétablir pour dresser ainsi une barrière neutre longeatit nos frontières et se dressant contre les armées des Alliés, en même temps rAllema,gne aurait raccourci son front d'un nombre considérable de kilomètres et aurait pu disposer de pas mal de bataillons. La manœuvre était claire, mais vis-à-vis de la loyauté belge eHe devait échouer et elle a reçu la seule réponse qui convenait de lui donner : le refus formel, et tous les Belges y applaudissent. SUR LE FRONT OCCIDENTAL SUR LE FRONT BELGE - Visite d'une mission américaine Six membres du Congrès américain, MM. James B. Aswell, Allen W. Bar-calv, Marvin Jones, Charles H.-Randall, Wilto H. Yvilling et James Mays ont visité le front belge. Après avoir été reçus par le général Gillain, chef de l'état-major général, ils se-rendirent aux trinchées et explorèrent les "sections dé Me-ekcn. où les troupes belges se couvrirent de gloire, et le saillant d'Ypres, où les soldats du Roi Albert viennent d'infliger d'importants revers à l'ennemi. Us remportèrent une forte impression cle leur visite. OPERATIONS NAVALES Les navires allemands au Chili On mande de Valparaiso qu'un décret est à la veille d'être publié—s'il ne l'est déjà—ordonnant aux steamers allemands de changer de mouillage et d'aller sè mettre à l'ancre à un endroit où leur présence ne sera pas un danger pour les autres bateaux. Le steamer " Gôttin-gen," ancré/à Valparaiso, à jeté une nouvelle partie de ses machines par dessus bord. Steamer américain torpillé Un navire d'approvisionnement américain est arrivé dans un port irlandais, hier, transportant une centaine de survivants appartenant au steamer américain "Dors" (7,000 tonnes) qui .a été torpillé et coulé par un sous-marin allemand. OPÉRATIONS AÉRIENNES L'activité britannique Du Quartier général : Le 16 septembre: combats nombreux; 45 appareils ennemis abattus et 20 désemparés. De plus, un appareil abattu par l'artillerie.; 16 appareils britanniques sont manquants; 39 tonnes de bombes lancées au coftrs de la journée et de la nuit suivante. * Du Détachement indépendant: Après-midi du 16: Attaques séparées contre l'usine d'aéroplanes et la fabrique de produits chimiques de Mannheim. Excellents résultats obtenus. Trois appareils britanniques manquants. Attaque contre l'aérodrome d'Haguenau : hangar «lis en flammes. Nuit du 16 au 17 : Attaques contpe trois aérodromes ennemis. Bo#s résultats. Violente attaque contre les chemins de. fer à Metz-Sablons et Trêves, ainsi que 1a. gare de Francfort. Bons effets constatés. La nuit était calme au début, mais un vent violent s'éleva. Sept de nos appareils n'ont pu être localisés, jusqu'ici. 60 tonnes de bombes lancées au cours des trois derniers jours. L'activité française Le 16 septembre, 6 appareils ennemis abattu» ou mis hors combat. Un ballon captif incendié ; 10 tonnes de bomhes lancées sur divers objectifs. L'actmté belge Lundi dernier, un de nos pilotes a abattu un ballon captif. L, ' - ii Le raid sur Paris Un second aéroplane allemand a été abattu au-dessus de la forêt de Compiè-' gne ; les aviateurs purent sauter à terre avant que l'appareil ne touche le sol; ils ^it disparu dans la forêt, où on les recherche activement. L'OFFENSIVE OE PAIX La presse française L' "Homme Libre" : "Si nous acceptions d'entrer en pourparlers en ce moment, ce serait pour l'Allemagne un jeu d'enfant que de discuter nos demandes légitimes et de les rejeter. Nous ne pourrons les lui imposer que lcxrsque le parti militariste qui la domine aura été renversé et annihilé par la forcé des armes." Le "Figaro" : "Nous n'oublions pas que derrière la marionnette autrichienne se trouve le tragédien allemand, qui tire la ficelle... Pour le moment, notre place n'est pas autour du tapis vert, où chaque disoours allemand serait appuyé d'une menace de brûler Douai, Cambrai ou Bruxelles." De Gustave Hervé, dans La "Victoire" : "Les kaisers de Berlin et de Vienne et leurs peuples nous prennent-ils pour des idiots ? Ou plutôt croient-ils que les travailleurs de France, d'Angleterre, d'Italie et d'Amérique sont aussi enfants et aussi simples que les pauvres travailleurs russes ?" La presse allemande Les journaux allemands, suivant évidemment une consigne donnée, déclinent pour l'Allemagne toute responsabilité dans la note autrichienne, mais la "Fremdenblatt" de Vienne déclare que cette note a été envoyée avec l'assentiment des autorités allemandes. Personne n'en a jamais clarté LES ORICINESJE LA CUERRE Une circulaire de juin 1914 Parmi les documents recueillis en Russie et publiés à Washington par le directeur du [Comité des informations publ'i-qu.es, il en est qui montrent les efforts faits par le Département des renseignements allemands pour faire rentrer de Russie les copies de la circulaire du 9 juin 1914, aux firmes industrielles all^ mandes, dans laquelle l'Etat-major général allemand leur ordonnait d'ouvrir leurs enveloppes cachetées contenant leurs instructions de guerrer TJM DISCOURS DE M. CLEMENCEAU Hier mardi, à l'ouverture de la session du Sénat, M. Antonin Lîubost, président, a exprimé la- gratitude ressentie par cette asspmbléo pour les armées alliées qui, toutes, contribuent à la victoire devant conduire à la paix mondiale. M. Clemenceau, qui a été accueilli par de longues acclamations, a, déclaré au cours de son disoours: "J'ai entendu dire que la paix ne pouvait pas être obtenue par une décision militaire. Ce n'est pas ce que les Allemands affirmaient lorsqu'ils déchaînèrent la guerre avec toutes ses horreurs, et, lorsque, hier encore, leurs chefs se distribuaient des peuples comme du bétail. La décision militaire de l'Allemagne nous força à suivi-© la même voie. Aussi, qu'il en soit comme l'Allemagne l'a voulu. Nous ne cherchons que la paix. Nous ne voulons qu'une paix juste et forte afin d'épargner aux .générations futures les abominations du passé. En availt, donc, enfants de la patrie ! En avant pour libérer les peuples de la dernière furie dé la force brutale ! En avant, toute, la France, vers la victoire sans tache! Toute l'humanité qui pense est avec vous!" CONFERENCE DES TRAVAILLEURS INTER-ALUES La quatrième coliférenoe dej travailleurs socialistes inter-alliés s'est ouverte hier à Londres. La Grande-Bretagne, la France, l'Italie, la Belgique, la Serbie, l'Amérique et la Grèce y étaient représentées. Y assistaient aussi, à titre consultatif, dfes représentants iibcialistes italiens qui- sont nominalement sujets de l'Autriche, et M. Kerensky. Il fut décidé, à la demande d'un comité présidé par Ramsay Mac Donald, que si les représentants du Parti social révolutionnaire russe (adversaire des BolsliévistesA. ' * ,» actuellement en route, arrivaient avant ja fin de la conférence, ils ne seraient entendus également qu'à titre consultatif, M. MacDonald tenant à ne faire aux Bolshévistes nulle peine, même légère. M. Camille Huysmans, appuyé par M. Henderson. demanda que la qualité de dél'égués fut pleinement reconnue à ces représentants russes, mais le président- a ■coupé oourt à la discussion en déclarant la séance levée. AUTOUR de la GUERRE BELGIQUE — Les "Nouvelles" annoncent que dans la nuit du 13 septembre, 170 Belges tentèrent de franchir le fils électrisés à la frontière belgo-hollandaise. Les Allemands avaient été avertis par une femme et des mitrailleuses furent tout-à-coup mises en action, tuant dix Belges qui avaient pris les devants pour couper les fils. Septante de leurs compagnons furent arrêtés. Les autres réussirent à fuir vers l'intérieur de la Belgique. ETATS-UNIS — On annonce de \|"ashington qu'un tracteur automobile d'artillerie de cinq tonnes, dernier modèle du département de l'artillerie des Etats-Unis, vient de subir avec succès les épreuves les plu3 difficiles auxquelles il pouvait être soumis. Attelé à un obusier de campagne de 4.7 pouces, le nouveau tracteur traversa des fossés sans un arrêt, renversa des arbres et passa sur leurs troncs, fit l'ascension d'une colline de 45 degrés de pente couverte d'un pied de boue et finalement fila le long d'une avenue pavée à la vitesse de douze milles à l'heure sans laisser de traces sur le pavé. Etaient présents à la démonstration le ministre de la guerre Baker, le chef de l'état-major de l'armée des Etats-Uni-, général Marsh, et un certain nombre d'officiers étrangers. Les officiers ont été convaincus qu'aucun terrain, fût-il aussi ravagé par les obus que possible, n'arrêterait plus le rapide mouvement des pièces dë* campagne américaines. Ce tracteur est invulnérable aux shrapnells et ne pourrait être mis hors de combat que s'il était frappé directement par un obus. FRANCE —• M. Jules Abel Ferry, député des Vosges, qj),u fut sévèrement blessé il y a queitfues johrs, alors qu'il visitait le front aux environs de Vauxaillon, est mort dimanche à 10 h. du soir. GRANDE-BRETAGNE — Rappelons à nos lecteurs que la demande pour l'obtention des nouveaux ration books doit se faireimmédiatement A cet effet ils doivent remplir 1a, feuille • portant la mention "refejrence leaf" figurant à la fin du présent ration book. Découper cette feuille et la renvoyer au Local Food Office sous enveloppe affranchie. Il est recommandé d'inscrire sur la couverture du carnet actuel son nom et son adresse avant de découper la demande de renouvellement qui porte ces indications. PEROU ■— La Chambre des Députés, au cours d'uçe session secrète, a repoussé à une forte majorité une motion du Senor Ruiz Bravo, demandant que le Pérou déclare la guerre à l'Allemagne. D'autre part, elle a approuvé une motion du ministre des affaires étrangères réaffirmant la rupture des relations diplomatiques avec l'Allemagne, à la suite de ses derniers actes contre la neutralité et affirmant '.'la solidarité péruvienne avec la grande démocratie américaine, qui réclame pour le monde le règne de la justice." DERNIERE HEURE Le communiqué britannique Mercredi, 10 h. 10. A la suite de nos opérations d'hier sur la partie méridionale du front de bataille, nous avons' capturé le Village de Holnon, et fait plusieurs prisonniers. Ce matin nos troupes ont attaqué au nord-ouest de St-Quentin. Hier soir, l'ennemi a attaqué à Mœu-vres, sous le couvert d'un violent barrage d'artillerie et a repoussé nos troupes jusqu'aux confins occidentaux de ce village.A la suite d'une heureuse attaque locale exécutée peudant la nuit, nous avons légèrement avancé notre ligne immédiatement au nord du Canal" Se La Bassée. v 89e année Mo 221

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